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Le délire à l'acidification.

Démarré par JacquesL, 31 Juillet 2012, 12:25:43 AM

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JacquesL

Les journalistes du Monde offrent le consternant exemple d'une classe d'intellectuels qui dominent les media, et qui deviennent complètement fous, avec adhésions à des délires collectifs énormes.

Considérés par leur direction comme des journalistes "scientifiques",  Sylvestre Huet et Pierre Barthélémy sont particulièrement gratinés, fanatiques militants carbocentristes.

Voici le second qui sonne le tocsin sur une "acidification des océans" qui selon lui zigouille les coraux et va zigouiller le plancton, donc la vie marine.
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/03/13/lhumanite-sous-estime-t-elle-le-risque-de-sa-propre-extinction/
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/03/03/la-selection-du-passeur-no-13/
Or quelle était sa référence "scientifique" ? Ne cherchez plus, un quotidien de "Christian science" :
http://www.csmonitor.com/Science/2012/0302/Ocean-acidification-worst-in-300-million-years-study-finds-video

Et strictement aucune autre référence.


Légende : This 2002 photo shows bleached coral at Australia's Great Barrier Reef. Rising carbon dioxide levels in the world's oceans are killing the marine animals at an unprecedented rate. A new study has found that ocean acidification is the worst that it has been in at least the past 300 million years.

Centre for Marine Studies, The University of Queensland/Ove Hoegh-Guldberg/REUTERS/Centre for Marine Studies, The University of Queensland/Ove Hoegh-Guldberg/Reuters

Que du corail soit blanc ou blanchi prouve-t-il qu'une variation du pH de l'eau de mer est en cause ? Ce pH a-t-il été mesuré ? Où sont ces mesures et le compte-rendu de la campagne de mesure ? A-t-on évalué d'autres causes d'une éventuelle mortalité anormale ? Algues ou cyanobacéries toxiques ? Pollution chimique d'origine industrielle ou agricole ? Nouveau virus ? Nouvelle bactérie, ou bactérie connue mais dont la virulence s'est modifiée ? Prédateur non contré tel qu'étoiles de mer ? Sur quelles bases conclut-on que les autres causes sont inopérantes ? Sur quelles bases conclut-on que ces coraux sont devenus incapables de s'adapter à des variations de pH bien plus minimes que ce à quoi ils ont dû faire face par le passé ?
A-t-on étudié la cartographie des éruptions sous-marines proches, celles qui envoient de tels torrents d'acide sulfurique dans l'eau ?

Et encore une fois où sont les mesures de la prétendue "acidification" ?

Pierre Barthélémy n'a visiblement pas de vraies études de chimiste, ni de pratique de laboratoire de chimie, il ne connaît rien des solutions tamponnées à réservoirs successifs.
Or justement l'eau de mer est bien plus compliquée et bien plus tamponnée qu'une solution : elle a accès à des hydrosols en quantité, par les alluvions des fleuves, et par le battage des côtes, elle dépose de la craie, des argiles et des tests divers dans ses fonds, elle est en interaction constante avec une flore et une faune fort actives, elle reçoit des éruptions sous marines dont elle dissout toute la partie volatile, et sous forme ionique elle reçoit des carbonates métalliques et de la silice (monomère) par les fleuves. Il est depuis longtemps déjà devenu impossible à un génial savant océanographe d'en maîtriser tous les aspects : trop de corps de métiers sont sollicités simultanément.

Mais pas grave : le militantisme pourvoit à tout, et la conviction de secte préalable remplace toutes les vérifications.

Mais si vous vous intéressez vraiment à la façon dont le plancton agit sur le climat, en favorisant la condensation des nuages, alors voilà :
http://www.pensee-unique.fr/DMS.html

Quant au passé pendant le maximum climatique du Paleocène-Eocène " : http://www.pensee-unique.fr/plancton.html

C'est insuffisant pour étancher notre soif de savoir, mais assez pour comprendre que les media dominant de notre France vous bobardent intensivement.

JacquesL

#1
Il reste à comprendre comment et pourquoi des gens que l'on eût pu croire cultivés et intelligents se sont abymés dans un tel délire. Suffit-il que ce délire soit collectif à un certain milieu ? Il faudrait alors caractériser et étudier ce milieu.

Autre exemple symptomatique, ces jours-ci sur Usenet :
Citation de: Ray_Net

In article <5010120b$0$6203$ba4acef3@reader.news.orange.fr>, "." <@> says...
>
> http://www.lepoint.fr/science/la-quasi-totalite-de-la-calotte-glaciaire-du-groenland-a-fondu-25-07-2012-1489175_25.php
>
> Si l'Inlandsis du Groenland avait disparu le niveau des océans aurait grimpé
> de près de 7m de haut !
> Ca se serait su à l'évidence en créant la plus grande catastrophe de
> l'histoire humaine !
>
> Mais non il ne s'agit en rien de l'inlandsis mais simplement les dernières
> neiges de l'hiver.
> Sacrés journalistes ils comprennent tout mais il faut bien leur expliquer
> avant ...

Z'avez raison .... mettez vous la tête dans le sable. Lorsque vos fesses seront
submergées ... on ne pourra alors plus rien faire pour inverser la tendance. La fin
de l'humanité sera inéluctable....

Citation de: Ray_NetOn sait bien que le groenland n'a pas fondu ... mais d'années en années les glaciers
reculent(fondent) la banquise se permet d'ejecter des icebergs de plus en plus gros.
A la côte belge, il sont obligés de rehausser les digues ... Continuez à vous masquer
la réalité ....

Citation de: Ray_Net
Citer> Pour que ce soit la fin de l'humanité, il faudrait que toutes les terres soit
> immergées, et encore.


Je ne pensais pas à la noyade des peuples, mais aux éléments dévastateurs causés par
le réchauffement climatique - les tornardes de + en + fortes et fréquentes...et ce
n'est qu'un exemple...

Citation de: Ray_Net>
> C'est du Walt Disney?

Ce n'est pas en se moquant de la réalité que vous inverserez la tendance.

Citation de: Ray_net>
> C'est pas de la réalité que je me moque, c'est de toi.  Et la réalité se moque
> bien de toi itou.

Votre dernière réflexion rejoint le titre du post: Du grand n'importe quoi

Revenons à nos deux journalistes "du Monde", comme les frères Jacques chantaient "La femme du monde".

Socialement, ce sont des bourgeois, de petite à moyenne bourgeoisie. Ils n'ont aucune expérience des luttes sociales, vues d'en bas. Ils n'ont aucune expérience en production, ni industrielle ni agricole, ni pêche ni aquaculture. Leurs parents n'ont jamais contrôlé le déchargement d'un wagon ou d'un camion... Aucun de leurs proches n'est décédé d'un accident du travail ni d'une maladie professionnelle.
Typiquement ces sont des fils d'avocats, ou des fils d'huissiers, ou des fils d'enseignants. Cols blancs depuis au moins trois générations. Et sans expérience laïque ni athée qui les ait formés à la discipline de la critique féconde : toujours inféodés à quelque religion totalitaire, dont les trois plus courantes dans notre pays étaient alors la catho, la protestante et la judaïque. Sans non plus une expérience syndicale qui aurait pu les rompre aux disciplines de la négociation, donc de l'attention aux besoins et aux intérêts des autres. Rien d'aucune de ces ouvertures : le despotisme fait partie de leurs réflexes familiaux d'origine.

Et ils se cramponnent à un délire climatique dans l'espoir que cela leur permettra d'établir leur dictature mondiale.  Olivier Nobili (propriétaire de Carnets d'Aventure), se croyant entièrement entre croyants convaincus, avouait comment il compte parvenir à cette dictature : "Parce que nous aurons les bons experts".

On a déjà eu le coup voici deux millénaires et demi : membres d'une aristocratie athénienne qui avait conduit Athènes à sa ruine politique et militaire, Aristote et Platon rêvaient aux moyens de rétablir la dictature au profit de l'oligarchie. En augmentant le déni de réalité : tel était le projet politique de Platon.

JacquesL

Citation de: KanemDoit-on partir sur des exemples plus terre à terre et concret? L'acidification des océans et la destruction d'écosystèmes entiers?
http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?pid=347716#p347716

Dans toutes les affaires de fraudes sous apparence scientifique, un symptôme est constant : le corpus des expérimentations invoquées est absent ou miraculeusement impossible à consulter.
Voir le cas de Vishwa Jit Gupta :
http://www.sciencepresse.qc.ca/scandales/gupta.htm
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1968.0.html
ou celui de Michel Laquerbe :
http://impostures.deontologic.org/index.php?board=24.0
http://impostures.deontologic.org/index.php?board=26.0
ou celui de Louise Langevin :
http://deonto-famille.info/index.php?topic=209.0
etc.

Terreur de rechange et subalterne, chez les militants du carbocentrisme, le coup de la prétendue "acidification des océans" sous l'effet du méchant dioxyde de carbone, présente à la perfection le symptôme de l'absence systématique du prétendu corpus d'expériences et de mesures.

Prenons un texte militant standard : http://fr.wikipedia.org/wiki/Acidification_des_oc%C3%A9ans
et son infographie : http://www.igbp.net/images/18.30566fc6142425d6c9115f0/1385975232150/OAspm-pH-high.jpg

Tiens ? On mesurait un pH avec deux décimales en 1751 ? Sous Louis XV ?
Pour mieux situer l'époque, la mutinerie de la Bounty, c'était en 1789, pour un voyage commencé fin décembre 1787.
Cent quarante deux ans avant que la notion fut inventée par Sørensen ? Quand on bataillait encore entre savants pour admettre ou refuser les nombres négatifs ? Quand Antoine Laurent de Lavoisier avait huit ans ? Quand on se contentait de quatre éléments et que l'hydrogène n'était pas encore inventé ? Et quel était le protocole expérimental ? Quel aurait pu être l'appareillage ?

Ah bon ? C'est une estimation ! On peut la vérifier ? Ah non ? Il faut payer 35 dollars pour lire l'article ? Puis écrire aux auteurs pour obtenir une communication plus complète. Mais quel article ? Quelle campagne de mesures de pH marins ? Quand ? En quels lieux ?
Introuvable.

"un récifs du centre de la barrière de corail de Papouasie-Nouvelle-Guinée naturellement acidifié par un dégazage volcanique sous-marin permanent de CO2 ont montré qu'une eau acidifiée".
Tiens ? Le volcanisme sous-marin aurait là bien plus d'effets acidifiants par le dioxyde de carbone que par les sulfures et l'acide sulfurique ? Voilà qui est nouveau  - au sens de Sganarelle ou de Coluche. On peut voir la carte géologique de ces fonds marins là ? Ah non, c'est secret... On peut voir l'analyse de cette eau de mer et la comparer à d'autres analyses en d'autres lieux ? Ah non, c'est secret...
Embêtant quand même, qu'ils aient refondé l'électrochimie des solutions d'électrolytes sur des bases toutes nouvelles - toujours au sens de Sganarelle. De mon temps, c'étaient les bases faibles et les acides faibles qui faisaient le pouvoir tampon des solutions, et là je ne trouve plus aucune trace des bases fortes ni des acides forts dans leur volcanisme sous-marin.

Il faudra quand même que ces militants surexcités nous expliquent comment faisaient les océans et la biologie marine durant plus de quatre milliards d'années, quand le dioxyde de carbone atmosphérique était largement plus abondant qu'à présent, et comment ils font pour s'adapter à toutes les hausses et baisses des activités volcaniques sous-marines locales. Il n'y a que vingt millions d'années, que contraintes par une glaciation et une grande pénurie en dioxyde de carbone atmosphérique (encore pire qu'à présent), certaines espèces (dont notamment les cactées) ont inventé deux nouvelles chaînes chlorophylliennes, leur permettant de survivre en zone aride, en pénurie simultanée d'eau et de dioxyde de carbone atmosphérique.

Un article est accessible :
http://www.pnas.org/content/104/3/858.full
Sauf qu'il ne parle que d'olfaction des larves de poisson, nullement de "acidification".
Quelques autres encore qui ne parlent que d'olfaction :
http://www.nature.com/nature/journal/v402/n6763/full/402802a0.html (résumé uniquement).

Mais ce qui demeure introuvable, c'est bien les mesures et campagnes océanographiques de mesures. A la place, on a des simulations informatiques d'origine GIEC, dont nul ne saura jamais sur quoi elles sont fondées. Il s'agit juste d'un raisonnement en l'air, mais carbocentriste.

Quant aux articles pour nous impressionner sur la perturbation de l'olfaction des larves, ils recèlent une jolie faute de méthode de raisonnement. Oh, on pourra toujours prétendre qu'elle était fortuite et involontaire, due à la seule inexpérience. Aucune profondeur dans le temps, donc aucune idée de la façon dont les espèces modifient leur métabolisme selon les variations de pH, dues notamment aux éruptions volcaniques, ou à des moussons plus fortes ou plus faibles qui changent le volume des apports terrigènes. Car ce sont des variations qui se sont produites par le passé, et auxquelles les récifs ont survécu, malgré des vicissitudes.

JacquesL

#3
CiterUn bon pH-mètre de labo, dans des conditions favorables de mesure, fournit une précision de ± 0,02.

Mais on prétend ici donner un pH de "8.25" pour l'ensemble des mers et des océans d'il y a plus de 2 siècles, alors que l'immense majorité de ces mers et océans était inexplorée.

Je serais curieux de connaître la nature et le nombre des proxies censés être plus précis qu'un bon pH-mètre de labo, tout en prétendant donner un chiffre unique pour l'acidité d'eaux diverses et variées recouvrant 70% de la surface du globe terrestre.

Bref, celui qui a rapporté ce "8,25 à 8,14" sur Wikipedia n'a même pas eu conscience de son énormité.

L'objection trouvée par un crédule du carbocentrisme :
CiterEt si tu lisais l'article (le mot proxy n'y figure pas une seule fois)  pour commencer tout au moins l'abstract et la fin à partir du paragraphe 4.3 jusqu'à la conclusion?

http://www.stanford.edu/group/efmh/jacobson/Articles/IX/2004JD005220.pdf

Il s'agit en fait de la description et de l'explication détaillées d'un modèle (numerical scheme).

CiterC'est encore pire, c'est un cas d'école de la croyance béate envers des modèles qui s'appuient en rond sur d'autres modèles, le tout en lévitation au-dessus de la réalité.

Un modélisateur aurait vite fait de démontrer qu'une automobile ordinaire peut facilement dépasser les 500km/h sur route horizontale...pour peu que son modèle ait oublié d'intégrer les frottements. Il se ferait vite rappeler à la raison par la confrontation avec les observations REELLES.

Il n'y a aucune de ces confrontations avec le REEL dans cette manie modéloïde qui a fait des ravages dans les géosciences et plus particulièrement dans les sciences du climat. L'auteur peut donc afficher des valeurs de pH avec 3 ou 4 chiffres significatifs (pourquoi pas 7 ou 8, tant qu'on y est ?). Ces valeurs seront ensuite benoîtement rapportées sur wikipedia avec du: "Il a été estimé que..."

Résumons les hypothèses de calcul faites par Mark Z. Jacobson :
1. Il n'y a aucun volcanisme sous-marin (quand même 90% de tout le volcanisme de la Terre), pas de souffleurs de sulfures, rien.
2. Ni aucune subduction qui enfouisse, diagenèse puis métamorphise, et recycle les sédiments marins.
3. Il n'y a aucun fleuve.
4. Il n'y a ni érosion chimique ni érosion mécanique des continents, même pas des côtières.
5. Il n'y a aucune néosynthèse d'argiles marines.
6. Aucun prélèvement biologique n'est fait par des organismes marins. Pas de coraux, pas de calcaires, pas de maerls, pas de marnes, pas de silex, pas de marbres...
7. Donc aucun effet d'oxydo-réduction... Les montagnes d'oxyde de fer d'Australie et du Canada n'ont plus de raison d'exister.
8. Pas d'évaporites non plus.
9. Il n'y a pas d'exportation d'aérosols marins. Tant pis pour la forêt des Landes qui sans eux ne serait que le tiers (en tonnage) de ce qu'elle est.

En conséquence, aucun des dépôts calcaires du Jurassique ou du Crétacé n'a jamais pu se former, en un temps où les rivières étaient claires, sans alluvions, sans corrosion des continents autre que chimique, par les eaux chargées en dioxyde de carbone d'origine atmosphérique. Ils recouvrent quand même environ la moitié de la France.

Pas d'érosion mécanique non plus, donc pas de delta du Mississipi, pas de delta du Gange et du Brahmapoutre, ni du Tigre et de l'Euphrate, ni du Mékong, ni de l'Indus, ni du Sang-Koï, ni du Nil, ni du Rhône, ni du Danube, ni du Rhin, ni du Pô, ni du Niger, ni de l'Amazone, ni de l'Orénoque...

Pas de volcans sous-marins, pas de souffleurs, pas d'atolls, pas d'arcs style Aléoutiennes ou Kouriles, pas de Japon, pas d'Islande, pas d'Antilles, pas de Nouvelle Zélande...

Sur l'évacuation hors de l'horizon du modélisateur des synthèses d'argiles marines, fut-ce par modification structurelle et chimique des argiles continentales apportées par les fleuves : on leur doit quand même sur quelques quatre milliards et demi d'années le constant prélèvement en potassium au détriment de la solution marine. Ces argiles benthiques de structure mica hydraté sont ensuite recyclées par subduction, distillées par différenciation magmatique, et le potassium est renvoyé dans les croûtes continentales par volcanisme andésitique, ou par plutons granitiques. Ou par charriage, directement véhiculées sur une croûte continentale, sous forme de schistes. C'est à ces mécanismes qu'on doit l'existence des croûtes continentales, vingt à trente fois plus riches en potassium que le manteau supérieur ou la croûte océanique. D'où l'enrichissement permanent de l'océan en sodium, qui ne peut participer que très difficilement aux synthèses argileuses.

Le modélisateur s'est imaginé qu'avec juste l'atmosphère et la solution marine, il modélisait correctement les océans du globe...

J'aurais mauvaise grâce à contester l'usage des produits de solubilité dans ce genre de solutions à force ionique élevée, j'en connais les succès. C'est l'idée d'une boîte fermée, ou à la rigueur juste deux boîtes (océans + atmosphère), qui est follement irréaliste, complètement folle. Tout sédimentologue, tout vulcanologue, tout biologiste pousseraient les mêmes cris que moi.

Le 11/05/2014 20:51, Elohan a écrit :
Citer> Un modélisateur aurait vite fait de démontrer qu'une automobile
> ordinaire peut facilement dépasser les 500km/h sur route
> horizontale...pour peu que son modèle ait oublié d'intégrer les
> frottements. Il se ferait vite rappeler à la raison par la
> confrontation avec les observations REELLES.
>
> Il n'y a aucune de ces confrontations avec le REEL dans cette manie
> modéloïde qui a fait des ravages dans les géosciences et plus
> particulièrement dans les sciences du climat. L'auteur peut donc
> afficher des valeurs de pH avec 3 ou 4 chiffres significatifs (pourquoi
> pas 7 ou 8, tant qu'on y est ?). Ces valeurs seront ensuite benoîtement
> rapportées sur wikipedia avec du: "Il a été estimé que..."
>
> Et c'est ainsi que l'intox se propage jusqu'à des grandes gueules
> écolos, persuadées d'avoir raison parce que "les scientifiques ils ont
> dit". Mais sans avoir rien compris de la teneur virtuelle des
> estimations en question. Et en ne piochant jamais que ce qui les
> intéresse pour cultiver leurs lubies.
Dix jours plus tard, aucun des féroces militants du carbocentrisme n'a encore réussi à trouver des résultats EXPERIMENTAUX supportant l'affirmation de l'acidification des océans.
Pourtant, en choisissant bien ses prélèvements, dans un sol de mangrove, ou dans la proximité immédiate du West Mata, on doit bien réussir à démontrer ce qu'on veut...

JacquesL

#4
J'avais tardé à regarder le document allemand BIOACID invoqué : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60383.htm
J'avais tort. Ce communiqué publicitaire vaut son pesant de guano frais.
CiterEn lançant le 1er septembre 2009 le programme national BIOACID, financé à hauteur de 8,5 millions d'euros par le Ministère fédéral de l'enseignement et de la recherche (BMBF) et qui vise à étudier les conséquences de l'acidification des océans sur les végétaux et les êtres aquatiques,
...
Le projet de recherche "BIOACID - biological impacts of ocean acidification"  ...
le programme BIOACID examinera les conséquences de l'acidification ...

Mais jamais de mesures pour vérifier si la dite "acidification" a une réalité, ni comment elle évoluerait au juste, ni en fonction de quelles variables. La simulation tient lieu de réalité. Or les techniques et disciplines pour procéder à ce genre de campagnes de mesures de façon représentative sur les océans, n'ont rien de trivial - et coûtent bien plus cher que la simulation.

Ce n'est certes pas que les problèmes océanographiques très réels manquent en Baltique ni en Mer du Nord, mais qu'en convertissant les structures scientifiques à la mode carbocentrique, il ne restera plus d'argent pour étudier les vrais problèmes, de pollutions (telles que les munitions immergées et corrodées) et d'anoxie.

Désormais donc, nous savons de source sûre et de leur propre aveu, que les zélites qui nous gouvernent sont rendues qu'elles sont folles à lier. Remarquez, ça n'est guère nouveau. Concernant l'acheminement de la 3e république vers le désastre de mai-juin 1940, Pierre Clostermann avait la formule ramassée suivante : "Il fallait quand même en tenir une couche particulièrement épaisse, pour ne pas voir...". L'historien Michel Winock, au sujet de l'agonie de la 4e république, cramponnée sur ses guerres coloniales successives, cite Charles de Gaulle : "La colonisation de l'Algérie ? Cent trente ans d'illusions !".

Nous avons des élites qui se gargarisent d'illusions, pour se donner l'air d'être responsables et conscientes, sans jamais avoir concédé que des études scientifiques lui auraient été indispensables pour avoir des idées quelque peu claires.

JacquesL

Sur Agoravox, le débat démarre bien, et un intervenant a fait la remarque capitale :
Comment prétendre affirmer un pH général "des océans" ? Ils les moyenneraient comment, les éventuelles mesures prises en divers lieux ?
Cela se moyenne comme une grandeur extensive, un pH ?

Par exemple, je mélange une solution de carbonate de sodium, de pH 10,6, avec une solution de chaux filtrée, à pH 12,3. Obtiendrai-je une mélange à pH 11,4 environ ? Non, j'obtiens une solution à pH 14, avec précipité.
Selon Joseph Davidovits - affirmation non croisée - cette caustification du natron était connue dès l'époque de Djeser, Ancien Empire égyptien.

La seule affirmation « le pH des océans » + verbe d'état + qualificatif, est en soi une singerie.

JacquesL

Exemple de la dictature de l'émotion, cité par un crédule :

« Enquête sur les conséquences de l'acidification des océans d'ici 2050 »
http://www.nationalgeographic.fr/5110-les-consequences-de-acidification-sur-les-fonds-marins/
Quelles que soient les ruses de la dictature de l'émotion, ce « laboratoire » de Castello Aragonese n'est en rien représentatif d'un phénomène global, étendu à l'échelle terrestre.
Pour la raison simple qu'il ne contient rien de la corrosion chimique des continents. Un géologue ne commettrait pas cet oubli, lui : dans les quatre milliards deux cents millions de tonnes annuellement, aux précédentes nouvelles.
Si les eaux de pluie descendent d'avantage de dioxyde de carbone au sol, la corrosion chimique des continents augmentera d'autant, apportant à la mer ce qu'il faut de cations de bases fortes : Na, K, Ca, Sr, Mg, Cs, ainsi que davantage de silice monomère. Dans le même temps, sur les continents, la photosynthèse sera d'autant moins étranglée que la pénurie en dioxyde de carbone s'atténuera. En quelques générations, les sols s'enrichiront notablement en humus et en phytolites siliceux, améliorant de façon décisive et la rétention deau, et la capacité d'échange de cations.

Mais ça bien sûr, l'intox hégémonique sur les media ne vous en dit rien.

Prenons une autre escroquerie en grandeur nature.
Non ! Pas celle de l'IPCC ! Une petite.

Vous êtes dans un pays afwicain où l'agent est rare et mal employé ; en obtenir relève de la magie. Votre réputation vous entoure : pour obtenir de l'argent, vous êtes prêt à manger plat caca.

Par relations, débarque dans vote bled un bwana qui a un projet grandiose : il veut prouver à la face du monde que jouer aux tomates une mélodie de son invention améliore leur résistance à la sécheresse. Il monte des serres à atmosphère contrôlable, et vous en confie la direction, en vous faisant bien comprendre que la rémunération et sa durée dépendent des résultats, qui doivent être ce qu'il doivent être. Généreux, le bwana vous a laissé des bouteilles de gaz comprimé : respectivement du dioxygène et du dioxyde de carbone. Lequel de ces deux gaz devra fuir dans la serre des tomates à avantager ? Lequel dans la serre des tomates à désavantager (celles privées de la musique à Joël) ?

Oh, il y a bien d'autres moyens de tricher. Là c'est juste une question de cours de physiologie végétale.

Vous êtes autorisé à exhiber vos sources.
« la musique à Joël » ?

Revenons à la tricherie du National Geographic, fidèle militant du carbocentrisme :
http://www.nationalgeographic.fr/5110-les-consequences-de-acidification-sur-les-fonds-marins/
Les mofettes de Castello Aragonese appartiennent au champ volcanique du Vésuve, un des volcans de subduction de l'Italie et de la Sicile. Et selon le journaliste du National Geographic, ce serait la seule mofette non souffrée, sans H2S, sans SO2 de cette région volcanique... Toute la rédaction est agencée pour nous faire croire qu'il ne s'exhale là que du CO2 et aucun acide plus fort. Zéro analyse de gaz, zéro analyse de l'eau, zéro inventaire minéralogique des cheminées. Même pas de relevés de valeurs du pH mesurées, juste un os jeté aux chiens, un 7,8 non localisé, qui n'est là que pour faire peur, pour faire allusion au spectre de "acidification des océans". Nous constatons là de la dissimulation d'informations caractérisée.

J'ai déjà eu à me pencher sur la toxicité d'une eau de carrière : décembre 1982, dès que Stargil a commencé de pomper l'eau accumulée dans la carrière d'argile (kaolinite et glauconite) de Saint Jacut du Menez vers la rivière voisine, les poissons y moururent. JF Fédi, alors directeur d'usine, avait en mains l'analyse de l'eau de carrière mais ne savait pas l'interpréter. Le taux d'arsenic ne suffisait pas à expliquer la toxicité, en revanche le pH à 3,3 dénotait de l'acide sulfurique dilué : cette carrière contenait des pyrites, qui s'oxydaient à l'air en acide sulfurique. J'ai donc donné les calculs sur les quantités de chaux à apporter à cette eau de carrière pour la neutraliser ; ce qui en fin de compte ne fut jamais fait, car l'exploitation fut interrompue pour d'autres raisons.

Alors que là à Castello Aragonese, pas question qu'il y ait des analyses de l'eau ni des gaz exhalés ! Non non ! L'émotion pourvoit à tout ! Du moins à toutes fins de propagande.

Près de Rome, dans un rond-point proche de l'aérodrome de Fiumicino, depuis août 2013, une mofette boueuse, qu'on avait commencé par qualifier de geyser, intrigue.
http://www.geoforum.fr/topic/26974-un-nouveau-volcan-de-boue-a-proximite-de-rome/
Sauf que là, malgré les premières impressions, ce n'est pas un phénomène volcanique, mais le dégazage de sédiments deltaïques compressibles. Le panneau posé là par les carabiniers avertit de gaz toxiques, mais la puanteur est faible, il s'agit bien avant tout de CO2. Les conditions géologiques étant radicalement différentes, il serait invalide d'extrapoler la composition des gaz de Fiumicino vers Castello Aragonese.

Manipulation des foules.

JacquesL

#7
Une fraude à "acidification" démasquée :
https://www.the-scientist.com/news-opinion/study-refutes-findings-that-acidification-affects-fish-behavior-66933

Les découvertes d'études publiées dans Nature n'ont pas pu être répliquées. Plusieurs études scientifiques, publiées dans des revues académiques, prétendaient que la diminution du pH des eaux des océans altérait de façon néfaste le comportement des poissons des récifs coralliens. Cet effet était supposé être très important.

Des groupes de recherche ont tenté de répliquer les résultats de ces publication, mais sans succès : le comportement des poissons n'a pas été modifié par la variation de pH contrairement à ce que suggéraient les publications de ces dernières décennies.
Clark, T.D., Raby, G.D., Roche, D.G. et al. Ocean acidification does not impair the behaviour of coral reef fishes. Nature (2020) doi:10.1038/s41586-019-1903-y
https://www.nature.com/articles/s41586-019-1903-y
Traduction automatique du résumé :
La pression partielle de CO2 dans les océans aurait augmenté rapidement au cours du siècle dernier, entraînant une acidification des océans et suscitant des inquiétudes quant à la stabilité des écosystèmes marins. On prévoit que les poissons des récifs coralliens seront particulièrement sensibles à l'acidification des océans à la fin du siècle, sur la base de plusieurs articles de haut niveau qui ont fait état de profondes déficiences comportementales et sensorielles - par exemple, l'attraction complète pour les signaux chimiques des prédateurs dans des conditions d'acidification des océans. Ici, nous montrons de façon complète et transparente que, contrairement aux études précédentes, les niveaux d'acidification des océans en fin de siècle ont des effets négligeables sur les comportements importants des poissons des récifs coralliens, comme l'évitement des signaux chimiques des prédateurs, les niveaux d'activité des poissons et la latéralisation comportementale (préférence pour les virages à gauche et à droite). En utilisant des simulations de données, nous montrons en outre que les grandes tailles d'effet et les petites variances à l'intérieur des groupes qui ont été signalées dans plusieurs études antérieures sont très improbables.
Ensemble, nos résultats indiquent que les effets signalés de l'acidification des océans sur le comportement des poissons de récifs coralliens ne sont pas reproductibles, ce qui suggère qu'aucune perturbation comportementale ne viendront comme conséquence majeure pour les poissons de récifs coralliens dans les océans à forte teneur en CO2.