L'UdPPC a mis fin à l'existence de son forum.

[JacquesL]

L'UdPPC a mis fin à l'existence de son forum.
Et un un mort de plus !

Gérer un site dans la durée, le remanier au fil des avatars de l'existence, semble une vertu peu répandue. Rendre un service public, ne semble guère faire partie de l'esprit public.

Le 23/09/2014 08:43, rogergonnet a écrit :
> tu sais, les forums sont une complication terrible en France, à cause de
> cette vieillerie de loi de juillet 1881: si les participants d'un forum se
> mettaient tous à porter plainte à chaque injure ou diffamation, la justice
> seraient coulée dès les premières 24 heures.

Il suffit de faire correctement son travail de modérateur.

Correctement : voilà qui est incompréhensible et inaccessible à la plupart des petits potentats à qui le Net procure des pouvoirs démesurés, pour lesquels ils n'ont aucun cadre éthique ni déontologique. Il m'a suffi de prendre le contre-pied de la pratique d'un d'entre ces forums (décédé depuis : après avoir concentré leur haine sur toutes les têtes qui dépassaient, les chefs se sont battus entre eux), pour écrire la première version du code des débats en vigueur sur la totalité des sites que j'ai fondés et que je dirige :
http://citoyens.deontolog.org/index.php  Version amendée depuis par l'expérience.

> Comme en plus, une partie non négligeable des participants et auteurs vient
> dans un ou plusieurs forums pour vendre la soupe d'un mouvement politique,
> d'une secte ou d'un politicien, voire jouer les petits lobbyistes  d'une
> affaire commerciale, il faudrait aussi éliminer pas mal de messages et de
> contributeurs qui ne servent qu'à ça.

La charte mentionnée plus haut y subvient parfaitement. Là où les petits potentats ne songent qu'à leurs privilèges, cette charte précise les droits et les devoirs de chacun. Ecrire que les chefs ont des devoirs, des devoirs précis, c'est une idée neuve et révolutionnaire sur le Net.
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id=5&Itemid=6

Sur la panique des caciques de l'UdPCC, le théorème de la variété nécessaire d'Ashby n'a pas été formulé pour les chiens. Ce ne fut pas un hasard si ce fut un consultant et enseignant en management, de classe exceptionnelle, qui nous l'a appris.
Micro-micro-résumé à
jacques.lavau.deonto-ethique.eu/AMS_Jacques_Melese.pdf

Ce fut aussi Jacques Mélèse qui nous précisa que les cadres doivent avoir quelque chose à faire, de concret, d'indispensable, d'évaluable sous les yeux de tous (Peter F. Drucker l'avait déjà fort bien exposé).
Nous avons eu ainsi le forum Synpoïesis coulé dès que la chèfe en titre de ce forum gratuit sortit de sa léthargie pour supprimer tous les actes de celui qui depuis plus de deux ans se cognait seul tout le travail. Après quoi elle retourna à sa léthargie, le forum devint la propriété de bandits tels qu'YBM et Jean-Paul Douhait-aux-trente-pseudos, jusqu'à la faillite et la fermeture de l'hébergeur (aceboard.net).

Paternet.net aussi est décédé de la paresse, de l'absentéisme et de la paranoïa de son petit chef, Christophe H. Le besoin de ce service public n'a pas diminué chez les cibles de la violence du Féministan judiciaire, ils n'ont juste plus aucun medium autre que certains régionaux, rares, pour communiquer entre eux. Nous avons appris à nos dépens ce qu'est de bâtir sur le terrain d'autrui, quand cet autrui n'a ni foi ni loi, ni aucune fiabilité.

Toutefois ce ne fut pas Jacques Mélèse, mais Amado et Guittet qui nous donnèrent la plus belle illustration : l'incapacité de l'appareil de guerre nazi à rattraper son retard en ondes courtes et détection par ondes courtes. En effet chez eux, tout était strictement hiérarchisé :
chaque info, montante ou descendante entre corps de métiers, passait par le chef, et la variété limitée du chef. Les limitations des chefs étaient déniées, sous le règne du Führerprinzip...



Alors que chez les alliés, britanniques et américains, particulièrement pragmatiques en feu leur ère industrielle, dans tous les corps de métiers concernés par ce développement, militaires, scientifiques, ingénieurs, techniciens, chacun pouvait communiquer directement avec chacun. La rapidité du développement fut alors exceptionnelle, et la comparaison est particulièrement humiliante pour les U.S.A. quand on compare avec leur ruineux ratage du F35, qui devait tout faire, et ne fait rien. Il y a 75 ans, c'était une puissance industrielle, qui nous a donné par exemple le TWI, un monde d'ingénieurs et de techniciens, des gens pragmatiques qui ont totalement délaissé Freud et les freudiens, pour inventer la thérapie brève et la thérapie familiale.
L'hypnose ericksonienne a été inventée par le fils d'un fermier, qui n'avait jamais fait de philosophie allemande, mais qui à neuf ans savait mieux que son père comment faire entrer dans le corral un veau récalcitrant.

Il fut un temps où les U-Boote partirent en mer rayonnant comme des arbres de Noël, avec leur "Metox" qui devait détecter les radars métriques des avions alliés. Le Metox envoyait un fort rayonnement parasite, dû à l'hétérodyne. Les aviateurs n'avaient qu'à débrancher leur radar (centimétrique) quand ils étaient assez près, et finissaient leur approche en se laissant guider par le Metox.

C'est à présent un des grands classiques du management, une des plus belles illustrations du théorème d'Ashby.

Quand le forum de l'UdPPC fonctionnait encore, des professeurs de physique et chimie pouvaient encore communiquer directement entre eux, SANS passer par le formatage préalable par les caciques. Lesquels caciques n'ont pas que des qualités, et c'est un euphémisme... C'était extrêmement précieux, et irremplaçable.

Leur prochain système de "questions et réponses" rétablira le formatage préalable par les caciques, et par les limitations d'iceux, fort étroites.

Le théorème d'Ashby n'a pas été énoncé pour les chiens, mais ces caciques en ignorent tout, et le désastre est aisé à prévoir : ça va ressembler aux salars de Bolivie.

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Salar_de_Uyuni_4.jpg

La science en langue française poursuit sa dégringolade au fond des oubliettes.