Nouvelles:

Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.

Main Menu
Welcome to Pratiquer les vertus citoyennes. Please login or sign up.

23 Décembre 2024, 10:56:18 AM

Login with username, password and session length

Crier !

jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

Récents

Membres
  • Total des membres: 85
  • Dernier: berjarre
Stats
  • Total des messages: 7,039
  • Total des sujets: 4,189
  • En ligne aujourd'hui: 71
  • Record de connexion total: 448
  • (18 Mai 2024, 04:24:13 AM)
Membres en ligne
Membres: 1
Invités: 29
Total: 30

monopoles magnétiques

Démarré par ffi, 20 Octobre 2009, 02:32:16 PM

« précédent - suivant »

ffi

J'ai été très intéressé par les écrits de Jacques Lavau (en particulier la notion de tourneur) et je le remercie vivement pour son effort de clarification de la physique, que j'ai effectivement trouvé totalement incohérente du point de vue des notations tout au long de mes études.

Mais je ne suis pas d'accord sur l'approche consistant à disqualifier "à priori" toute recherche sur les monopoles magnétiques. Je cite :
----------------------------------------------------------------
Il est impossible de peigner intégralement les poils d'une sphère.

Corollaire :
Il est impossible de recouvrir intégralement la surface d'une sphère d'un tourneur non nul, de sens uniforme.

En effet, il existe deux façons simples de presque peigner une sphère :
1. comme la surface latérale d'un cylindre, en long. Puis vous resserrez les ouvertures autour des pôles, qui restent impossibles à peigner, hérissés d'un poil soit saillant soit rentrant dans la sphère. Votre peignage est donc méridien.
2. comme la surface latérale d'un cylindre, selon trajectoire circulaire. Après serrage autour des pôles, votre peignage suit les parallèles. Sauf aux pôles où il ne sait dans quel sens se coucher.

3e solution moins simple, la combinaison des deux, le peignage loxodromique, à angle constant avec les parallèles (resp. les méridiens). Là encore, les pôles ne peuvent être peignés.

Vous prenez la solution n°2, et en prenez le rotationnel : les deux hémisphères sont couverts d'un tourneur opposé, sauf l'équateur qui n'est couvert que par le tourneur nul.
Une autre solution est priver la sphère du pôle Sud, de couvrir tout le restant d'un tourneur, disons horaire. Le pôle Sud est une singularité : tout parcours autour de lui montre une forte circulation, mais anti-horaire.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------

La déduction est tout-à-fait logique.
Cependant, pourquoi les monopoles magnétiques seraient-ils nécessairement sphériques ?

Il faut renverser la question, poser le problème différemment :
- Quelles sont les formes géométriques qui peuvent être peignées dans le même sens ?
- Si de telles formes existent, les monopoles magnétiques pourraient-ils avoir une telle forme ?

Pour la forme en question (par intuition, je ne suis pas assez qualifié en géométrie)

Tore croisé ? Ruban de moebius ? Hélicoïde ?




Edit : Orthographe du nom propre corrigée. Je n'en ai qu'un, et j'y tiens, même si je ne l'ai pas choisi.

Jacques

JacquesL

#1
Je te remercie Florent pour ta contribution.

Je ne pense pas que les "monopôles magnétiques" aient une symétrie sphérique, je constate seulement que celle-ci est impossible, mais demeure postulée par ses propagandistes, par exemple Georges Lochak. Il est du reste bien possible que cette erreur, grossière, soit la seule erreur de l'article de Lochak, mais je n'ai pas la possibilité d'évaluer le restant.
Je n'ai pas d'opinion sur la réalité des extrémités de cylindres magnétiques en général, mais il me semble bien que c'est une configuration courante dans les ferromagnétiques. Si c'est le cas, je déplore seulement que cela ait été obscurci par un formalisme abstrus.

Je déplore que par inertie, par viscosité intellectuelle, on persiste à baptiser "monopôles magnétiques", ce qui a tous les caractères d'extrémités de tubes magnétiques. Qui sont eux, mathématiquement corrects, mais qui présentent pour l'entendement du physicien moyen et conformiste, le grave inconvénient de ne pas cadrer du tout avec le postulat subreptice des particules comme corpuscules ponctuels ou quasi-ponctuels. Un tube magnétique a une longueur qui entre dans le domaine macroscopique. Cela achèverait de culbuter les notions topologiques héritées des enseignements faits par les profs de maths de nos années de collège et de lycée : elles sont hors-compétence. Plus nos connaissances progressent, et moins l'espace physique ressemble à l'espace à topologie fine, qu'on nous a enseigné à partir des propriétés métriques et topologiques de la droite R et des espaces affines Rn.

ffi

Désolé pour la faute d'orthographe, ma mémoire n'est pas infaillible.
Merci pour la réponse.

Je trouve la théorie de Lochak intéressante, ceci, même s'il trimbale avec elle les casseroles de la physique "moderne", je trouve qu'il réalise un véritable tour de force pour parvenir à en sortir quelque chose de nouveau. L'intérêt également est de diffuser les expériences fabuleuses réalisées en Russie (qui, elles me semblent incontestables).

A noter que dans les équations de Dirac, il y a - d'après ce que j'ai compris -, 2 solutions supplémentaires. Il est possible que les monopôles fonctionnent par pair, auquel cas cela revient à un dipôle qui se détend ou se contracte.

Je sais bien que les problèmes de formulations sont extrêmement importants, puisque cela permet d'éviter de transmettre des idées fausses lors de l'instruction. Personnellement, en tant que physicien un peu au fait de l'histoire des sciences, je sais que toute formulation a quelque chose de temporaire, c'est-à-dire que je m'attache à distinguer ce qui est du ressort de la formulation théorique (à étudier en rapport avec les conditions sociales et culturelle de l'ébauche de la théorie) d'avec ce qui est du ressort du phénomène physique (à étudier en rapport avec les conditions expérimentales).

Aujourd'hui, la seule nouveauté en science, ce sont les découvertes de Recom, elles sont exceptionnelles car elles brisent une barrière que l'on pensait infranchissable entre l'électricité et le nucléaire. Cette découverte, si elle est avérée comme telle, peut être extrêmement précieuse pour l'avenir de l'humanité, pour le progrès.

C'est cela qu'il ne faut pas perdre de vue, au-delà des problèmes de formulation inhérent à la physique théorique. Je pense qu'ils ont besoin d'aide et qu'il faut les aider parce que c'est vital pour l'humanité, les hommes politiques ayant abandonné toute idée du progrès pour adopter celle du rationnement. En tout cas, j'ai été choqué de les voir traiter de charlatan par YBM sur usenet, ce n'est pas correct. Personne n'est parfait, tout le monde a le droit de défendre son point de vue sans se faire insulter, un minimum d'humilité quant à nos croyances respectives s'impose pour tout homme civilisé.

Il est clair que l'on attend toujours la preuve que les axiomes Euclidiens sont adéquats pour décrire l'espace physique.

Il me semble que Leibniz disait qu'il fallait qu'il y ait toujours une analogie entre le langage utilisé et le phénomène décrit, ce qui l'a amené à découvrir le calcul différentiel. Las, l'analogie est bien difficile à suivre désormais en physique.

Le champ magnétique reste bien mystérieux à mes yeux.
Qu'est-ce-donc ? Comment le représenter ?

Appartient-il à une zone bornée de l'espace (un pôle source), ou bien est-il issu de tout l'espace : une pression, comment représenter une pression ?

Je ne suis guère fanatique des corpuscules, je ne crois pas que diviser l'espace permettait de l'expliquer ! Mais quelle est la part du global et du local ?

Il y a certes des singularités, des domaines de l'espace qui provoquent des "chocs" quand nos appareils de mesure s'y frottent, mais pourquoi ceux-ci seraient-il nécessairement sphériques ? Qu'en sait-on ? Rien : on n'obtient rien d'autre qu'une quantité que l'on mesure.

un électron serait le lieu d'une singularité inertielle (m), d'une singularité électrique (-) et d'une singularité magnétique (N / S).

Mais comment décrire, d'un point de vue microscopique, ces singularités ?

JacquesL

S'il te plaît, regarde la discussion là :
http://deonto-ethics.org/mediawiki/index.php?title=Discussion_Utilisateur:BSchaeffer
Equation de Lévy-Leblond et Zitterbewegung.
Bernard Schaeffer est inscrit aussi ici, mais c'est sur Quantic qu'il est actif.

ffi


JacquesL

Quoi au juste pulse, ou bat, ou gyre... à la fréquence broglienne ?
C'est un chapitre de la physique qui n'a toujours pas été écrit.
Octante et un ans de retard.

ffi

Effectivement, c'est une bonne question.

J'avais déniché cette proposition étonnante
si vous lisez l'anglais (http://superluminalquantum.org/STAIF-2007article.pdf)

En français, d'après ce que j'ai compris, cette proposition consiste à imaginer l'électron comme le lieu de la trajectoire d'une charge ponctuelle qui tourne en boucle.
Il me semblait avoir constaté que cette trajectoire proposée se fait sur un tore croisé (qui n'a pas de problème a être peigné, d'ailleurs). Mais peut-être me trompé-je.

Sinon, à part la charge, qu'est-ce que cela pourrait-être ?

La masse ? Des ondes de matières ? Mais qu'est-ce que la masse, est-elle toujours l'inertie ?
Pas clair.

Qu'y a-t-il d'autre. Une charge magnétique ?
Je sais que pour vous la charge magnétique n'a  pas bonne presse.

On peut également imaginer que l'électron soit une goutte de plasma plongé dans un éther. Sa charge électrique est légèrement inférieure à celle de l'éther environnant, d'où qu'il s'y forme une cellule de plasma. Comme il est sans cesse perturbé par le milieu environnant, la cellule de plasma de l'électron vibre à une fréquence de Langmuir.

Ou alors reprenons l'idée de rotation harmonique de Leibniz : le système solaire est animé d'un mouvement d'ensemble. Tout le système solaire est entrainé dans une action circulaire (selon les lois de Kepler plutôt elliptique) disons Ether+Matière comme l'a retrouvé Maurice Allais. Prenons l'idée que l'éther n'est rien d'autre que le plasma interplanétaire, donc potentiellement conducteur de courant.
L'héliosphère du système solaire n'est qu'une grande cellule de plasma, animé d'un mouvement mécanique de rotation. Supposons que la densité électronique rapporté à la quantité de matière qui s'y trouve doivent être constante (rapport optimal entre masse/charge : disons le noyau du Fer) en chaque lieu.
Imaginons un lieu qui, à l'instant t, ne suive pas l'action uniforme circulaire de ses voisins (perturbation mécanique au système solaire), il a une action antagoniste.
En un point d'application, il subit l'inertie de l'ensemble (masse).
Imaginons un lieu qui, à l'instant t, ne soit pas dans le rapport (masse / charge) de ses voisins (perturbation électrique interne). Il s'y forme une cellule de plasma de densité particulière, entourée par une double-couche. L'espace étant faiblement conducteur, cette structure est assez stable. Mais elle continuellement perturbée et vibre.

Bon je m'éparpille....

Je ne sais pas, il me semble que Broglie à beaucoup recherché cela (la thermodynamique cachée), mais comme l'interprétation devait n'être que statistique, cela l'a quelque peu mis au banc des scientifiques internationaux. Je ne sais pas ce qui vibre, ni pourquoi ça vibre.

ffi

#7
Bon qu'est-ce qui vibre ?

Ce qui diffracte ?

Il faudrait alors analyser l'expérience de diffraction :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Davisson_et_Germer évoque "La dépendance angulaire de l'intensité électronique réfléchie a été mesurée"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Microscopie_%C3%A9lectronique_en_transmission est trop discret sur le type d'écran qui recueille les électrons (le détecteur) pour avoir une information.

ici http://fr.wikipedia.org/wiki/Microscopie_%C3%A9lectronique est affirmé que serait utilisé un scintillateur http://fr.wikipedia.org/wiki/Scintillateur.
Ce serait la ionisation de celui-ci qui montrerait une figure d'interférence.

JacquesL

Il y a des progrès à faire en concentration, en méthodes d'analyse de la documentation, et en inventaire des informations manquantes. Sinon, c'est l'égarement dans la plupart des cas.

ffi

#9
C'est ma proposition : c'est le lieu de la charge qui vibre.

Libre à vous de pointer les erreurs et les contradictions dans les arguments plutôt de commenter ma personne (dont les gens n'ont que faire).

JacquesL

Je te rappelle le sottisier des postulats subreptices :
http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=48.msg713#msg713
Et tu ne t'es toujours pas débarrassé de la croyance que notre géométrie macroscopique conserve quelque validité à l'échelle de l'électron. Impasse sans espoir.

ffi

Le paradoxe de l'athée, c'est qu'il croit qu'il ne croit rien. Dès lors, il ne peut jamais comprendre que comprendre c'est aussi parfois réviser ses croyances. D'où une attitude assez dogmatique.

Entre le système des catégories d'Aristote, et les dialogues de Platon, il y en a une connaissance fermée, prisonnière de ses définitions initiales et une autre ouverte, tel un simple dialogue entre personnes montrant plutôt une attitude dans la recherche de la vérité que la vérité elle-même.

Paradoxalement, la meilleure manière de réfuter une croyance, reste de la croire, bien la creuser, l'interroger, dialoguer avec elle, jusqu'à en trouver la contradiction. C'est la démonstration par l'absurde.

Prenez, s'il vous plait, mes propositions, et c'est ainsi qu'elles sont pensées, car je n'ignore pas les croyances enracinées par l'instruction, comme des étapes temporaires d'un dialogue, dont l'aboutissement, s'il est bénéfique, permettra d'envisager ces choses absconses un peu mieux.

JacquesL

#12
Citation de: ffi le 29 Octobre 2009, 04:57:37 PM
Le paradoxe de l'athée, c'est qu'il croit qu'il ne croit rien. Dès lors, il ne peut jamais comprendre que comprendre c'est aussi parfois réviser ses croyances. D'où une attitude assez dogmatique.

Entre le système des catégories d'Aristote, et les dialogues de Platon, il y en a une connaissance fermée, prisonnière de ses définitions initiales et une autre ouverte, tel un simple dialogue entre personnes montrant plutôt une attitude dans la recherche de la vérité que la vérité elle-même.

Paradoxalement, la meilleure manière de réfuter une croyance, reste de la croire, bien la creuser, l'interroger, dialoguer avec elle, jusqu'à en trouver la contradiction. C'est la démonstration par l'absurde.

Prenez, s'il vous plait, mes propositions, et c'est ainsi qu'elles sont pensées, car je n'ignore pas les croyances enracinées par l'instruction, comme des étapes temporaires d'un dialogue, dont l'aboutissement, s'il est bénéfique, permettra d'envisager ces choses absconses un peu mieux.


Je te propose un jeu : exhibe le chef de service qui serait prêt à embaucher un jacteur aussi confus, qui refuse à ce point de prendre conscience de ses carences, qui refuse à ce point tout apprentissage.

J'ignore pourquoi tu es en crise à ce point, mais c'est vraiment terrible.