Triste spectacle ...

[JacquesL]

Extraits de Usenet, fr.soc.economie :

Triste spectacle ...

... Que celui qu'offre la lecture de ce forum.

Certains affichent leur homophobie profitant du débat sur la loi sur le mariage pour tous, pour exprimer leur haine avec des réflexions douteuses pour ne pas dire nauséabondes ...

D'autres, par simple parti pris, débattent au mépris de toutes les règles d'objectivité. On casse du Hollande, du socialiste, du fonctionnaire ; ce qui n'est pas interdit, mais encore conviendrait-il de proposer des solutions de remplacement réalistes.

J'emprunte à Alain Rémond une remarque qui me semble ici pleine d'à-propos :

<< On n'est pas là pour donner du sens à ce qu'on dit, on est juste là pour faire du bruit. >>


La réalité est pourtant criante :

- Le mariage pour tous, eu égard à l'ensemble des problèmes ... n'est qu'anecdotique ne coûtant rien et ne faisant que légaliser juridiquement une situation de quasi fait.
Toute l'agitation de foules "manipulées" ... n'a contribué qu'à donner de la France une bien triste image. La lecture ces dernières semaines de la presse étrangère est édifiante !

- La situation économique désastreuse est un héritage qui ne doit rien pour l'essentiel, à Hollande, à son gouvernement ou à sa majorité. Elle résulte de causes multiples et variées que certains, trop rares, intervenants sur ce forum analysent souvent avec justesse.

Les règles imposées, en général par la mondialisation et en particulier par Bruxelles, aggravées par les exigences d'Angela, l'égoïsme de certains , le laxisme des autres ; font que nous sommes dans une impasse ou, dit plus simplement, dans la m.... !

Si quelqu'un a une solution, qu'il nous la présente vite, ça urge.

Pour le mariage pour tous c'est simple, ne plus marier personne et supprimer
cette institution bourgeoise. Il en résultera une stricte égalité en la
matière 
Pour ceux qui veulent se marier il restera des églises  que l'on peut compléter
par des institutions citoyennes !

Pour Hollande notons qu'il n'a pas volé son impopularité !
Evidemment il n'est pas le premier politicien à tromper les électeurs et il
ne sera pas le dernier, mais de là à admettre qu'il avait juré durant la
campagne de lutter impitoyablement contre les forces de la finance et
l'austérité et pour la croissance et l'emploi et il n'a rien trouvé de mieux
que de courir signer un  pacte qui dit tout le contraire dès qu'il était élu,
il y a un monde

Il y a des limites à la duplicité et/ou l'incompétence.

Il est vrai que les chiffres montrent clairement que l'ère Sarkozy a été
une catastrophe au plan financier, une augmentation de 5 points de PIB des
dépenses qu'il devait diminuer selon ses promesses et de 550 Milliards
d'Euros de la dette de l'administration française (et pas de la dette de la
France comme disent les néo libéraux pour mieux nous tromper)




Le comportement de l'Allemagne dans cette affaire est déplorable : les
bases en ont été jeté par Gerhard Schröder, social démocrate de son état. Il s'agit
d'un dumping salarial, social et fiscal qui a jeté 5% (de 10% à 15% selon
Eurostat) des actifs de plus dans la pauvreté en moins de 7 années.
Qui a bloqué la consommation allemande à un bas niveau, coupant ainsi les
débouchés des autres pays de l'UE, et a inondé l'Europe des pays de l'Europe
de produits (industriels et agricoles) bon marché ruinant ainsi une bonne
partie des industriels et agriculteurs de ces pays  dans l'indifférence
générale.
Mais la cerise sur la gâteau c'est évidement la surévaluation systématique
de l'Euro par la banque centrale "Européenne" de Francfort sous influence
allemande
Cette  monnaie était dès son origine trop chère pour des pays comme la
France, avec le taux de conversion choisi et elle à achevé de jeter à bas des pays
comme le notre dont les forces productives sont plus faibles que celles des
allemands (surtout au niveau du management), dans le déficit des
transactions courantes de plus en plus grave, entrainant ainsi un
endettement de l'état et des ménages intenable ; car un déficit extérieur
aboutit toujours par l'endettement des consommateurs finaux.

Disons le tout net, discuter sur la question de savoir à qui la faute est
peu fertile, tous les pays du monde sont à des degrés et de manière près,
touchés par cette formidable crise du système capitaliste (crise finale ?) qui
a épuisé son dernier remède contre la faillite généralisée croissante :
l'endettement général qui a forcement des limites.

La France quand à elle ne peut plus longtemps supporter le piège dans la
quelle elle est tombé en signant les accords de Maastricht.

Il faut donc clairement dire aux allemands que c'en est assez, que s'ils
veulent continuer à  bénéficier d'une UE qui leur est très favorable, ils
devront comprendre que le cavalier seul ne fait pas l'union qu'il faut
changer de politique salariale, fiscale et surtout monétaire  en tenant
compte de intérêt commun de l'UE.
SANS QUOI la France se retirera de la zone Euro et si nécessaire de l'UE.

Pour ma part je pense que Mélenchon a tort de dire qu'il faut cesser de
payer les dettes et l'intérêt abusif qui est pratiqué par les banques
prêteuses elles-mêmes alimentés par la BCE à bas prix.

Cela ne suffit pas, n'est pas très crédible et ne sera pas forcément
compris par les français et les peuples d'Europe.

Le simple retrait de la France de l'Euro suffirai sans doute pour mettre un
terme au système et il y a dès maintenant une minorité significative en
Allemagne même (son potentiel était estimé à 24% il y a quelque temps et il
parait que ce parti de droite dépasse maintenant les 5% des intentions de
vote)
qui partage les idées de l'AfD (Alternative für Deutschland), qui souhaite
la sortie son  pays de L'euro.

Pour  arriver à sauver ce qu'il peut encore l'être il faudra que
- les socialistes français qui avec Hollande ont choisi le mauvais cheval,
l'obligent de laisser la réalité du pouvoir au premier ministre, ce qui est
de pratique normale en démocratie européenne.
- font nommer un premier ministre de combat et socialiste de pensée de
préférence de leur rang mais sinon peut-être un sans parti ou quelqu'un de
peu engagé.
- que l'on détermine quelles sont les conditions  qui feraient que la
France reste dans cette " zone "qui mérite de plus en plus son nom
- que l'on revient à la procédure démocratique du référendum pour autoriser
les premier ministre et son gouvernement à mener les négociations avec , si
indispensable, le retrait de la France de l'Euro

Tout ça n'a que trop duré, fait le lit du fascisme, et a ruiné l'économie de
notre pays.

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-- amicalement tijl http://tijl.uilenspiegel.perso.neuf.fr/38.Solde-exterieur-et-taux-de-change.html

J'ai tenté de corriger les typos, et il en reste forcément.