Nouvelles:

Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.

Main Menu
Welcome to Pratiquer les vertus citoyennes. Please login or sign up.

27 Avril 2024, 09:43:46 AM

Login with username, password and session length

Crier !

jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

Récents

Membres
Stats
  • Total des messages: 5,888
  • Total des sujets: 3,181
  • En ligne aujourd'hui: 23
  • Record de connexion total: 368
  • (22 Janvier 2020, 03:52:27 AM)
Membres en ligne
Membres: 0
Invités: 25
Total: 25

La révolution de couleur américaine

Démarré par JacquesL, 22 Janvier 2021, 05:49:24 PM

« précédent - suivant »

JacquesL

La révolution de couleur américaine

https://lesakerfrancophone.fr/la-revolution-de-couleur-americaine

Le 7 janvier 2021 – Source Paul Craig Roberts

Pour comprendre la haine extraordinaire dont est l'objet le Président Trump de la part de l' « Establishment », il faut écouter son discours d'investiture. Il y décrivait avec justesse l' « Establishment » comme une puissance hostile au peuple américain, une puissance qu'il se proposait de démanteler afin de rendre l' Amérique au peuple américain. C'était un défi révolutionnaire, un défi imprudent car Trump est un populiste et non un révolutionnaire à la tête d'un mouvement déterminé. De plus, Trump était si peu informé sur Washington, qu'il n'a jamais réussi à nommer quelqu'un au gouvernement, excepté le général Flynn (qui fut aussitôt la victime de l' « Establishment » ), qui soit d'accord avec son programme de normaliser les relations avec la Russie, de ramener à la maison les troupes stationnées au Moyen Orient, d'en finir avec l'OTAN, et de rapatrier les emplois que les grandes entreprises américaines avaient délocalisés en Chine. Et voilà donc Trump s'attaquant à mains nues à l' « Establishment ». C'était un véritable suicide, comme la suite l'a montré.


Note du traducteur
Seule la seconde partie de l'article a été traduite.

Les gens qui pensent en termes de politique partisane, ne sont pas à même de comprendre la situation. Le combat n'est pas entre les Démocrates et les Républicains, ou bien entre les États « rouges » et les États « bleus ». C'est l' « Establishment » contre le peuple. Si vous avez quelque doute là-dessus, sachez que l'Association Nationale des Fabricants étasuniens, une organisation qui a toujours été intégralement républicaine, s'accorde avec Schumer et Pelosi sur la nécessité de chasser Trump de son poste. Voici sa mise au point : « Le Vice-Président Pence, qu'on a dû évacuer du Capitole, devrait sérieusement travailler avec le Cabinet pour invoquer le 25ème amendement afin de sauver la démocratie. »  L'Association Nationale des Fabricants veut se débarrasser de Trump parce qu'elle est responsable de la montée en puissance de la Chine, du déficit commercial étasunien et de la destruction de la moitié de la classe moyenne américaine. Tous les biens et les services importés d'une production délocalisée comptent comme de véritables importations. C'est la production délocalisée, et non la Chine qui est responsable du déficit commercial américain.

Les pressetitués dans tout le monde occidental ont intentionnellement donné une fausse représentation de la manifestation de soutien à Trump le 6 janvier à Washington. Il fallait que ce rassemblement fût mensongèrement rapporté, car personne, actuellement, dans tout l'Occident, ne peut bénéficier d'un soutien aussi massif que Donald Trump. Personne ne s'est dérangé pour Biden ou Kamala pendant la campagne présidentielle. Leurs réunions électorales, aussitôt annulées, n'attiraient personne. Et ils auraient gagné l'élection ? Comme les gens sont crédules ! Qui se dérange pour Merkel, Macron, Boris Johnson ? Personne ne sait même qui sont les dirigeants dans le reste du monde occidental.

On ne pouvait pas permettre à Trump de quitter sa fonction avec la preuve d'un soutien aussi massif – terrible embarras pour les pourritures qui « parlent au nom du peuple ». En conséquence, il fallait discréditer ce soutien en le transformant en une insurrection ordonnée par Trump, contre la démocratie, mot sacré qui ne correspond à aucune réalité dans le monde occidental. Ceux qui pénétrèrent dans le Capitole n'étaient qu'une infime minorité de la foule de ceux qui participèrent au rassemblement et qui étaient pacifiques et bien élevés. Ils étaient si pacifiques et si bien élevés que Facebook censurera et supprimera toutes les photos et les vidéos des manifestations du mercredi. Les faits qui ne cadrent pas avec le discours officiel des pressetitués doivent être supprimés.

Quand j'étais en Faculté à l'Université de Stanford, je me souviens d'étudiants « fils à papa » qui occupèrent le bureau du président de l'Université pour protester, ou bien contre la guerre du Vietnam ou bien contre le nom (les « Stanford Indians ») de l'équipe de football de l'Université, et détruisirent le contenu des dossiers du président, toute une vie de travail. Bien que le président de l'Université fût un libéral, les pressetitués considérèrent que cette contestation était justifiée et partait de bonnes intentions.

Les émeutiers et les pillards qui sévirent dans plusieurs grandes villes américaines ne furent jamais condamnés par les médias, ceux-ci, au contraire, les soutinrent et les encouragèrent. Cela parce que, contrairement à Trump, Antifas et Black Lives Matter sont financés et contrôlés par l' « Establishment » et ne représentent donc aucune menace. Le FBI n'a jamais enquêté ni entamé de poursuite contre les émeutiers qui détruisirent pour des milliards de dollars de biens dans les villes américaines.

Mais les partisans de Trump, que des provocateurs incitèrent à pénétrer dans le Capitole, eux n'y couperont pas déclare la créature de l' « Establishment » que Trump, par une autre de ses bourdes, a nommé à la direction du FBI.
Il est difficile de défendre Trump quand il met régulièrement à la tête des agences de sécurité et du ministère de la Justice des membres de l' « Establishment » qui le haïssent passionnément.

Le FBI n'a rien fait contre les véritables émeutiers qui firent des milliards de dollars de dégâts dans les entreprises privées, mais son directeur, Christopher Wray, s'est engagé jeudi à « tenir pour responsables ceux qui participèrent, hier, au siège du Capitole après que des émeutiers pro-Trump se furent emparés du bâtiment, ce qui entraîna son évacuation. » Comme ces derniers ont peut-être été des agents provocateurs du FBI, Wray pourrait bien parler de ses propres employés.

Voici comment celui que Trump a nommé décrit les gens qui ont élu celui-là même qui l'a nommé : « La violence et la destruction des biens, hier, dans le bâtiment du Capitole a témoigné d'un mépris ouvert et effrayant pour les institutions de notre gouvernement et pour les procédures régulières du processus démocratique. » Et il poursuivit ainsi : « Comme nous l'avons dit avec force, nous ne tolérerons pas que des agitateurs violents et des extrémistes qui, sous le déguisement d'une activité protégée par le Premier Amendement, incitent à la violence et au saccage. Un tel comportement trahit les valeurs de notre démocratie. Ne vous méprenez pas : avec nos partenaires nous tiendrons pour responsables ceux qui, hier, ont participé au siège du Capitole. »

Wray déclara que le Bureau « a mis en œuvre tous ses moyens d'enquête » et qu'il travaille avec ses partenaires responsables de l'ordre public « pour poursuivre avec énergie ceux qui sont impliqués dans une activité criminelle » hier mercredi.
« Nos agents et nos analystes ont travaillé dur toute la nuit pour rassembler des preuves, partager des informations, et agir de concert avec les procureurs fédéraux pour engager des poursuites. » ajouta-t-il.

Il demanda au public de communiquer au FBI toute information concernant les événements du mercredi, en précisant : « Nous sommes déterminés à trouver les responsables et à faire respecter la justice. »

Notez que Wray, le serviteur du pouvoir de l' « Establishment » et non de celui de la loi, aligne le 1er Amendement sur « les agitateurs violents et les extrémistes » et discrédite ce faisant le Premier Amendement comme un outil d'insurrection. Le Saker exprime son dégoût devant cette hypocrisie.

Tous ceux qui n'étaient pas au Capitole ce 6 janvier, c'est-à-dire le monde entier excepté les partisans de Trump, ont eu le cerveau lessivé par un ensemble de pressetitués corrompus et méprisables au service d'un « Establishment » d'oligarques : on leur a fait croire que Donald Trump avait machiné une insurrection mais qui fut matée. Par qui ?

C'est Trump qui a fait appel à la Garde Nationale et qui a demandé à ses partisans de quitter le Capitole et de rentrer chez eux.

Quelle sorte de gens peut présenter cela comme une insurrection qui doit entraîner la destitution de Trump et sa mise en accusation ? Réponse : des gens intrinsèquement mauvais qui tiennent entre leurs griffes non seulement les États- Unis, mais aussi le monde occidental tout entier.

Le monde occidental est mort. C'est devenu le Mordor.


Tolkien's Lessons for Trump

Ceux qui ont été nommés par Trump s'aperçoivent que s'ils ne se joignent pas à cette confusion orchestrée et à ce montage à des fins de diabolisation et de persécution, en démissionnant, ils seront les cibles de représailles.

Prévoyant de ne plus jamais trouver d'emploi, le Conseiller Adjoint à la Sécurité Nationale, Matthew Pottinger, a démissionné en réaction à la gestion par Trump de la crise de « Capitol Hill ». « On parle d'autres personnalités qui seraient susceptibles de quitter le navire Trump en perdition comme le conseiller à la Sécurité Nationale, Robert O'Brien, et le Chef Adjoint du Cabinet, Chris Liddell. »

Tous, partout, collaborent à la destruction de Trump. La presse russe de langue anglaise se complaît à faire honte à l'Amérique. Les divertissements et les jeux laissent le monde dans l'ignorance des extraordinaires conséquences de ce que signifie le vol de l'élection et la diabolisation de Trump et de ses partisans. La fin du monde occidental est un énorme événement et nous serons tous atteints.

Paul Craig Roberts

Traduit par J.A., relu par Hervé pour le Saker Francophone

JacquesL

Ecrabouillement de Trump et soumission de la masse occidentale

https://lesakerfrancophone.fr/ecrabouillement-de-trump-et-soumission-de-la-masse-occidentale

Par Nicolas Bonnal – Janvier 2020 – Source nicolasbonnal.wordpress.com



Je n'ai pas longtemps cru à la prise d'assaut du capitole par les patriotes américains ; je me disais en effet que les patriotes resteraient chez eux à cliquer et à râler comme nous. Et j'avais raison, puisque Mike Adams sur naturalnews.com a vite parlé de masse endormie et surtout de false flag. Après le printemps arabe, on a créé un printemps américain pour imposer ici comme dans ces braves pays jadis nationalistes, socialistes et libres (aujourd'hui islamistes et technophiles) l'idéologie Woke dont a besoin le système non pas pour nous soumettre, mais pour nous exterminer – surtout dans les pays occidentaux, qui sont ceux de la vieille race blanche que j'ai dénoncée il y a dix ans.



Trump dont j'ai toujours parlé amusé est un Berlusconi yankee, un idiot utile qui a servi à radicaliser le système. La rage du petit blanc était plus forte en 2012 ou en 2016, et si la Clinton était passée en 2016, on aurait assisté à une résistance. Le Donald a radicalisé l'ennemi qui est revenu plus fort que jamais et il a anesthésié et neutralisé les petits blancs (je me suis fait insulter pour écrire cela, mais insulter...) ; Il a enrichi la Chine et Wall Street comme personne, obéi à Fauci comme personne, et démantibulé l'occident comme personne. Il a aussi repoussé Poutine et la Russie comme personne, et je n'ai pas envie de continuer, les aveugles parmi les antisystèmes étant devenus pires que les aveugles du système.

Il fallait être « un optimiste, c'est-à-dire un imbécile heureux » (Bernanos) pour penser que « trahi de toute part, accablé d'injustices », le guignol orange prendrait des risques pour sauver son électorat qui préfère le clic et la télé à la liberté, ou qui s'achète des armes comme des médicaments. Dans cette histoire le smartphone a joué un rôle fantastique : regardez autour de vous dans la rue et vous verrez que, masqués ou pas, les zombis ont tous ou presque le pif dans leur smartphone. Masque et vaccin feront partie du kit. On est déjà en mode techno-zombi, ils le savent en en profitent.

On nous a fait le coup du coup d'État fasciste et cela a marché comme à la parade, avec ce viking indien vu déjà chez les antifas et BLM, que Mike Adams a eu tôt fait de reconnaître. Cela montrait que le Donald était totalement isolé dans son narcissisme obtus, lui qui de toute manière a fait comme personne la pub du vaccin avant de le refourguer aux israéliens (les pauvres...). Trump aura marqué pour la énième fois la bouffonnerie des populistes et des libéraux de droite, des vieux droitistes et des je-ne-sais-quoi encore. Pour moi qui ai étudié et vécu cela depuis quarante ans, cette sanie confirme la notion de présent éternel avec un ricanement. Car Trump ce n'est que leur général Boulanger. Une coterie de mécontents, de réacs et de bidons qui se réunissent pour râler et tempêter, puis se dispersent à la première pluie, au premier vent, comme dirait le vieux Rutebeuf.

La suite va être abominable mais comme je l'ai dit le peuple la veut cette suite. Il faut arrêter de s'aveugler, rares résistants. Le peuple veut du grand Reset lui aussi : il veut moins travailler, se vacciner, moins polluer, moins se reproduire. Il est fatigué le peuple, comme l'a vu Nietzsche dès la fin des années 1880. On pourra aussi relire Maupassant qui montre comme Drumont l'arrivée du parisien moderne. C'est une médiocrité ontologique séculaire comme le catho d'aujourd'hui ou son monstre de pape, médiocrité que l'on assoupit ou que l'on conditionne pour les guerres contre l'Allemagne, l'arabe, le chinois, le virus. Ce type-là disait Drumont est un nihiliste qui ne tient à rien, pas même à la vie qu'on va lui enlever avec le Reset. De toute manière Greta lui a expliqué l'an dernier qu'il était de trop : du coup les maires écolos ont pris toutes les grandes villes françaises d'assaut, et on ne parlera pas de ce qui se passe en Angleterre ou en Allemagne ! Le système n'impose rien, c'est ce que je veux dire.

La suite va être une abomination. La grosse masse des zombis va se faire liquider ou va être privée de tout, tout en étant contente. La plupart des résistants trop vieux et trop mous continueront de cliquer et subiront le joug comme les autres. Refuge alors avec armes et pièces d'argent dans les campagnes dans des coins reculés, dans les montagnes ? Attention, ils ont la technologie, ils ont les drones (voyez l'excellente séquence de Bourne avec le drone) et ils auront tous les moyens de couper (cf. le général Barrons de l'OTAN) électricité, comptes bancaires, eau, etc. aux contrevenants et même aux autres. Certes si nous avions plus résisté ils auraient été moins méchants. Ils créent maintenant l'élite de SS et de kapos, de commissaires politiques et médicaux dont ils ont besoin pour liquider la masse.

Tout se sera passé comme dans le western de Richard Brooks La Dernière chasse : on voit les bisons se faire abattre (to shoot : vacciner) et continuer de brouter et de bailler. Les autres bisons peu futés s'en foutent.

Notre esclavage n'a fait que progresser depuis trois siècles. Il a été hallucinatoire (politique) et technique. Sur ce thème Jünger a tout dit dans son Traité du rebelle :

CiterL'homme tend à s'en remettre à l'appareil ou à lui céder la place, là même où il devrait puiser dans son propre fonds. C'est manquer d'imagination. Il faut qu'il connaisse les points où il ne saurait trafiquer de sa liberté souveraine...Tout confort se paie. La condition d'animal domestique entraîne celle de bête de boucherie.

Cela c'est pour la masse. Pour l'élite dont a bien parlé Jack London (le Talon de fer) l'expression-clé c'est : « conviction de bien faire ».

Nicolas Bonnal sur Amazon.fr

Sources
Nicolas Bonnal – Littérature et conspiration – Guénon, Bernanos et les gilets jaunes