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En librairie, éloges et critiques de la campagne Royal

Démarré par JacquesL, 19 Octobre 2007, 01:42:24 AM

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JacquesL

Le 8 juin 2007 : "Parti pris : Chroniques de la présidentielle chez les socialistes", de Jean-Christophe Cambadélis (Plon)
La première salve de pamphlets anti-Royal est tirée par le lieutenant de Dominique Strauss-Kahn, Jean-Christophe Cambadélis, qui se livre, dans Parti pris, à un récit critique de la campagne mais sans agressivité envers Ségolène Royal. Il lui reproche néanmoins de s'être imposée et souligne que certaines incohérences de la campagne viennent de l'ambiguïté de ses relations avec François Hollande.
   

Le 27 juin 2007 : "Une élection imperdable", de Claude Bartolone et Gérard Leclerc (L'Archipel)

Puis c'est au tour de Claude Bartolone, bras droit de Laurent Fabius, qui tente de prouver, dans Une élection imperdable, que c'est Ségolène Royal qui a fait perdre les socialistes. "Ségolène Royal fait campagne seule, impose sa méthode, son rythme et ses expressions (...), elle a pensé qu'elle gagnerait seule contre tous. (...) Mais malgré d'excellentes individualités, l'équipe flirtait avec l'amateurisme (...). Ségolène, c'est ce que j'appellerais la 'gauche sentimentale' (...). Elle a réuni des 'foules sentimentales', mais pas une force électorale capable de nous mener à la victoire."
   
Le 30 août 2007 : "La Défaite en chantant", de Claude Allègre (Plon)

Claude Allègre, ministre et proche de Lionel Jospin, annonce tout de suite la couleur : "Je vais vous donner psychologiquement ma définition du 'royalisme' : ce sont des gens dont l'ambition dépasse de beaucoup les capacités et qui l'assument en toute lucidité." Pour lui, la candidate "est excellente en communication politique, médiocre sur le fond et tellement mégalo. Mais pas idiote, alors pas du tout !".
   

Le 30 août 2007  : "Au revoir, Royal", de Marie-Noëlle Lienemann (Librairie académique Perrin)

Personnalité de la gauche du parti et ancienne ministre du logement, Marie-Noëlle Lienemann monte au créneau contre ''l'imposture Royal". Pour elle, il s'agit de démonter la thèse selon laquelle Ségolène Royal est une candidate moderne et populaire à qui il n'a manqué que du temps. La député européenne doute que Mme Royal puisse refonder le parti et mener à la victoire en 2012.
   

Le 6 septembre 2007 : "En quête de gauche", de Jean-Luc Mélenchon (Balland)

Nouvel assaut anti-Royal à la rentrée littéraire. Pour Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l'Essonne, le programme et les propos de la candidate, même les plus décalés, étaient conformes à l'orientation politique qu'elle et son ex-compagnon avaient définie dès 1984. Il accuse Ségolène Royal d'avoir imposé, sans véritable débat, cette vision au PS, alors même qu'elle était en rupture avec l'histoire du socialisme français.
   

Le 10 septembre 2007 : "Désert d'avenir ? Le Parti socialiste, 1983-2007", de Guillaume Bachelay (Bruno Leprince)

L'ouvrage de Guillaume Bachelay, "Désert d'avenir ? Le Parti socialiste, 1983-2007" (Bruno Leprince) | D. R.

Désert d'avenir, le titre de l'ouvrage de Guillaume Bachelay, une des plumes de la jeune garde fabiusienne, suggère un réquisitoire et une mise en cause de Ségolène Royal et de son association Désirs d'avenir. Mais l'auteur fait remonter la crise du PS à ce qui été appelé, en 1983, "le tournant de la rigueur" .
   

Le 24 septembre 2007 : "L'Impasse", de Lionel Jospin (Flammarion)
Lionel Jospin affirme que la présidente de la région Poitou-Charentes était "une illusion" et, surtout, "la candidate la moins capable de gagner". Il va plus loin, affirmant que Ségolène Royal est "une personnalité qui n'a ni les qualités humaines ni les capacités politiques" nécessaires pour remettre le Parti socialiste en ordre de marche, et "espérer gagner la prochaine présidentielle". Pour lui, la personnalité de son ancienne ministre, son style de campagne et ses choix politiques sont les raisons de l'échec à la présidentielle.
   

Le 11 octobre 2007 : "Ma candidate", de Patrick Menucci (Albin Michel)

Après la série de brûlots anti-Royal, l'ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle est le premier proche de la candidate à tirer un bilan de la campagne. Il défend la stratégie de Ségolène Royal et reproche aux partisans de "DSK" et à François Hollande de ne pas avoir joué le jeu de la campagne. Toujours fidèle à "sa" candidate, cette figure de la gauche marseillaise réaffirme que Mme Royal doit continuer à occuper une place centrale au sein du PS.

JacquesL