Incestué maternel, ou pas ? Genèse d'un prédateur ?

[JacquesL]

Ce mémoire a été soutenu oralement en décembre 2002, dans la composante mineure d'une Maîtrise de psychologie. Rédaction finale en janvier 2003.
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/oh_loup_oiseau.pdf

Quand j'ai exprimé que la rhétorique du prédateur qui avait failli défenestrer "Aurore" le 14 août 2002 (page 10), puait à plein nez l'incestué maternel, la professeure Claudine Vacheret a manifesté sa protestation inarticulée, mais n'a jamais proposé une genèse alternative à l'habileté perverse de ce manipulateur et prédateur. Personne n'a jamais proposé d'hypothèse concurrente, alors que ce mémoire est en ligne depuis l'automne 2003.

Le problème est que dans ce département de Psycho à Lyon 2, il existe des "Etudes féministes" misandres victimaires et fanatiques, comme ailleurs au Canada, mais il n'y a jamais eu personne pour étudier l'inceste maternel : question taboue.

Je n'avais jamais vu aborder la question que par des confessions de tels incestués, parus dans la revue "Union", année 1972. C'est bien peu...

Le seul cadre théorique que j'aie vu (mais ma documentation est largement perfectible) sont les études sur l'incestualité par Paul Claude Racamier, Maurice Hurni, Giovanna Stoll.
Racamier a été le premier à distinguer l'incestuel de l'incestueux. En famille incestuelle (qu'elle soit aussi incestueuse ou pas), la séparation entre les générations n'existe pas, les positions générationnelles ne sont pas établies, des coalitions parent-enfant fonctionnent contre les liens conjugaux, etc.

Par exemple chez nous, le lien mère-fille (entre ma grand-mère et ma mère) était bien plus fort que le lien conjugal, et l'a finalement vaincu, non pas que les deux femmes s'aimasssent, mais que c'était pour ma mère un bon truc pour lutter contre son mari, pour lui faire une guérilla sans merci.

En toute famille incestuelle, l'Oedipe est empêché de s'établir normalement. Et l'avenir en est compromis d'autant, sur les générations suivantes.

Donc voici l'extrait, ensuite je vous soumettrai les questions :

« 23:44:43
M. B. : Bonsoir mon amour Raureke.
23:47:01
M. B. : Moi non plus, j'aime Raureke. Une fille formidable lorsqu'elle ne met pas son amant dans MON lit.
(R : votre lit ?)
23:49:07
M. B. : Comment, il est libre maintenant? Méfiez vous MADAME, je vous aime toujours...
23:51:28
M. B. : Les deux lits sont a NOUS DEUX.
23:53:54
M. B. : ARRETE Raureke. Tu sais TRES bien que TU as créé la situation. Mais je t'aime, ça
change pas ca. ET TOI?
23:56:21
M. B. : Je suis un homme fier et c'est a mon honneur. Je ne vois pas ce que tu as a me
reprocher. TU AS JOUE. ARRETE DE JOUER et aimons nous NORMALEMENT.
00:00:08
M. B. : ARRETE AURORE. TU SAIS QUE TU AS TORT. Bon, tu m'aimes oui ou non. Si oui, j'arrive lundi a
Lausanne.
00:04:35
M. B. : Ben alors?
00:06:49
M. B. : Tu ne veux pas reconnaitre que mettre ton amant dans ton lit rendait tout le reste suspect.
JE t'AIME. POINT. TU COMPRENDS CA?
00:08:04
M. B. : Pourquoi???? Tu ne m'aimes pas? »
Fin de citation (29 août, ma citation des seules répliques de M. B., sans celles d'Aurore).

Le prédateur M.B. a-t-il un Oedipe raisonnablement construit ?
Perçoit-il les frontières entre individus ?
Reconnaît-il Aurore comme une personne distincte ?
Est-il au clair avec lui-même ?
Comment-a-t-il acquis une telle habileté manoeuvrière ?
Quelle genèse proposez-vous pour fabriquer ce genre de pervers ?

Il n'y a pas de piège, vous en savez autant que moi à présent.
Je n'ai pas la science infuse, et s'il y a de bonnes idées, je les accueillerai avec gratitude.



Pour le contraste, exemple d'un Oedipe établi tout à fait normalement :
"Je me suis toujours fait une certaine idée de la France...
Charles de Gaulle.
Le même qui dans une rédaction faite en classe à 15 ans, donc en 1905, imaginait la mère-patrie envahie par l'armée allemande, mais "Le Général de Gaulle rassemble les armées sur la Marne et livre la bataille d'arrêt décisive"...

Tandis que qu'Adolf Hitler est un parfait exemple d'Oedipe jamais établi, avec sa relation fusionnelle avec l'Allemagne-mère, à violer et à conduire à sa perte.