L'incapacité à assumer les charges de la position dominante.

[JacquesL]

J'ai une tête à confidences, et il m'arrive de recevoir des confidences qui sur le moment ne me font guère plaisir. Ces courriels se sont perdus dans le bouzin irréparable d'un Nescape 4 lourdement bogué, et je raconterai de mémoire.

"Gentiane" rencontre le nouvel homme de sa vie par le Net. Elle est à Grenoble, il est à Nice. Il demande sa mutation, l'obtient, et emménage dans le même immeuble que Gentiane, juste à un autre étage.
Gentiane a encore deux adolescentes à la maison, qui bientôt se déchaînent contre ce prof de musique, qui apparemment n'a pas été entraîné à encadrer et remettre à leur place des adolescentes très dures et hostiles, insulteuses : "T'es nul" lance l'une d'elle, parce qu'un bricolage sur un tiroir n'a pas donné les bons résultats.

Et elle ? Plutôt contente d'être restée maîtresse du terrain, elle envoie le musicien se faire psychologiser. Ni elle ni ses filles ne se sont remises en cause.

C'est là que j'objecte : c'était à elle, comme dominante, de faire la place à chacun, et à vigoureusement interdire les agressions. Le musicien était déplacé, sans appuis externes, sans famille, la parfaite tête de turc sans défense.

A suivre : ce ne sont pas les exemples similaires qui manquent, à l'échelle individuelle comme à l'échelle collective.