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Pèlerine à bosse Forclaz 1500 Air :

Démarré par JacquesL, 03 Février 2010, 11:05:59 PM

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JacquesL

Soldée à 24,90 €.



Pas encore testée en plein air car totalement spécialisée été, par deux points :
- manches étroites, très étroites,
- col étroit, 41 cm tout déroulé.

Je ne comprends vraiment pas ce qu'il a dans la tête, le designer D4.

Sinon bonne robustesse et 470 g.

Peut-on corriger ces deux défauts ?
Manches, oui, facile car aucune couture n'est scellée. Je peux découdre par le bas, et insérer une bande de stretch imper.
Col ? Franchement délicat. On pourrait larguer les pinces de bosse, et gagner ainsi 8 cm de périphérie. Mais il faut alors insérer une bande en trapèze isocèle, qui rattrape sur 6 cm de haut les 8 cm de différence de tour entre capuchon et corps de pélerine. Bon, j'ai déjà réussi cette manip deux fois, pour rattraper un capuchon joujou-mode en capuchon fonctionnel.

Bilan : mmh....

Bon allez, l'exécution est commencée.
Col décousu, passé donc de 42 cm à 67 cm côté corps. Arrière de capuchon décousu, passera vers 50 à 52 cm après remontage. L'ampleur d'origine était ridiculement insuffisante. Dangereusement insuffisante.


Voici le col et le capuchon démontés :




La pièce pour le capuchon est découpée :




Et c'est monté :



J'ai manqué d'ambition et d'extrémisme, j'aurais mieux fait de couper la pièce deux bons centimètres plus large. C'est rendu à 50 cm au lieu de 41 initialement.

A la pièce de raccord, à présent !

Capuchon remonté, vu par l'intérieur (l'enduction de mon tissu en stock est blanche) :


Il reste à faire la finition à l'avant, avec un velcro devant la gorge, et les deux coutures de finition, en amont de la couture de surfilage.
Je verrai cela après, d'abord découdre les manches, tailler les rallarges en sifflet, et remonter les manches.

Il ne reste plus à poser que le velcro de gorge, et agrandir les deux velcros de poignets. Cela fait 504 g avec la housse, et bien sûr sans ces futurs velcros.
Ajouter le poids ultérieur d'un peu de silicone sur le col et le capuchon, et on restera bien entre 510 et 520 g.

En plus de leur étroitesse grotesque (2 x 15 cm), ces manches sont affligées d'une longueur qui est démesurée si l'on n'a pas de sac pour brider la largeur du corps de pélerine. C'est évident et gênant maintenant que la largeur est corrigée (2 x 22 cm), mais pas encore les velcros de poignets. La longueur de manche reste correcte si l'encombrement du sac à dos occupe bien la largeur de la cape.

Quand ce siliconage sera fait et séché, alors ce sera bien une cagoule de survie, ce qui manquait à "Muleskinner" quand il a été cloué sur place (ou peu s'en faut) par les deux randonneuses épuisées.

Autre correction : maintenant que les velcros de manche ont été agrandis par une seconde planche de boucles, l'inconvénient décrit plus haut ne gêne plus.

JacquesL

Bin v'la aut'chose ! Elle est soldée en magasin à 17,45 € à présent.
Si la coupe est discutable hors saison estivale, je confirme que le tissu ripstop est bon et costaud.

JacquesL

Testée environ trente à cinquante minutes le 12 mars, le temps de monter le camp dans la tempête de neige, après mise à l'abri sommaire dans un bouquet d'épicéas.
Pas testée dans l'usage initialement envisagé : continuer de progresser à skis dans la tourmente, en abritant le sac à dos. Mais aucun doute qu'elle le permettrait.
Dans les conditions d'essai : Excellente protection contre le vent résiduel dans le bouquet d'arbres. Excellente protection contre la neige. Aucune gêne pour les mouvements, si ce n'est qu'il faut redoubler de précautions pour ne l'accrocher dans aucune branche morte. La protection thermique est certaine, par coupure complète du vent, et suffisante tant que le randonneur est actif.

Pour organiser la suite du campement, pouvoir notamment accéder à l'intérieur de la pulka sans qu'elle soit remplie de neige, il faut absolument faire la transition vers l'abri de la toile de tente, tendue comme ça peut sur ce que ça peut. La suite sur cette tente : http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=1448.0, mais il n'y a eu aucune photo prise sur cet abri de fortune sous tempête de neige. On a vraiment d'autres chats à fouetter, alors.

JacquesL

Deux histoires d'hypothermie :
http://www.davidmanise.com/forum/index.php?topic=2855.0

CiterUne fois, il n'y a pas bien longtemps, j'ai vécu une anecdote que j'ai relatée sur ce forum. Je me prélassais près d'un poêle, seul et bien au chaud dans un refuge connu du Vercors, conscient que ces quelques mètres carrés de confort étaient une bulle de plaisir au milieu d'un déluge de grêle, de neige et d'eau prête à geler, en plein dans un brouillard intense, isolé sur un plateau désert. J'appréciais d'autant plus ce confort que je venais de passer une demi-heure sous la grêle pour atteindre le refuge. Ca arrive ces choses, début juin dans le Vercors.
Et là la poignée de la porte a bougé. m*rde, j'étais bien, tout seul. La poignée a bougé et fait du bruit, et bougé encore, mais n'a pas tourné et la porte restait close. Elle n'est pourtant pas bien dure cette poignée de porte. Je suis allé ouvrir en m'attendant à trouver un truc un peu louche. Effectivement, là dehors se tenaient deux mecs secoués de spasmes, tremblants de froid au point de n'avoir pas réussis à tourner tous seuls la poignée pour entrer. Ils se sont hâtés d'entrer, se sont défroqués et assis en slip devant le feu confortable que j'avais allumé 20 minutes plus tôt.
"Ca aussi ça arrive, en juin dans le Vercors", me suis-je dit. Ce à quoi je m'attendais moins, c'est qu'une fois un peu réchauffés, c'est à dire une bonne demi-heure plus tard, les mecs ont vidés le contenu trempé de leurs sacs à dos pour le suspendre dans le refuge et le laisser sécher ; et diantre, il y avait là deux ponchos, deux vestes en gore-tex, et assez de pulls et de polaires pour équiper l'armée napoléonienne en Russie, ou presque. Et eux étaient là comme des cons à s'être laissé tremper dans leurs polaires légères. Il faut le faire, quand même !! Pire encore, les gars avaient un réchaud à gaz, de l'eau en quantité, des gamelles, bref de quoi faire une bonne boisson chaude.

Pourquoi n'avaient-ils pas passés leurs vêtements alors que la grêle les battait depuis une heure et demi ? Pourquoi n'avaient ils pas utilisé l'abri d'une falaise surplombante le temps de se faire un thé salvateur ? Par connerie, pour sûr, mais ...
...
Il a en tête une situation imaginaire : "il n'y a pas tant de brouillard que ça, il y a cinq minutes j'y voyais bien, et puis le refuge est proche" et s'accroche à une situation future désirée : "être au chaud dans le refuge". On peut tous se tromper sur la distance réelle du refuge, c'est une chose banale. Par contre, ce n'est pas une excuse pour ignorer le reste de la situation, les choses que nos sens nous crient bien ostensiblement : le brouillard est là et il commence à tomber des grêlons et de la neige. Mais le mec se dit : "pas la peine de me couvrir, dans deux minutes j'y suis, je ne vais pas perdre du temps ici dehors à ouvrir mon sac, chercher la polaire et la gore-tex... le temps que je fasse tout ça je pourrais déjà être arrivé au refuge".
...
Je n'invente rien, le type me l'a dit naïvement après sa mésaventure : "on était convaincus que le refuge était tout près, c'est pour ça qu'on n'a pas mis nos ponchos". Moralité ils ont tourné dans le brouillard pendant une heure et demi, sous la grêle et la neige, en petite tenue, comme des cons, au point de se laisser bien entamer par l'hypothermie.

http://www.davidmanise.com/forum/index.php/topic,25392.0.html
CiterBonsoir, je suis parti en montagne plusieurs jours observer les bouquetins à l'entrée de l'hiver ; je suis une harde depuis trois jours quand il se met à vraiment pleuvoir puis le vent du nord se lève (très violent), la pluie se transforme en grèle et ça tient au sol. Sous mon poncho, dans mon snowshoe j'ai froid, je décide de descendre, je plie en vitesse et j'y vais. Je porte sur moi un t-shirt synthétique et une parka, ma polaire est dans mon sac à dos pour la garder sèche. Je descends le versant dans la grêle/pluie, le vent, le brouillard par la directe, je connais bien le terrain, faut pas se planter car c'est plein de barres rocheuses et il y a très peu de passages surtout quand c'est mouillé. Je cavale je suis mouillé sous ma parka (transpiration, infiltrations) mais je n'ai pas froid.
Je tombe sur deux randonneuses paumées dans le brouillard, transies, épuisées, que j'emmène bon gré mal gré au refuge d'hiver à 1/2 heure de là. Nous mettons 1h15 à l'atteindre, une fois arrivés je les désape, les emballe dans les couvertures, allume le poële avec mon réchaud à gaz, fais une soupe chaude que nous avalons. Nous mettons deux bonnes heures à cesser de grelotter.
A posteriori je tente d'analyser ce qui a été et ce qui a foiré.
...
Citer
CiterCitation
Pour les filles elles étaient incapables à la fin de faire quoi que ce soit, sur le dernier quart d'heure je les ai houspillées en continu pour les faire avancer et elles étaient devenues amorphes ; l'une des deux était complètement épuisée j'ai dû porter son sac elle était dans un tel état que j'ai dû le lui enlever elle ne pouvait pas me le donner. Idem pour les désaper dans le refuge j'avais l'impression de parler à des bûches.

Ah ouais quand-même...  elles étaient bien entamées...  !  :sad:

Dans les deux cas, avoir le vêtement de pluie, genre de cette pélerine à bosse complète devant soi à portée de la main, et non pas dans le sac à dos, là derrière, aurait bien changé la donne. Quand on est en régression-chimpanzé...

JacquesL

#4
Citation de: Jacques2 le 21 Juillet 2012, 10:32:50 AM

Oui, ces deux pélerines Quechua d'il y a quelques années, l'une en tissu fin olive ou bleu (mais noir cette année), l'autre en ripstop rouge nettement plus fort et plus déperlant, ont bien la même coupe, à très peu près (longueur des manches : plus longues sur la verte, plus courtes sur la rouge).
Les remèdes sont donc les mêmes pour adapter la coupe en plus hivernal : col et capuchon trop étroits, insérer une pièce en trapèze aplati ; capuchon trop court, insérer un triangle curviligne ; entrées de manche un peu étroites.
Détails du remontage .
Ces modifications élargissent le départ de la bosse pour sac à dos, et la rendent plus utilisable.

Pour la durée de l'imperméabilité, je confirme que le sirop de silicone fait des merveilles sur ce tissu fin.
Or comme c'est une pièce essentielle pour la sécurité, le confort et l'endurance du randonneur en montagne...

Vérification plus poussée des diverses versions :
Une version encore antérieure, livrée bleue, avait des moignons de manches plus courts, mais une plus grande largeur de corps. Cela rend plus aisé de retirer ses bras des manches et de les y remettre, et rend plus aisées les manoeuvres de sac à dos sous la cape, mais présente davantage de prise au vent en montagne. Bon, ça y est, je viens de démonter son cou et son capuchon : à 42 cm de tour de cou, c'est beaucoup trop étroit pour usage général. Ça n'avait jamais donné satisfaction. Les ponchos militaires ont un diamètre de cou et de capuchon tout à fait respectable, eux.

Hé bien je m'étais fait ch... comme un cosaque pour séparer entièrement le capuchon de la pélerine bleue, y compris aux extrémités.
Tout cela pour découvrir qu'une fois les plis de bosse largués, il suffit d'insérer sur l'arrière du capuchon un triangle assez large pour qu'il n'y ait plus besoin de la base trapèze qu'il avait été nécessaire d'insérer avec la pélerine rouge Forclaz 1500 air. Plein de travail inutile...
Pour usage estival, quand il n'y a pas besoin d'abriter un gros capuchon de doudoune, hé bien le travail final est trois fois moins gros que ce que j'avais fait là en 2010.
J'en tirerai profit pour le chantier suivant : la pélerine verte qui figure sur la photo.
Un autre avantage d'avoir élargi l'arrière du col : meilleure aération de la zone du cou qui profite alors de l'espace vers le sac à dos, transpiration amoindrie et son évaporation est plus facile.

Voilà les photos :

Il suffit de découdre 38 cm environ, juste assez pour larguer tous les plis de bosse :


Voici de profil : environ 25 cm d'excédent de largeur de bosse étaient pincés pour accommoder le capuchon trop étroit.


Et la quasi-totalité de la couture médiane du capuchon est larguée sauf quelques centimètres en haut.


A suivre avec le triangle isocèle rajouté en arrière de capuchon.



JacquesL

#5
Reprise du chantier après longue interruption.
La pièce découpée pour l'arrière du capuchon, environ 22 cm sur 50 cm.



Après assemblage, et avant siliconage :


La qualité de ce remontage est douteuse, et il faudra force silicone pour rétablir l'étanche des coutures.

En bleu :

JacquesL

#6
Pèlerines à bosse assemblées en tortue :



Manque de hauteur au sol aux extrémités. Il faudra insérer des anneaux de cordelette entre les boucles en bas des pélerines, et les sardines.

JacquesL

#7
C'était hier lundi 15 septembre, Lidl faisait sa vente imprévisible et rare de matériel de sport utilisable par le randonneur : des capes de pluie fort simplifiées, en forme de cloche, avec juste des passants pour les mains, des élastiques pour passer les poignets en usage cycliste.


Autrefois ils avaient vendu des capes plus cyclistes, plus luxueuses, en couleur muraille claire, tissu ripstop, et avec des fenêtres de vision latérale en PVC. En 2014, c'est moins cher à 10 roros, trois tailles au lieu d'une seule, couleur noire pour hommes, bordeaux violacé pour femmes.

Dans la taille maximale, cela pèse 300 g, et ça protège bas pour moi et mon sac.

A mes yeux c'est parfaitement fonctionnel sauf en usage skieur ou escalade, ou raquettes, ou passage sur névé avec piolet, tâches où les manches sont indispensables. Le tissu est mince, donc il faudra siliconer intégralement pour obtenir l'étanche sous un gros orage ou une pluie continuelle.

Seulement voilà : "Pas assez chère, mon fils !".

JacquesL

#8
Le randonneur-couturier fou a encore frappé...
C'était à 3,50 €, une pèlerine à bosse d'un modèle ancien, comme la bleue à manches courtes et étroites mentionnée plus haut en 2010.
Manches trop étroites, largeur excessive, 144 cm en bas, capuchon bien trop exigu. Pratiquement neuve malgré ses dix ans bien tapés. le pochon manquait.
Zip à deux curseurs, couleur verte discrète.
Déraisonnable comme toujours, j'ai acheté le prix.
Première tâche : relarguer l'arrière de la couture capuchon-plis de bosse, ajouter 19 cm de large au capuchon, remonter avec un nouveau cordon de capuchon, élastique, avec des tonkas. Puis élargir le départ des manches, en conservant la même étroitesse au bout. Le tissu gris n'était pas imper au départ, mais il a été siliconé après pose.











Puis siliconage intégral, en deux sessions.
Bilan : 422 g fini. Le capuchon est très large, capable d'absorber un casque ou un capuchon de doudoune de montagne.
Dans un vent de montagne sur crête, la largeur excessive est un inconvénient sérieux, voire dangereux. Penser à des passants pour ajouter une ceinture élastique.
Avantage : assez large pour servir de pipi-room féminin, comme un poncho. Peut abriter un sac boursouflé d'ajoutis aussi horribles qu'une paire de raquettes ou un matelas de mousse gaufrée. La largeur (trop) généreuse garantit la ventilation et une bonne évacuation de l'humidité de transpiration, notamment grâce à la largeur au cou, et la condensation est retardée d'autant.

440 g complète avec passants et ceinture en sangle étroite.