Vers l'interdiction de la Ligue des Droits de l'Homme.

[JacquesL]

Le petit roi Nic le hutin a décidé d'écourter ses vacances au Brésil suite aux déclarations du Président d'Honneur de la Ligue des Droits de l'Homme qu'il juge "injurieuses envers la police". L'époux de Carla Bruni réagit ainsi sans concession aux critiques de M. Michel Tubiana qui, dans une interview à nos confrères de Marianne, s'alarme de la multiplication des gardes à vue.

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"Ce type que personne ne connaît ne va quand même pas oser donner des leçons de morale au président de la Patrie des Droits de l'Homme ?", s'est agacé le plus important ministre de l'intérieur de la France depuis Clemenceau. Selon le petit roi Nic le hutin, s'attaquer à la garde à vue, c'est remettre en cause la culture du résultat qu'il avait développée avec le succès qu'on sait dès son arrivée place Beauvau en mai 2002.

"Ce ne sont pas les intimidations de la Ligue des Droits de l'Homme qui doivent détourner les Français des faits", trépigne l'ex-maire de Neuilly, "et les faits c'est que l'insécurité recule grâce à moi depuis 2002, comme en témoigne la disparition de ce sujet au journal de 20h de TF1 depuis plusieurs années déjà".

Or, souligne Adolphe-Bénito Dubonchoix, le fidèle conseiller du président pour les questions de libertés publiques, "on ne rétablit par l'Etat de Droit sans imposer des contraintes aux délinquants avérés ou potentiels". Pour l'Elysée, la multiplication des gardes à vue participe de plain pied à la politique de "prévention des risques", tout en permettant aux forces de l'ordre de travailler dans les meilleures conditions possibles pour faire avouer les coupables.

Le petit roi Nic le hutin est d'autant plus furieux contre le Président d'Honneur de la Ligue des Droits de l'Homme que la charge de ce dernier contre la multiplication des gardes à vue intervient quelques jours seulement après la publication du bilan positif du dépistage du cancer de la prostate dans les commissariats. "Monsieur Tubiana passe évidemment sous silence les bienfaits avérés de la garde à vue et de son indispensable fouille à corps pour l'amélioration de la santé publique", renchérit pour sa part Adolphe-Bénito Dubonchoix.

C'est dans l'avion qui le ramènera du Brésil que le petit roi Nic le hutin signera le décret de dissolution de la Ligue des Droits de l'Homme. Il compte arriver à temps au Quai des Orfèvres pour "se rendre compte sur place" de l'avancement de l'enquête sur les agissements de M. Michel Tubiana. Il assistera ainsi à la dernière heure de la garde à vue de ce dernier, le juge d'instruction ayant d'ores et déjà signé l'ordre de prolongation de celle-ci au cas où un encombrement du trafic aérien entraînerait un retard inopiné de l'avion présidentiel.

Le locataire de l'Elysée réfléchirait de plus à une punition "au moins aussi dissuasive et exemplaire que la peine de mort" qui pourrait être infligée aux "droit-de-l'hommistes" de la Ligue puis de toute autre organisation qui aurait la prétention de lui "expliquer [son] métier". Une convention d'extradition avec la Chine est à cette fin en cours de négociation : "ces malins qui croient que les Droits de l'Homme sont indispensables à la réussite d'un pays pourront ainsi se rendre compte pendant 20 ans d'exil en usine populaire qu'on peut très bien s'asseoir dessus et avoir quand même 10% de croissance".

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