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jacquesloyal

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Pour décourager une vocation...

Démarré par JacquesL, 24 Mai 2008, 01:00:03 PM

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JacquesL

Citation de: AndriBonjour tout le monde,

J'ai toujours pour ambition de devenir prof de physique-chimie et si possible de génie chimique... mais en ce moment tout se complique!

Alors que je me suis motivé pour déjà commencer à réviser afin de passer le capes et peut-être l'agrégation de physique l'année prochaine, des rumeurs circulent sur la suppression du capes...

Certes l'agrégation est sure, a priori, d'être maintenue, mais avec mon cursus trop peu spécialisé en physique je ne me fait pas beaucoup d'illusion...

Par contre, si le capes venait a disparaitre au profit d un master pro je ne me vois vraiment pas me remettre dans les etudes "pures" apres avoir été ingénieur pendant plus d'un an (vous l'aurez compris ce n'est pas le salaire qui me motive lol)

Si on ajoute a ça les suppressions de postes, on peut se dire que le nombre de postes pour l'année prochaine risque d'être faible et les candidats plus nombreux!!!

Bref ca rique de devenir une vraie galère! Je suis motivé, notamment pour bosser 2 à 3h tous les soirs apres le boulots mais je ne sais pas si ca va suffire...

Attendons d'avoir des informations plus officielles avant de dramatiser vraiment.

J'aurais aimé avoir l'avis de personnes expérimentées sur tout ces changements susceptible d'intervenir.

Merci

Andri

Je ne te répondrai pas sur les changements, car je suis retraité depuis plusieurs années. Je te répondrai sur ce qui hélas ne changera pas, et dont tu es encore bien peu informé par la voie officielle :

Cette énorme entreprise qu'est l'E.N. est une des plus mal commandées qui soient au monde. Quoiqu'il arrive, tu auras au dessus de toi une administration cynique, désinvolte, opaque, largement incompétente, lâche, parfois même prévaricatice et corrompue, parfois faussaire aussi.

Plusieurs cas connus en écoles primaires et maternelles, de harcèlements à mort sur des collègues. L'inspecteur refuse d'en entendre parler, refuse d'enquêter. Quelques suicides en résultent. Au mieux des années d'arrêt de travail en dépression profonde, voire des mutations suicidaires. Circulez ! Ya rien à voir !

Un protale peut organiser année après année le harcèlement des profs les plus faibles, le plus souvent des femmes, et les envoyer répétitivement en maison de repos. Jamais d'enquête. Circulez ! Ya rien à voir !

Un protale peut construire sa maison avec les matériaux et la main d'oeuvre de l'établissement. Jamais d'enquête, il est protégé, il a ses réseaux d'influences au Rectorat. Circulez ! Ya rien à voir !

Et toi, tu es la carpette sous laquelle on balaie les loupés. Ta mission est de prendre le maximum d'élèves dans ta classe, et de refermer la porte. Un tapis ne fait pas de vagues, quelle que soit la quantité de poussières que l'on cache dessous, non mais sans blagues !

Compare nos taux d'échecs scolaires avec les taux finlandais, mais aussi nos méthodes franco-françaises avec les méthodes finlandaises, et tu comprendras bien des choses.

Dommage, je n'ai pas de lien à te fournir, c'était une lecture d'hôpital, dans une revue sélectionnée par m'Amie.

Résumé : l'école finlandaise est orientée vers le zéro échec d'élèves, et fournit à temps les soutiens nécessaires. Y compris pour les enfants immigrés, qui reçoivent un enseignement de leur propre langue d'origine, en plus des cours de finnois, et des cours en finnois.

Ils nous donnent l'explication suivante : "Nous n'avons jamais été un pays colonisateur. Au contraire, nous avons été tour à tour colonie suédoise et colonie russe...".

Ici en France, nous cru pouvoir absorber une énorme démocratisation du bachot, tout en conservant des structures d'Ancien Régime dans l'administration de l'E.N., en conservant le même cynisme envers les enseignants : "Si vous n'êtes pas content, il y a des milliers de chômeurs qui attendent derrière la porte, pour prendre votre place !". Notre système éducatif, qui tenait la route quand il était élitiste, donc sélectif, a implosé sous le coup de l'obligation scolaire jusqu'à 18 ans. Nos pires gosses en échec scolaire depuis le CP, ont vite compris qu'on ne pouvait plus les sanctionner : on doit les garder en classe jusqu'à 18 ans, quoi qu'ils fassent, quelles que soient les violences qu'ils pratiquent.

J'ai dans ma famille une ancienne élève en échec scolaire, actuellement adjointe de principal de collège, qui se coalise avec des élèves contre des profs, et daube sur eux : "Oh, tu sais, madame Untel, elle a cinquante ans ! Elle n'aura aucune évolution de carrière, aucun avancement, elle est coincée là dans un métier qu'elle ne supporte plus... TAKA faire comme si elle n'existait pas..."
Nous sommes censés faire grandir et mûrir tous nos élèves, quand nos vies professionnelles ne sont gérées que par le cynisme et la désinvolture - éventuellement par des faux en écritures, j'en ai vu. Circulez ! Ya rien à voir !

L'administration s'aveugle volontairement aussi sur le fait que l'enseignant, quand il tente d'inculquer aux élèves qu'ils ont aussi quelques devoirs, en échange de tous leurs droits, est ultraminoritaire face à la publicité dans la télévision, qui serine à tous, notammment aux enfants, qu'ils n'ont que des droits, qu'ils doivent obtenir tout, tout de suite. Nous ne faisons pas le poids, en face de ce matraquage par les marchands.

Au fil http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=538.0 j'ai reproduit deux expériences de profs de BTS : "Mes élèves se ramassent des tôles, mais ils ne râlent pas car ils savent qu'ils n'ont pas travaillé".


Comment va ton moral, après ces infos non officielles ?

JacquesL

Sur l'enseignement finlandais, ce mini-dossier :
http://forum.aceboard.net/11070-1653-6782-0-Mythes-reussites-Finlande.htm


Par ailleurs, je recherche une note de lecture. Elle provenait de notre bibliographie à lire en psycho du travail, et concernait l'évolution de la classe ouvrière à Montbéliard. Un chapitre y était consacré à l'enseignement :

- Les fils d'ouvriers devenus lycéens par la grâce de la politique "80% de la classe d'âge à mener au Bac", qui du coup se croient bourgeois et méprisent leur origine parentale ouvrière, mais ne travaillent pas...

- Le proviseur de Lycée Professionnel, qui est prisonnier de la menace "Si vous réduisez l'effectif de la 2e année de Bac Pro telle spécialité - même pour des motifs inattaquables, comme faire redoubler les élèves qui n'ont manifestement pas le niveau - alors le Rectorat va vous femer cette classe, pour effectifs insuffisants", et le délégué des élèves fait du protale ce qu'il veut, et le niveau de la classe s'enfonce toujours plus bas...

Trouvé :
"Retour sur la condition ouvrière. Enquête aux usines Peugeot de Sochaux – Montbéliard" de S. BEAUD et M. PIALOUX (Fayard - 1999)

Citer L'ambition de S. Beaud et M. Pialoux demeure donc avant tout d'éprouver dans les faits la validité de ces intuitions. C'est ce vaste projet que concrétise ici cette longue étude effectuée entre 1983 et 1995 aux usines Peugeot de Sochaux – Montbéliard (qui forment, avec plus de 20000 salariés, le plus gros complexe usinier de France). A contrario du sentiment commun, et en dépit de la modernisation des ateliers et modes de production, ils vont s'attacher à montrer que les conditions de vie à l'usine et les rapports au travail entre ouvriers demeurent encore marqués par la précarité, par la pénibilité et surtout par l'expression d'un véritable désenchantement (cet aspect essentiel sera cependant écarté ici en raison de l'orientation problématique choisie). En revanche, les auteurs confirment la fracture générationnelle qui déchire actuellement le groupe ouvrier (I), l'illustrant notamment dans le jeu d'oppositions frontales entre « les vieux et les jeunes », entre les OS et les techniciens, et même entre les ouvriers et leurs enfants. De fait, cette fracture participe aujourd'hui du processus de déconstruction d'un groupe ouvrier dont le déclin apparaît irréversible (II). C'est tout un monde qui s'éteint et sur lequel les auteurs ont tenu à porter un dernier et vibrant témoignage...


Sommaire


   1. La transformation des modes de production et le renouveau du travail de l'ouvrier provoquent une rupture générationnelle...
         1. La modernisation des structures de production qui suit la crise du taylorisme...
         2. ... bouleverse les mentalités et suscite une rupture comportementale avec les générations d'ouvriers antécédentes
   2. ... et contribuent à ce titre, par le biais des conflits successifs, au processus de déconstruction de la classe ouvrière
         1. De la rupture aux fractures générationnelles : la succession des conflits dans le monde ouvrier
         2. Des conflits à l'éclatement : la fin de la classe ouvrière


Autre note de lecture, rédigée par le libraire Decitre :
CiterRésumé :

Que sont devenus les ouvriers ? Objet de toutes les attentions depuis la révolution industrielle jusqu'aux années 1980, les travailleurs d'usine n'intéressent plus grand monde après l'échec du projet communiste et l'effondrement de leurs bastions industriels. Parmi ces derniers, l'automobile. Dans ce secteur, les usines Peugeot de Montbéliard occupèrent longtemps une place de choix : forte concentration ouvrière, taux exceptionnel de syndicalisation, toute une région organisée autour de ses ateliers. Les choses ont bien changé aujourd'hui, puisque si les effectifs s'élevaient à 42 000 salariés en 1979, l'usine ne compte plus que 20 000 travailleurs. En dépit de cette réduction drastique, Peugeot-Montbéliard est la plus grande usine de France. C'est là que, dix ans durant, les auteurs ont enquêté. D'abord dans l'usine elle-même, pour comprendre les changements intervenus dans l'organisation du travail. Dans les établissements scolaires ensuite, pour saisir à la source le conflit de générations qui déchire le tissu familial. Brisée dans son unité, démoralisée, désormais dépourvue de repères politiques, méprisée par ses enfants, la classe ouvrière vit un véritable drame - à l'écart des médias. Certes, les ouvriers continuent d'opposer avec un succès relatif certaines de leurs traditions de résistance à la dynamique qui les détruit. Le déclin, pourtant, paraît irréversible. Or, avec la classe ouvrière, c'est le monde d'hier qui tire sa révérence. Et si cette remarquable enquête sur la nouvelle condition ouvrière, sensible et documentée, fait toute sa place à la parole ouvrière, c'est pour rendre hommage à ces hommes et à ces femmes dont la dignité est aussi imposante que celle dont firent preuve leurs parents à l'heure des victoires. C'est aussi parce que leur témoignage interpelle la société tout entière.


A propos de l'auteur :

Stéphane Beaud et Michel Pialoux sont sociologues, maîtres de conférences à l'université (Nantes et Paris-V) et chercheurs au Centre de sociologie de l'éducation et de la culture (EHESS) ainsi qu'au Laboratoire de sciences sociales (ENS-Ulm). L'un et l'autre ont donné plusieurs contributions à La Misère du monde (1993), ouvrage collectif placé sous la direction de Pierre Bourdieu.


Sommaire :

LES TRANSFORMATIONS DE L'USINE
# Que faire de l'héritage taylorien ? Stratégies patronales et résistances ouvrières
# Le blocage de la mobilité ouvrière et l'exacerbation des luttes de concurrence

# LE SALUT PAR L'ECOLE
# La désouvriérisation de l'enseignement professionnel
# Des parents désorientés
# La fuite en avant

# LA DESTRUCTURATION DU GROUPE OUVRIER
# Les contradictions d'un jeune moniteur
# La crise du militantisme ouvrier
# Affaiblissement du groupe ouvrier et tensions racistes

JacquesL

#2
Dossier Finlande et éducation.

Vu la fragilité de feu le site Synpoïesis, soumis aux caprices de Saba, et devenu d'une lenteur inacceptable, autant recopier ici la totalité du dossier Finlande et Education, constitué là-bas le 4 avril 2005.


b) Croissance des dépenses des entreprises en R&D. En 1998, la
Finlande a dépensé environ 20 milliards de FIM en R&D (environ 135
milliards de BEF). Ces dépenses ont été prises en charge à 70% par
le secteur privé et à 30% par le gouvernement. Ce rapport est
exactement identique à la situation en Flandre et en Belgique.
Si l'on examine les dépenses en R&D par habitant, la Finlande occupe
le cinquième rang mondial, derrière les États-Unis, la Suède, la
Suisse et le Japon. La Finlande dépense 300 euros par habitant en R&D.
En Belgique et dans l'Union européenne, ce chiffre n'atteint «
que » 180 euros.
Toutefois, si on prend l'indicateur plus courant des «dépenses en
R&D en % du PIB», la Finlande partage avec ses 3% la première place
avec les États-Unis. En Belgique, ce pourcentage atteignait environ 2%
en 1998. La moyenne globale de l'Union européenne est légèrement
supérieure à 2%. A noter que le niveau des dépenses finlandaises en
R&D (1,5%) n'atteignait en 1985 que la moitié du niveau actuel. La
Finlande a donc doublé ses dépenses en R&D en plus ou moins 13 ans.
Ce sont donc principalement les entreprises qui supportent les
dépenses en R&D (70%) et la moitié de ces dépenses sont à porter au
compte du secteur Électro & TIC.

c) Ces dépenses en R&D et la mentalité finlandaise sont les
fondements du savoir-faire des travailleurs que l'économie
finlandaise transforme en innovations. Lorsqu'il s'agit
d'électronique et de TIC, les Finlandais sont vraiment dans leur
élément. En matière d'accès à Internet (9 serveurs pour 100
habitants) et de pénétration de la mobilophonie (55%), la Finlande
est la plus avancée au monde et devance encore de très loin les
États-Unis. « L'ouverture d'esprit » des Finlandais vis-à-vis des
nouvelles idées a permis d'obtenir certains succès dans ce domaine.
La coopération entre les instituts de recherche, l'enseignement & la
formation et les pouvoirs publics est en outre excellente, et ce dans
tous les secteurs de haute technologie tels que la biotechnologie et
les technologies de l'information. La coopération entre TEKES,
institut public actif dans le domaine de la R&D, les universités,
Sonera, multinationale active dans le secteur des télécommunications,
est décrite comme très positive.

http://www.agoria.be/secteurs/ict/news/24/finlande-f.htm


A suivre, dès que je retrouve mes sources sur l'Education en Finlande, autre ingrédient majeur de leur réussite.

http://www.info-finlande.fr/fo/visu.php3/Msg_24_134_1033_1_7
La formation en Finlande : l'histoire d'un succès

http://www.info-finlande.fr/fo/visu.php3/Msg_24_134_1033_2_7
Une journée à l'Ecole Primaire Strömberg
Allez, tout le monde rentre !

http://www.info-finlande.fr/fo/visu.php3/Msg_24_134_1033_3_7
L'apprentissage par l'action

http://www.info-finlande.fr/fo/visu.php3/Msg_24_134_1033_4_7
Et maintenant, à table !

http://www.info-finlande.fr/fo/visu.php3/Msg_24_134_1033_5_7
L'enseignement de base

http://www.info-finlande.fr/fo/visu.php3/Msg_24_134_1033_6_7
Contenu pédagogique
et méthodes d'enseignement en Finlande


Education en Finlande

Extraits de fr.education.divers :


Dans fr.education.divers, Emmanuel composa le message
<41bad2f3$0$20833$7a628cd7@news.club-internet.fr>  ce Sat, 11 Dec 2004
11:57:54 +0100 :


> http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-390385,0.html

Voir là aussi :
http://mypage.bluewin.ch/delpinp/ecolegenevoise/finlande.htm#Finlande

Quelques extraits :

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Notons d'emblée que cet excellent résultat en lecture est certainement à
mettre en relation au fait que les familles finlandaises doivent
apprendre la lecture à leurs enfants avant que ceux-ci n'entrent à
l'école obligatoire.

/.../

Une politique cohérente et durable qui attribue à l'éducation et à la
recherche le rang de priorité nationale. Les budgets dévolus à ces
tâches sont en tête des comparaisons internationales, et ils ne cessent
de croître. Cela suppose des moyens importants : donc aucune économie
dans l'éducation.

/.../

La population finlandaise (...) a développé une sorte de " culture des
études " et ceci dès la prime enfance.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Puisque la Finlande semble en tête voir :
http://www.ranska.net/enseignement-finlande/enseignement_fondamental_.html

Caractéristiques de l'enseignement fondamental :

· aucune sélection
· gratuité
· scolarité unique de neuf ans
· de manière facultative, peuvent être adjointes une année de préparation
(enseignement pré-scolaire) et, en fin de scolarité, une année
supplémentaire (dite classe de dixième)
· enseignement à proximité du domicile
· pas d'examen ; un certificat est délivré après accomplissement du cycle
· qualifie pour l'enseignement du second degré
· suivi par pratiquement l'ensemble des enfants finlandais
· redoublements et abandons extrêmement rares
· correspond à la scolarité obligatoire


De : Hussard Helmut (president helmut@yahoo.fr)
Objet :A la découverte du système éducatif en Finlande
View : Complete Thread (7 articles)
Original Format
Groupes de discussion :fr.education.divers, fr.soc.politique
Date : 2005-02-15 07:54:03 PST

Parce que le rapport PISA de l'OCDE a mis en évidence que les
élèves finlandais arrivaient en tête en lecture, 4èmes en
mathématiques et 3èmes en connaissances scientifiques, nous avons
voulu savoir quels étaient les principes de fonctionnement du système
d'enseignement finlandais, afin d'amorcer une comparaison avec le
système éducatif français, au sein duquel la   massification   a
beaucoup de mal à devenir une démocratisation.


La question que nous nous sommes posée était la suivante : ce qui est
possible en Finlande et qui génère de la réussite scolaire
l'est-il en France ? Notre connaissance désormais un peu plus
élaborée du système éducatif Finlandais ne nous permet pas de
répondre d'emblée positivement.

Il y a en Finlande une beaucoup plus grande homogénéité. Il n'y a
pas de zones défavorisées, du moins pas aussi profondément que chez
nous. Il n'y a quasiment pas d'immigration et même s'il y a de
la sélection de la part de certaines écoles, le regard porté sur
l' cole est égal dans toutes les couches de la population : elle
est faite pour réussir. Faire la classe est donc plus aisé.
Par ailleurs la Finlande est un grand pays, mais peu peupl .

Chaque habitant compte, et donc chaque élève. En pensant à chaque
élève, l'Etat pense à l'économie du pays. En France, le monstre
que représente l'Education Nationale ne peut pas être aussi
regardant et peut se permettre un peu de gâchis, malgré la bonne
volonté de tous les participants.

Pour les mêmes raisons peut-être, le regard porté sur les enfants
est différent en Finlande et en France. En Finlande, on voit
l'enfant. Cela est particulièrement sensible à l'âge
préscolaire qui s'éternise jusqu'à sept ans ; il ne faut pas le
forcer, il faut attendre qu'il soir prêt. En France, le regard est
pratiquement tourné tout entier vers l'élève, et ce le plus
rapidement possible puisque désormais on scolarise à deux ans et
demi, au cycle des " apprentissages premiers ".

Les Finlandais prennent le temps de materner, nous travaillons dans
l'urgence du rendement scolaire. Pourrons-nous évoluer ? Cela
paraît difficile tellement l'obligation de rendement est ancrée
dans la conscience des enseignants, tout au long de la chaîne
éducative. Ces derniers ont d'ailleurs un comportement pédagogique
différent : le maître en Finlande se tient en retrait derrière le
savoir et le matériel qui lui permet de le transmettre, et du coup
prend le temps d'observer l'enfant. Le maître en France, comparé
à cela, se met plutôt en avant, donne souvent l'impression
d'avoir à faire une prestation, il est toujours en train de passer
un examen, c'est le résultat de sa formation.

Pour toutes ces raisons, les élèves en Finlande sont portés par leur
entourage, parents, professeurs, politiques. Tandis qu'en France ils
font partie d'une masse un peu anonyme. Chaque élève en Finlande a
donc une place dans le système et tout est fait pour qu'il la
trouve. Ce qui ne veut pas dire que les places sont interchangeables.
L'école en Finlande comme en France est la reproduction des classes
sociales, même si ces classes ne sont pas aussi contrastées que chez
nous, de par l'Histoire.

Si nous devions évaluer, nous dirions qu'en Finlande on réussit
dans des conditions privilégiées, tandis qu'en France on réussit
compte tenu des conditions difficiles.

Par conséquent, vouloir en France, comme en Finlande, définir un
socle commun de connaissances en vue d'un BAC accessible à tous,
autrement dit recréer les conditions de réussite de la Finlande, nous
paraît dangereux : compte tenu des écarts si grands entre les
élèves et des difficultés rencontrées pour prendre en compte
chacun, cela reviendrait forcément à désavantager fortement les bons
élèves, et cela accroîtrait encore la fuite vers l'enseignement
privé (qui n'existe pas en Finlande, 1%). Donc ce qui est possible
en Finlande ne l'est peut-être pas en France.

http://www.info-finlande.fr/fo/visu.php3/Msg 24_134_928_1_7



La formation en Finlande : l'histoire d'un succès

Les aptitudes des jeunes finlandais en mathématiques, en sciences naturelles, en lecture et orthographe ainsi qu'en résolution de problèmes classent la Finlande parmi les tout premiers pays de l'OCDE en la matière.


   Telle est la conclusion d'une vaste étude comparative menée en 2000 et 2003 sur le système éducatif de 30 pays membres de l'OCDE, ainsi que de 11 autres pays : le Programme de l'OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA), qui porte sur la comparaison des acquis scolaires des jeunes de 15 ans en lecture et orthographe, en mathématiques et en sciences naturelles ; on relèvera que le Programme PISA 2000 avait pour objet les acquis en lecture et orthographe, tandis que l'édition 2003 du programme portait sur les mathématiques et la résolution de problèmes ; un troisième programme donnera lieu en 2006 à une étude ayant pour thème les sciences naturelles. Quant à l'étude PISA la plus récente, correspondant à 2003 et dont les conclusions ont été rendues publiques en décembre 2004, elle concernait 6235 élèves finlandais issus de 197 écoles différentes.


Les jeunes finlandais se sont vus attribuer la première place du classement pour la lecture et l'orthographe, le calcul et les sciences naturelles ; pour l'aptitude à la résolution de problèmes, ils se sont retrouvés à très peu de chose près en seconde position derrière les coréens. Dans toutes ces matières, les scores finlandais dépassaient d'environ 40 à 50 points le score moyen des pays de l'OCDE, qui est de près de 500 points.

Les performances finlandaises révélées par l'étude PISA ont largement attiré l'attention internationale sur la Finlande, d'autant que ces résultats sont corroborés par d'autres études internationales portant sur le même thème : en particulier en Allemagne, les conclusions de l'étude ont fait l'objet de près de 300 articles de presse visant à présenter le système éducatif finlandais ; de même, des milliers de visiteurs de toute l'Europe et d'autres parties du monde sont venus sur place observer ce système éducatif spécifique.

La compréhension des besoins des enfants, clé de la réussite

D'après l'étude de l'OCDE, le point fort du système éducatif finlandais réside en particulier dans le fait qu'il garantit des chances égales d'accès au savoir indépendamment de l'origine sociale des élèves. Plutôt que prôner la confrontation de leurs résultats entre les élèves, l'Ecole finlandaise tend à soutenir et à accompagner ceux des élèves présentant des besoins spécifiques ; par ailleurs, il est très rare en Finlande qu'un écolier doive redoubler.

La réussite des petits finlandais s'explique par plusieurs facteurs : le sentiment de sécurité et la motivation des jeunes enfants est renforcée par le fait que tout au long de leur scolarité dans les petites classes, c'est un enseignant unique qui leur est attaché, et qu'aucun système de notation n'est appliqué ; d'autre part, les relations entre enseignants et élèves sont en Finlande marquées par le naturel et la chaleur humaine, et une attention particulière est accordée au caractère agréable et incitatif de l'environnement scolaire.

Le pays bénéficie d'un vaste réseau de bibliothèques proposant de services à la pointe du progrès, dont l'objet est de renforcer l'enseignement scolaire. Les jeunes finlandais sont de très grands lecteurs, et ils ont également tendance à apprendre les langues étrangères d'autant plus facilement que la télévision nationale diffuse les programmes étrangers non pas en version finnoise, mais en version originale sous-titrée.
http://www.info-finlande.fr/fo/visu.php3/Msg_24_134_1033_1_7



L'enseignement de base

Le parcours scolaire du petit finlandais commence par son entrée à l'école primaire à l'âge de 7 ans. Gratuit et applicable à toute la classe d'âge correspondante, le cycle d'enseignement qui s'ensuit dure 9 ans. Tout finlandais est tenu de fréquenter l'école jusqu'à ses 17 ans, ou jusqu'à achèvement du cycle d'enseignement de base. L'organisation de cet enseignement relevant de la responsabilité de la commune de résidence de l'élève, les communes finlandaises ont construit en particulier un grand nombre d'écoles élémentaires. Tout le matériel nécessaire à l'enseignement de base est gratuit pour l'élève, et les services assurés par l'école comprennent également un repas chaud gratuit quotidien, la médecine scolaire ainsi que le transport scolaire gratuit pour ceux des enfants dont le trajet entre leur domicile et l'école s'avérerait trop long ou malaisé à pied ou par les transports en commun.

Depuis quelques années, les enfants de 6 ans se sont vu proposer de commencer leur scolarité par un cours préparatoire d'un an auquel participent la majeure partie des natifs de la classe d'âge correspondante.

La Finlande est un pays bilingue, et l'enseignement y est disponible indifféremment en langue finnoise ou suédoise. Par ailleurs, les grandes villes disposent d'établissements où l'enseignement s'effectue dans d'autres langues, et qui sont ouverts tant aux jeunes finlandais qu'aux enfants issus de l'immigration.

Les communes sont également tenues d'assurer toutes conditions d'enseignement aux enfants et adolescents qui, par suite d'une maladie ou d'un handicap, ne seraient pas en mesure de suivre l'enseignement de base habituel : concrètement, tout enfant finlandais est scolarisé.

Les lycées et la formation professionnelle de base

Près de la moitié des éléments d'une classe d'âge donnée poursuivent leurs études au lycée. L'enseignement communal assuré dans ces derniers établissements est pareillement gratuit, de même que le repas chaud, indissociable de la journée scolaire. L'enseignement au lycée, à base de cours et de nombreuses matières optionnelles, dure en moyenne 3 ans et est sanctionné par l'examen du baccalauréat national : ce diplôme assure à son détenteur une éligibilité de base pour poursuivre ses études dans un établissement d'enseignement supérieur ou un établissement de formation professionnelle.

L'enseignement au lycée peut être remplacé par un cycle de formation professionnelle de 3 ans, qui comprend à la fois des matières de culture générale et des cours visant à préparer à l'exercice d'un métier. Ce parcours scolaire est choisi par la quasi-totalité de ceux des élèves d'une classe d'âge donnée qui ne sont pas entrés au lycée, car seuls 6% des jeunes mettent un terme à leur scolarité à l'issue du cycle d'enseignement primaire. Quant à la formation professionnelle de base, elle peut aussi s'effectuer dans le cadre d'un contrat d'apprentissage, ce qui permet aux jeunes d'apprendre leur métier par la pratique tout en suivant une formation théorique complémentaire ; ceux d'entre eux qui auront passé avec succès les épreuves de leur brevet professionnel pourront ensuite poursuivre une formation dans des instituts universitaires professionnalisés ou d'autres établissements d'enseignement supérieur.

Les établissements d'enseignement supérieur

L'enseignement supérieur est dispensé soit en institut universitaire professionnalisé, soit en établissement d'enseignement supérieur polytechnique : les premiers assurent une formation visant au haut niveau de compétence qu'exige la vie professionnelle, tandis que les autres favorisent la recherche scientifique et permettent à leurs étudiants de mener un cursus de type universitaire classique.

Les établissements d'enseignement supérieur enregistrent tous les ans un nombre de candidatures supérieur à leurs capacités d'accueil ; la sélection des candidats admissibles a lieu, en fonction des établissements, sur la foi des examens de fin d'études secondaires et d'un concours d'entrée, étant entendu que l'objectif stratégique national est d'assurer à deux jeunes finlandais sur trois une place dans un institut universitaire professionnalisé, ou autre établissement supérieur.

Les finlandais fréquentent longtemps les bancs de l'école et de l'université, puisque de nombreux jeunes gens n'achèvent leur formation professionnelle qu'à 20 ans passés, et qu'un nombre notable d'étudiants n'obtiennent leur diplôme d'études supérieures qu'au-delà de l'âge de 25 ans. L'objectif qu'affiche la Finlande est celui de la formation tout au long de la vie, et de très nombreuses possibilités de formation continue financées par la collectivité s'offrent aux adultes déjà insérés dans la vie professionnelle ; par ailleurs, le fait de se former à un nouveau métier n'est nullement un cas de figure exceptionnel.

A quelque échelon que l'on se situe au sein du système éducatif, les études sont gratuites en Finlande, et les étudiants peuvent bénéficier de diverses allocations d'études financées sur fonds publics, au titre de leurs besoins courants ainsi que de leurs dépenses de repas, de logement et de santé. Les établissements d'enseignement sont, d'une façon générale, la propriété des communes ou de l'Etat ; exception faite des établissements universitaires et des hautes écoles, il existe cependant un nombre relativement limité d'établissements d'enseignement privé dont le financement est lui aussi d'origine publique, sous réserve que ces écoles se conforment au cahier des charges édicté par la collectivité nationale.

   En raison de l'étendue et de la qualité du système éducatif national, le domaine de l'enseignement de base ne s'est guère prêté en Finlande à l'éclosion d'un phénomène de concurrence de la part du secteur privé, et par rapport à de nombreux pays occidentaux la concurrence du privé reste faible, même aux autres échelons de l'enseignement.

http://www.info-finlande.fr/fo/visu.php3/Msg_24_134_1033_5_7



Contenu pédagogique et méthodes d'enseignement en Finlande

Les cours sont suivis en groupe constitués dans les petites classes par 24 élèves au maximum issus d'une même classe d'âge. Au cours des 6 années correspondant à l'enseignement primaire finlandais, les élèves sont suivis par un maître ou une maîtresse ayant vocation à enseigner pratiquement toutes les matières ; puis au cours des 3 années de lycée qui suivent, les adolescents sont pris en charge par des professeurs enseignant chacun une matière distincte. Certains élèves bénéficient par ailleurs d'un enseignement spécialisé, par exemple en cas de besoin de rééducation orthophonique, de difficultés d'orthographe ou d'autres difficultés particulières.

Les matières enseignées à l'école primaire sont au minimum la langue maternelle (finnois ou suédois) et la littérature, les langues étrangères, les sciences de l'environnement, l'éducation civique, la religion (ou alternativement la morale), l'histoire, la sociologie, les mathématiques, la physique-chimie, la biologie, la géographie, la gymnastique, la musique, les arts graphiques, les travaux manuels ainsi que l'économie domestique. Même si les objectifs et les fondements de l'enseignement sont communs aux établissements scolaires de l'ensemble du pays, les communes et les écoles déterminent leur projet éducatif par elles-mêmes.

Un effort particulier pour les langues étrangères

Un effort particulier est accordé dans les écoles finlandaises à l'apprentissage des langues étrangères. L'élève entame l'étude de sa première langue étrangère en troisième année d'école primaire, et celle de la seconde langue nationale (le suédois pour les fennophones et le finnois pour le suédophones) en septième année du cycle primaire, ceci au cas où l'écolier n'aurait pas choisi d'étudier cette langue dès sa troisième année. Les deux langues en question sont un minimum à partir duquel l'élève peut, à un stade ou à un autre de son parcours scolaire, opter pour d'autres langues étrangères, en fonction de l'offre linguistique proposée par son école ; ainsi, il peut arriver qu'au terme de ses trois années de lycée, l'élève ait étudié jusqu'à six langues différentes. Parmi les langues étrangères le plus fréquemment choisies par les jeunes finlandais figurent l'anglais, l'allemand, le français, le russe et l'espagnol.

Par ailleurs, la Finlande compte parmi sa population des immigrés dont la langue maternelle n'est ni le finnois, ni le suédois. Des cours spécifiques de finnois seconde langue sont en ce cas donnés aux enfants des familles concernées ; au cas où il existerait au sein de la commune un groupe suffisamment nombreux d'enfants de même langue maternelle, un cours de deux heures hebdomadaires leur est organisé dans leur langue maternelle, ceci aux frais de la commune. Par exemple, on compte à Helsinki 2600 enfants de familles immigrées, et ceux-ci bénéficient de cours dans leur langue maternelle dans près de 40 langues différentes ; cet effort de soutien à l'apprentissage de la langue maternelle des enfants issus de l'immigration est mené afin de renforcer le développement de ces enfants, ainsi que leurs dispositions pour l'acquisition du finnois.


Une éducation religieuse respectueuse des valeurs des familles

La majeure partie des finlandais se rattachent à l'Eglise évangélique luthérienne, et à l'école, leurs enfants prennent part à l'éducation religieuse correspondante. Cependant, les enfants de confession religieuse différente disposent du même droit à l'accès à l'éducation religieuse, ceci sous réserve qu'un groupe d'au moins trois élèves de même confession puisse être réuni.

Quant aux enfants nés au sein de familles athées ou agnostiques, ils font l'objet d'une dispense d'éducation religieuse ; en lieu et place de cette dernière, ces enfants suivent tout au long de leur parcours scolaire des cours de morale dans le cadre desquels leur sont enseignés l'éthique, l'histoire des religions et les relations civiques et interculturelles.

Une liberté de choix tant pour les élèves que pour les enseignants

Plus le parcours scolaire suivi par l'élève est long, plus le choix des matières proposées est vaste ; en outre, dans de nombreuses communes, collèges et lycées ont inscrit dans leur projet pédagogique des matières bénéficiant d'une focalisation particulière, qu'il s'agisse par exemple de la musique, des beaux-arts ou du sport.

Les enseignants des écoles et autres établissements pédagogiques finlandais possèdent un haut niveau de formation. Parmi les critères d'admissibilité aux postes d'enseignement de tous les échelons du système éducatif national figure un diplôme de Maîtrise obtenu auprès d'une université au terme d'un cursus comprenant à la fois d'importantes études en pédagogie et une spécialisation dans les futures matières d'enseignement.
Le haut niveau de compétence des personnels enseignants finlandais leur permet de planifier leur travail et de choisir leurs méthodes pédagogiques de manière autonome. Le système éducatif finlandais se base non pas sur une logique privilégiant la notion de contrôle, mais sur une culture de la confiance. Dans cet esprit, les enseignants se montrent actifs pour imprimer à leur travail un développement aligné sur l'évolution de leurs propres connaissances : ce faisant, ils sont aussi l'illustration vivante de ce qu'est la formation tout au long de la vie.

mars 2004
http://www.info-finlande.fr/fo/visu.php3/Msg_24_134_1033_6_7

JacquesL

A souligner : Une convergence totale entre l'exemple finlandais, et sa réussite basée sur la confiance comme valeur principale, et les principes managériaux exposés par Stephen R. Covey, dans son livre L'étoffe des leaders ; les principes cardinaux du leadership, traduit en 1996 chez First Business.
On peut déplorer la mauvaise qualité de la traduction, et les nombreuses fautes de français et omissions de mots,  qu'une relecture plus attentive eût pu éviter, mais le message fondamental est incontournable.

Une citation qui va vous faire sursauter : "Si nous ne savons pas nous gouverner nous-mêmes avec sagesse, nous serons gouvernés par des despotes."


Ah oui, j'oubliais de préciser : je suis entré à l'IUFM à 49 ans. J'avais donc reçu une formation non négligeable au management auparavant, et même à la pédagogie, par deux sources différentes.

En comparaison, j'ai donc trouvé que l'enseignement pédagogique à l'IUFM, était archaïque et inefficace. Zéro séquences vidéo pour la critique de nos défauts, zéro notions de micro-habiletés, zéro liste de micro-habiletés à acquérir par le futur enseignant avant de le lâcher dans la jungle... Ce n'est que sur le terrain, qu'on peut entendre dans la bouche d'un collègue : "Heureusement que j'avais une bonne formation au karaté ! J'ai pu dévier le coup...". Car ça, l'IUFM et les inspecteurs ne vous en parlent jamais.

JacquesL

Je suis tombé sur cet article pour des raisons étrangères à ce fil, je cherchais des références sur le théorème de la variété requise d'Ashby, un des fondements de la cybernétique.
http://www.interactions-tpts.net/spip.php?article122

On constatera que le mot "administration" y revient souvent, et pas par hasard.
L'organisation apprenante est "anthropogène". Notre administration de l'Education Nationale est anthropophage.