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Pourquoi il est presque exclu que l'Ukraine gagne encore

Démarré par JacquesL, 01 Février 2023, 02:08:15 PM

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JacquesL

Citation de: Paul AubrinExtrait du journal Die Welt
https://www.welt.de/debatte/kommentare/plus243530139/Ukraine-Warum-es-fast-ausgeschlossen-ist-dass-Kiew-noch-siegt.html

Pourquoi il est presque exclu que l'Ukraine gagne encore

Aussi amère soit-elle, la victoire de l'Ukraine devient chaque jour plus improbable. L'armée de Kiev manque d'hommes et de matériel, l'ennemi s'adapte mieux et dispose d'un énorme approvisionnement. Il n'est donc pas étonnant que les diplomates occidentaux parlent désormais de plus en plus souvent de cessez-le-feu.
...
Il est quasiment exclu que l'Ukraine sorte victorieuse de cette guerre. Selon la définition du président ukrainien Volodymyr Selenskyj, une victoire signifie la reconquête de tous les territoires occupés, donc également de la Crimée. Mais cela est impossible du point de vue actuel et dans les circonstances actuelles - par lesquelles on entend avant tout le manque de soutien de l'Occident. La Russie occupe actuellement environ 18 pour cent du territoire ukrainien. Ce chiffre devrait plutôt augmenter que diminuer à l'avenir.
Malheureusement.

Quelles sont les raisons du succès prévisible de la Russie ?
...
Premièrement, il est devenu définitivement clair dans les débats de ces dernières semaines que les Etats-Unis, l'Allemagne et d'autres alliés de l'OTAN ont plus peur d'une extension de la guerre sur le territoire de l'OTAN que de la menace que représentent pour la sécurité occidentale les conquêtes territoriales de la Russie en Ukraine. La logique des décideurs occidentaux est la suivante : plus les livraisons d'armes sont combatives, meurtrières et précises, plus le risque d'un effet de "spillover", c'est-à-dire de débordement, est grand. L'Occident souffre d'une sorte d'auto-dissuasion et ne soutient donc l'Ukraine que de manière à ce qu'elle ne doive pas capituler immédiatement.

Deuxièmement, la Russie a jusqu'à présent détruit 60 à 70 pour cent des infrastructures critiques de l'Ukraine. Il n'est pas prévu que Kiev reçoive de l'Occident suffisamment de systèmes de défense aérienne tels que Iris-T, Nasams et Patriots pour stopper l'orgie de destruction russe. Au contraire, les maigres livraisons occidentales effectuées jusqu'à présent sont un blanc-seing pour les forces armées russes qui, selon le chef d'état-major norvégien Eirik Kristoffersen, disposent toujours également d'énormes arsenaux de missiles et de drones.

Traduction automatique du texte suivant :

"Warum es fast ausgeschlossen ist, dass die Ukraine noch siegtSo bitter es ist: Ein Sieg der Ukraine wird täglich unwahrscheinlicher. Kiews Armee gehen Leute und Material aus, der Feind stellt sich besser ein und verfügt über gewaltigen Nachschub. Kein Wunder, dass westliche Diplomaten nun immer häufiger von Waffenstillstand sprechen.
...
Es ist nahezu ausgeschlossen, dass die Ukraine als Sieger aus diesem Krieg hervorgehen wird. Ein Sieg bedeutet nach der Definition des ukrainischen Präsidenten Wolodymyr Selenskyj die Rückeroberung aller besetzten Gebiete, also auch der Krim. Doch das ist aus heutiger Sicht und unter den gegebenen Umständen – womit vor allem die mangelnde Unterstützung des Westens gemeint ist – unmöglich. Etwa 18 Prozent des ukrainischen Territoriums besetzt Russland derzeit. Dieser Wert dürfte künftig eher steigen als sinken. Leider.
Was sind die Gründe für den absehbaren Erfolg Russlands?
...
Erstens: In den Debatten der vergangenen Wochen ist endgültig klar geworden, dass die USA, Deutschland und weitere Nato-Verbündete mehr Angst vor einer Ausbreitung des Krieges auf Nato-Gebiet haben als vor der Bedrohung der westlichen Sicherheit durch territoriale Eroberungen Russlands in der Ukraine. Die Logik der westlichen Entscheidungsträger lautet: Je kampfstärker, tödlicher und präziser die Waffenlieferungen werden, umso größer ist die Gefahr eines ,,spillover"-Effekts, also eines Überschwappens. Der Westen leidet unter einer Art Selbstabschreckung und unterstützt die Ukraine darum nur so, dass sie nicht sofort kapitulieren muss.

Zweitens: Russland hat bisher 60 bis 70 Prozent der kritischen Infrastruktur in der Ukraine zerstört. Es ist nicht abzusehen, dass Kiew aus dem Westen ausreichend Luftverteidigungssysteme wie Iris-T, Nasams und Patriots erhalten wird, um die russische Zerstörungsorgie zu stoppen. Im Gegenteil: Die bisherigen kümmerlichen Lieferungen aus dem Westen sind ein Freibrief für die russischen Streitkräfte, die nach Angaben des norwegischen Generalstabschefs Eirik Kristoffersen immer noch auch über riesige Arsenale an Raketen und Drohnen verfügen.