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Commander en Chine ?

Démarré par JacquesL, 02 Novembre 2015, 12:32:11 PM

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JacquesL

Commander en Chine ?
Auparavant je ne l'avais fait que par la Baie.

Ce matin 2 novembre, reçu un duvet Aegismax commandé le 12 octobre par AliExpress. Soit 21 jours de délai total.
http://www.aliexpress.com/snapshot/6978058632.html?orderId=69876557368803

Dans son emballage d'origine : 712 g avec le sac de stockage décomprimé et l'étiquette.


Dans son sac de compression : 630 g.


Déplié, il a évidemment un air tout fripé, mais le temps de regonflement est moins pire que je ne craignais. Le voici après une heure :







La construction est non cloisonnée, à coutures traversantes, ce qui est raisonnable dans ces poids et prix minimaux.
Le zip ira mieux à droite qu'à gauche. Particularité de ces deux modèles (celui-ci annoncé à 380 g de duvet, et le modèle vert clair à 230 g) : pas de capuche, on referme juste autour du cou, ce qui simplifie notablement la confection.
J'ai payé un peu moins de 80 roros.
Longueur à plat : 160 à 162 cm.
Largeur à plat : 75 cm.
épaisseur gonflé : 50 à 60 mm. Sensiblement moins que ce qui apparaît sur les photos du vendeur. Depuis, il a gonflé davantage, plus ou moins 80 mm.
Voici après quatre heures de plus de regonflement. Le mètre roulant photographié mesure 70 mm.











Et à l'intérieur ? Bouffre que ça n'est pas gras ! Les épaules et les coudes ont leur place, mais ça devient étroit au niveau des hanches et des mains. En longueur aussi, ça ne conviendra pas à tous les gabarits.


A comparer à un Wilsa plume, gonflé à 150 g de duvet, ce qui est vraiment peu, et qui pèse sensiblement autant (c'était une fin de série) :





Et à un Haven de Thermarest, dont le gonflant pour 330 g de duvet pour 700 g en tout, est exceptionnel. C'était une fin de série.





Le Haven est monté cloisonné. Toutefois ses performances thermiques alléchantes sont à tempérer d'une ergonomie étrange et discutable, et de sa dépendance totale à un matelas de la marque, pour fournir l'isolation inférieure. Dans le Haven vous ne dormez que sur le dos (fort bien du reste, avec les coudes plus bas que le rachis), et c'est le cirque pour introduire le matelas entre le duvet et vos épaules et votre tête. En ressortir est non moins folklorique.

17 janvier 2021 : doublé la longueur du pochon d'origine du Haven Thermarest, d'où un nouveau poids emballé de 756 g.

Les deux duvets gris sont en décompression libre depuis longtemps. Ils ont été testés en bivouacs de test sur terrasse, mais jamais encore en rando réelle. En kayak je n'emporte jamais de sac de couchage en duvet de peur de le mouiller, voire en 2009 que de la polaire et un bivy militaire ; et en randonnée d'été où la transpiration est certaine, je n'emporte qu'un synthétique facilement lavable. En hamac également, l'avantage du duvet sur le synthétique est largement illusoire : justement trop compressible.


Comparaison encore avec un pied d'éléphant RD, datant des années septante. Acheté trop tard eut égard à notre activité montagnarde réduite de jeunes parents. Il a servi de duvet d'enfant à Cécile, et plus tard à Bertrand. Il a servi dans le Vercors en mars 2011.



Cloisonné, pesant 780 g, il prend un gonflant très supérieur.



Comparaison enfin avec un duvet Carinthia modèle Lhasa, soldé au prix incroyable de 40 roros. J'en ai pris un second pour m'Amie. Duvet de canard en quantité non précisée, de l'ordre de 500 g, et poids total vers 1050 g. Il est cloisonné, et son gonflant libre depuis longtemps est supérieur à celui de l'Aegismax. Il a servi en refuge à la Chapelle en Vercors, sous tente en vendanges, et 4 nuits dans le massif du Sancy en octobre 2012. Température extérieure connue vers 10°C, mais la tente assurait une bonne thermicité, évaluable vers 4 à 5°.








Comparé au Carinthia, l'Aegismax économise 420 g, et semble perdre 1 à 2° en thermicité. Au prix d'une couleur voyante, hélas.

Le Carinthia et l'Aegismax sont-ils superposables pour un temps très froid ? En fait oui, mais pour une personne fluette, ne portant pas de vêtements chauds, pas de doudoune épaisse. Leur gonflant combiné équivaut à une charge de 1000 à 1100 g de duvet, mais en bien moins pratique. Sous ces réserves non négligeables, voilà une combinaison permettant d'affronter -20°C, alors qu'un vrai duvet pour -20°C et plus bas encore est toujours plus large qu'un duvet de demi-saison, justement pour accommoder une large doudoune et un généreux pantalon de duvet, généralement indispensables au bivouac de grand froid.


A suivre avec d'autres matériels qui arriveront ultérieurement de Chine.


Test de thermicité en comparaison du Wilsa et de l'AEgismax. Il fait environ 16 °C dans ma chambre, et mon métabolisme de vieux n'a plus rien à voir avec ce qu'il était il y a cinquante trois ans. Habillé, je n'ai pas assez chaud aux cuisses dans le Wilsa, plusieurs heures sans pouvoir m'endormir. Fin de la nuit dans l'AEgismax, où je dors comme un bébé, éventuellement sur le ventre - mais j'ai mis un passe-montagne léger - et au matin je me réveille en nage : c'était trop chaud.
Conclusion : le Wilsa est une conception ratée. En revanche son zip est nettement plus fort, et sa couleur incomparablement plus discrète, pour des yeux humains.
L'astuce d'économie de l'AEgismax, soit aucune capuche, présente l'avantage de bien davantage de choix dans la position de sommeil, mais oblige à emporter un passe-montagne, qui peut être d'un modèle léger. Le zip est arachnéen, mais il est plus long, on dégage ses jambes plus aisément. De toutes façons, dans les duvets à capuche, il faut aussi le passe-montagne ou un capuchon ou un bonnet, pour préserver le duvet du suint de tête.
L'AEgismax est désormais validé. Depuis une nouvelle version est sortie, plus large à 86 cm, plus longue, 745 g annoncés, et 10 € plus chère. La charge de duvet annoncée monte à 420 g. On peut la recommander à davantage de gens.

Sur le terrain réel, au sol j'aurai toujours un sac de bivouac autour, de couleur en principe plus discrète. En hamac ça ne serait pas une bonne idée de compliquer encore les entrées et sorties, mais une chaussette en mylar réflectorisé est toujours possible, et promet d'être efficace contre le froid si on restreint les ouvertures aux pieds et à la tête. Il faut l'enfiler avant de crocher le hamac, et il faut toujours l'abriter et la cacher sous la bâche à tendre, de couleur plus discrète, voire camouflée. La papillotte en mylar garantit de recycler une partie de la chaleur expirée, et on peut espérer qu'elle ne ruissellera pas la condensation sur le hamac mais plus bas. Prévoir quelques boucles en collant, pour écarter les côtés avec un long élastique au sol ? Pas simple à gérer.

JacquesL

#1
Arrivés très vite par un courrier avion en 13 jours après commande, chez Trip Companion :
Deux sifflets en plastique, d'efficacité indiscutable.
Deux couvertures de survie de bonne largeur 210 cm x 160cm (mylar, usage unique).
Aux prix nets respectifs de 0,81 € et 1,59 €, soit 4,79 € le tout. Prix de promo fugace pour les mylars.
Pas testé les mylars, impossibles à bien replier. Si j'en déplie, ce sera pour coller au minimum quatre boucles aux extrémités, voire quatre autres boucles aux milieux des côtés. Plusieurs vidéos U.S. expliquent le comment et le pourquoi.

Rapidité louable aussi, avec 17 jours, chez PSKOOK.
Matelas de mousse formé en boîte d'oeufs, au prix promu de 17, 24 € (36 € le prix régulier, aucun avantage sur le prix Décathlon). 397 g avec jolie housse imprimée. La mousse est ferme, ce qui optimise l'isolation (notamment en camping sur neige) avec une épaisseur hors-tout de 3 cm, mais rien du confort au dos d'un autogonflable au bon réglage.



Une paracorde 550 lb en camouflage désert. Conformément à la pub de PSKOOK, la qualité est là : le tressage est ferme et régulier, 163 g. La pièce est de cent pieds, il est probable qu'il sera bon de fractionner. Sur le terrain, trop long n'est pas une commodité, on l'a vu en février.



100 m de ligne genre paracorde, mais en 3 mm. Résistance non chiffrée, mais affirmation de "Mil Spec", fort ambiguë et vague ; j'évaluerais vers 75 à 90 kgf la rupture. Tressage bien ferme et serré, 318 g.
Là encore, j'ai bénéficié d'un prix temporaire avec forte remise.

Retour d'usage : amplement utilisé en cordon tendeur de tentes ou de bâches. Plusieurs montages de test, mais pas encore d'usage en vraies conditions de nuits ventées en montagne. Impression très favorable à ce jour.

Quant aux "emergency survival bag, impossible à tester de façon non destructive : usage unique. 184' x 36' (un yard en large). A 2,32 € ça n'était pas cher, mais là encore, c'était une promo.

Conclusion provisoire : OK sans réserve pour ces trois marchands. J'attends encore une livraison, toujours pour le plein air.


Mise à jour au 1er août 2018.
La ligne fine de 2 à 3 mm n'existe plus chez PSKOOK, qui n'est plus ce qu'ils furent.
Elle est de marque YOUGLE et vendue par YOUGLE store, à 10,34 € l'écheveau de 100 m.
Je m'en suis abondamment servi comme tendeur de bâches (ils disent "tarp" en bon franglais). Faire des noeuds de chaise doubles, sous peine de cisailler les anneaux de sangle.

JacquesL

#2
Livraison Free Soldier, 27 novembre pour une commande le 11 novembre.

Pour mémoire : les traductions automatiques du chinois vers le français en passant l'anglais sont des plus... étonnantes.

le 17 novembre, messages contradictoires dont il ressort qu'un des coupe-vent commandés n'est plus en stock à la couleur demandée (terre ou "mud"). Expédition finalement le 18 dans une autre couleur.
http://fr.aliexpress.com/item/Free-shipping-Outdoor-tactical-male-trench-sun-protection-clothing-anti-uv-breathable-ultra-thin-ultra-light/1154209887.html
Les coupe-vent en polyamide ripstop pèsent respectivement 188 g en XL et 195 g en XXL. Attention ça taille petit ! Ce sont des vêtements pour la belle saison, et seyants.
Deux larges poches zipées en bas, dont l'intérieur peut servir de poche à gants intérieure.
Cordon et tanka en bas, cordon et tankas pour le capuchon. Le capuchon est peu enveloppant, mais en échange le col de chemise est fort civil. Au final c'est un coupe-vent bien accessoirisé, d'usage estival large, et pas un coupe-pluie. Livré dans un petit pochon, le tout gros comme le poing.

Au prix régulier c'est trop cher, surtout comparé à ce que vend parfois Lidl, mais c'est plus robuste, de couleur beaucoup plus discrète dans la nature, d'usage plus large. J'ai bénéficié d'une forte remise pour le 11 novembre.
Et comparé à un Heliumwind de D4, acheté au prix de soldes ? L'Heliumwind est beaucoup plus fin et fragile, plus long et ample à taille nominale identique, le capuchon est plus enveloppant, les couleurs bien moins discrètes dans la nature. On hésitera toujours à le sortir du sac de peur de le voir lacéré en usage banal.

JacquesL

#3
Même commande, même livraison par Free Soldier.

http://fr.aliexpress.com/item/Free-shipping-free-soldier-parachute-cloth-double-hammock-tourism-camping-Hunting-Leisure-outdoor-hammock/944650676.html
"Tarp" en bon franglais, ou bâche à tendre, de 3 m x 3,20 m, fortement pourvue en boucles et yeux de fixation : 19 boucles en tout : 3 sur la faîtière, 4 aux coins, trois autres par côté.
Toile seule : 880 g.
Avec ses six cordons en paracorde et ses pochons en polypropylène intissé : 1100 g, auxquels il faudra ajouter le poids des sardines qu'on choisira d'emporter. 4 paracordes de qualité moyenne de 370 cm pour les 4 coins, et pour la faîtière deux d'environ 10,20 m, de qualité 550 lb. Clairement prévu pour une suspension à des arbres.

Il n'est pas inutile de rappeler qu'on ne fait pas connaissance de son tarp sur le terrain quand on a besoin de lui, que le vent souffle, que la nuit tombe et qu'on a les doigts gourds voire blessés. Tous les cordons doivent avoir été préparés et posés à la maison. Les 4 tendeurs à 3 trous sont dans un sachet à part. Outre les six lignes en paracorde fournies d'origine, il est prudent d'en gréer d'avance au moins quatre autres, voire dix autres, qui peuvent être dans une ligne plus légère. Non : douze autres, car j'équipe aussi le premier et le 3e quart de faîtière par deux lignes de 420 cm, en paracorde brune de qualité moyenne, toujours pour suspension à des branches. Les 4 lignes de milieu de A sont en blanc/vert, pour être mieux visibles quand on a besoin de les manipuler pour refermer ou rouvrir l'espace intérieur. L'ensemble de l'opération prend un temps certain... J'équipe avec six sardines en cornière acier (coins et faîtière), deux sardines en cornière alu (pincer les quarts des extrémités d'un A), et six sardines en fil alu pour brider au sol les côtés du A. Poids de ces 14 sardines + élastique + pochon : 398 g.
Toile ainsi complétée avec 18 cordons  : 1175 g. Avec tous ces cordons à poste, faire rentrer le pliage dans le pochon est sportif, voire dangereux pour le pochon.
Total tarp et sardines 1573 g.
23 décembre 2015 : j'ai changé d'avis, 4 cornières acier remplacées par l'équivalent alu, soit cent grammes de moins.
Total tarp et sardines 1473 g.
La contrainte est de réserver les deux cornières acier au côté le plus exposé au vent.

Après siliconage complet en huit séances réparties sur quelques six semaines :
Toile siliconée, cordons et pochon tissé : 1250 g.
Tarp, sardines et pochons intissés : 1565 g.
Autrement dit le siliconage a ajouté de l'ordre de 75 g sur 9,6 m². Les autres écarts proviennent des pochons en intissé de polypropylène.

Cela mérite d'être comparé à un tarp de chez D4, l'ancien modèle de 300 cm x 300 cm, couleur gris clair, non ripstop. Il n'a que sept yeux ou boucles, et pèse 810 g avec ses 8 cordons (j'ai rajouté deux boucles au milieu des côtés sans yeux). Là aussi sans ses sardines.
Les grammages de tissus sont fort proches, et d'épaisseur au palmer 10/100 mm pour le D4, 9/100 mm pour le Free Soldier.
Ce sont donc les nombreuses attaches costaudes et les cordons qui font la différence de poids. De nombreux travaux de couture sont nécessaires pour amener le tarp D4 au niveau de souplesse d'utilisation du Free Soldier, et d'adaptation aux conditions ; hélas sans remédier à la légèreté des fixations d'origine.
Après avoir été siliconé par mes soins, le tarp D4 a été utilisé deux fois : au dessus du hamac une nuit de pluie sur l'Isle Crémieux en compagnie de ma fille et de sa vieille chienne, puis le soir suivant pour pouvoir dîner en terrasse malgré une pluie d'orage.
Les 3 m de longueur étaient un peu justes sous la pluie pour abriter les suspentes du hamac, les 20 cm de plus du Free Soldier seront très appréciés.
Autant la conception du tarp D4 est plutôt insouciante, autant chez le fournisseur chinois on sent l'expérience de militaires et de randonneurs aguerris.

Comparaison avec des tarps de l'armée britannique, style guerre d'Irak 1991 ? Très costauds, petits (210 cm x 258 cm environ), lourds (1150 g sans cordons). Bien trop lourds pour les conditions auxquelles un randonneur civil s'expose volontairement - involontairement, heu, là le service fourni par la bâche dépend de la solidité des points d'ancrages !

On peut aussi comparer avec l'abri monoparoi Rocktrail modifié, et avec l'association de l'abri ID2 (Integral Designs devenu RAB) avec la tente intérieure jaune de ma tente noname de 1970 (double toit d'origine rouge) achetée en Suède : Une fois ces deux derniers mis à jour en sardines moins minimalistes, plus costaudes comme celles mises avec le tarp Free Soldier, on est dans les mêmes poids. Les services rendus ne sont pas les mêmes. La meilleure thermicité sera atteinte avec cette tente suédoise + ID2, mais elle dépend étroitement du sol lisse et dégagé. Cela peut se trouver en forêt, mais il faut chercher, et cet endroit sera rarement plan, ou alors il sera inondable. L'abri monoparoi Rocktrail présente la même protection contre les moustiques, et pratiquement les mêmes limitations, avec beaucoup d'inconfort et de condensation en plus : il est vraiment bas. Impossible de réaffecter l'abri ID2 en abri de hamac : trop court entre les ouvertures. Ou compléter avec deux ponchos, un à chaque extrémité - en général, en solitaire on ne trimballe qu'un seul poncho... En urgence forestière, on peut tenter de mettre l'abri Rocktrail dans le hamac. Folklore garanti pour entrer et sortir. Ou mieux en bâche bâtarde et trop réduite au dessus.
Le tarp Free Soldier convient pour abriter un hamac, il est donc seul à permettre de s'abriter à l'étage forestier, sur sol impossible, trempé et couvert de branches mortes ; il convient aussi pour un campement à flanc de coteau, pourvu qu'on grée au sol l'équivalent d'une toile de roulis, genre hamac au sol avec des ancrages robustes et fiables dans le sol ou à des rochers bien ancrés. Lorsqu'en montagne on est surpris par le mauvais temps, et qu'il serait suicidaire de camper sur une crête foudroyable, il est la seule solution raisonnable - mais il n'épargne pas pour autant le travail de recherche des ancrages valides. S'il abrite bien de la pluie, et modérément du vent, sa thermicité demeure faible, et il impose un couchage rustique et performant.

La tente Appy Trails peut elle aussi, en dépannage, abriter un hamac, voire deux hamacs, elle est assez longue et large pour cela.

JacquesL

Acheter un poncho de poids minimal, est-ce une bonne affaire ?
http://fr.aliexpress.com/item/Multifunctional-Outdoor-Raincoat-Travel-Climbing-Cycling-Rain-Cover-Backpack-Rain-Poncho-Moistureproof-Camping-Tent-Mat-Awning/32412034278.html
Il y a une marque : Luckstone.
A 213 g pour 210 g annoncé, c'est assurément un poncho très léger, dans un pochon très petit.


Les dimensions sont inférieures à ce qui est annoncé : 211cm  x 142  cm contre 150 cm x 225 cm.


Inutilisable en conditions froides : le col est très étroit, l'extrême minimum.
Usage en plaine arborée ou bocagère, abritée du vent, et jusqu'à l'étage forestier. Pas d'usage en étage d'alpage : tenue au vent bien trop faible.
L'asymétrie avant-arrière pour abriter un sac à dos est une bonne chose, mais elle est limitée par la position du bouton-pression qui renforce le velcro, ne peut venir qu'en velcro décalé, du coup il faut lier les boucles inférieures par de l'élastique noué.

Bref, l'objet à avoir dans son sac en cas, en été, mais sur lequel on aurait tort de compter vraiment si l'on part pour plusieurs jours en conditions exposées.
Fin de l'histoire : le 12 août 2017, ce poncho a été volé, avec le reste de l'équipement du jour.
Et déployé comme bâche à tendre ?

Bien utile en dépannage, mais la surface est vraiment faible. OK en pare-vent le temps d'une pause casse-graine, ou en pare-pluie pour la tête d'un dormeur dont le gros du corps est abrité par un sac de bivouac imper.
En montagne, notamment en rando hivernale, utiliser la cape à bosse.
Le poids est aussi bas que celui de cet assemblage camail-couvre-sac, utilisable entre 30 et 55 l de sac.




Mais pourquoi ai-je taillé et cousu tant de camails et chasubles ?
Je n'étais donc pas content de la petite cape Cham ?
Vendue au moins deux ans Au Vieux Campeur, cette petite cape Cham est de conception assez spéciale, voire extrémiste de l'allègement maximal, souvent incomplète :









Avantages : son très faible poids pour une protection honnête du sac à dos, et une bonne protection des épaules et de la face avant du sac à dos. Complétée avec deux cordons pour mieux retenir le capuchon, et deux élastiques sous les bras, elle pèse 172 g.
195 g après deux couches de siliconage externe.
Tissu nylon ripstop.
L'enduction réflectorisée est un choix discutable : peu d'intérêt thermique dans son type d'usage.
La mienne, la  noire devait peser un peu plus car elle était siliconée, et elle doit l'être. Elle a été volée en même temps que le poncho léger Luckstone.

Inconvénients :
Prise au vent et folâtre au vent. Les élastiques axillaires doivent calmer ses battements au vent.
La fermeture avant en velcro est faible au vent. D'où les cordons à nouer.
Presque pas de protection en face ventrale, à peine le haut des bretelles Ne protège ni jumelles ni appareil photo. Protège seulement les zones les plus fragiles à la pluie des épaules de la veste, et des bretelles du sac à dos.
L'enduction aluminisée colle sur elle-même au stockage.
Selon la saison et le temps, que ça ne tienne pas chaud est au choix un avantage ou un inconvénient.

Avec quoi est-ce compatible ? Surprise : avec un poncho BGS, camouflé Sumpftarn de garde-frontières allemand, pesant 221 g. Et le tout, au défaut d'harmonisation en couleur ou camouflage près, est assez équivalent à un imperméable de coupe écossaise, le macfarlane ; à ceci près que le sac à dos est couvert.



Un pare-vent en titane ?
http://fr.aliexpress.com/item/60cm-Ultralight-Ultra-thin-Titanium-Outdoor-Camping-Stove-Wind-Shield-Screen-Windproof-Plate-Height-15cm-19cm/32284858436.html






Poids annoncé à 13 g, 19 g en réalité. Design optimisé pour un réchaud à gaz ou essence déporté de sa bouteille, mais pas pour le bois : ne laisse pas la place pour charger le bois.

Feuille ultra légère, parfaite prise au vent. Impossible à utiliser comme pare-vent tant qu'on ne l'a ancrée au sol par trois sardines-crochets. Ce qui change le poids, et ça devient moins triomphal.  Affaire réglée avec trois petites sardines en titane, le poids total passe à 36 g.
Le bouton est magnétique ; attention que vos usages de la boussole ne s'en rapprochent jamais !

JacquesL

#5
Boussole de poignet, remarquablement stable et réactive :




Tant qu'on ne demande pas de relèvements à mieux que 5°, celle-ci est bien l'une des plus pratiques, et elle pèse 31 g. De toutes façons, reporter sur carte un relèvement fin demande une règle CRAS, qu'on n'emporte pas en rando ; et la table à cartes non plus.
Achetée à Shenzen YK-S Technology Co.
http://fr.aliexpress.com/item/Tactical-Wrist-Compasses-Military-Outdoor-Survival-Strap-Band-Bracelet-New/32576591867.html

JacquesL

Bivouac de contrôle pour le duvet Aegismax, en conditions peu sévères : nuit claire sans condensation, avec vent faible, officiellement entre 14 et 12°C, température que je ne pouvais contrôler.


Le sous-tapis de sol n'est pas optimal en poids, mais il a fait ses preuves, par exemple en vendanges, et ici même en plusieurs bivouacs de contrôle. Il a été taillé pour la tente suédoise no-name d'août 1970.
Le bivy à dessus Gore-Tex est encore inachevé : il lui manque encore sa gaze de tête et son zip transversal.
Dedans le matelas autogonflant Yate Extrem lite a déjà fait ses preuves dans le Vercors.
Le duvet est l'Aegismax UL présenté en tête du fil. Il est confirmé que le zip ultra-fin demande beaucoup de délicatesse. L'expérience de cette nuit apporte une information nouvelle : il est tellement étroit que la gourde à pipi ne peut tenir dedans. Heureusement elle tient dans le bivy.
Le duvet comme le matelas avaient été stockés gonflés, ce qui n'est pas représentatif d'une rando véritable.


La protection thermique de tête et de respiration se composait d'une cagoule en polyester et d'un bonnet chinois respirant, avec gaze cache-nez. Tout est validé à un détail près : quand je dors sur le côté ou sur le ventre, la bouche entre en contact, et il faudrait pour l'hygiène soit une serviette d'ouate, soit un masque chirurgical.