Les Amish ne sont guère une secte, mais surtout une peuplade.

[JacquesL]

Je suis affreusement lent dans la rédaction du prochain article, "L'écologie des sectes et religions". En cours de route, je prends dans la figure le contre-exemple des Amish et des Mennonites : à eux ne s'applique pas le critère caractéristique "On reconnaît la secte à sa violence contre les incroyants".
Voir par exemple la violence et la paranoïa caractéristiques chez la secte carbocentriste : http://impostures.deontologic.org/index.php?topic=193.0

Les Amish font profil bas, ont un narcissisme faible, et ne pratiquent pas la violence contre leurs voisins, seulement l'excommunication envers ceux des leurs qui perdent la foi. Le vrai problème est que les jeunes qui quittent la secte-peuplade tombent dans le vide, et ont les plus grandes difficultés à survivre à l'extérieur. Ils sont désormais excommuniés chez eux, et inermes ailleurs. http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/Sectes_croyances_religions.html

Même défi posé par les habitants de Tristan da Cunha, retournés vivre au 18e siècle sur leur île volcanique.

Autre symptôme absent chez les Mennonites et Amish : pas d'aristocratie ni d'oligarchie profiteuse, mais un égalitarisme robuste. Au contraire de la papauté au temps d'Alexandre Borgia, ou même de Jacques Fournier, évêque de Pamiers, inquisiteur contre les cathares et futur pape : eux tenaient par dessus tout à une fiscalité d'église qui les faisait si riches, aux dépens des plus démunis des paysans et bergers. Au contraire aussi d'Al Gore qui s'est tant enrichi avec le trafic des indulgences-carbone... Au contraire évidemment des Témoins de Géotruc et des scientologues, sectes endonuisibles où l'aristocratie interne exploite son cheptel à blanc. Au contraire aussi des carbocentristes ou des misandres victimaires (on dit aussi "féminazies") du 21e siècle dans nos pays surenveloppés, sectes exonuisibles, consacrées à l'exploitation et la persécution de tout ce qui est extérieur à la secte.

Solution :
les Amish ne sont pas un contre-exemple aux critères identifiant les sectes et les églises, parce qu'ils sont autre chose : une peuplade largement endogamique. Les juifs aussi : la judéité se transmet par les femmes, sans conversions imaginables de nos jours. Il n'en allait pas de même ni au Moyen-Orient avant les conquêtes militaires par celui que depuis on appelle Muhammad, et par ses successeurs, ni au royaume Khazar : en ces temps-là si lointains, les conversions existaient.