Un fossile physiologique : la force ionique de nos liquides corporels ?

[JacquesL]

Un fossile physiologique : la force ionique de nos liquides corporels et intracellulaires ?

Désolé de poser la question au lieu de vous donner déjà un début de
bibliographie : je suis débordé d'échéances difficiles.
Voilà : Alain Bombard a bien réussi à traverser l'Atlantique avec une
presse à poisson en guise de réserves d'eau douce. Donc au moins tous
les vertébrés marins maîtrisent assez l'osmose, pour se maintenir une
force ionique largement inférieure à celle de l'eau de mer actuelle.
Seules nos excrétions, nos larmes, notre urine, et la distillatio sont
largement plus salées que la lymphe ou le sang.

Conjecture : que ce soit un indice que les océans primitifs, là où se
sont développés nos lointains ancêtres unicellulaires, étaient bien
moins salés qu'à présent.

Une chose est sûre : le potassium est piégé par la synthèse d'argiles
dans les fonds, mais jamais le sodium, ce qui a au fil du temps,
largement augmenté le ratio Na/K dans l'eau de mer.

Une contrainte aussi dans la physiologie de nos neurones : que les
forces ioniques partielles de Na, K et Ca soient proches. Or cela est
impossible avec la composition de l'eau de mer actuelle. Mais je ne me
suis pas documenté sur la physiologie des autres types de cellules et de
leurs contraintes de membranes.

Plusieurs nanopeptides sont engagés dans la régulation vitale de la
pression osmotique dans notre corps, la vasopressine notamment. Il
existe au moins une étude systématique de leur répartition à travers les
phyla animaux.

L'actualité récente s'est emballée sur un décès accidentel dû à du
chlorure de magnésium. Il y a eu des suicides au chlorure de potassium,
par arrêt du coeur, donc le contrôle osmotique est totalement vital pour
nous, depuis déjà des milliards d'années.

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La science diffère des autres modes de transmission des connaissances:
nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances
transmises peuvent contenir des fables et erreurs, et qu'il faut prendre
la peine de vérifier, par des expériences.