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Amérique / Le « péril de la rivalité » a...
Last post by JacquesL - 20 Février 2025, 03:42:17 PM
Le « péril de la rivalité » avec la Chine. Nous nous dirigeons vers une guerre froide toxique

Publié le février 19, 2025 par Wayan

Par Daniel Larison – Le 3 février 2025 – Source Responsible Statecraft



À Washington, un consensus bipartisan belliciste envers la Chine s'est formé au cours des quinze dernières années. Les membres des deux partis politiques sont prompts à lier leurs politiques à la cause de la "concurrence" avec le gouvernement chinois, et il y a un énorme appétit parmi nos dirigeants politiques pour exagérer à la fois les ambitions et les capacités chinoises.

La rivalité chinoise est devenue un nouvel argument fourre-tout pour justifier l'augmentation des dépenses militaires, la modernisation nucléaire, l'augmentation de la présence militaire américaine dans le Pacifique et l'établissement de liens plus étroits avec les voisins de la Chine.

Pour promouvoir la rivalité avec la Chine, des analystes bellicistes répandent un mythe commode au sujet de la Guerre froide qui ignore les coûts sérieux qu'elle a engendré pour la société américaine et pour les nombreux pays qui ont été dévastés par des interventions directes et des guerres par procuration. Selon ce mythe triomphaliste, les États-Unis ont "gagné" la Guerre froide contre les Soviétiques et, ce faisant, sont devenus plus forts et plus unifiés en tant que nation, et maintenant ils peuvent refaire la même chose avec la Chine.

Dans leur nouveau livre, "Le péril de la rivalité : Comment la concurrence entre grandes puissances menace la paix et affaiblit la démocratie", Van Jackson et Michael Brenes démystifient les mythes triomphalistes sur la Guerre froide et nous rappellent à quel point la dernière expérience américaine de rivalité entre grandes puissances a été destructrice et mortelle. Comme ils le disent, "Les rivalités entre grandes puissances à travers l'histoire, et en particulier pendant la Guerre froide, ont entraîné une brutalité de masse, des sacrifices et des périls supportés de manière disproportionnée par les citoyens ordinaires plutôt que par les élites."

Jackson et Brenes contestent directement le consensus émergent présentant la Chine comme étant belliciste et expliquent les coûts et les dangers élevés de continuer cette politique de rivalité contre la Chine. Ils s'opposent également à l'inflation irresponsable des menaces et à la peur des intentions chinoises. C'est une intervention cruciale et précieuse dans le débat sur la politique chinoise et l'orientation de la politique étrangère américaine que les Américains, de toutes allégeances politiques, gagneraient à lire.

Les va-t-en-guerres contre la Chine voudraient nous faire croire que les États-Unis doivent s'engager dans une lutte mondiale coûteuse contre un adversaire majeur car cela fera également ressortir le meilleur de notre pays et apaisera les divisions politiques existantes. Comme nous le disent les auteurs, "L'idée que la concurrence fait ressortir le meilleur d'une nation est romantique, mais fausse. La politique américaine est devenue encore plus conflictuelle et caustique à l'ère de la rivalité chinoise. La Chine apparaît comme un objet alimentant cette polarisation, et non l'améliorant."

Ce mythe entretenu par les va-t-en-guerres minimise ou efface également les abus et les destructions causés par les politiques de la Guerre froide, et présente cette période qui a failli détruire le monde comme quelque chose à imiter et à répéter.

Comme le montre l'histoire complète de la Guerre froide, cependant, une rivalité intense et prolongée avec une autre grande puissance exacerbe les divisions politiques internes, alimente des préjugés toxiques et conduit à piétiner les droits des minorités et des dissidents. La rivalité ne produit pas les biens politiques que ses partisans promettent, et elle menace de détruire ce qui reste de notre système démocratique. De plus, cela rend également une guerre catastrophique entre les États-Unis et la Chine beaucoup plus probable.

Les auteurs expliquent également comment la rivalité entre les États-Unis et la Chine contribue à la concentration de la richesse et à l'aggravation des inégalités économiques dans les deux pays. La rivalité alimente la consolidation de l'oligarchie des deux côtés du Pacifique, et l'augmentation des dépenses militaires détourne et gaspille des ressources qui seraient autrement utilisées à des fins plus productives et pacifiques. Un nombre relatif de personnes au sommet bénéficient d'une rivalité militarisée entre nos pays, tandis que la plupart des étasuniens et des chinois sont constamment lésés. Comme Jackson et Brenes l'ont dit, "Non seulement la rivalité habilite les déjà puissants, mais elle marginalise davantage les impuissants."

La rivalité entre grandes puissances attise inévitablement le nationalisme en Chine et aux États-Unis. Les nationalistes des deux côtés utilisent la peur de l'adversaire pour susciter le soutien à une politique étrangère conflictuelle et étouffer la dissidence. La rivalité encourage également les deux gouvernements à présumer le pire des intentions de l'autre et à hésiter à s'engager dans quoi que ce soit au-delà des échanges diplomatiques les plus basiques.

Si l'un des fondements clés de la paix en Asie au cours des quatre dernières décennies a été la détente sino-américaine, comme Jackson l'a correctement soutenu dans son livre précédent "Pacific Power Paradox", la rupture de cette détente et la profonde méfiance qui en a résulté entre nos gouvernements ont amené nos pays et l'ensemble de la région beaucoup plus près d'un conflit désastreux que nous ne l'avons été depuis des générations.

C'est exactement le moment où nous avons besoin que les deux gouvernements répudient la rivalité comme cadre de leurs politiques plutôt que de l'adopter.

Jackson et Brenes font un excellent travail pour démonter les arguments en faveur de la rivalité, mais ils offrent également une alternative convaincante que les sceptiques devraient trouver attrayante. Une partie de la solution consiste à abandonner la poursuite de la primauté. Comme Jackson et Brenes le précisent clairement, c'est la quête de la primauté de Washington qui est en contradiction flagrante avec les réalités politiques et économiques en Asie et dans le Pacifique, et c'est la quête de la primauté qui est déstabilisante.

Pour corriger le tir, "les États-Unis doivent renoncer à leurs ambitions de primauté et travailler à un équilibre stable avec la Chine et d'autres acteurs régionaux. » Ils recommandent que les États-Unis adoptent une retenue militaire associée à ce qu'ils appellent une sensibilité au dilemme de sécurité. Cette sensibilité est "la capacité de comprendre le rôle que la peur pourrait jouer dans leurs attitudes et leur comportement, y compris, de manière cruciale, le rôle que ses propres actions peuvent jouer pour provoquer cette peur."

En bref, les décideurs américains doivent examiner comment les dirigeants chinois perçoivent les actions américaines et essayer de comprendre comment les politiques américaines conduisent les Chinois à y réagir.

La rivalité américano-chinoise est largement acceptée à Washington comme étant le cadre approprié pour les politiques américaines en Asie et au-delà. Cela a mis la politique étrangère des États-Unis sur la voie périlleuse d'une nouvelle guerre froide. Les États-Unis ne sont pourtant pas obligés d'emprunter cette voie. Il est encore temps pour les États-Unis d'aller dans une direction meilleure et plus pacifique, mais cela nécessite de reconnaître à quel point la rivalité entre grandes puissances est vraiment ruineuse et de réaliser que les États-Unis ont besoin d'une stratégie différente.

"Le péril de la rivalité » est une contribution importante pour imaginer à quoi pourrait ressembler cette stratégie.

Daniel Larison

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.


https://lesakerfrancophone.fr/le-peril-de-la-rivalite-avec-la-chine-nous-nous-dirigeons-vers-une-guerre-froide-toxique
#82
Questions mondiales. / Que le Grand Jeu commence !
Last post by JacquesL - 20 Février 2025, 02:20:45 PM
Que le Grand Jeu commence !



par Pepe Escobar

Ça n'a jamais censé être Yalta. Bien que Yalta 2.0 puisse éventuellement se produire.

Lors du défilé du Jour de la Victoire à Moscou le 9 mai prochain, célébrant les 80 ans de la fin de la Grande Guerre patriotique et de la défaite de l'Allemagne nazie, Poutine en tant qu'hôte, et Xi Jinping en tant qu'invité de marque, seront en ville. Donald Trump pourrait l'être aussi. Pourquoi ne pas les faire tous monter à bord d'un vol pour la Crimée, et organiser un Yalta 2.0 à Yalta, où ailleurs ?

«Sweet dreams are made of this», pour citer les métaphysiciens pop Eurythmics. En attendant, il n'y a eu ni Yalta, ni même Reykjavik : il y a eu 4 heures et demie de discussions au palais royal d'Al-Diriyah, dans la vallée de Wadi Hanifa. La Russie et les États-Unis se sont enfin assis pour discuter entre adultes, pour la première fois en trois ans.

Une bonne dose d'excitation s'est fait sentir, liée au «travail de normalisation des relations diplomatiques» des parties concernées. Jusqu'à il y a trois mois, sous l'administration du Cadavre de la Maison-Blanche et de son secrétaire au Génocide, cette possibilité était aussi improbable qu'une météorite s'écrasant sur Terre (cela arrivera, mais pas dans un avenir proche).

Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a accompli l'exploit surhumain de ne pas échouer devant le puissant Lavrov, le plus grand diplomate de la planète. Lavrov et Rubio ont convenu de mettre en place un mécanisme de consultation pour éliminer les «points de friction» (terminologie américaine) dans les relations entre Washington et Moscou, et coopérer sur les «questions d'intérêt géopolitique communes», selon le département d'État. Les BRICS pourraient ne pas en faire partie.

L'élimination des «points de friction» peut facilement être interprétée comme un code pour Trump 2.0 qui tente de trouver comment sortir du précédent tsunami de sanctions et de guerre économique qui n'a produit au final qu'un retour de flamme spectaculaire.

Comme on pouvait s'y attendre, les Américains ont souligné qu'«une unique réunion ne suffira pas à résoudre le conflit ukrainien». Bien sûr que non. Le conseiller présidentiel Yuri Ushakov a indiqué que Poutine prendra lui-même la décision de l'ouverture des «négociations avec les États-Unis sur l'Ukraine», et désignera les négociateurs russes.

Lavrov a complètement réfuté l'existence d'un plan en trois étapes sur l'Ukraine, prévoyant un cessez-le-feu, des élections et la signature d'un accord final. Ayant soigneusement examiné le dossier en l'état, Lavrov a toujours soutenu que les États-Unis étaient «peu enclins à la négociation».

L'envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff, rayonnait de satisfaction :

«Nous n'aurions pas pu imaginer un meilleur résultat après cette session». Eh bien, Witkoff a certainement suivi l'argent – la priorité absolue de Trump – lorsque lui et la délégation américaine ont été extrêmement «surpris» d'apprendre que «les entreprises américaines ont perdu 300 milliards de dollars en quittant la Russie», comme l'a révélé le PDG du Fonds d'investissement direct russe, Kirill Dmitriev.

Comme pour le fiasco des BRICS, il semble que l'équipe Trump n'ait pas non plus fait ses devoirs du côté des affaires.

Comment la guerre géoéconomique a été gagnée

À en juger par ce qui s'est passé à Riyad, il est trop tôt pour crier victoire, Washington sous Trump 2.0 ayant déclaré que l'Ukraine – et son minable narco-Führer – sont finis. Une Ukraine moribonde survivra sous une forme ou une autre, mais on ne sait pas du tout à quoi ressemblera cette Ukraine post-conflit.

La Russie, quant à elle, est à l'avant-garde de la conception d'un nouvel ordre mondial. Un nouveau Grand Jeu est en train de se mettre en place, à des années-lumière de la recette originale britannique du XIXe siècle, et beaucoup plus proche de l'idée que l'on se faisait d'un Nouveau Grand Jeu au début des années 2010, lorsque les Chinois ont lancé le concept des Nouvelles Routes de la Soie.

Lorsque Washington et la Russie proclament désormais qu'ils «tiennent compte de leurs intérêts mutuels», cela signifie implicitement que l'Empire du Chaos perd de son influence et qu'il est désormais contraint de s'asseoir à la table des négociations et d'écouter (Lavrov a souligné en effet que les deux parties s'étaient écoutées).

Lorsque les deux délégations soulignent qu'il est très compliqué de programmer une rencontre personnelle entre Trump et Poutine, cela peut certainement être interprété comme un code indiquant que l'État profond américain sera contraint de faire passer ce qui est de facto une défaite stratégique sans appel pour une guerre par procuration ratée.

Au-delà du flot proverbial de commentaires sur les véritables motivations de Trump pour ce rapprochement avec la Russie, qui évoquent même les délices d'un voyage allégorique sur tapis volant – au son de Steppenwolf et de Jefferson Airplane –, il est tout à fait possible qu'il ne s'agisse que d'un voyage fictif.

Ou de quelque chose de bien plus sinistre, comme l'éventualité d'un Trump préparant la populace européenne à une nouvelle Grande Guerre contre la Russie avant 2030, sous les yeux des Américains.

Ce qui est certain, c'est que Trump veut normaliser les relations avec la Russie pour arrêter de perdre de l'argent en Ukraine – en laissant payer leurs pots cassés aux boucs émissaires européens – et se concentrer sur le véritable enjeu : la guerre technologique et géoéconomique avec la Chine, que Pékin a déjà remportée à plusieurs niveaux sans lancer un seul HIMARS, se concentrant plutôt sur les réalisations du plan Made in China 2025.

Quant aux larbins de l'UE, que Trump abhorre, ils se sont réunis à Paris pour un contre-sommet glorieusement inutile : la Ligue des perdants, pour discuter, bien entendu, de leurs guerres éternelles et de la manière dont ils vont envoyer leurs forces de «maintien de la paix» – qu'ils n'ont pas, avec des armes qu'ils n'ont pas – en Ukraine.

Le cabot qui se fait passer pour le Premier ministre britannique promet d'envoyer des «troupes au sol», tandis que Medusa von der Lüge, la mégère toxique, continue de vociférer dans son plus bel accoutrement de chihuahua belliciste enragé. Même d'autres canidés enragés, comme la Pologne, aux côtés des barbons que sont l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, ont dit «non» à l'avalanche britannique.

En l'état actuel des choses, ce qui s'est passé à Riyad n'était qu'une première étape, une sorte de réconciliation entre États-Unis et Russie, comme lors de la longue période de détente de la fin des années 1960 et du milieu des années 1970 : Gorbatchev-Reagan en 1986-1989 et Gorbatchev-Papa Bush en 1989-1991 (qui s'est soldée par l'effondrement de l'URSS), et Medvedev-Obama en 2009 (par la destruction de la Libye).

Donc, pour l'instant, rien n'est joué. À part ce que les forces russes continuent de semer sur les champs de bataille de Novorossiya. Ces nouveaux faits sur le terrain vont aggraver la situation pour les Américains, car les négociations ultrasensibles avec l'Ukraine dureront encore quelques mois.

Laissons le dernier mot à un Lavrov plein de sagesse :

«Lorsque les intérêts nationaux convergent, il faut tout faire pour unir nos efforts, dans l'intérêt de projets mutuellement bénéfiques, tant dans la sphère géopolitique que dans les affaires économiques».

Lavrov est convaincu que les Américains «comprennent désormais mieux notre position».

En sera-t-il ainsi, ou s'agira-t-il simplement d'un nouvel épisode d'une émission de téléréalité sans fin ? Que le nouveau Grand Jeu débute enfin !

Pepe Escobar

source : Strategic Culture Foundation via Spirit of Free Speech

https://reseauinternational.net/que-le-grand-jeu-commence/
#83
Questions mondiales. / Vous avez dit laboratoires d’a...
Last post by JacquesL - 20 Février 2025, 01:56:53 PM
Vous avez dit laboratoires d'armes biologiques en Ukraine ?



par Thierry Laurent Pellet

Les laboratoires d'armes biologiques en Ukraine... Le programme DTRA du département de la Défense américain (D.O.D) exposé sur le site officiel de l'ambassade des USA en Ukraine était censé disparaître des radars visibles mais voilà que le cash de Google a guidé nos pas vers un scandale gigantesque !



L'histoire a commencé en janvier 2022 par mon contact en Bulgarie me présentant à une journaliste d'investigation, Dilyana Gaytandzheva, fondatrice du site armswatch.com. Elle a mené une enquête incroyable commençant par la Géorgie (dans le Caucase), pour remonter vers l'Ukraine en passant par la Roumanie et son propre pays dans lequel était en cours de construction un de ces labos du mal...

Aujourd'hui beaucoup osent enfin parler de USAID, du Covid-19, de ces fameux labos alors que nous sommes à l'origine de cette sombre histoire... Nous avons essayé d'organiser une conférence pour traiter des problèmes de sécurité graves que l'Ukraine post-conflit va poser puisque cet ersatz régional est devenu un vrai nid de crotales. Nous voulions inviter Dilyana sans qui nous n'aurions pas pu découvrir le poteau rose en tirant sur la pelote de fil pour remonter jusqu'à la famille Biden... Étant menacée de mort pour avoir conduit une enquête et faisant l'objet d'un appel au meurtre sur le trop sinistre site Ukrainien de Mirotvorets.center (Appartenant au président post Maïdan Poroshenko et géré par l'organisation néo nazi C14), elle a décidé de décliner notre offre, malgré notre capacité protection juridique par l'attorney general de l'état du Texas, Dallas.

Depuis 3 ans aucun média (même alternatif) n'a souhaité aborder le sujet en interview, Censure oblige, aussi ai-je décidé de donner ce chapitre de mon livre «Ukraine, Entrepreneur Espion malgré lui» gratuitement, dans lequel vous allez enfin comprendre, preuve à l'appui (vérifié par avocat), l'implication honteuse de l'Ukraine dans le test du Covid AVANT pandémie. En 2023 à la clôture du livre, j'ai appelé l'attaché parlementaire de V. Joron afin que la députée puisse prendre connaissance de cette bombe média... En attendant que mon téléphone sonne, une araignée a pu l'enrober de sa toile.

J'en profite aussi pour remercier Colonel Vasili Prozorov (ancien des services secrets Ukrainiens) pour nous avoir fourni un grand nombre de documents récupérés sur place (Donbass/Farmbiotech), et les anciens membres du Pentagone que je ne nommerai pas ici pour leur participation active dans cette enquête. Cliquer ici

https://reseauinternational.net/vous-avez-dit-laboratoires-darmes-biologiques-en-ukraine/
#84
Suicide dirigé / Cowboys et Indiens : Bang ! Ba...
Last post by JacquesL - 19 Février 2025, 12:35:46 PM
Cowboys et Indiens : Bang ! Bang ! You're Dead ? Partie 3 : Opération Barbarossa a échoué ? La relève est là !



par Mendelssohn Moses

«Resistance Factors and Special Forces Areas – UKRAINE»– 1957

Le fait que les USA reconnaissent que leur pays serait seul impliqué dans d'éventuelles négociations concernant la SMO en ex-Ukraine, équivaut à reconnaître sans gêne aucune que ce sont les USA le moteur de l'assaut contre la Russie. 

Assaut commencé quand ? 1989 ? 1991 ? 1994 ?1 2014 ? 

Rédigé il y a 70 ans, le rapport sujet du présent article et dont nous avons déjà vu deux volets, confirme que la politique poursuivie vis à vis de la Russie par les USA et accessoirement par l'Angleterre correspond à une lame de fond (long wave), remontant au moins à la Guerre de Crimée, où plongent nombre d'acteurs dont les intérêts ne convergent pas nécessairement. (Ce qui rend, soit dit en passant, l'analyse du jeu d'échecs russo-américain actuel assez ardue).

Nous sommes donc en 1957. Entre nos mains, ce manuel intitulé «Resistance Factors and Special Forces Areas – UKRAINE»1957 (RFSFAU)

https://www.cia.gov/readingroom/docs/CIA-RDP81-01043R002300220007-1.pdf

Georgetown University Research Project), dessinant une stratégie d'opérations de sabotage des infrastructures et d'action directe (euphémisme) en Ukraine soviétique.

L'objectif de ce troisième volet sera simplement d'en restituer pour ainsi dire la «saveur», car chaque chapitre de l'une des sections donnée au sein des 300 pages est organisé sur exactement le même modèle. Seuls les détails topographiques etc. changent d'un chapitre à l'autre, tandis que de nos jours les spécificités des infrastructures ont perdu de leur actualité au fil des décennies. 

Par contre, retenons que cette faction influente des services de renseignement militaire US, et qui serait bientôt englobée dans la CIA, ne se satisfaisait point de méditer «regime change» en URSS : elle s'y engageait activement. Et réussit à peine 32 ans après (1957-1989).

Aujourd'hui la section qui nous concerne s'intitule «Special Forces Areas» (Zones d'intervention des forces spéciales).

Assortie de dizaines de cartes militaires d'une précision remarquable et sans doute obtenues de la Wehrmacht, ces Zones, au nombre de 5, sont considérées sous essentiellement trois angles : 1/ possibilités de ce que l'on appelle «interdiction», terme technique signifiant le sabotage, blocage ou prise de contrôle d'infrastructures ; 2/ failles exploitables dans les ethnies locales (inimités anciennes ; divergences linguistiques ; hostilité au communisme ...) ; potentiel fourni par la topographie locale pour cacher des Forces spéciales (notamment forêts ou marais difficiles d'accès...). 

On y lit : «Les régions de l'Ukraine que nous considérons comme les plus propices aux opérations de Forces spéciales pour ce qui est de cachettes potentielles, et de groupes favorables (aux Forces spéciales – ndlr), ne coïncident que faiblement avec les régions les plus prometteuses en termes de la densité de systèmes essentiels que l'on pourrait prendre en cible. En particulier, le Donbass, dont la signification économique est primordiale pour l'URSS, ne convient nullement aux opérations de Forces spéciales : impossible de se cacher... : trop de Russes et d'Ukrainiens russifiés (sic). Par ailleurs il sera difficilement faisable d'entraver le mouvement de ce que produit cette région vers l'URSS même en coupant l'accès (interdiction – sic) aux lignes de transport au-delà du Donbass».

Les Zones sont donc au nombre de 5 ; est exclue la plus vaste partie du territoire dit «ukrainien» en raison de l'absence totale de forêts ou de terrain «propice à des cachettes pouvant être utilisées sur le long terme», et de l'absence d'infrastructures à l'exception de chemins de fer sur les immenses étendues agricoles. Prenons l'exemple de la Zone 1.

Zone 1 (Carpathes au nord-ouest vers Roumanie au sud-est)

Sans surprise, cette zone est considérée comme la plus «prometteuse» (sic) pour ce qui est de fomenter «les activités anti-régime» (soviétique – ndlr) : «après la Guerre, aussi récemment qu'en 1956, les insurgés s'opposaient encore aux forces soviétiques et ont détruit des installations majeures. Il s'agit du centre le plus important d'activité nationaliste ukrainienne». 

Parmi les bizarreries du RFSFAU, on retrouve dans ce chapitre le mot «Russie» et «Russe» au lieu d'Ukraine soviétique «cette zone est située sur la frontière la plus à l'ouest entre la Russie et l'Europe orientale. Ici se trouvent toute l'étendue de la frontière russo-tchèque et russo-hongroise ainsi que des sections des frontières russo-polonaise et russo-roumaine». Puisque la Russie soviétique n'avait aucune frontière avec ces pays, on peut y voir un lapsus révélateur.

Suit une analyse de chaque sous-région de la Zone 1 du point de vue de potentielles opérations spéciales, pour conclure : «Si les montagnes de Zone 1 offrent aux Forces spéciales des terrains ainsi que des cachettes parmi les plus favorables ... il faut toutefois souligner que là où la couverture forestière confine aux frontières des pays-satellite, le contrôle des forces de sécurité (soviétiques) ... est rigoureuse. Ensuite, les forces de l'intérieur du MVD (ministère des Affaires internes) et les troupes terrestres de l'armée soviétique sont présentes en force considérable ici. De surcroît, la zone est sillonnée de pistes touristiques et de nombreux lieux de villégiature, ce qui en fait une région montagneuse moins isolée que dans les reste de l'URSS».
Toujours en Zone 1, les rédacteurs de RFSFAU poursuivent leur recherche de leviers anti-soviétiques dans la sous-section «Populations et facteurs de résistance»

En effet, la Zone 1 ne fut incorporée à l'URSS qu'après 1939, et comprend des parcelles de la Pologne, de la Roumanie et de la Tchécoslovaquie. En lisant leur analyse des réactions et surtout des motivations de ces différents groupes tant vis à vis de la Wehrmacht pendant la Guerre que vis à vis de l'URSS et de la Russie, un observateur désintéressé eût dit «Pas touche. Trop de contradictions. Recette pour une guerre civile. Ils ont déjà assez souffert». 

Qu'à cela ne tienne ! Ayant déployé ou exploité des délateurs qui peignaient littéralement le territoire de village en village, les rédacteurs concluent goulûment : «(en raison de la collectivisation – ndlr) il existe une base solide d'opposition au régime. Dans les districts anciennement polonais, la population ukrainienne est de tradition virulemment (sic) nationaliste ... quant aux Polonais leur animosité anti-Russe vient de loin, et quoique ceux qui étaient le plus opposés au régime soviétique furent renvoyés en Pologne après la Guerre, d'autres nationalistes Polonais demeurent ; on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'ils secondent les Forces spéciales... les observateurs Allemands avaient fait état de bandes nombreuses de partisans (tant anti-russse qu'anti-Wehrmacht – ndlr). L'attitude anti-russe de ces gens est démontré par leur refus de venir en aide aux partisans pro-soviétiques.... Après la Guerre, les actions contre l'autorité soviétique furent entreprises à grande échelle. Jusqu'en 1950 des groupes d'insurgés dont certains constitués d'une centaine d'hommes voire plus, combattaient les forces soviétiques ... et cette activité s'est poursuivie jusqu'en 1956. Quoique l'histoire de la résistance de la Zone 1 présente beaucoup d'éléments qui indiquent que les circonstances seraient favorables ... à des opérations de guérilla en soutien aux opérations des Forces spéciales, les différends entre les Ukrainiens nationalistes et les Polonais risque de provoquer de graves problèmes aux unités de forces spéciales dont la mission est de mettre sur pied des groupes de résistance».

À suivre.

*

Manifestement, l'appétit du carnage chez «nos» dirigeants n'est point assouvi par deux guerres mondiales, une kyrielle de guerres coloniales et un million de morts en ex-Ukraine depuis 2022.

Florilège de la presse depuis la Conférence de Munich de la semaine dernière :

«Le spectre (sic) d'une paix négociée en Ukraine sans les Européens»2 ; les actions des industries militaires européennes au plus haut...3,4,5,6
Trêve de plaisanteries ? Pas tout à fait.

À la télévision allemande vers 2017, U. von der Leyen hilare devant un public tout aussi hilare, lorsqu'on lui demande si ses propres enfants iraient combattre à l'étranger.7

Mendelssohn Moses


https://reseauinternational.net/cowboys-et-indiens-bang-bang-youre-dead-partie-3-operation-barbarossa-a-echoue-la-releve-est-la/
#85
Questions mondiales. / À la table des loups, les peti...
Last post by JacquesL - 19 Février 2025, 12:01:11 PM
À la table des loups, les petits ne sont pas invités



par Thierry Laurent Pellet

Malgré la mauvaise blague qui circule en Ukraine, «cela fait deux mois qu'en 24h le conflit se termine», l'administration Trump s'affaire à vouloir résoudre ce conflit qui pourrait très bien enfoncer le dernier clou du cercueil de l'économie américaine. Trump, du fait de ses engagements de campagne, est obligé de faire sa «due diligence». Il est conscient que la partie ne va pas être de tout repos et que ce n'est pas parce qu'un processus vient d'être initialisé que les canons se tairont demain. Dans cette tentative de dialogue louable, on rappelle qu'en 3 ans Biden n'a pas une seule fois décroché son téléphone pour essayer de calmer le jeu, son but était de faire durer cette folie meurtrière le plus longtemps possible pour détruire la Russie quel que soit le coût pour l'Ukraine...

Trump, à son habitude, agite, balaie, déroute, choque à grands coups de «You 're fired !» (expression favorite de son émission «The apprentice» [2004-17]), et pendant que l'opinion internationale s'agite ne sachant que faire des déclarations déstabilisantes sur le Canada, le Panama et l'Arctique, il avance ses pions en déclenchant des scandales dans tous les sens, notamment sur l'assassinat de JFK et de la USAID... Quand le sage montre la lune du doigt, l'idiot regarde le doigt, il faut dire qu'en Europe, en termes d'idiots utiles et dangereux, on est bien loti !

L'État profond a tout fait pour le neutraliser, un virus, une crise sanitaire, des tentatives d'assassinats, c'était d'ailleurs l'objet de longues discussions que j'ai pu avoir avec mon groupe contact US mené par général Paul Vallely, chairman de la fondation «StandupAmericaUS» et co-organisateur de la première rencontre entre D. Trump et V. Poutine pendant le sommet de Valdaï en 2016 avec le vice-ministre des Affaires étrangères M. Bogdanov. Je leur disais en 2023, que si Trump se représentait aux élections, ses opposants feraient tout pour l'éliminer. On a effectivement pu constater les poursuites judiciaires organisées par Darth Soros, le Palpatine de la finance du mal et de l'Open Society... «Mais il ne faut pas avoir peur» dirait Klaus Schwab. N'oublions pas les tentatives d'assassinats ratées (Butler, Mar-a-Lago). Des faits marquants qui conditionnent son comportement aujourd'hui. Il prend sa revanche et donne un coup de pied monstrueux dans l'édifice globaligarchique. Il va faire payer aux managers régionaux européens qui se prennent pour des chefs d'états, leur corruption intellectuelle déviante et leurs attaques minables dans son dos.

«Vous voulez la guerre ? Okay ! Vous restez à la table des petits à 5000 km d'ici». Et que fait-on de T-shirt Man ? On le laisse à la cave avec les clowns, bientôt nous confisquerons tout ce qu'il a accumulé dans son coffre à jouets, il y aura bien quelques néo nazis du bataillon Azov qui iront lui demander des comptes. Ça sent le sapin pour l'agité Ze-Coke !

Petit retour vers le futur, on est en Septembre 2017, Andrey Kortunov, directeur général de RIAC (Russian International Affairs Council, organisation liée directement au MFA de la Fédération de Russie), doit se rendre à Kiev pour rencontrer, Pavlo Klimkin, ministre des affaires étrangères à Kiev, je lui dis que j'appellerai son secrétaire, D. Stankevich (mon ancien voisin à Odessa) pour assurer sa sécurité, car dès cette époque, les milices néo nazis qui ont infiltré les services secrets (SBU) posent de gros problèmes (j'en ai fait les frais personnel le 18 Février 2015, il y a 10 ans aujourd'hui). Andrey n'arrivera jamais jusqu'au bâtiment situé en haut de la rue St Mikhaïl... Blacklisté par le SBU à son passage en douane. Faisant scandale sur le compte Facebook de Dma, celui-ci se retrouve en garde à vue pendant 48h dans les geôles du SBU. Il me dit par la suite qu'il avait eu très peur pour sa vie, c'est ainsi que fonctionne Démocratie et Diplomatie en Ukraine. Une image tout à coup, aux antipodes de ce que le schizophrène «Docteur Manu et Mister Macron» essaient de vous vendre depuis bien trop longtemps. Je laisse aux lecteurs le soin d'imaginer ce qui s'y passe aujourd'hui.

En regardant la photo ci-dessus, nous notons le caractère jovial des protagonistes et l'ambiance détendue (ironie), un ingrédient manque : la confiance. On comprend bien que l'affaire ne sera pas une croisière dans les Caraïbes, mais le team Trump indexé sur les intérêts économiques sait que les sociétés américaines ayant quitté le territoire de la Russie ont perdu $300 Milliards : il va falloir boucler ce deal rapidement... La veille à la table des petits, ce n'était pas la fête, sur 27 membres, ils n'étaient que onze, soit 40% de dépités qui devront rendre des comptes du fiasco économique dans lequel ils nous ont plongé. Ces dindons de la mauvaise farce ukrainienne ne pourront même pas demander compensation pour la destruction de Nord Stream II et des pertes abyssales que cela a engendré car de Ryad on ne voit pas lorsqu'ils lèvent la main pour demander la parole.

Ce premier contact n'est là que pour entretenir une illusion d'un premier gravier posé lorsqu'un mur aussi grand que celui des lamentations à Jérusalem est à construire, et des lamentations nous aurons droit à un sacré lot... La stratégie des pieds qui trainent est en route, pour permettre à la Russie de mettre l'Ukraine KO de manière définitive car vendre son démantèlement serait compliqué d'un point de vue externe. C'est peut-être la raison pour laquelle la Pologne a signé une fin de non-recevoir en regard l'envoi de troupes pour séparer les belligérants (lorgnant sur la Volhynie et la Galicie), il n'y a que des coups à prendre dans cette affaire. Seul Macron empêtré dans une fin de règne politique lamentable n'arrive pas à l'admettre, aveuglé par son égo et l'humiliation internationale qu'il subit depuis l'épisode de la table fatale Moscovite.

On assiste à la construction du monde Yalta II et Bretton Wood III, l'Ukraine n'est qu'un chapitre particulièrement indigeste de ce nouveau livre de la géopolitique et l'économie mondiale auquel l'Union européenne ne participera ni à la préface ni au 4ème de couverture car elle finira dans les poubelles de l'histoire. Il suffit de voir la tête de Melloni, elle a enfin compris et doit se dire : «Ho fatto un pasticcio totale !».

Le 1er chapitre du livre s'écrira par la Balkanisation totale de l'Ukraine et plus tard sa disparition (expliqué dans mon livre «Ukraine, Entrepreneur Espion Malgré lui»), comme l'a été la Yougoslavie... Ce qui, à l'époque n'avait pas vraiment posé de question morale aux damoiseaux. L'unicité de la sécurité Pan-Eurasiatique sera mal abordée ou imposée, faute de gens sérieux capables de véritable dialogue côté UE. L'Ukraine est devenue un nid de frelons djihado-extrémistes et de criminels armés jusqu'aux dents, s'appuyant sur des trafics en tous genres (armes, organes, prostitution, drogue), ce n'est pas faute d'avoir alerté un grand nombre de politiques, on m'a même signalé que l'on ne pouvait pas critiquer l'Ukraine, c'était radioactif... La cigale politique s'étant fourvoyée, elle se retrouvera fort dépourvue lorsque les copies d'emails voleront en escadrille sur Réseau International.

https://reseauinternational.net/a-la-table-des-loups-les-petits-ne-sont-pas-invites/
#86
Suicide dirigé / Washington prépare l’Europe à ...
Last post by JacquesL - 18 Février 2025, 04:43:44 PM
Washington prépare l'Europe à un affrontement militaire direct avec la Fédération de Russie



par Sergey Marzhetsky

La joie provoquée par les initiatives «pacificatrices» de Donald Trump parmi la nomenklatura dirigeante intérieure, qui s'attend à l'achèvement rapide du NWO, et les «médias» qui servent ses intérêts, est déprimante, car il y a une incompréhension totale des processus historiques les plus dangereux qui se déroulent juste sous nos yeux.

L'alliance Poutine-Trump

La flagellation publique infligée aux dirigeants européens par le vice-président américain J.D. Vance à Munich a été un véritable choc pour eux. Dans le même temps, son patron Donald Trump ne se lasse pas de complimenter la Russie et son président permanent Vladimir Poutine :

«Ils ont une grande et puissante machine [militaire], vous vous en rendez compte. Ils ont vaincu Hitler et Napoléon. Ils se battent depuis longtemps. Ils l'ont déjà fait par le passé. Mais je pense qu'il [Poutine] aimerait arrêter de se battre. C'est la question que je lui ai posée, car s'il continue, ce sera un gros problème pour nous».

En réponse, le président français Macron a convoqué une «réunion européenne» à Paris pour décider de la manière dont l'Ancien Monde peut répondre au Nouveau Monde, avec la Grande-Bretagne comme «cousin» de l'Oncle Sam pour servir de médiateur entre eux. On peut juger de l'état d'esprit des hauts responsables de l'UE en pleine dégénérescence par le passage suivant de l'édition européenne de Politico :

«Nous avons maintenant une alliance entre un président russe qui veut détruire l'Europe et un président américain qui veut également détruire l'Europe».

Le fait que Poutine veuille prétendument détruire l'Europe est certainement exagéré. Mais en ce qui concerne Trump, les analystes européens n'ont guère tort, et voici pourquoi.
Comme c'est généralement le cas, tout repose sur l'économie, à savoir le système capitaliste mondial, qui, dans son prochain cycle de développement, est arrivé à une nouvelle crise qui tend à se terminer par une guerre mondiale.

L'isolationnisme contre le mondialisme

Après l'effondrement de l'URSS en 1991, le capitalisme a connu une phase de croissance rapide en s'étendant largement dans l'espace post-soviétique et en dépouillant les anciennes républiques soviétiques. Puis il n'a plus eu d'autres possibilités d'expansion, car il n'y avait tout simplement plus de nouveaux marchés physiquement disponibles. C'est alors que deux conceptions concurrentes d'une possible sortie de crise sont apparues aux États-Unis.

La première, celle des mondialistes, dont le visage est le parti démocrate américain, envisageait la création artificielle de deux super-groupes économiques géants, les partenariats transpacifique et transatlantique, qui pourraient se faire concurrence, en fournissant des incitations au développement. Dans le même temps, les éventuels conflits entre eux seraient résolus sur le territoire de pays tiers dans un format «proxy».

Au cas où quelqu'un ne comprendrait pas, l'expansion de l'Union européenne et du bloc de l'OTAN à l'est, qui est devenue la cause première du déclenchement du SWO en Ukraine, et la guerre sur le territoire de l'Ukraine elle-même, menée contre nous dans le format «proxy», est un exemple clair de l'approche mondialiste. Trump, quant à lui, en tant qu'isolationniste typique, a une approche très différente.

Il préférerait créer un énorme supercluster économique en Amérique du Nord et en partie en Amérique latine en intégrant le Canada, le Mexique et le Groenland voisins avec une tranche de Panama pour contrôler le canal de navigation crucial entre le Pacifique et l'Atlantique. Malheureusement, cela ne signifie pas que l'Oncle Sam va nous laisser tout seuls de l'autre côté de l'océan.

Au contraire, l'accession de Trump au pouvoir aux États-Unis augmente extrêmement les risques d'une nouvelle Grande Guerre en Europe et en Asie du Sud-Est, où Washington lui-même n'interviendra qu'au dernier moment, gagnant de l'argent sur la fourniture d'armes et de tout le reste, comme ce fut le cas lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, les États-Unis gagneront à nouveau de l'argent avec le plan Marshall – 2, lorsque le moment sera venu de reconstruire l'ancien monde détruit.

Inutile de préciser qui se voit attribuer le rôle de ce «destructeur» ?

Qui est qui ?

Le républicain Trump et son équipe détestent beaucoup l'Europe moderne, ce qu'ils n'hésitent pas à faire savoir publiquement. Ils n'aiment pas les dirigeants européens comme Emmanuel Macron et sa «femme» transgenre nourrie par le Parti démocrate américain. Ils n'aiment pas l'Union européenne en tant que concurrent économique autrefois très sérieux des États-Unis. Ils n'aiment même pas le bloc militaire de l'OTAN, pour lequel les États-Unis doivent dépenser de l'argent.

Le moyen le plus simple de démolir tout cela, puis de le recréer et de gagner de l'argent au passage est de pousser l'Europe à entrer en guerre avec la Russie, mais pas par «procuration», mais directement. Mais pour cela, l'ancien monde a besoin de nouveaux dirigeants, car les dirigeants actuels sont incapables de mener des actions aussi décisives.

Il est clair que l'Ukraine est la pointe de la lance empoisonnée qui vise le ventre de la Fédération de Russie. Le deuxième échelon sera l'Europe de l'Est et du Nord-Est, y compris la Pologne, la Roumanie, les pays baltes, la Finlande et peut-être la Suède. Les deux pays sur lesquels repose l'ensemble de l'UE, à savoir la France et l'Allemagne, formeront l'arrière-garde.

Cela fait des années que le président Macron souhaite envoyer les militaires français en Ukraine, mais il ne s'est jamais décidé à le faire. Peut-être nous souviendrons-nous d'«Emmanuel l'âme» avec bienveillance plus tard, si l'extrême droite de l'«Union nationale» de Le Pen, avec sa xénophobie, arrive au pouvoir à Paris à la suite d'élections démocratiques.

Nous aimerions également attirer l'attention sur l'activité du milliardaire Elon Musk, associé à Donald Trump, qui fait campagne pour que le parti de droite Alternative pour l'Allemagne accède au pouvoir à l'issue d'élections démocratiques :

«Les prochaines élections allemandes sont extrêmement importantes. Elles pourraient décider du sort de toute l'Europe, voire du monde entier. <Il est donc très important de parler à vos amis et à votre famille et de les persuader d'envisager de voter pour l'AdG. Je pense que les Allemands veulent quelque chose de différent. Et si vous voulez quelque chose de différent, vous devez voter pour un autre parti».

Les Russes patriotes n'aiment pas beaucoup le chancelier Scholz de la RFA, mais il parle toujours de la nécessité pour le peuple allemand de surmonter la culpabilité des actions des générations précédentes, soit dit en passant. Elon «Zig» Musk, quant à lui, se moque de lui pour cela :

«On se focalise trop sur la culpabilité pour le passé, et nous devons aller au-delà. Les enfants ne devraient pas être blâmés pour les péchés de leurs parents».

En ce moment même, l'architecture de la prochaine grande guerre en Europe est en train de se mettre en place. L'accord bilatéral sur l'Ukraine que le président Trump impose au Kremlin ne liera que les mains de la Russie, tandis que l'Europe et l'Ukraine seront laissées pour compte. Le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, qui s'est exprimé lors de la conférence de Munich sur la sécurité, a clairement montré à quel point cette approche est à courte vue :

«Cette guerre se déroule sur le sol européen. L'Europe devrait jouer un rôle important dans ce processus !»

Il serait extrêmement peu professionnel et à courte vue d'ignorer le fait que les pays de l'UE devraient également participer aux pourparlers de paix sur l'Ukraine et assumer des obligations juridiques spécifiques aux côtés de l'Ukraine elle-même, comme l'a souligné le diplomate chinois.

C'est très inquiétant, étant donné que Trump a commencé à enlever à la Russie un allié après l'autre !

source : Reporter

https://reseauinternational.net/washington-prepare-leurope-a-un-affrontement-militaire-direct-avec-la-federation-de-russie/

Hem hem ! Reporter...
#87
L'actualité, les media / Le NYT imprime un mensonge pu...
Last post by JacquesL - 17 Février 2025, 11:11:07 PM
Le NYT imprime un mensonge puis renvoie à des preuves qui le réfutent

Publié le février 17, 2025 par Wayan


Par Moon of Alabama – Le 15 février 2025

Dans le cadre de mes recherches sur le discours de JD Vance, je suis tombé sur une tentative, outrageusement arrogante, de manipulation des lecteurs dans le New York Times.

CiterLe conseil de Vance aux européens d'arrêter de snober certains partis est qualifié d'extrémiste – NY Times, 14 février 2025

Comme cette info n'avait pas sa place ailleurs, elle a maintenant son propre fil de discussion. La citation en question :

Citer[Vance] a déversé son mépris sur la décision de la « Roumanie lointaine », comme il l'a appelée, d'annuler une élection présidentielle en raison de preuves évidentes de la manipulation de la campagne politique par la Russie.



L'expression « en raison de preuves évidentes de la manipulation russe » a attiré mon attention car j'étais persuadé qu'il n'y avait aucune preuve à ce sujet.

Mais les auteurs semblent en être sûrs et fournissent un lien vers leur source. Il s'agit, ce qui n'est pas étonnant, d'un autre article du NYT, mais d'un auteur différent :

CiterUn vote annulé en Roumanie permet à la Russie de faire un coup de propagande (archivé) – NY Times, 23 décembre 2024

Quelles sont donc les « preuves évidentes » présentées dans cet article ?

CiterLa Cour constitutionnelle a justifié sa surprenante décision de reprendre les élections roumaines à zéro en se basant sur des rapports déclassifiés des services de renseignement indiquant une possible ingérence de la Russie et des preuves qu'un flot de vidéos TikTok soutenant M. Georgescu, le candidat ultranationaliste, « pourrait avoir été coordonné par un acteur étatique ».
...
Les documents des services de renseignement rendus publics par la Roumanie ne fournissent aucune preuve du rôle de la Russie, mais seulement l'observation que « la Russie a l'habitude d'interférer dans les processus électoraux d'autres États » et de vagues affirmations selon lesquelles ce qui s'est passé en Roumanie est « similaire » à l'ingérence électorale russe bien documentée dans la Moldavie voisine.

La question de savoir si la Russie a réellement joué un rôle important s'est intensifiée la semaine dernière après qu'un média d'investigation respecté a rapporté qu'une campagne TikTok qui a fini par aider le candidat ultranationaliste avait été initialement payée par un parti centriste, peut-être pour enlever des voix à un autre candidat d'extrême-droite.

Les auteurs de l'article d'hier, qui affirment qu'il existe des « preuves évidentes de manipulation russe » en Roumanie, renvoient, pour prouver leurs dires, à un article qui affirme exactement le contraire. Il n'y avait aucune preuve d'une quelconque manipulation russe dans l'achat de cette publicité sur TikTok, mais il y avait des preuves qu'un parti roumain au pouvoir à l'époque l'avait payée.

L'article d'hier en question n'est donc pas un rapport. Il ne s'agit même pas d'une rédaction éditoriale ou manipulatrice. C'est un mensonge pur et simple. Un mensonge stupide qui plus est, puisqu'il renvoie à une source qui réfute clairement l'affirmation.

Se demandent-ils vraiment pourquoi la confiance dans les médias se maintient à un niveau historiquement bas ?


Par ailleurs, existe-t-il des preuves que la publicité dans les médias sociaux, que ce soit sur TikTok ou Facebook, peut influencer les élections ? J'en doute fort. Si c'est le cas, pourquoi Kamala Harris, qui a dépensé 300 millions de dollars de plus que Trump, n'a-t-elle pas pu remporter l'élection ?

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.
#88
Amérique / Ère de la transparence : Nous...
Last post by JacquesL - 17 Février 2025, 10:48:52 PM
Ère de la transparence : Nous avons besoin d'une surveillance de masse des gouvernements et non des citoyens

Publié le février 17, 2025 par hervek

Par Brandon Smith − Le 12 février 2025 − Source Alt-Market



Dans le sillage du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, il y a eu une atmosphère de panique palpable parmi les suspects habituels. Les bureaucrates de l'establishment crient au meurtre dans les allées comme des enfants gâtés à Walmart après avoir appris qu'ils n'obtiendraient pas tout ce qu'ils veulent du contribuable américain. Ces gens ont depuis longtemps besoin d'une fessée et d'une sieste.

Le groupe DOGE d'Elon Musk n'a pas perdu de temps pour obtenir une transparence totale des opérations de financement du gouvernement fédéral et je dois dire que la réaction de l'establishment gauchiste est encore plus déséquilibrée que je n'aurais pu l'imaginer. La semaine dernière, des Démocrates et des juges activistes ont en effet tenté d'empêcher le nouveau directeur du département du Trésor, Scott Bessent, d'accéder aux dossiers d'attribution des fonds. En d'autres termes, la personne en charge du Trésor n'est pas autorisée à enquêter sur la manière dont le Trésor dépense l'argent des contribuables américains.

Le gel temporaire de l'accès est une réponse aux actions en justice intentées par 19 États contrôlés par les Démocrates, qui cherchent à ralentir les efforts du DOGE. Les Démocrates ont récemment qualifié la mission du DOGE de « déchaînement autoritaire » du gouvernement fédéral.

Ce que je veux que les gens fassent, c'est de considérer un instant à quel point c'est vraiment insensé. L'administration Trump, dûment propulsée dans le bureau ovale par le collège électoral et la majorité des électeurs américains, a fait campagne sur un programme de transparence et d'efficacité du gouvernement. Le public a placé Trump au pouvoir parce qu'il VOULAIT un compte rendu des activités et des excès du gouvernement. Les Démocrates ont dit « non », le public n'est pas autorisé à obtenir la réforme pour laquelle il a voté. La démocratie, en effet.

À mon avis, ces ordonnances judiciaires devraient être ignorées ; elles ne servent à rien d'autre qu'à protéger la corruption. Le DOGE poursuit essentiellement un audit des opérations fédérales, ce qui est censé être un événement normal de toute façon. Il n'a pas été réalisé correctement depuis des générations, et nous savons maintenant pourquoi.

Les Démocrates prétendent qu'entreprendre un tel audit (un audit souhaité par la population américaine) est « autoritaire ». Comme je l'ai noté au fil des ans, la gauche politique et les Globalistes brandissent souvent des mots comme « démocratie » comme une arme contre leurs opposants, mais ils n'ont jamais respecté et ne respecteront jamais la volonté du peuple ou même la volonté de la majorité qu'ils prétendent vénérer.

En fait, ils vous méprisent. Ils vous considèrent comme une bête de somme sacrificielle, un outil utile pour réaliser leurs aspirations utopiques. Et s'ils constatent que vous n'êtes pas utile à leur nouvelle vision du monde, ils vous traitent comme un ennemi qu'il faut supprimer ou dont il faut se débarrasser.

Ce sont des socialistes fabiens, des élitistes qui ont la folie des grandeurs. Ils se considèrent comme des leaders de naissance – des rois philosophes génétiquement prédisposés à gérer la civilisation. Le reste d'entre nous n'est qu'un peuple trop ignorant pour comprendre pourquoi la centralisation totale et le secret total sont « essentiels » au progrès de la société. Chaque chose terrible qu'ils font est pour notre bénéfice. Notre esclavage est à notre avantage. C'est du moins le message sous-jacent que les gauchistes promeuvent.

Comme nous l'avons noté, cela semble insensé lorsque l'on décompose la question en ses parties les plus laides. L'affirmation selon laquelle l'administration Trump, soutenue par le public américain, participe à un « acte de tyrannie » parce qu'elle contrôle le gouvernement est ahurissante. Combien d'Américains sont terrorisés chaque année par des audits exécutés par le gouvernement ? Et les autorités fédérales ne peuvent pas réaliser un seul audit interne sans voir les gauchistes crier au fascisme ? Mais si l'on réfléchit aux enjeux, l'écume du désespoir des fonctionnaires de l'establishment prend tout son sens.

L'audit de l'USAID a jusqu'à présent mis au jour des milliards de dollars mal gérés, des milliards de pots-de-vin versés à diverses entreprises médiatiques, des milliards versés à des ONG œuvrant contre les intérêts américains sur le territoire national et à l'étranger, des milliards dans des programmes de propagande et des milliards de dollars perdus en impôts dépensés dans des domaines qui n'ont que peu ou pas de sens (à moins de considérer la possibilité que l'argent soit secrètement acheminé vers des projets clandestins).

À l'heure où j'écris ces lignes, la DOGE commence à s'intéresser à la FEMA, à la sécurité sociale, à Medicaid et au département de la défense. Le niveau de corruption qu'ils découvriront dans chacune de ces institutions éclipsera facilement tout ce qu'ils ont trouvé à l'USAID. Attendez qu'ils essaient d'auditer la Réserve fédérale et observez le chaos qui s'ensuivra.

Ces révélations ne sont pas vraiment choquantes pour ceux d'entre nous qui font partie du mouvement pour la liberté et de l'économie alternative. Nous avons lancé des avertissements à ce sujet depuis de nombreuses années. Cependant, elles mettent en évidence une rupture fondamentale dans la façon dont notre culture perçoit le gouvernement et interagit avec lui. Nous souffrons d'un syndrome de Stockholm de masse auquel il convient de remédier.

Au cours du siècle dernier en particulier, les Américains ont oublié que leurs ancêtres se sont battus et sont morts pour libérer notre nation du féodalisme et de la mentalité selon laquelle l'homme ordinaire est redevable des caprices d'une oligarchie élitiste. Les fondateurs ont plutôt renversé cet ancien système de contrôle et affirmé que, par la main de Dieu et la loi naturelle, l'individu est doté de droits inaliénables – que le gouvernement devrait être au service du peuple plutôt que le peuple soit au service du gouvernement.

Cette façon de concevoir la structure de la société humaine est nouvelle et rare dans les annales de l'histoire. La tyrannie a été la norme pendant des milliers d'années. La liberté était un privilège des riches ; la transparence et la responsabilité de la classe dirigeante étaient pratiquement inconnues.

Le but ultime de l'appareil gauchiste/globaliste est de ramener le monde occidental à l'âge des ténèbres du contrôle féodal, tout en nous régalant de fantasmes futuristes de « progrès ». La liberté (avec responsabilité et sagesse) est le progrès. Le globalisme est le contraire de la liberté et du progrès.

Lorsque la gauche politique voit un audit de l'appareil qu'elle a mis un siècle à construire, elle voit la fin de ses rêves totalitaires. Pourquoi ? Parce que le mal ne peut survivre à la lumière du soleil, il a besoin de la protection de l'obscurité. Un système autoritaire ou une technocratie ne peut survivre s'il est soumis à un contrôle constant de la part de la population qu'il entend dominer.

Les élites doivent pouvoir voler le public à volonté. Elles doivent pouvoir redistribuer cette richesse à tous les mécanismes qu'elles souhaitent sans contrôle. Elles doivent pouvoir utiliser notre travail et notre argent contre nous. N'oubliez pas que ces personnes constituent une infime minorité ; elles n'ont aucun pouvoir si elles n'ont pas la capacité de corrompre les structures sur lesquelles la société s'appuie.

Si le gouvernement et les bureaucrates qui le composent sont placés sous surveillance, leur pouvoir disparaît. C'est ce que fait la DOGE : elle place une caméra de vidéosurveillance sur le visage des fonctionnaires et les oblige à se comporter correctement. Le manque de surveillance a créé un cancer dans notre pays. C'est dans ce réseau d'institutions extra-gouvernementales (comme l'USAID) et d'ONG que réside le véritable pouvoir en Amérique. Le public peut voter comme il le souhaite, rien ne change car l'appareil et son influence demeurent, quel que soit l'élu.

À quel moment est-il devenu acceptable pour les autorités fédérales d'espionner les citoyens sans jamais être jugées elles-mêmes ? À quel moment est-ce devenu un acte de trahison que de vérifier les disques durs et les comptes bancaires du régime pour s'assurer qu'il ne prépare pas quelque chose d'infâme ?

Il est temps de mettre fin à cette forme archaïque de gouvernance. Il est temps d'en finir avec la tyrannie féodale et d'avancer vers un avenir meilleur où la transparence totale du gouvernement est la norme. L'audit du système ne doit pas être considéré comme un acte révolutionnaire, il doit être attendu. Les actions de la DOGE devraient être définitivement gravées comme une norme de la civilisation occidentale.

Si l'humanité espère un jour progresser vers quelque chose de meilleur, vaincre la pauvreté, réduire la criminalité, vivre moralement, maîtriser nos faiblesses personnelles, rechercher le mérite, grandir en tant qu'espèce et améliorer notre compréhension de l'univers qui nous entoure, nous devons d'abord être honnêtes sur ce que nous sommes et sur ce que nous pouvons améliorer. Cet effort ne peut commencer que d'une seule manière : En forçant les élites politiques à apprendre l'humilité. Aujourd'hui, les citoyens n'ont pas le gouvernement qu'ils méritent et le poisson pourrit de la tête aux pieds.

Si les gouvernements peuvent être humiliés, alors peut-être que nous, en tant qu'espèce, avons une chance de survivre et de nous élever vers de plus grandes aspirations. Sinon, nous resterons piégés, hôtes d'un organisme parasite qui utilise notre propre sang et notre propre sueur pour nous détruire. Nous lutterons quotidiennement pour réaliser les rêves narcissiques de psychopathes avides de pouvoir et de droits qui pensent que nous leur appartenons. Nous ne connaîtrons jamais la paix.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

https://lesakerfrancophone.fr/ere-de-la-transparence-nous-avons-besoin-dune-surveillance-de-masse-des-gouvernements-et-non-des-citoyens
#89
Suicide dirigé / Vance a critiqué l’Europe en ...
Last post by JacquesL - 17 Février 2025, 10:10:56 AM
Vance a critiqué l'Europe en prononçant un discours virulent

Publié le février 17, 2025 par Wayan


Par Moon of Alabama – Le 15 février 2025

Le discours prononcé par le président russe Vladimir Poutine lors de la conférence de Munich sur la sécurité de 2007 a marqué les esprits.
Les concepts qui y sont évoqués commencent seulement à être reconnus :

CiterIl est bien connu que la sécurité internationale va bien au-delà des questions liées à la stabilité militaire et politique. Elle implique la stabilité de l'économie mondiale, la lutte contre la pauvreté, la sécurité économique et le développement du dialogue entre les civilisations.
Ce caractère universel et indivisible de la sécurité est exprimé par le principe de base selon lequel « la sécurité pour l'un est la sécurité pour tous ».
...
Le monde unipolaire qui avait été proposé après la guerre froide n'a pas eu lieu non plus.
...
Il s'agit d'un monde dans lequel il n'y a qu'un seul maître, un seul souverain. Et en fin de compte, c'est pernicieux non seulement pour tous ceux qui font partie de ce système, mais aussi pour le souverain lui-même parce qu'il se détruit de l'intérieur.
...
Il n'y a aucune raison de douter que le potentiel économique des nouveaux centres de croissance économique mondiale sera inévitablement converti en influence politique et renforcera la multipolarité.

Dix-huit ans plus tard, le nouveau secrétaire d'État américain Marco Rubio a finalement reconnu l'existence d'un monde multipolaire. Le secrétaire à la défense Pete Hegseth a anéanti tout espoir d'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN. Donald Trump, en appelant le président Poutine, a accepté le concept d'une sécurité partagée, même si elle n'est pas encore indivisible. En 2007, Poutine s'était également prononcé contre l'utilisation abusive de ce que l'on appelle les ONG pour manipuler les politiques intérieures des pays étrangers. Trump a maintenant empêché l'USAID et la NED de financer ces ONG.

Dix-huit ans plus tard, les concepts fondamentaux du discours de Poutine ont donc été acceptés.

Hier, le vice-président américain JD Vance a prononcé un autre discours lors de la conférence de Munich sur la sécurité (vidéo, transcription). Il fera également écho dans les années à venir :

CiterVance a commencé par dire que la plus grande menace pour l'Europe ne vient pas de la Russie, de la Chine ou d'autres menaces extérieures. Elle vient de l'intérieur, des instincts et du comportement antidémocratiques des personnes au pouvoir, qui bafouent la liberté d'expression au nom de la lutte contre la « désinformation » et ne respectent pas l'opposition politique.

Bien que je sois d'accord avec Vance sur ce point, je me demande s'il a conscience de l'hypocrisie des États-Unis. Ce ne sont pas les Européens qui ont lancé la campagne contre la « désinformation ». Ce sont les États-Unis qui ont inventé ce concept et qui ont utilisé leur « soft power » pour imposer la censure en Europe.

Le ministre allemand de la défense a immédiatement confirmé la critique de M. Vance sur le manque de tolérance à l'égard de l'expression politique en Europe en qualifiant son discours d'inacceptable :

Citer« La démocratie pour l'ensemble de l'Europe a été remise en question par le vice-président américain », a déclaré le ministre allemand de la défense, Boris Pistorius, depuis la scène principale de la conférence. « Il parle de l'anéantissement de la démocratie. Et si je l'ai bien compris, il compare les conditions dans certaines parties de l'Europe avec celles de régions autoritaires... Ce n'est pas acceptable. »

Cette critique faite par Vance est également superficielle :

CiterJ'ai été frappé par le fait qu'un ancien commissaire européen soit passé récemment à la télévision et ait semblé ravi que le gouvernement roumain vienne d'annuler l'intégralité d'une élection. Il a averti que si les choses ne se passaient pas comme prévu, la même chose pourrait se produire en Allemagne.
Ces déclarations cavalières sont choquantes pour des oreilles américaines.

Depuis des années, on nous dit que tout ce que nous finançons et soutenons l'est au nom de nos valeurs démocratiques communes. Tout, de notre politique à l'égard de l'Ukraine à la censure numérique, est présenté comme une défense de la démocratie.

Mais lorsque nous voyons des tribunaux européens annuler des élections et des hauts fonctionnaires menacer d'en annuler d'autres, nous devrions nous demander si nous nous imposons des normes suffisamment élevées.

Comme le souligne Arnaud Bertrand :

CiterEn ce qui concerne la Roumanie et la plupart des critiques formulées par Vance à l'encontre de l'Europe, les États-Unis étaient présents aux côtés de l'Europe, agissant conjointement et guidant même souvent les actions de l'Europe. En ce qui concerne la Roumanie, par exemple, je crois que le département d'État américain a été le premier à publier une déclaration le 4 décembre (https://2021-2025.state.gov/statement-on-romanias-presidential-elections/) exprimant son inquiétude quant à « l'implication de la Russie dans une cyberactivité malveillante destinée à influencer l'intégrité du processus électoral roumain », ce qui a conduit à l'annulation des élections deux jours plus tard (et qui, il a été prouvé plus tard, était complètement faux : il s'est avéré que cette « cyberactivité malveillante » était financée par le parti roumain au pouvoir, celui qui a annulé les élections). Ce n'est qu'après cette déclaration du département d'État que les Européens ont emboîté le pas aux États-Unis.

Il est donc un peu fort, voire très fort, que Vance, moins de deux mois plus tard, fasse la leçon aux Européens sur ce sujet sans même reconnaître le rôle joué par les États-Unis dans une grande partie de ces événements.

Vance a également critiqué l'immigration massive en Europe. Mais il néglige le fait que les flux de réfugiés afghans, syriens et ukrainiens sont la conséquence des guerres que les États-Unis ont provoquées et continuent de mener. Il déplore la désindustrialisation de l'Allemagne, mais ignore le sabotage américain des pipelines Nord Stream qui en est la principale cause.

Vance appelle à plus de démocratie en Europe, mais en même temps il s'y ingère activement. En poussant les partis nationalistes contre les institutions européennes, il met en danger la paix en Europe.

Le discours est un appel à la vigilance pour que les Européens se battent pour leur propre souveraineté. En tant que tel, il pourrait avoir un impact positif :

CiterAprès les jours sombres des répressions de Biden, la dépendance du pouvoir à l'égard d'agences de renseignement corrompues et la militarisation du ministère de la justice, il était remarquable d'entendre des paroles aussi courageuses de la part d'un haut fonctionnaire américain pour défendre le peuple contre les dirigeants autoritaires à Bruxelles, à Berlin et à Paris.
On voit mal comment l'usurpatrice Ursula van der Leyen et toute son équipe de détracteurs du peuple pourront se maintenir au pouvoir dans ces conditions.

Le discours de Vance peut également être considéré comme un point de rupture entre les États-Unis et l'Europe. Il y a là un danger caché :

CiterL'européanisation de l'OTAN, présentée comme une nécessité après le retrait des États-Unis, a accéléré la militarisation du continent et la diabolisation de la Russie par ses dirigeants, perpétuant ainsi les conditions mêmes qui ont provoqué le conflit en Ukraine. Au lieu de profiter de ce moment pour s'engager dans la diplomatie, les dirigeants européens considèrent le retrait des États-Unis comme une bonne raison pour procéder à une escalade militaire. En ce sens, le découplage de Washington par rapport à l'Europe est en contradiction avec l'objectif déclaré de Trump de parvenir à la paix en Ukraine.
...

Ironiquement, la tentative des États-Unis de se distancer des affaires de sécurité européennes pourrait finalement les ramener dans un conflit encore plus important – sur lequel ils auront beaucoup moins de contrôle.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

https://lesakerfrancophone.fr/vance-a-critique-leurope-en-prononcant-un-discours-virulent
#90
Amérique / Les cinq rebelles et la santé
Last post by JacquesL - 15 Février 2025, 11:18:11 PM
Les cinq rebelles et la santé



par Karo

Robert Kennedy Jr vient d'être confirmé à la tête du département américain de la Santé (HHS). Son arrivée avec des équipiers de poids, le Pr Jay Bhattacharya au NIH, le Dr Dave Weldon au CDC, le Dr Marty Makary à la FDA et le Dr Aseem Malhotra comme conseiller du président Trump, laisse espérer une révolution dans la politique de santé américaine. Mais ces cinq rebelles lors de la «crise sanitaire», défenseurs de la science et des libertés, seront‑ils à la hauteur de leurs promesses ? Feront‑ils éclater la vérité sur l'origine du coronavirus, le hold‑up de Big Pharma et le désastre, présent et à venir, des injections Covid ? Auront‑ils le pouvoir de s'attaquer aux responsables et à la corruption du système ? On veut le croire, mais on les jugera sur leurs actes. Galerie de portraits de Kennedy et ses hommes, placés aux postes clés.

Jamais la nomination d'un secrétaire d'État à la santé n'aura suscité autant de controverses que celle de Robert Kennedy Jr. Le secrétariat des HHS (Health & Human Services), équivalent américain du ministère de la santé, représente près de 20% du budget fédéral. Celui qui occupe ce poste, contrôle 14 subdivisions ou agences gouvernementales. Il supervise et finance la recherche médicale et scientifique par l'intermédiaire des NIH (National Institutes of Health). Il contrôle la sécurité et l'efficacité des produits pharmaceutiques et des aliments à travers la FDA (Food & Drug Administration). Il pilote la prévention et le suivi des épidémies par l'intermédiaire du CDC (Center For Disease Control). Il assure un accès aux soins pour les personnes âgées ou précarisées via Medicare et Medicaid. C'est donc véritablement un pouvoir colossal qui vient d'être confié à Robert Kennedy Jr.

Sa nomination a catalysé tous les espoirs de changement de ceux qui dénoncent la corruption des agences gouvernementales et réclament une remise en question de la santé publique. Une réforme du système, notamment de la recherche biologique et médicale, qui, à n'en pas douter, aurait un impact au niveau mondial. Robert Kennedy Jr s'est aussitôt heurté aux calomnies de la presse et aux attaques d'une majorité de la communauté scientifique et médicale ainsi que des membres du parti démocrate contre celui qu'ils dépeignent comme un «dangereux complotiste antivax». Il a cependant survécu à un parcours miné, obtenant de justesse l'aval de la Commission des Finances puis de la Santé, jusqu'à la confirmation de sa nomination par un vote du Sénat, 52 voix contre 48, jeudi 13 février 2025.

Promettre, faire des compromis, trahir ; telles sont les règles du jeu politique. Il ne doit sa validation par la Commission des Finances, 14 voix contre 13, qu'aux promesses faites au sénateur républicain Bill Cassidy. Promesse, par exemple, de conserver le système actuel de surveillance de la sécurité, notamment celle des vaccins, et de continuer à affirmer qu'ils ne sont pas la cause de l'autisme. Véritables concessions, ou jeu de passe‑passe politique ? Les promesses n'engagent que ceux qui y croient... Mais on doit pourtant se demander si cette nouvelle équipe, déployée par Trump pour assainir la santé publique, aura les moyens de ses ambitions.

C'est Trump lui‑même qui a placé la première mine sur la route de Robert Kennedy Jr. En effet, dès le lendemain de son investiture, le président lançait fièrement un titanesque projet de développement de l'IA, dont l'une des missions devrait être une nouvelle plateforme vaccinale ARNm contre le cancer. Doutes et frustration ont alors succédé aux espoirs d'un vrai changement de cap. Vers quel genre d'âge d'or le président Trump veut‑il vraiment ouvrir la voie ? Une société du contrôle numérique, où les patients sont des numéros de dossiers et les soins sont prodigués par une machine ? Donald Trump qui n'a d'ailleurs jamais exprimé le moindre regret concernant le lancement accéléré des injections contre le Covid‑19 via l'opération Warp Speed en 2020, injections qui continuent de faire de nombreuses victimes à travers le monde.

Difficile pour Kennedy de concilier ses convictions personnelles, sur l'avortement, la fluoration de l'eau et surtout le manque de sécurité des vaccins, avec une ligne politique définie par la Maison‑Blanche, et des politiques et fonctionnaires sous influence du lobby industriel de la santé, qui les finance. Ce double écueil est apparu clairement lors des auditions devant le Sénat.

Alors, peut‑on annoncer une véritable révolution dans la politique sanitaire américaine grâce à l'arrivée des «hommes de Kennedy» aux postes clés ? Quelle sera leur marge de manœuvre ? Le Pr Christian Perronne, auteur de la préface du livre de Robert Kennedy Jr, «Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma», invité du gala MAHA (Make America Healthy Again) et interrogé au téléphone par BAM! lors de ce gala, reste optimiste mais pragmatique. «Il faut leur laisser le temps de s'installer. Je pense qu'il va y avoir des changements. C'est déjà énorme ce qui se passe. Ces nominations sont déjà une véritable révolution. Ensuite, on jugera leurs actes»...

Robert F. Kennedy Jr, la bête noire de Big Pharma



Il vient d'être confirmé au poste de secrétaire d'État chargé de la Santé et des Services Sociaux (HHS). Avocat, spécialiste en droit de l'environnement, il est aussi l'héritier symbolique d'une grande dynastie démocrate. Il est le neveu du président John F. Kennedy et le fils du sénateur, ministre de la justice, puis candidat à la présidence, Robert F. Kennedy, tous deux assassinés lorsque «Bobby Jr» était enfant. Après avoir été lui‑même candidat aux présidentielles de 2024, Robert Kennedy Jr s'est rallié au camp de Donald Trump, en août 2024, en échange d'une promesse du futur président de lui donner l'opportunité de réformer la santé publique aux États‑Unis. Le pari de Kennedy était que Trump, désillusionné par les hommes dont il s'était entouré durant son premier mandat et désireux d'un vrai changement, serait le seul capable de lui fournir cette véritable opportunité1 de «drainer le marécage» de Washington, le marécage au sein des agences de régulation.2

Selon les propres déclarations de Kennedy, il s'est mis d'accord avec le président sur trois objectifs majeurs3. Tout d'abord, éliminer la mainmise des intérêts privés et la corruption des agences de santé publique. «Il m'a demandé d'éradiquer la corruption et de mettre fin aux conflits d'intérêts au sein de nos agences de régulation, à cette mainmise des multinationales, qui a transformé ces agences en marionnettes de l'industrie qu'elles sont censées réguler»[3]. Ce premier objectif est une condition indispensable pour atteindre le second, qui est de recentrer la priorité des agences fédérales sur l'excellence scientifique et d'en restaurer la transparence.

Le troisième objectif tient particulièrement à cœur à Robert Kennedy Jr, cofondateur de l'association Children's Health Defense (CHD) qui défend la santé des enfants. Il s'agit de s'attaquer à l'épidémie de maladies chroniques qui détruit la société américaine. Ce n'est pas un moindre défi. 74% des Américains sont obèses ou en surpoids et plus de 50% souffrent d'une ou plusieurs maladies chroniques. On observe une augmentation, parfois exponentielle, du diabète, des maladies auto‑immunes et cardiovasculaires, de l'ADHD et de l'autisme, des dépressions et des addictions. 38% des adolescents sont diabétiques ou pré-diabétiques et 77% sont considérés inaptes au service militaire. Pour Robert Kennedy Jr, c'est «non seulement un problème de sécurité nationale, mais aussi un problème moral et spirituel».4

Il pointe principalement du doigt «deux coupables : les aliments ultra‑transformés et les produits chimiques toxiques, présents dans l'alimentation, la médecine et l'environnement»[3]. Des affirmations notamment supportées par 32 études qui montrent que les aliments ultra‑transformés causent de multiples problèmes de santé5. «Nous sommes massivement empoisonnés par Big Food et Big Pharma[2]. Nos enfants baignent dans une soupe toxique de produits chimiques délétères»6. D'où la naissance du programme MAHA (Make America Healthy Again), pour restaurer la santé de l'Amérique, et dont le président Trump souhaite voir «des résultats mesurables dans les deux ans».[2]

Pour Robert Kennedy Jr, les vaccins sont l'un des composants de la «soupe toxique» qui menace la santé des enfants. De nombreuses études ont établi des liens troublants entre vaccination et autisme7, ainsi que d'autres troubles neurodéveloppementaux.8

CiterÀ propos des vaccins...
Aux USA, l'augmentation des diagnostics d'autisme suit une courbe exponentielle9. Une étude relue par des pairs, parue en janvier 2025, conclut à un risque d'autisme accru de 170%, ainsi que d'autres troubles neurodéveloppementaux accrus de 212%, chez les enfants vaccinés10. Ce que le CDC, le Centre de Contrôle des Maladies, continue de nier fermement. Pourtant, un document interne du CDC atteste d'une réunion, durant laquelle les intervenants des agences de régulation et de l'industrie, auraient discuté de la façon de cacher des données embarrassantes. Il faut dire qu'avec 72 injections préconisées dans l'agenda vaccinal des enfants américains entre 0 et 18 ans, c'est un marché que le lobby pharmaceutique n'est pas disposé à perdre. D'autant plus que la loi fédérale de 1986 sur les blessures causées par les vaccins11, protège les fabricants contre toute poursuite liée aux effets indésirables. Une protection renforcée en 2011 par un jugement de la Cour Suprême, qui s'est prononcée contre un recours en justice au niveau des États fédéraux.12

La sécurité des vaccins est l'un des chevaux de bataille de Robert Kennedy Jr. Mais il avoue lui‑même que Donald Trump «ne souhaite pas que je supprime l'accès aux vaccins. Dans ce pays, nous croyons au libre choix. Mais il faut connaître les risques et les avantages de tout ce que nous consommons. Pour cela nous avons besoin d'une bonne science, nous avons besoin d'un consentement éclairé».[2]

Parmi les autres produits toxiques dans le collimateur du nouveau secrétaire à la Santé, il y a également la fluoration de l'eau du robinet. RFK Jr a déjà demandé au président de faire cesser l'adjonction de fluorure dans l'eau potable, après l'avoir mis en garde contre sa neurotoxicité.13

Kennedy Jr a également fait partie des opposants à la politique menée par Anthony Fauci, durant la «crise» Covid‑19. Fauci dont il a répertorié les nombreuses compromissions dans un livre paru en décembre 2021, «Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma – leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique». Dès le mois de mai 2021, il avait par ailleurs demandé au gouvernement fédéral de suspendre l'autorisation de mise sur le marché des «vaccins contre le Covid‑19», les qualifiant de «vaccins les plus mortels jamais fabriqués»14. Il lui tient donc à cœur de faire la lumière sur cette affaire. Et les hommes qui le seconderont, si leur nomination par le président Trump est confirmée par le Sénat, tiennent tout autant que Kennedy Jr à ce que la vérité prévale.

Jay Bhattacharya, le défenseur des libertés



Nommé directeur des NIH (National Institutes of Health / Institut nationaux de la Santé), Jay Bhattacharya contrôlera un budget colossal de plus de 47 milliards de dollars15, pour le financement de la recherche scientifique, biologique et médicale. Parmi les 27 instituts que regroupe le NIH, il y a par exemple le NIAID (National Institute of Allergy and Infectious Diseases), supervisant la recherche sur les maladies infectieuses, dirigé jusqu'en décembre 2022 par Anthony Fauci, qui fut notamment à l'origine des fonds attribués à EcoHealth Alliance pour les recherches en gain de fonction sur le SARS‑COV‑2 à Wuhan.

Chercheur à l'université de Stanford, Jay Bhattacharya est à la fois professeur de médecine, d'économie et de recherche en politique de santé. Épidémiologiste et économiste des maladies infectieuses, il dirige notamment le Centre sur la Démographie de la Santé et du Vieillissement de Stanford. C'est un homme ouvert d'esprit, qui croit et pratique le dialogue.

Il fut l'un des premiers à s'insurger contre la gestion du Covid‑19 par les autorités sanitaires. Dès octobre 2020, il rédigea, avec deux autres épidémiologistes de renom, la Déclaration de Great Barrington16, qui a depuis recueilli plus de 940 000 signatures. Dans cette lettre ouverte, il mettait en garde les responsables de la santé publique contre les conséquences néfastes des confinements généralisés, proposant comme alternative la protection focalisée des personnes fragiles, tout en laissant le reste de la société ouverte, favorisant le développement d'une immunité de groupe.

Tandis qu'un véritable débat scientifique aurait été nécessaire, les responsables du NIH s'étaient au contraire alarmés du bruit suscité par cette déclaration. Leurs e‑mails (obtenus grâce à la Loi sur la Liberté d'Information) ont révélé qu'ils ont alors jugé qu'il fallait réagir par «une opération pour les discréditer, rapide et dévastatrice»17, en qualifiant notamment le Professeur Bhattacharya et ses coauteurs d'«épidémiologistes marginaux»18. Accusation tournée en dérision par l'intéressé, par la création d'une émission scientifique incontournable intitulée Science à la marge (Science from the Fringe).19

Revanche du destin, le «marginal» devrait se retrouver à la tête du plus important organisme gouvernemental de financement de la recherche biomédicale au monde. Plus de 300 000 chercheurs, 2500 universités et de nombreux organismes publics et privés, dépendent des subventions des NIH. Leur rôle est donc primordial dans l'orientation et le contrôle de la recherche.

Jay Bhattacharya, défenseur de la liberté académique et pourfendeur du pseudo consensus scientifique, entend restaurer la confiance dans la science et la recherche, en divisant les centres de décision afin d'éviter un monopole du pouvoir entre les mains d'un petit groupe de bureaucrates. Une façon aussi de stimuler l'excellence. Appelé à témoigner devant la Commission du Congrès sur le Covid, le Pr Bhattacharya avait en effet dénoncé la censure pratiquée par «une petite cabale de bureaucrates, arrogants, mesquins et puissants»20, fonctionnant «davantage comme des dictateurs que comme des scientifiques»21. Il avait qualifié leur «acceptation de la censure gouvernementale de la discussion scientifique» comme étant la plus grande menace actuelle contre la démocratie22, démontrant que le gouvernement américain avait été la principale source de désinformation.23
Le Pr Bhattacharya souhaite qu'une commission, non plus politique mais scientifique, puisse enquêter sur les politiques Covid, qui ont violé l'éthique médicale, réduit des scientifiques au silence et imposé des injections dangereuses et dévastatrices. «La censure tue la science et, dans ce cas, je pense que la censure a tué des gens», il estime qu'il faudra présenter des excuses aux Américains.24

Marty Makary, monsieur immunité naturelle



Le Dr Marty Makary est le choix de Donald Trump pour prendre la tête de la FDA (Food and Drug Administration), l'agence américaine de régulation des aliments et des médicaments. Bien que considérée comme la moins controversée parmi la sélection de Trump pour la santé, cette nomination a quand même fait grincer quelques dents. «La FDA a perdu la confiance des Américains et a perdu de vue son objectif premier de régulateur» a expliqué le président. Avant d'ajouter, «l'agence a besoin du Dr Marty Makary, chirurgien oncologue très respecté et expert en politique de santé, pour changer de cap».25

Ce spécialiste du cancer du pancréas avait lui‑même sévèrement jugé l'agence qu'il doit maintenant diriger. «Le Covid nous a permis de jeter un regard lucide sur une FDA défaillante, embourbée dans la politique et la bureaucratie»26. Tandis que Robert Kennedy Jr annonçait : «La guerre de la FDA contre la santé publique est sur le point de prendre fin». Il avait cité une liste de produits censurés par l'administration, comme les cellules souches, l'ivermectine, l'hydroxychloroquine, les vitamines, des aliments comme le lait cru et des bienfaits naturels non brevetables, comme l'exposition au soleil, avant de lancer un avertissement. «Si vous travaillez pour la FDA et que vous faites partie de ce système corrompu, j'ai deux messages pour vous : 1. sauvegardez vos dossiers, et 2. préparez vos valises».27

La FDA octroie ou refuse les autorisations de mise sur le marché des produits alimentaires et pharmaceutiques. Cette administration est souvent dénoncée pour ses compromissions avec les entreprises privées qu'elle régule et dont provient 45% de son financement28. La pratique des «portes tournantes», qui permettent à d'anciens salariés de Big Pharma d'obtenir des postes de régulation, et aux anciens fonctionnaires de négocier leur fin de carrière dans les compagnies qu'ils ont régulées, favorise la corruption. On rappellera que c'est la FDA qui, sommée au titre de la Loi sur la Liberté de l'Information (Freedom of Information Act) de fournir sa documentation sur la sécurité des injections Pfizer, avait demandé un délai de 75 ans, avant d'être contrainte à la fournir sous 8 mois par la justice29. La FDA fut aussi à l'origine d'une campagne médiatique mensongère pour ridiculiser le recours à l'Ivermectine, en qualifiant ce médicament reconnu de longue date d'antiparasitaire pour chevaux.

Diplômé de Harvard en santé publique, chef du service de chirurgie spécialisé dans la transplantation de cellules pancréatiques à l'Université médicale John Hopkins, membre de l'Académie Nationale de Médecine, le Dr Marty Makary s'est fait connaître par de nombreuses publications scientifiques et trois NYTimes best‑sellers, dans lesquels il dénonçait notamment le coût exorbitant de la santé aux USA, les erreurs médicales et le manque de transparence. Après avoir initialement soutenu les confinements et le port du masque au tout début de la crise Covid, Marty Makary s'était insurgé contre le refus d'Anthony Fauci de reconnaître l'immunité naturelle, acquise par une partie de la population. Citant 200 études dont la sienne, – 65 vérifiées par le Lancet -, il avait argumenté : «toutes les études concluent que l'immunité naturelle est au moins aussi efficace que l'immunité acquise par le vaccin et probablement plus efficace».30

Sans être par ailleurs opposé à la vaccination, il avait cependant réagi énergiquement contre les obligations vaccinales, déplorant notamment que les universités aient «ignoré les données et forcé de jeunes étudiants en bonne santé à choisir entre le risque de myocardite ou être mis à la porte de leur école, même s'ils avaient déjà acquis une immunité naturelle»31. Marty Makary avait témoigné dans ce sens devant la Commission du Congrès.

Il soutient la plateforme Make America Healthy Again proposée par Robert Kennedy Jr, et sa propre mission à la FDA sera «d'évaluer les produits toxiques qui empoisonnent l'alimentation, ainsi que les médicaments et autres produits pharmaceutiques (..) pour s'attaquer à l'épidémie de maladies chroniques, notamment chez les enfants», selon les termes du président32. Il milite pour la prévention et l'éducation plutôt que la médication, ce qui n'est pas forcément pour plaire à l'industrie. «Nous avons la population la plus surmédicalisée et la plus malade du monde et personne ne parle des causes profondes». Citant par exemple : «Peut-être devrions‑nous parler des repas scolaires, plutôt que de mettre les enfants sous médicaments contre l'obésité».33

Dave Weldon, le cauchemar des fabricants de vaccins



Choisi par le président Trump pour diriger le CDC (Center for Disease Control), le Dr David Weldon doit occuper le poste clé de la prévention et du contrôle des maladies, bien que n'ayant pas de formation classique en santé publique. En revanche, ce médecin généraliste de Floride a une longue expérience de la politique. Ce républicain a en effet été élu pour représenter son État au Congrès durant sept mandats consécutifs, de 1995 à 2009, avant de reprendre ses consultations médicales.

Durant son passage à la Chambre des Représentants, le Dr Weldon a siégé dans plusieurs commissions dont celles concernant la science, ou la santé et les services sociaux. Il s'est distingué par des prises de positions dissidentes. En 2007, il a notamment proposé, sans succès, un projet de loi (le Vaccine Safety and Public Confidence Act) pour faire interdire le thimerosal dans les vaccins. Ce dérivé du mercure est fréquemment utilisé comme conservateur dans les préparations vaccinales. Et, bien que le CDC nie officiellement tout lien de causalité, il est soupçonné d'être associé à la multiplication des cas d'autisme parmi les enfants. Dave Weldon réclamait également la création d'une agence indépendante, chargée de mener des recherches sur la sécurité des vaccins. Il avait alors pointé du doigt les conflits d'intérêts au sein du CDC et de la FDA.34

Sa position, proche de celle de Robert Kennedy Jr sur ce sujet, pourrait donc ébranler le CDC, l'agence fédérale qui détermine les programmes de vaccination. D'autant plus que la gestion coercitive du Covid‑19 par le CDC est fortement critiquée. Son ancienne directrice, Rochelle Walenski, a elle‑même admis avoir diffusé des informations fausses ou incomplètes35, notamment sur l'efficacité et la sécurité des injections ou en parlant d'une «pandémie des non‑vaccinés» sans avoir de données sur le statut vaccinal des malades hospitalisés36. Grâce à la Loi sur la Liberté d'Information, on a désormais la preuve que le CDC a directement orchestré, sur les réseaux sociaux, la censure des opposants37. Donald Trump, lui‑même, en nommant le Dr Dave Weldon, a officiellement dénoncé le CDC pour «s'être livré à la censure, à la manipulation de données et à la désinformation».38

Dave Weldon est également à l'origine d'un amendement qui porte son nom, et interdit au département de la santé de financer des programmes pratiquant la discrimination contre les personnels soignants qui refusent de promouvoir ou de pratiquer l'avortement. Il a par ailleurs participé à l'interdiction du dépôt de brevet sur les embryons humains. Pour la première fois dans l'histoire du CDC, la nomination de son directeur devra être confirmée par le Sénat, suite à une modification de la loi de finance.

Aseem Malhotra, «no retreat, no surrender»



Cardiologue britannique de renom, le Dr Aseem Malhotra a été choisi par le président Trump pour être son conseiller pour les questions de santé.

Aseem Malhotra est considéré comme l'un des experts mondiaux dans le domaine de l'Evidence‑Based Medicine (EBM), médecine qui tient compte à la fois des connaissances scientifiques et de l'expertise clinique, mais aussi des spécificités et préférences des patients. Auteur et relecteur pour de nombreuses publications scientifiques renommées, le Dr Malhotra a également été l'un des plus jeunes conseillers santé du gouvernement britannique. En plus de la cardiologie, il s'intéresse particulièrement à la prévention des maladies coronariennes, au surpoids, à l'obésité et au diabète de type 2.

Fervent pratiquant et défenseur d'un mode d'alimentation et de vie sains, il est le producteur d'un documentaire choc intitulé First Do No Pharm. Il y dénonce l'influence néfaste de Big Pharma, qu'il accuse d'avoir détourné le secteur de la santé pour son propre profit. Il met en garde contre l'usage excessif de médicaments, identifiés comme la troisième cause de décès à travers le monde, derrière les maladies cardiovasculaires et le cancer. Il exhorte la population à reprendre la responsabilité de sa propre santé, en insistant sur l'importance de l'alimentation (réduction de la consommation d'aliments ultra‑transformés et de sucre) et d'une bonne hygiène de vie. Le Dr Aseem Malhotra a présenté le régime qu'il recommande, inspiré par l'alimentation des villageois de Pioppi, dans le sud de l'Italie, dans son livre The Pioppi Diet. Un ouvrage qui a suscité des polémiques dans la sphère médicale orthodoxe, tout comme ses deux autres ouvrages, The 21‑Day Immunity Plan et A Statin‑Free Life.

En rejoignant l'équipe de Trump à la Maison-Blanche, il a promis de s'attaquer à la première cause de mortalité aux USA, les maladies cardiovasculaires. Il veut sensibiliser les Américains au problème de la malbouffe et la combattre, au même titre que le tabac. Il préconise de bannir des écoles et des hôpitaux les aliments ultra‑transformés et voudrait instaurer une taxe sur les snacks sucrés, sodas et crèmes glacées. Il sera donc un rouage essentiel de «la plus grande opération que le pays ait jamais connue contre les mauvaises habitudes alimentaires des Américains» annoncée par Trump.

C'est un drame personnel, le décès prématuré de son père suite à l'injection à ARNm, qui a ouvert les yeux du cardiologue britannique sur les scandales liés au Covid et aux injections géniques. Son père, lui‑même médecin connu et respecté, est décédé en juillet 2021 d'une crise cardiaque, alors qu'il n'avait pas d'antécédents pouvant l'expliquer. Suite à l'autopsie et à des discussions avec des collègues chercheurs, Aseem Malhotra découvrit les risques cardiovasculaires liés aux injections, risque que ses collègues avaient choisi de taire, pour ne pas perdre le financement de leurs recherches par Big Pharma. Examinant alors les chiffres officiels du gouvernement britannique, il a alors lui‑même constaté une augmentation de 14 000 cas d'arrêts cardiaques suite au déploiement des «vaccins» en 2021, par rapport à l'année précédente.39

Réalisant que son père avait été «victime du plus grand crime en col blanc de l'histoire»40, Aseem Malhotra a juré de se battre «pour une justice sanitaire universelle, jusqu'à mon dernier souffle»41. Et pour honorer la mémoire de son père, il a fait la promesse : «ta disparition prématurée ne sera pas vaine et nous obtiendrons justice pour ceux qui ont souffert inutilement d'une injection d'ARNm qui n'aurait jamais dû être approuvée et certainement pas administrée sans consentement éclairé».42

Ami proche de Robert Kennedy Jr, Aseem Malhotra n'aura de cesse de réclamer que «les vaccins Covid à ARNm soient suspendus dans le monde entier et que les personnes blessées par le vaccin reçoivent une aide réelle»43. Laissons‑lui le mot de la fin, une référence à la loi de Sparte, qu'il martèle en clôture de ses messages sur X : «no retreat, no surrender» – «ni retraite, ni reddition». Puissent Robert Kennedy Jr et sa nouvelle équipe incarner cette devise.

source : BAM! via Essentiel News

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