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Les médias dominants vantent «l’indépendance» des médias qui dépendent de l’aid

Démarré par JacquesL, 11 Février 2025, 10:36:47 AM

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JacquesL

Les médias dominants vantent «l'indépendance» des médias qui dépendent de l'aide des États-Unis

Publié le février 10, 2025 par Wayan


Par Moon of Alabama – Le 8 février 2025

Quelle est la signification du mot « indépendant » en anglais ?

CiterDictionnaire Cambridge :
Indépendant. Adjectif (NON INFLUENCÉ)
qui n'est pas influencé ou contrôlé de quelque manière que ce soit par d'autres personnes, événements ou choses

CiterAmerican Heritage Dictionary of the English Language (5e édition) et autres :
indépendant /ĭn″dĭ-pĕn′dənt/ adjectif.
Qui n'est pas gouverné par une puissance étrangère ; qui se gouverne lui-même.
Libre de l'influence, des conseils ou du contrôle d'une ou de plusieurs autres personnes ; autonome. « Un esprit indépendant ».
Non déterminé ou influencé par quelqu'un ou quelque chose d'autre ; non contingent. « Une décision indépendante du résultat de l'étude ».
Affilié ou loyal à aucun parti ou organisation politique.
Ne dépend pas ou n'est pas affilié à une entité plus grande ou contrôlante. « Un magasin d'alimentation indépendant ; un film indépendant ».
Ne pas dépendre d'autrui pour le soutien, les soins ou les fonds ; se suffire à soi-même.
Fournir ou avoir un revenu suffisant pour permettre à quelqu'un de vivre sans travailler. « Une personne financièrement indépendante».

Suite aux récentes révélations selon lesquelles de nombreux médias et journalistes sont financés directement ou indirectement par des organisations gouvernementales américaines telles que l'USAID ou la NED, les médias grand public ont entrepris de redéfinir le sens du mot « indépendant ».

Le terme « indépendant » semble désormais s'appliquer à toute personne qui reçoit son salaire des États-Unis tout en produisant des rapports ou des rumeurs conçus pour correspondre aux narratifs de la politique américaine.

Prenons l'exemple de ces rapports récents :

CiterL'USAID et les médias à l'heure des monstres – Columbia Journalism Review, 4 février 2025


Ce que le gel du financement de l'aide signifie pour le journalisme indépendant dans le monde.


Les hommes forts de l'étranger se réjouissent du démantèlement de l'agence d'aide américaine par Musk
(archivé)
– New York Times, 5 février 2025


Le gel de l'aide par Trump frappe les médias
– Financial Times, 6 février 2025

Les médias indépendants en Russie et en Ukraine perdent leur financement avec le gel de l'USAID
(archivé) – Washington Post, 7 février 2025

Extrait du premier article :

CiterSelon Reporters sans frontières (RSF), le gel de l'aide semble avoir mis un frein aux 268 millions de dollars destinés à financer les « médias indépendants et la libre circulation de l'information » cette année. Dans un passé récent, l'USAID se targuait de soutenir plus de six mille journalistes, environ sept cents salles de rédaction indépendantes et près de trois cents groupes de la société civile axés sur les médias dans une trentaine de pays. Pourtant, RSF note que l'impact total du gel est difficile à mesurer, car de nombreux bénéficiaires « hésitent à attirer l'attention de peur de risquer un financement à long terme ou de faire l'objet d'attaques politiques ».

Extrait de l'article du NYT :

CiterLes subventions de l'Agence visant à promouvoir la démocratie, les droits de l'homme et la bonne gouvernance ont servi à soutenir des groupes de surveillance des élections, des organismes de contrôle anti-corruption, des médias indépendants et des organisations de défense des droits de l'homme – exactement le type de contrôle que des dirigeants comme Poutine détestent.

D'après le Post :

CiterLa suspension de l'USAID a eu un effet dramatique sur les organes de presse indépendants ukrainiens et russes qui comptaient sur ces subventions pour fonctionner et qui produisaient des travaux souvent critiques à l'égard de leurs gouvernements.
...

Les médias indépendants ukrainiens, un ensemble de petits médias régionaux, de sites d'investigation et de plates-formes d'information en ligne, ont été ébranlés depuis l'annonce, certaines organisations affirmant qu'elles sont à quelques semaines de réduire leur personnel ou de fermer complètement leurs portes.

« Nous risquons de perdre les acquis de trois décennies de travail et de voir s'accroître les menaces qui pèsent sur le statut d'État de l'Ukraine, ses valeurs démocratiques et son orientation pro-occidentale », a déclaré Detector Media, un organisme de surveillance du journalisme, dans un communiqué publié sur son site web la semaine dernière.

Le dernier paragraphe semble admettre que « le statut d'État de l'Ukraine, les valeurs démocratiques et l'orientation pro-occidentale », qui – lorsqu'on gratte leur surface, sont tous assez douteux – sont le résultat d'une propagande payée par les États-Unis.

On peut également se demander comment les rédacteurs du WaPo peuvent parler de médias indépendants alors que même quelques paragraphes du média ukrainien Detector Media (également financé par les États-Unis) admettent que ces derniers dépendent de paiements étrangers :

CiterNataliia Lygachova, directrice de Detector Media, a déclaré au Post qu'elle pensait que « plus de 50 % » des organisations médiatiques qui reçoivent des subventions étrangères dépendaient de l'aide américaine.

Un titre plus correct pour l'article du WaPo serait donc le suivant :

Citer« Les médias financés par l'État américain en Russie et en Ukraine perdent leur financement avec le gel de l'USAID ».

L'Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCPR) est à l'origine de plusieurs grands reportages tels que les Panama Papers, qui ont révélé les activités offshores malhonnêtes d'un grand nombre de personnes que les États-Unis n'apprécient guère. Dans un reportage vidéo (hautement recommandable) sur le projet, son fondateur et éditeur, Drew Sullivan, admet devant la caméra que l'organisation « indépendante » a été lancée et est financée par des entités du gouvernement américain.

L'argent, qui représente plus de 50 % du budget de l'OCCPR, est assorti de conditions. Tous les postes de direction importants au sein de l'OCCPR doivent être confirmés par l'agence de financement américaine. Les rapports de l'OCCPR sur les crimes dans lesquels les États-Unis sont impliqués sont découragés, voire interdits. Vous voudrez peut-être deviner d'où proviennent les documents piratés et divulgués dont l'OCCPR fait état...

La semaine dernière, nous avons appris que de nombreux médias internationaux « indépendants » sont principalement financés par des entités du gouvernement américain – directement ou par l'intermédiaire d'organisations non gouvernementales financées par les États-Unis. Certains estiment que 90 % des médias en Ukraine dépendent de l'argent du contribuable américain.

Tout cela est apparu en raison du gel de l'argent de l'USAID par l'administration Trump. Mais il y a beaucoup plus d'entités gouvernementales américaines, la Dotation nationale pour la démocratie, le Département d'État, le Pentagone et la CIA, qui ont chacun des fonds à dépenser pour des médias étrangers « indépendants » et des organisations d'influence.

Il est grand temps de démanteler ces réseaux :

CiterWikiLeaks @wikileaks – 3:47 UTC – 8 février 2025
L'USAID a fait transiter près d'un demi-milliard de dollars (472,6 millions de dollars) par une ONG secrète financée par le gouvernement américain, « Internews Network » (IN), qui a « travaillé avec » 4 291 médias, produisant en un an 4 799 heures d'émissions touchant jusqu'à 778 millions de personnes et « formant » plus de 9 000 journalistes (chiffres de 2023). L'IN a également soutenu des initiatives de censure des médias sociaux.
...

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

https://lesakerfrancophone.fr/les-medias-dominants-vantent-lindependance-des-medias-qui-dependent-de-laide-des-etats-unis

JacquesL

L'Incroyable scandale du financement des médias par Washington



par MoneyRadar

Imaginez découvrir qu'une partie de vos impôts sert à financer une machine de propagande médiatique mondiale. C'est exactement ce qui arrive aux contribuables américains, comme vient de le révéler WikiLeaks dans une enquête explosive qui fait trembler Washington.

Au cœur de cette révélation : une mystérieuse ONG nommée «Internews Network» qui a reçu la modique somme de 472,6 millions de dollars d'argent public. Une somme astronomique qui donne le vertige quand on pense qu'elle provient directement des poches des citoyens américains.

Cette organisation, qui se présente comme un simple réseau d'aide aux médias, a en réalité tissé une toile d'influence colossale : plus de 4200 médias partenaires, près de 5000 heures de contenus diffusés, et une audience potentielle de 778 millions de personnes. Des chiffres qui donnent froid dans le dos quand on comprend l'ampleur du système.


Internews Network dans le monde

Mais qui tire les ficelles de ce réseau tentaculaire ? À sa tête, on trouve Jeanne Bourgault, une ancienne de l'ambassade américaine à Moscou, qui s'octroie un salaire annuel de 451 000 dollars – toujours prélevé sur l'argent des contribuables. Un parcours qui soulève des questions, d'autant plus que son CV a mystérieusement disparu du site web de l'organisation...

Cette machine s'est considérablement développée depuis 2016, avec un budget qui a doublé. Une expansion fulgurante qui coïncide avec la montée des accusations de «désinformation» et la multiplication des initiatives de censure sur les réseaux sociaux.

L'organisation dispose d'un maillage mondial impressionnant, avec des bureaux stratégiquement placés à Londres, Paris, Kiev, Bangkok et Nairobi. Un véritable empire médiatique financé par l'argent public américain, qui s'étend sur plus de 30 pays.

CiterCalifornia Secretary of State filing of October 2024 ties Jeanne Bourgault to the 7th Street Arcata address (h/t @AssyrianAngel28) pic.twitter.com/LfjtnvwmcI
— WikiLeaks (@wikileaks) February 8, 2025

Plus troublant encore : les liens étroits entre Internews Network et le pouvoir. L'organisation aurait notamment lancé un fonds de 10 millions de dollars en partenariat avec l'Initiative Globale Clinton. Un rapprochement qui pose question, surtout quand on découvre que 95% de son budget provient du gouvernement américain.

Cette révélation intervient dans un contexte déjà tendu, où l'on apprend que d'autres médias majeurs comme Politico et la BBC reçoivent également des fonds gouvernementaux américains. Une pratique qui soulève des interrogations légitimes sur l'indépendance de ces médias et l'utilisation de l'argent des contribuables.

Face à ces révélations, Elon Musk n'a pas manqué de réagir avec son style caractéristique : «Voilà donc où va l'argent des contribuables», a-t-il commenté sur X, résumant le sentiment de nombreux Américains découvrant l'utilisation de leurs impôts.

CiterSCANDALE : Wikileaks dévoile une machine de propagande mondiale !

Une mystérieuse ONG, Internews Network, a reçu 472 millions $ d'argent public américain pour contrôler l'information mondiale.

Les chiffres sont VERTIGINEUX :

 4291 médias sous influence
 4799 heures de... pic.twitter.com/To3MANz3Ws
— MoneyRadar (@MoneyRadar_FR) February 10, 2025

Cette affaire pose une question fondamentale : dans une démocratie, est-il acceptable que l'argent des contribuables serve à financer un système mondial d'information ? La réponse appartient aux citoyens américains, mais elle nous concerne tous, tant l'influence de ce réseau s'étend au-delà des frontières.

source : MoneyRadar

https://reseauinternational.net/lincroyable-scandale-du-financement-des-medias-par-washington/