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Les animaux malades de l'argent.

Démarré par JacquesL, 12 Décembre 2008, 08:17:10 PM

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JacquesL

Les animaux malades de l'argent.

Un mal qui répand la terreur
Un mal-être que le ciel en sa fureur,
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La 'RECESSION', (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Capable d'appauvrir en un jour, toutes les Nations,
Faisait aux Hommes une triste guerre.

Ils n'en mouraient pas tous, mais tous en étaient frappés :
Partout rodait la peur du chômage et de la précarité.
Tous les Pays du Monde, voulaient assurer leur survie.
Pour tous, l'Argent, l'Argent devenu Roi, était l'unique envie ;
De vils prédateurs, de riches voyous, sans foi ni loi,
Etaient à l'affût, pour gober d'innocentes proies.
Par l'exemple donné, des pauvres aussi devinrent voleurs :
Et partant, plus d'amour, plus de joie, plus de bonheur !

Alors le 'LION',pardon le Président, dit, « Mes chers amis,
Je crois que nous avons trop exagéré, nous les nantis ;
Et aujourd'hui, le Ciel nous puni par la 'Récession'
Il faut donc, pour calmer son céleste courroux,
Qu'à ce tribunal nous tous, nous nous confessions ;
Afin que périsse, le plus coupable d'entre-nous !
Peut-être que par ce sacrifice, serons nous tous pardonnés.
L'histoire nous apprend que cela, parfois est arrivé.

Voyons donc en toute franchise et sans indulgence
L'état de nos consciences !
Pour moi, sacrifiant à mes gros appétits d'Argent,
J'ai manigancé, leurré et trompé, force braves Gens,
Et plus grave, je dois en plus avouer, en toute confidence :
Que par orgueil, j'ai aussi comploté, combiné, pour le Pouvoir !
Ce pouvoir, qui apporte richesses et gloire !
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Que de grands financiers, plus que moi, sont des voleurs de richesses.
Oui, dit un banquier, car vous faites preuve de trop de délicatesse :
Tromper et voler de pauvres demeurés, comme nous le faisons,
Est-ce un péché ? Non, au contraire nous leur donnons des leçons,
Car être aussi naïfs, crédules et ignares, est pure inconscience !
Accorder une totale confiance aux gens de la finance,
Accepter parachutes dorés et paradis fiscaux,
C'est de vous, Présidents ou Tyrans, que viennent tous ces maux :


Etant de ces politiques qui, tels des vampires
Se font sur les Hommes un chimérique empire.

Nous rois de la finance, plus que vous, dominons la Terre entière,
Par notre bon vouloir, l'Argent n'a plus de frontières.
Ainsi parla le financier et, tous les voleurs d'applaudir.
Personne ne chercha à trop approfondir
Ni banquiers, ni négriers rapaces, ni d'autres puissants
Spéculateurs véreux, assureurs voyous, tous des méchants,
Tous ces gloutons de la thune, des plus bêtes au plus malins
Au dire de chacun, étaient de petits saints !

Un pauvre Hère vint à son tour, en guenilles sans pareilles
Avec des pleurs dans la voix, il dit « je suis un escroc » !
Aussitôt tout le tribunal prêta l'oreille :
Un jour, à la banque, j'ai pu volé un billet de Dix euros !
Que Dieu me pardonne, mais j'avais tant besoin de manger !
Je n'en avais nul droit bien sûr, et j'ai agi comme un niais.
A ces mots, le chœur des carambouilleurs cria, haro sur le benêt !
Et un grand voyou de la finance, la foule se mit à haranguer
Il fallait punir, agonir et pendre ce maudit Homme !
Ce pelé, ce galeux, d'où venait au Monde la « récession ».
Sa peccadille fut jugée, comme un crime en somme :
Voler Dix euros à autrui, cela ne souffrait aucune rémission ;
Rien que la mort, n'était capable d'expier son forfait.
On lui fit bien voir, et très rapidement ce fut fait !

Selon que vous serez, riche ou misérable,
Les jugements de cour, vous rendront blanc ou coupable.

MORALITE
Mieux que l'Argent, le fric, le flouze, ou le 'Veau d'Or,
Les richesses de l'Esprit et du Cœur, sont de vrais trésors !



                                  Raymond MONEDI   (et Monsieur De La
FONTAINE aussi.)