L'hélicologiste, aspirant dictateur :

[JacquesL]

Dans une interview à Ouest-France dimanche NH préconise la création
d'une troisième chambre avec droit de veto : la "chambre du futur",
qui pourrait s'opposer à des décisions de l'éxecutif et du législatif
qui "compromettent les conditions d'existence de notre génération et
des suivantes". Ses membres, tirés au sort, seraient, d'une part, des
citoyens et, d'autre part, des "experts reconnus" proposés par les...
ONG.
Ce seraitt en quelque sorte la "chambre du principe de précaution" :
la dictature de l'ignorance, de l'émotion, de l'immobilisme. Cela
s'appelle une négation de la démocratie, qui apparaît de plus en plus
comme un fondement du discours écolo. Khmers verts dites vous ?

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Nicolas-Hulot-plaide-pour-une-troisieme-chambre-_3635-2071666_actu.Htm
http://www.arnaudgossement.com/archive/2012/04/29/2012-quelle-reforme-de-l-etat.html
http://notrickszone.com/2011/03/29/another-german-will-soon-unveil-a-master-plan-for-a-transformation-of-society/

Intéressante discussion dans :
http://alerte-environnement.fr/?p=5646

Les partis écologistes ayant été laminés, ils en reviennent à leurs idées
initiales: ils sont les visionnaires, ils savent, les "scientifiques leur
ont dit", que l'humanité devra se contracter tôt ou tard pour "sauver la
planète", ils sont la minorité agissante, ils veulent le bien de
l'humanité et ce bien consiste à la ramener à l'état de Nature.

Mais ils perdent peu à peu l'espoir de convaincre. Donc, ils réclament un
pouvoir discrétionnaire, matérialisé dans le discours de Hulot par un
"droit de veto au minimum". En tant qu'élite auto-proclamée et sûre de
son droit Naturel, ils ne voient pas bien pourquoi on leur refuse
d'assumer les pouvoirs dictatoriaux dont ils ont besoin pour sauver la
Planète.

Première étape, réduire à zéro les émissions de CO2 en 2050, tout en
stoppant au plus vite l'exploitation de l'énergie nucléaire, traduction:
l'humanité doit se passer à peu près totalement d'énergie. L'énergie
mécanique, sa compagne l'industrie chimique et d'une façon générale tout
ce qui est technologie, sont le mal absolu qui tue la Planète.

Pour un écologiste, la découverte d'une source abondante d'énergie, par
exemple la maîtrise de la fusion nucléaire, mais dans une moindre mesure
l'exploitation des gaz de schistes, serait une catastrophe. Elle
annihilerait tous leurs efforts d'un retour à la Nature. La recherche,
pour les écologistes, doit donc se concentrer sur l'organisation de la
pénurie, et non sur la recherche de sources d'énergie abondantes et
faciles à utiliser qui permettraient à l'espèce humaine de poursuivre son
expansion. L'espèce humaine est sacrilège de toucher à la Nature, c'est
une faute, un péché.

L'écologiste ne se pose pas la question de savoir si les insectes, les
bactéries ou la végétation souillent la Planète ou non et s'ils ont un
développement soutenable ou non. Il ne peut espérer les contrôler. Mais
il a bon espoir de réussir à avoir bientôt le droit de vous contrôler
vous et de décider pour vous ce qui est votre bien. Et, pour les penseurs
fondamentaux de l'écologie, le Bien est de réduire drastiquement la
population de la Planète (et vite, il y a urgence).

En résumé: il n'y a pas assez de place sur la "Planète" pour le style de
vie "Naturel" et "écologique". Le bon peuple ne veut pas céder
volontairement son pouvoir. Il faut donc instaurer la dictature pour
organiser la survie du peuple élu écologiste.
Je sais, ce ne sont pas tous les écologistes. C'est comme chez les
témoins de Jéhovah, les élus seront peu nombreux et il faut bien qu'ils
manipulent un peu les autres adeptes pour faire partie du peu qui seront
sauvés.