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Couteau du randonneur ?

Démarré par JacquesL, 30 Mai 2020, 09:02:00 PM

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JacquesL

Le couteau est un sujet de discussions sans fin, surtout quand s'affrontent de fanatiques coupeurs de grammes en quatre, et des survivalistes adonnés au camp sylvestre (survivors, bushcraft en bon franglais).

Je suis au nombre de ceux qui ont hésité en tous sens, avant d'éliminer tous les couteaux trop magnétiques, capables de provoquer des erreurs inadmissibles sur la boussole s'ils sont stockés devant, dans le petit sac ventral.

En bivouac de survie le 26 février 2015, ce fut un Opinel n° 8, vieux d'une cinquantaine d'années, qui fut vital : il m'a permis de couper des rames d'épicéa à suffisance pour isoler ma couche de la neige. Poids : 59 g avec son cordon. Je l'ai trouvé inconfortablement trop petit. Epaisseur de lame : évolutive, commence à 1,92 mm au départ dans la virole.
Lors des deux sorties hamac de 2019, ce fut un couteau de picnic à grande lame qui fut apprécié pour couper et écarter les ronces, du fin tissu de l'abri. 173 g complet, 124 g sans son couteau et sa fourchette (inox) lame de 9 cm. Epaisseur de lame évolutive de 1,8 mm jusque vers 0,75 mm. Une dépouille de feu ma môman.
Photo comparative :


Les adeptes des camps sylvestres et des feux de bois insistent sur la solidité requise du poignard, pour qu'il puisse refendre des bûchettes en bâtonnant. Avec une soie épaisse, ils deviennent lourds, au point qu'ils seront probablement laissés à la maison.

Côté coupeurs de grammes en quatre, un sommet a été atteint par Pierre Dumay, dit Peyo, qui s'est vanté d'avoir retiré les flancs en plastique d'un canif, pour alléger. D'autres prétendent qu'un canif de taille minimo-minimale sera toujours suffisant, voire la lame symbolique et mousse d'un petit outil combiné. Extrémisme dans la guerre de religion...

Après éliminations, je retenais un Crivit à double cran d'arrêt (un enfant ne parvient pas à ouvrir le couteau), de 71 mm de lame, pesant 101 g. La partie du manche que l'on touche est en bois de rose. 3 mm d'épaisseur de lame, et la mécanique du double verrou expliquent le poids.

Tout cela est remis en cause quand je trouve un approvisionnement en Opinel n° 10, c'est à dire à presque 10 cm de lame. Poids : 70 à 71 g. Lame en inox fortement carboné, son épaisseur évolutive commence vers 2,15 mm.
Photo comparative :


Ce que je reproche surtout au Crivit, est qu'il exige deux mains en parfait état pour l'ouvrir, et pour le refermer.

Pour leur magnétisme excessif, deux poignards minimalistes ne partiront pas au long cours, seulement pour des sorties à la journée par beau temps, sans problème d'orientation :
Ultra-minimaliste, seulement l'acier, 78 g et lame de 80 mm, épaisseur de 3,4 mm, manche plus adapté à une main de femme qu'une main d'homme, environ 2,5 euros à l'époque ;
Plus flatteur et confortable en main : 161 g, lame de 90 mm, lame et soie de 3,4 mm. Bâtonner ? Possible, surtout sur le second, qui protège mieux la main. 10 €.