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L'Isle Crémieu et Larina (site archéologique gallo-romain)

Démarré par JacquesL, 08 Septembre 2012, 12:39:59 AM

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JacquesL

Commençons par ce calcaire jurassique, tel qu'il commence par nous apparaître sur le chemin Est :





Ce fut long et compliqué, le Jurassique, comme le prouve cette superbe discordance dans le littage.







Et dans la carrière sommitale, qui domine le site archéologique, et est légèrement dominée par la nécropole :















Lors d'une pause, la bigarrure du lichen sur le calcaire :



JacquesL

Taillis varié, charmes, bouleaux, cornouillers, nerpruns, hêtres, et plein d'espèces que nous n'avons su identifier. Peupliers et trembles sur le site archéologique.

Charmes :










Nerpruns et cornouillers :










Un arbuste qui nous est inconnu, un alisier ?





Non photographiés, beaucoup de houx en sous-bois compliquent la tâche du bivouaqueur qui cherche où et comment accrocher son hamac.  Pour finir nous les avons accrochés en travers d'un sentier rarement fréquenté. Pas de photos du bivouac.

JacquesL

Gipsy est fatiguée et garde nos affaires. Nous profitons du soleil pour faire sécher les bâches.



29 juillet 2014 : Gipsy est décédée.














JacquesL

Aménagement du site, et histoire de l'occupation :






















Et tel qu'il apparaît en fondations reconstituées :


JacquesL

Un atelier de métallurgie, pour le bronze essentiellement.





JacquesL

#5
Retour à Larina en 2019. Difficile agriculture de montagne sur Chatelans, malgré l'altitude modeste de 400 m : emblavures minuscules, pâtures morcelées, plus de taillis que de vraies futaies.
Le temps est soudainement plus doux, de l'ordre de 15°C prévu pour l'après-midi, de l'ordre 6°C pour la fin de nuit, couverte. Il n'y aura de pluie que vendredi 1er mars à partir de 9 h 40, et durée modérée.

Les primevères communes sont écloses :



Les feuilles colorées sont celles des ronces, de l'an passé :



Les fortes discordances dans le litage attirent toujours le regard du géologue amateur :













Mon sac est plutôt gros, 17 kg eau comprise. Mon excuse est que je prévoyais un temps plus froid la nuit, voire pluvieux, et que j'ai évité de comprimer fort le duvet et le sous-hamac thermique hivernal.


Le fléchage est nouveau pour moi, sept ans après, et il m'emmène bien plus haut à flanc de coteau, notamment vers la modeste source "Fontaine de la Vie".
Tous les botanistes vous le confirmeront : le charme d'à dents c'est d'hêtre à poils.
J'ai dormi sous les charmes d'une charmille, en hamac.



Remarquable concert d'oiseaux à la tombée de la nuit.
Parmi les oiseaux entendus, très peu furent identifiables à vue : mésange charbonnière, merles, faucons, freux. Le geai est reconnaissable sans le voir.
En milieu de nuit, la même peut-être-hulote qu'en 2012 : le rythme de la hulote, mais un son étonnamment aigu. En fin de nuit, des cris brefs répétés : "Kouh !". Sur le chemin des crêtes, les chênes dominaient.

Critique du matériel.
La carte était un scan agrandi de la carte au 1/50 000. Trop peu détaillée pour le marcheur.
Les lunettes-loupes sont nécessaires à mon âge sur une carte du commerce, mais ici étaient sans usage. Très très petites repliées, se font oublier. Lunettes de soleil non utilisées. L'étui léger à lunettes pour la nuit : nécessaire et apprécié.
La petite boussole de poignet de 30 g a bien rempli son office pour lever des doutes. Le GPS a servi aussi, il était dans une poche de cuisse.
Les petites jumelles n'ont pas servi.
Au dernier moment j'ai remplacé le petit Opinel de 52 g par un couteau nettement plus grand, combiné picnic, 144 g avec cuiller et fourchette. En raison d'une petite boîte de conserve de hareng-tomate, jamais ouverte. Mais sa grande lame est très confortable pour éradiquer les ronces du lieu de campement : ma toile de nylon siliconé est très frêle.
La frontale a servi, mais jamais la petite torche : j'ai trouvé à temps le lieu du camp. Ni allumettes ni briquet ni lanterne à bougie n'ont servi : conditions clémentes et pas de sérieuses contraintes de nuit.
Quand tout va bien, il est normal que ni téléphone, ni sifflet, ni trousse à bobos ne servent. Siffler ? Il n'y avait personne.
La gourde à pipi, pour la première fois qu'elle n'était oubliée, n'a pas servi. D'une part elle n'était pas encore entièrement vidée d'eau potable, d'autre part dehors les conditions étaient très douces, et j'avais à faire pour retendre le hamac, dont le système ne donnait pas satisfaction.
Le bonnet-passe-montagne chinois a servi, pas la cagoule. Il a permis de conserver la frontale sur le front toute la nuit.
La doudoune légère Livergy et la coquille souple noire D4 ont servi la nuit, mais ni le Gore-Tex Bundeswehr ni la pèlerine à bosse : conditions favorables, bruine fort légère.
Le sac à dos Crivit, donné pour 70 litres est trop grand en extension pour sa poche de pluie incorporée. Un couvre-sac de marque Bluefield, donné pour 80 l, a parfaitement convenu. Cette fois les poches supplémentaires faites à partir de poches à raquette de tennis, au prix de plusieurs coutures de boucles, étaient correctement intégrées. Elles contenaient guêtres, jupe de pluie, cuissard thermique, pelle d'horticulteur (66 g), PQ. Rien de ce contenu n'a servi. Mais je refuse d'ouvrir la grande poche du sac à dos quand il faut accéder à ce matériel là. Il n'a pas non plus le caractère d'urgence réservé au sac ventral.
Les gourdes de 0,75 litres étaient dans les poches filet extérieures.

Le sac ventral vert est un chinois ultra-léger, mais entièrement siliconé avant la mise en service.
La pèlerine à bosse est immédiatement sous la main, dans le sac ventral, prête à être mise en service dès les premières gouttes d'une averse.

Rien de comestible à récolter excepté quelques gratte-culs d'églantiers.

La combinaison de hamacs est impossible à tester chez moi, et cela allait mal. Le hamac Outad ne retient pas le dormeur et le laisse tomber sur un côté qu'il faudra renforcer. Il est nettement plus long que le sous-hamac thermique, et cela pose problème. J'avais prévu un hamac inférieur pour tenir le matériel loin du sol. Echec grave, il faut complètement revoir cette combinaison, et en tout cas attacher nettement plus haut et tendu le hamac principal.

L'astuce de la faitière extérieure à la bâche est appréciée, au montage comme au démontage.
Sur tout le flanc Est du site, très très rares sont les endroits où il serait possible de planter une tente : sols encombrés, pentus, sauf des carreaux de carrière, où le roc est immédiat et où il est impossible de planter une sardine. En revanche sur la crête, au sud de la nécropole, deux prairies semblent possibles.

JacquesL

Voici la nécropole sommitale que nous avions ignorée lors des deux visites précédentes.
Chaque fois que la photo contient un tableau explicatif, en cliquant dessus vous appelez une vue plus grande et plus lisible.
















































JacquesL

#7
Visite au site archéologique en juillet 2019, d'où il ressort que l'handicapée est fort mal équipée avec sa canne courte. A l'avenir je l'équiperai de deux cannes de randonnée, moins courtes, et le handicap sera moins violent pour elle. Voir le vallon des Amayères.

Décembre 2019, sortie pour un bivouac en hamac. Beau soleil à l'aller jeudi 12, vent de Sud assez frais. Itinéraire par Chavanoz et Hières sur Amby, pas évident (introuvable sur ma carte trop ancienne), il contourne le goulet de Pont de Cheruy, et le GPS routier prend tout son intérêt. Arrêt à Chatelans, puis je prends la route goudronnée jusqu'au site archéologique. Couple de petits passereaux verdâtres et vifs ; j'hésite entre pouillot véloce et pouillot fitis, mais normalement ils ont migré en cette saison. Les barres noires et blanches sur les ailes orientent vers des pouillots plus rares, mais visiteurs automnaux : pouillot de Hume, ou pouillot à grands sourcils.
Voici les vaches charolaises avec leur veaux :












Au sommet vue à l'Est vers le val d'Amby :



Et à l'Ouest vers la centrale du Bugey et la plaine.



Les transformateurs et sectionneurs :


Une synthèse géologique fort succincte :


Au Sud Est, un massif nettement plus enneigé que ne l'est le Bugey (Vercors ?)


L'après-midi s'avance, et il faut trouver l'emplacement de bivouac. Premier sentier proche de la carrière sommitale vers le Nord, descend fort vers Hyères sur Amby. Clairement une erreur, et il faut remonter. 30 m plus au sud, autre sentier, balisé en clair, vers la Fontaine de la Vie. Encore plus abrupt, et donne des soucis d'adhérence. Cannes indispensables. Sur un sol de carrière, je retrouve la charmille de février, et j'adopte le même campement. Surprise et inquiétude : je ne trouve pas la faîtière par laquelle suspendre la bâche. Sambregoi ! Je me suis trompé de sac, et ai pris la bâche de 4 m, bien moins préparée. Long festival de cafouillages, surtout pour monter le hamac. Heureusement il y a calme, et pas encore de pluie. J'inaugure des anneaux de sangle nylon, prévus pour ne pas écorcher l'écorce des arbres. Résultat net : trop peu de longueur pour les nombreux tours que je prends sur l'arbre, trop grand angle de traction, et les deux sangles casseront lors de la mise en charge. Côté nord, la solution de secours tient à la place de l'autre, mais côté sud il faut tout refaire. Il fait environ 3°C en début de nuit, avant l'arrivée de la pluie.
Pluie toute la nuit. J'ai passé plus de quinze heures dans le hamac. Avec ses bords renforcés, ce Outad est plus creux et plus étroit, et enserre les épaules.
Le matin je suis étonné que mes socquettes sont humides. En effet le duvet est mouillé, le hamac et le sous-hamac aussi. Le vent était sud, et poussait bien la pluie vers les suspentes voire le hamac lui-même. Il faudra revoir toute la technique et de suspentes, et de fermeture du haut du pignon.











Or j'avais la solution sous la main mais n'y ai jamais pensé : par excès de précaution, j'avais emporté une seconde bâche, de 3 m x 3 m, pesant moins de 800 g avec cordons et sardines. Or en la posant en diagonale, j'aurais mieux couvert les suspentes : [tex]\sqrt{2} x 3 m[/tex] = 4,24 m.

Les charmes aussi sont cassables en cas de coup de vent. Celui-ci date peut-être de la semaine dernière :


Retour par le chemin du Charbonnier, qui domine le val d'Ambly. La température est remontée au dessus de 6°C.

De retour sur la route goudronnée, une dernière vue sur des charolais vivant dehors.


Consommation :
Deux bananes, deux oranges, 40 g de chocolat de luxe.
Un demi-litre d'eau aurait suffi. J'en ai charrié un litre et demi.

Quel matériel est bien validé ?
Les cannes carbone Rocktrail : OK. Réglées à 106 cm.
Protection pluie du sac à dos : j'avais éliminé la housse jaune d'origine de 70 g, mal coupée et trop petite, par une plus grande et plus forte, camouflage feuillage forestier, de 190 g. Donc alourdissement de 120 g sur l'origine, et allègement de 70 g sur la précédente sortie.

A défaut de masque de chirurgie (non approvisionnés), un masque de chantier est efficace pour recycler un maximum de chaleur et d'humidité de respiration. J'ai toujours respiré chaud, et ma vieille gorge a apprécié la différence.

Les brodequins de la Bundeswehr, très bien doublés souples, ont encore donné pleine satisfaction. Craignant à tort qu'ils fussent trop petit pour mes pieds agrandis, je n'ai pris que des socquettes assez fines, et il y avait de la marge pour des chaussettes plus fortes.

Vêtements : le pantalon en coquille souple simili-militaire (green ruins) n'a pris ni eau ni souillure. Le collant n'était pas indispensable.
Chemise grise en coquille souple, coupe de marin à col ouvrant. OK comme d'habitude en conditions ventées.
Veste thermique synthétique, beige clair de 560 g. Gilet reporter auquel j'ai rajouté des poches intérieures : apporte toutes les poches nécessaires. Mais juste de la protection coupe-vent, rien sous la pluie.
Après que le soleil ne donne plus, anorak Canda (solde de H&M) jaune siliconé. Irréprochable après siliconage qui le fait vraiment imper.

La puissante frontale chinoise à batterie d'accumulateur séparée donne satisfaction. Le couteau choisi est le moins magnétique possible, de 101 g ; n'a servi qu'à entamer l'écorce des oranges.

Nécessitent améliorations :
Le sous-hamac One Tigris est trop ventru au centre, il faut pouvoir le tendre davantage, avec des sandows. Le dos était un peu frisquet. Il va falloir siliconer ses extrémités en correction des problèmes de mouillure par les suspentes.
Les suspentes doivent prévoir l'interruption des coulures de pluie.
Le hamac devra être siliconé à ses extrémités, de l'ordre de 70 cm à chacune. Passer un autre cordeau dans les ourlets de fin, comme sécurité.
Si je recommence à monter cette bâche ou l'autre en A, alors prévoir deux trapèzes ou rectangles aux extrémités de pignon, destinés à mieux abriter les suspentes, et fermer mieux au vent. Ici environ 80 cm de large pour 40 cm en long.
Le hamac de maille, certes très léger, n'a guère rempli ses obligations de porte-bagage.

Sans l'aide du vent, il se révèle très difficile de faire franchir le sac à dos à une pèlerine à bosse, quand ce sac est grand.

Semaine 51 : les siliconages des extrémité du hamac Naturehike/Outad et du sous-hamac sont réalisées. Les casquettes pare-pluies de bâche sont encore à faire.