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Riz doré, Inde, Bangladesh, Philippines

Démarré par JacquesL, 01 Janvier 2020, 04:51:01 PM

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JacquesL

L'essentiel des propos reproduits ici, en provenance de Usenet, seront de Paul Aubrin.
Commençons par citer le couplet de ceux qui sont en guerre de religion contre le genre humain :
http://www.journaldelenvironnement.net/article/riz-dore-un-ogm-pas-tres-vitamine,92056
CiterRiz doré: un OGM pas très vitaminé
Le 07 juin 2018 par Romain Loury

Les partisans des OGM crient victoire: la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé fin mai le riz doré, censé combler les carences en vitamine A en Asie du sud-est. Ils en oublient l'essentiel: le refus de l'agence de lui accorder une allégation nutritionnelle, en raison du trop faible taux de bêta-carotène.

C'est la vitrine humaniste des pro-OGM, le produit qu'ils citent en exemple de leurs bonnes intentions: le riz doré, dont les deux transgènes assurent la richesse en bêta-carotène (précurseur de la vitamine A), pourrait résoudre les fréquentes carences des enfants d'Asie du sud-est.

Plusieurs ONG s'opposent à ce projet, mettant en doute l'efficacité du riz doré pour lutter contre la malnutrition. Parmi elles, Greenpeace a fait l'objet en juin 2016 d'une pétition signée par 107 lauréats du prix Nobel, lui demandant de cesser sa campagne contre l'OGM.

LES PAYS DU NORD À LA RESCOUSSE

Destinée aux pays d'Asie du sud-est, la variété GR2E du riz doré, développée par l'Institut international de recherche sur le riz (IRRI), fait l'objet de demandes d'autorisation déposées en 2017 au Bangladesh et aux Philippines. Or cette ONG de recherche, sise à Los Baños (Philippines), a également introduit des demandes auprès de pays industrialisés.

Le riz doré fait l'objet d'un partenariat public privé, le Golden Rice Humanitarian Board, lancé en 2000 entre ses deux co-inventeurs (les Allemands Ingo Potrykus et Peter Beyer), et la firme Syngenta. Cette structure permet la délivrance de licences libres aux organismes publics, dont l'Institut international de recherche sur le riz (IRRI), et aux agriculteurs de pays en voie de développement. En-dessous d'un revenu de 10.000 dollars obtenu grâce à la semence, les fermiers ne seront pas tenus de rémunérer Syngenta.
La démarche peut a priori sembler étrange, alors qu'il n'est pas prévu de commercialiser le riz doré dans ces pays. Selon l'association Inf'OGM, il s'agirait d'une part de se couvrir légalement en cas d'arrivée accidentelle dans un pays non producteur, d'autre part d'«exercer une pression sur les pays asiatiques qui n'ont pas encore donné leur feu vert».

Ce dont l'IRRI ne se cache pas: «toute évaluation positive que le riz doré obtient auprès d'agences réglementaires nationales constitue une nouvelle étape vers sa disponibilité pour les personnes qui en ont le plus besoin. Les critères de sécurité drastiques en vigueur à la FDA et dans d'autres agences nationales sont un modèle de décision pour tous les pays souhaitant bénéficier du riz doré», explique son directeur général, Matthew Morell.

UNE VICTOIRE À LA PYRRHUS

Du côté des pays industrialisés, la récolte est en effet bonne: après l'Australie et la Nouvelle-Zélande en décembre 2017, le Canada en mars 2018, la FDA américaine a donné le 24 mai son feu vert au produit, invoquant pour cela l'équivalence en substance, principe en vigueur aux Etats-Unis et qui permet d'autoriser tout OGM.

Or ce que l'IRRI s'abstient de préciser dans son communiqué, c'est que la FDA s'avère très sceptique quant à l'efficacité du produit. Selon l'agence, la teneur en bêta-carotène est trop basse pour que le produit puisse bénéficier d'une allégation nutritionnelle, du type «enrichi en vitamine A».

MOINS BIEN QU'UNE CAROTTE NON-GM

Les résultats fournis par l'IRRI indiquent en effet une teneur moyenne de 1,26 milligrammes par kg (mg/kg) de poids sec, avec des valeurs comprises entre 0,504 et 2,35 mg/kg, très en-dessous des carottes (82,9 mg/kg) et des épinards (56,3 mg/kg). Au vu de la consommation américaine de riz (11,8 kg par an), la présence exclusive de riz doré aux Etats-Unis n'aboutirait qu'à un dixième des apports actuels en vitamine A de la population.

Certes, les pays asiatiques consomment bien plus de riz que les Etats-Unis. Mais le calcul effectué par l'IRRI repose sur une teneur très optimiste, à savoir 7,31 mg/kg, obtenue sur du riz frais et broyé. Or de l'aveu de l'institut, la teneur en bêta-carotène sera bien en-deçà, en raison d'une diminution pendant le stockage, la transformation et la cuisson.

Selon une étude publiée en 2017, le bêta-carotène se dégrade rapidement une fois le riz récolté: au bout de trois semaines, sa teneur n'est plus que de 60% celle mesurée initialement. A dix semaines, elle chute même à 13%.

A défaut de s'extasier sur le taux de bêta-carotène, la FDA ne trouve rien à redire à l'appellation «Golden rice»: les grains présentent bien une teinte dorée. «Ce nom décrirait bien le riz GR2E s'il était présent dans l'alimentation», indique l'agence. Un peu comme les pâtes alphabet, les transgènes en plus.


Chiffres issus de la table de composition nutritionnelle des aliments Ciqual, de l'Agence nationale de sécurité de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses)

Citation de: François Guillet"Le Journal de l'environnement est un service de la société Red-on-line.", laquelle tire son avoine de la gestion des risques à la place de ses clients.
Tout l'intérêt de cette société est de rabâcher, et ils ne s'en privent pas, leur site n'est que ça, qu'il y a des risques partout et qu'elle est là pour la bonne cause, en fait son business !

Citation de: Paul Aubrin> http://www.journaldelenvironnement.net/article/riz-dore-un-ogm-pas-tres-vitamine,92056

Le FDA, c'est aux USA. Là, ce sont les philippins qui autorisent la culture du riz doré. Les philippins mangent du riz à tous les repas et leur nourriture est carencée en vitamine A. Le gouvernement philippin a réussi a faire partiellement reculer les problèmes sanitaires qui conduisent à cécité ou à la mort d'enfants en organisant la distribution de capsules de vitamine A. Mais l'apport du riz doré sera nécessairement bénéfique. J'ai du mal à comprendre en quoi cela constituerait un problème.


Citation de: Paul AubrinLes Philippines est un pays où le riz est la nourriture essentielle et où les gens sont carencés en vitamine A au point d'en mourir (ou d'en rester aveugle). Le riz doré va permettre de réduire ces carences en supplémentant l'alimentation des gens pauvres en vitamine A. C'est une mesure analogue à l'adoption du sel iodé en Europe qui a fait disparaître les crétins des Alpes et les idiots du village.

Citation de: Paul AubrinCe n'est pas parce que Monsanto a gagné de l'argent avec des OGM que tous les OGM sont irrémédiablement des choses diaboliques. Le riz doré est libre de droits, n'impose pas l'utilisation des produits d'une firme ou d'une autre, peut servir de semence, et se complémenter utilement la nourriture des Philippins pauvres... Il en est de même des aubergines Bt produites par l'institut agronomique du Bangladesh, ou le coton Bt en Afrique : ils ne présentent que des avantages par rapport à la plante non modifiée.

Citation de: Paul AubrinLe Tue, 31 Dec 2019 08:45:50 +0100, Roaringriri a écrit :

> Industrialiser l'agriculture dans des pays sous développés, est un crime
> contre l'humanité, et il sera jugé comme tel.

Il se trouve que l'introduction de semences OGM par les instituts agronomiques nationaux ne provoque pas l'industrialisation de l'agriculture. Elle permet seulement aux paysans de produire plus en travaillant moins et de réduire l'utilisation de pesticides. Les produits sont meilleurs, plus abondants, les paysans ont plus de revenus et les villageois sont mieux nourris pour moins chers. Les enfants n'ont plus besoin de travailler dans les champs et vont à l'école. Comme ils ne meurent plus en bas âge et que les études coûtent cher, les parents font moins d'enfants qui vivent plus longtemps. Le taux de fertilité diminue, la durée de vie s'accroît. A terme la population cessera de croître avant de commencer à décliner.

Citation de: Paul AubrinLe gouvernement philippin a un programme de distribution de compléments alimentaires qui a permis de réduire les carences. Mais la solution du riz complémenté, qui est la nourriture de base et souvent unique des familles très pauvres est une manière simple et efficace de traiter le problème. Il est certains que cela déplaît à certaines "organisations". Mais pourquoi ?

Citation de: Paul AubrinLes semenciers sont les instituts agronomiques nationaux. Au Bangladesh, les semences de Brinjal Bt sont même fournies par les coopératives ou directement par l'institut agronomique. Seuls les agriculteurs s'engraissent, contrairement aux rumeurs répandus par les anti-progrès agricole.

https://www.dhakatribune.com/business/2019/03/07/5-yr-after-releasing-its-
first-gm-crop-bangladesh-says-farmers-gain-by-adopting-bt-brinjal

Traduction automatique:
Cinq ans après l'introduction de la première culture génétiquement modifiée du pays - le brinjal Bt - le gouvernement a entrepris l'an dernier une étude d'impact. Hier, il a annoncé la bonne nouvelle que les agriculteurs ont bénéficié financièrement de la culture de la brinjal Bt et qu'ils sont maintenant beaucoup moins exposés aux risques sanitaires causés par les pulvérisations de pesticides.

L'étude sur 1200 agriculteurs a été conçue et réalisée par l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) à la demande du ministère de l'agriculture.

Ils ont partagé les résultats de l'étude en affirmant que les agriculteurs qui ont cultivé les versions génétiquement modifiées de l'un des légumes les plus consommés du pays ont gagné un revenu 55 % plus élevé que leurs pairs qui cultivent le brinjal non-Bt.

La brinjale Bt génétiquement modifiée a été développée en insérant un gène de protéine cristalline (Cry1Ac) de la bactérie du sol Bacillus thuringiensis dans le génome de divers cultivars de brinjale, protégeant ainsi la culture contre l'infestation de la pyrale des fruits et des pousses (FSB), le parasite le plus mortel de la brinjale.

Les experts d'un atelier sur les politiques qui s'est tenu hier dans un hôtel de la ville ont expliqué que les agriculteurs s'exposent à de graves dangers pour la santé lorsqu'ils appliquent des dizaines de fois des pesticides dans les champs de brinjal dans leur quête pour sauver la récolte de la FSB.

Mais avec le nombre croissant de producteurs de brinjal dans le pays qui se tournent maintenant vers le brinjal Bt, l'empoisonnement par les pesticides a été réduit à un tiers.

Le chef du parti de l'IFPRI au Bangladesh, le Dr Akhter Ahmed, a déclaré à l'audience composée du ministre de l'agriculture, de fonctionnaires
concernés, de scientifiques et de partenaires de développement, qu'" auparavant, le ravageur FSB endommageait jusqu'à un tiers des cultures de
brinjal. Maintenant, pratiquement aucune des brinjales Bt n'est endommagée par le ravageur FSB".

" Dans l'ensemble, les éleveurs de brinjal Bt ont bénéficié (pendant la période d'étude) d'une augmentation de 55 pour cent de leurs revenus, ce
qui a permis d'augmenter le bénéfice net de plus de 30 000 Tk. par hectare.

Au cours du programme, il a également présenté un autre rapport d'étude intitulé " Agriculture, Nutrition, and Gender Linkages (ANGeL) " qui
identifie les actions dans l'agriculture qui augmenteront le plus efficacement le revenu des ménages agricoles, amélioreront la nutrition et donneront plus de pouvoir aux femmes.

Dans son discours en tant que principal invité, le ministre de l'Agriculture, le Dr Muhammad Abdur Razzaque, a exprimé la ferme volonté du gouvernement de poursuivre la biotechnologie agricole pour relever les défis de la production alimentaire pour une population croissante, malgré
les limitations des ressources.

" Nous avons des défis persistants d'augmentation de la population et de limitation des ressources. En plus de cela, nous avons maintenant les
défis émergents du réchauffement climatique et du développement de variétés de cultures tolérantes au stress", a ajouté le ministre.

En janvier 2014, le Bangladesh a été le premier pays d'Asie du Sud à introduire une culture vivrière génétiquement modifiée (GM) dans la
région.

Au cours des cinq dernières années, un cinquième des producteurs de brinjal du Bangladesh se sont convertis à la culture - Bt brinjal - d'une
aubergine génétiquement modifiée, ce qui en fait l'une des cultures biotechnologiques les plus rapidement adoptées.

Après l'approbation réglementaire d'octobre 2013, le ministre de l'Agriculture de l'époque, Matia Chowdhury, a remis des plants de brinjal
Bt à 20 agriculteurs sélectionnés dans quatre districts, à titre expérimental, au début de 2014.

En 2018, les quatre variétés de brinjal Bt ont atteint 27 012 agriculteurs à travers le pays, qui constituent environ 18 pour cent des 150 000 producteurs de brinjal estimés au Bangladesh. 

De tous les légumes produits dans le pays, la brinjal est en tête de liste pour ce qui est de l'utilisation des pesticides.

Le FSB ravage les champs de brinjal et peut causer des pertes de récolte allant jusqu'à 70 pour cent, à moins qu'une forte dose de pesticide ne
soit utilisée.

On constate que les agriculteurs appliquent des pesticides jusqu'à 50 à 80 fois au cours d'une saison de culture contre une dose recommandée de
25, ce qui rend le légume très toxique.

Bien que le brinjal soit un aliment de base dans les régimes végétariens de toute l'Asie du Sud, et l'un des légumes les moins chers que peuvent
se procurer les communautés pauvres en ressources au Bangladesh, un grand pourcentage de la récolte n'arrive pas sur le marché à cause de
l'infestation de FSB.

En Asie du Sud, l'Inde, le Pakistan et le Myanmar cultivent des produits GM - le coton - depuis de nombreuses années, mais le Bangladesh est le
premier pays à avoir introduit une culture alimentaire GM jusqu'à présent. Cependant, les consommateurs de toute la région sont exposés aux
produits alimentaires GM depuis plus de deux décennies car la majorité d'entre eux préparent leurs repas quotidiens avec du soja GM importé.

L'Inde prépare la brinjal Bt et la moutarde GM depuis un certain temps déjà, mais les disséminations sont bloquées en raison de procédures
réglementaires conservatrices et de l'opposition des groupes verts. 

Au moins trois autres produits biotechnologiques - la pomme de terre résistante au mildiou, le coton Bt et le riz doré enrichi en vitamine A -
sont en cours de préparation pour leur mise sur le marché au Bangladesh.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Je n'ai pas reproduit les innombrables attaques à la personne contre Paul Aubrin.