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jacquesloyal

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Jusqu'à hier, DSK demeurait le candidat des sionistes :

Démarré par JacquesL, 16 Mai 2011, 12:31:58 AM

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JacquesL

Jusqu'à hier, DSK demeurait le candidat des sionistes et d'Israël :

http://www.lavie.fr/archives/2002/04/11/la-guerre-jusqu-ou-suite,4442203.php

Citerdébut 1991, Dominique Strauss-Kahn affirme publiquement : " Je considère que tout juif de la diaspora, et donc de France, doit, partout où il peut, apporter son aide à Israël. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l'ensemble de mes actions, j'essaie d'apporter ma modeste pierre à la construction d'Israël."

Il était public que Rothschild, le patron de Libé entre autres, dirigeait son journal pour faire élire DSK, son candidat.

La World Company aurait-elle changé d'avis ?

Les trucs qui clochent :
http://www.lepost.fr/article/2011/05/16/2496113_affaire-dsk-les-trucs-qui-clochent.html

JacquesL

Citation de: tijl.uilenspiegelExtrêmeAchillès wrote:
> > La réponse est peut être là:
> > http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp_00344373-dette-obama-redoute-une-recession-encore-pire-que-la-precedente-163315.php
> >
> > Les USA veulent prendre le contrôle du FMI
> > Ils risquent d'en avoir besoin...très bientôt !
Obama a raison de craindre une récession terrible car rien n'est résolu
quand aux causes de celle de 2007-2009: le déficit chronique extérieur des
US dont la croissance du  PIB dépend de celle de la consommation et qui de
ce fait s'endette en permanence.
Les charts No 11 et  12 sur mon site "spiegelland illustrent cette évidence:
quand la croissance américaine monte le déficit extérieur s'accroit aussi en
proportion  cela veut dire que la dette extérieure s'accroit et avec elle
les endettements intérieurs(état + ménages ).
Et tant que les américains n'auront pas reconstruit leur industrie cela
continuera comme ça:

http://tijl.uilenspiegel.perso.neuf.fr/Accueuil-Spiegelland.html

En fait je pense que cette affaire pourrait bien viser l'Euro,
DSK devrait se rendre à des réunions tentant une fois de plus de sauver
cette monnaie .
L'Euro est pour l'instant le seul concurrent du dollar!

Autre hypothèse, on voulait pas qu'il participe à ces réunions car il en
sait trop sur les agissements de banques américaine(localisées à New Yorks)
en Grèce  qui ont assisté les gouvernements Grecs à camouflrer leur dettes
successives.
C'est ama l'hypothèse la plus vraismblable ama.

Tout cela n'empeche pas que DSK est un coureur de jupons avéré ce qui
explique probablement ce qui ressemble à un piège.Ces gens sont vulnérables !

-- Amicalement tijl Dette,Croissance,Crise,Europe II ( nouveau) Dette, Croissance ,Crise, Europe I Les années Mitterrand
http://tompoes.deonto-ethique.eu/Page-Accueil-Dette-et-Crise.html

JacquesL

#2
Fautes inexcusables sur sa sécurité :

http://www.europe1.fr/International/Personne-n-aurait-du-entrer-dans-la-suite-544365/
http://moreas.blog.lemonde.fr/2011/05/17/dsk-trop-d%E2%80%99invraisemblances/

Citer"Personne n'aurait dû entrer dans la suite"

Par Gabriel Vedrenne
Publié le 16 mai 2011 à 19h08

Que Dominique Strauss-Kahn ait agressé ou pas une femme de ménage, une évidence s'impose : une personnalité occupant de telles fonctions aurait dû être protégée.  

Un ancien cadre des services de protection des hautes personnalités décrypte l'affaire DSK.

L'affaire d'agression présumée de Dominique Strauss-Kahn à l'encontre d'une femme de ménage du Sofitel de New-York recèle encore de nombreuses interrogations. Parmi celles-ci : comment une femme de ménage a-t-elle pu s'introduire dans sa chambre alors qu'il s'y trouvait ? Pourquoi n'était-il pas protégé ?

Eric Stemmelen, commissaire divisionnaire récemment retraité, a été affecté pendant sept ans au service des voyages officiels et de la sécurité des hautes personnalités (SPHP). Cet expert de la protection de personnalité décrypte cette affaire pour Europe1.fr.

Europe1.fr : Un individu aussi important que DSK est-il protégé par des gardes du corps ?

Eric Stemmelen : Une personnalité comme un chef d'Etat ou son équivalent, comme l'est le patron du Fond Monétaire International (FMI), doit disposer d'une protection rapprochée 24 heures sur 24. Vie professionnelle ou vie privée, c'est pareil.

E1fr : Quel dispositif de protection le FMI avait-il mis en place ?

E.S. : Il s'agit d'un dispositif assez léger, qui n'entre en fonction que lors des visites officielles. Le reste du temps, il ne bénéficie d'une protection qu'à Washington et pas pour sa vie privée. Je pense qu'ils sont six ou sept, sans compter les chauffeurs. Le président du Conseil de l'Union Européenne dispose, à titre de comparaison, d'une quinzaine de personnes.

E1fr : Est-ce normal pour une personne exerçant de telles fonctions ?

E.S. : Aussi fou que cela puisse paraître pour une personnalité connue mondialement, il n'avait pas de garde du corps et c'était la norme. Je pense que c'est une erreur et il doit être en train de s'en mordre les doigts. Normalement, personne n'aurait dû entrer dans cette chambre d'hôtel.

E1fr : S'il avait été protégé, rien de tout cela ne serait arrivé selon vous ?

E.S. : Il y aurait eu un agent à proximité, un officier de sécurité aurait contrôlé l'accès à la chambre ou à l'étage et serait intervenu au moindre bruit. Quand au téléphone portable oublié, c'est son travail de le récupérer. Cela paraît un peu bizarre d'appeler un hôtel pour lui demander un téléphone portable rempli de numéros sensibles. On peut donc affirmer que DSK était seul ce jour-là.

E1fr : Et concernant ses derniers passages en France, était-il protégé ?

E.S. : Il n'a personne depuis huit ans. Quand il se déplace en France, à titre officiel ou officieux, il n'a aucun agent français à sa disposition. Il aurait pu avoir une protection, encore faut-il la demander. Or il n'a fait aucune demande et, à priori, il n'y avait personne du FMI lors de ses passages en France.

CiterDSK : trop d'invraisemblances

Lorsqu'un personnage aussi important que le directeur du FMI se déplace, il est de coutume qu'il fasse l'objet d'une protection. Aussi, même si son séjour à New York relevait de sa vie privée, il n'est pas envisageable que les services secrets américains n'aient pas été au courant de sa présence dans la ville. Peut-être même faisait-il  l'objet d'une surveillance-protection à son insu... Bien sûr, on dit que le personnage n'aime pas beaucoup les escortes, et qu'il n'a pas de garde du corps attitré, ce qui toutefois ne l'empêche pas de faire l'objet d'une protection lors de ces voyages officiels. Pour le commissaire Éric Stemmelen (Europe1), un ancien patron du Service des voyages officiels et de la sécurité des HP, six ou sept personnes lui seraient attachées. Mais en revanche, lorsqu'il est en France, il n'en a pas, tout simplement parce qu'il n'a rien demandé.

Cela dit, même sans garde du corps, on ne comprendrait pas que le service de sécurité de l'hôtel ne soit pas particulièrement aux aguets lors de la présence en ses murs d'un tel personnage. Rappelons que le patron du FMI est considéré, surtout ces dernières années, comme l'un des hommes les plus influents de la planète. Et probablement une cible pour les terroristes.

Et voila-t-il pas qu'une femme de chambre pénètre dans sa suite alors qu'il est sous la douche, sans que cela n'étonne personne...

Or, dans ce Sofitel, comme dans beaucoup d'autres hôtels, la carte d'accès magnétique du client est désensibilisée lorsqu'il quitte les lieux, ce qui du coup avise le personnel d'entretien que la chambre est vide. La femme de chambre serait donc entrée pour faire le ménage, alors que la chambre n'était pas encore libérée.

On peut se demander pour quelle raison... Et puisqu'on est dans les hypothèses multiples, toutes à charge, pourquoi ne pas en envisager une qui serait à décharge ?

Cette dame, X, peut-être Ophélia, que personne n'a jamais vue et qu'on nous présente comme une employée modèle, n'aurait-elle pas pu s'introduire dans la chambre du président du FMI pour le voler, ou pire, pour lui dérober des documents confidentiels ? DSK, sortant de la salle de bain en petite tenue, l'aurait surprise la main dans le sac et aurait tenté de l'appréhender. Celle-ci serait parvenue à se dégager et à s'enfuir en criant au viol, inventant de toutes pièces une fable pour se dédouaner auprès de sa direction.

Et sur le champ, DSK, comprend que les apparences sont contre lui. Surtout avec sa réputation digne du père du commissaire Maigret. Il préfère partir sans aviser la sécurité de l'hôtel de cette mésaventure.

Je fais de la fiction, bien sûr, mais il y a tant d'invraisemblances dans cette histoire, qu'une de plus...

La plus importante, pour moi, concerne la chronologie des faits. Dans la première version, l'agression avait eu lieu vers 13 heures 30, donc dans une chambre libre de tout occupant, puisque DSK a rendu son passe magnétique vers  midi trente. Plus tard, on a dit que c'était une erreur et que les faits s'étaient déroulés vers midi.

1 heure 30 d'écart, rien que ça ! Alors que la femme de chambre a, je le suppose, informé immédiatement sa hiérarchie et que l'hôtel devait être sens dessus dessous.

Et le suspect s'en va, tranquillement, après avoir réglé sa note...

Un homme hagard, brisé, déboussolé... racontaient hier les journalistes qui commentaient les images de son passage devant le juge de la détention. Moi j'ai vu un personnage au teint bronzé, aux cheveux blancs, au regard sombre mais vif malgré la fatigue, et le dos presque droit pour un homme ordinairement vouté. Non seulement il n'était pas hagard, DSK, mais il était digne, presque beau.

On aura bien compris que sans le connaître, je fais partie des gens qui ne croient pas à cette histoire.

CiterIl est également de notoriété publique que les services de
renseignements adorent les services de nettoyages dès qu'il s'agit d'un
hotel international fréquenté par le millieu des affaires... un peu
comme les chauffeurs de limo et autre transport de personalité... qui
est où, quel jour et avec qui. Pas besoin de savoir ce qu'ils se sont
dit, le fait même qu'ils se rencontrent suffit à comprendre
l'histoire.... dans cette optique, la femme de chambre a simplement
executé une mission pour un service de renseignement. Lequel ? aucune
idée. D'ici quelques mois, on va perdre sa trace, elle va changer de
nom, d'adresse, découvrir 700,000 dollars sur son nouveau compte en
banque et l'histoire sera finie, affaire classée.

JacquesL

Faire le rapprochement avec l'accident mortel de Smolensk, voici 13 mois, quand Kaczynski a entraîné dans la mort tout son gouvernement et son état-major :
http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=1205.0
Là aussi, un homme incapable d'adapter ses habitudes au niveau de responsabilité qui est devenu le sien.

JacquesL

Emmanuel Todd : DSK, l'Oligarchie,

http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/emmanuel-todd-vs-bhl-dsk-l-30310

Citer« Là, ce que vous appelez complotiste, c'est plutôt une sorte de scepticisme, ou du refus de croire ce qu'on raconte. Dans le cas d'un pays comme la France, c'est vrai qu'il y a une sorte de méfiance vis-à-vis, je dirais, des classes supérieures, des élites. Dans ce cas ça s'ajoute sans doute à une sorte de méfiance vis-à-vis de l'Amérique. Peut-être que les journalistes ne se rendent plus compte que le comportement ou le rapport de l'Amérique à la vérité est devenu très étrange. .../... L'Amérique c'est Powell aux Nations-Unies agitant un tube à essai pour prouver qu'il y avait des armes de destructions massives en Irak. Et lançant une guerre d'échelle planétaire, sur un petit pays, à partir de données fausses... L'Amérique c'est Guantanamo où il y a des gens qui sont dans une zone de non-droits. » (vous remarquerez que Franz-Olivier Giesbert essaie de couper Todd au moment précis où celui-ci fait une critique virulente des USA...)



Emmanuel Todd poursuit : « Se dire qu'il y a, dans ce qui s'est passé, quelque chose d'incompréhensible et de caché, que ce soit dans le comportement de l'oligarchie, des classes supérieures... je ne suis pas loin de cette attitude Je vais avoir énormément de mal à accepter la version officielle finale. Je le sais d'avance. Parce que moi je n'ai pas confiance dans la justice américaine... »


« Je crois que les gens n'ont pas compris quelle était la nature des puissants entre eux, en régime oligarchique. La réalité, c'est qu'on est en train de passer de sociétés démocratique à une situation effectivement oligarchique. Donc les gens sont encore dans l'idée qu'une oligarchie c'est un système dans lequel les puissants, les gens d'en haut, se serrent les coudes et sont tous solidaires. Mais l'histoire des oligarchies ce n'est pas ça. C'est-à-dire qu'en fait ils n'ont pas compris. Les oligarchies sont des systèmes où la violence des rapports sociaux s'introduit à l'intérieur même de la classe supérieure, et où de temps en temps - c'était ça Rome -, de temps en temps, la classe supérieure jette un de ses membres en pâture à la justice. On est en train d'entrer dans un nouveau système et une partie de l'égarement des gens, c'est qu'ils n'ont pas encore compris, ils n'ont pas encore compris que, en régime oligarchique, de temps en temps, on sacrifie un membre de l'oligarchie...  »



En conclusion, on pourrait dire que la seule fois où BHL critique "sévèrement" les Etats-Unis, c'est quand son ami Dominique est inquiété par la justice américaine... Il rejoint en cela Franz-Olivier Giesbert et Hervé Morin, dont il est inutile d'attendre une réelle critique envers les USA... Chez ces gens-là on a le doigt sur la couture du pantalon quand il s'agit des USA...



Le constat d'Emmanuel Todd sur la transition des Démocraties vers l'Oligarchie apparaît tout à fait pertinent. Par contre, il semblerait qu'il n'en soit pas encore rendu au stade lui permettant de concevoir que, cette oligarchie est tout à fait capable d'organiser elle-même des événements comme le 11 Septembre 2001 (un "nouveau Pearl-Harbor")... Ce genre d'événement, qui attise les haines et accentue les peurs, bénéficie à l'oligarchie, de la même façon que le sacrifice d'un des leurs, de temps en temps...


JacquesL

Sexe, politique et police des mœurs

http://www.lemonde.fr/imprimer/article/2011/05/24/1526508.html

CiterL'Elysée, bien plus que les médias, n'ignorait rien de la vie privée de Dominique Strauss-Kahn. Le pouvoir, alimenté par ses relais dans la police, sait tout des secrets les plus intimes des hommes politiques, jusqu'à user des informations graveleuses dont il dispose.

Ainsi, des proches de Nicolas Sarkozy avaient pris soin de laisser "fuiter" auprès du Monde, ces derniers mois, l'existence d'une note, rédigée peu avant la présidentielle de 2007, par un policier de la base. Quelques lignes signalant la présence de M. Strauss-Kahn, surpris en fâcheuse posture dans une voiture, à l'ouest de Paris, dans un haut lieu des rencontres tarifées, à l'occasion d'un banal contrôle.

Sollicités, ni la Préfecture de police de Paris ni le ministère de l'intérieur n'ont souhaité confirmer – ou démentir – l'existence de cette note. Trois sources différentes ont pourtant assuré au Monde que ce rapport avait existé, et qu'il avait été porté à la connaissance de l'entourage de M.Sarkozy.

Selon l'une de ces sources, l'original de cette note a été passé au broyeur. A l'époque des faits, il fut décidé, en haut lieu, de ne pas donner de suites à cette affaire sur le plan pénal – ou médiatique. Candidat malheureux à la primaire du PS fin 2006, DSK ne présentait pas alors le même enjeu pour le pouvoir. Et c'est en parfaite connaissance de cause que M. Sarkozy, une fois élu, le propulsa à la tête du Fonds monétaire international (FMI).

Mais ces derniers mois, au fur et à mesure de la progression de DSK dans les sondages, des hommes de confiance de M.Sarkozy se sont vantés devant des journalistes de "tenir" le patron du FMI, dont ils menaçaient de révéler les frasques. C'est ainsi que cette note a refait providentiellement surface. Au même moment, le chef de l'Etat se posait en "moine trappiste", par opposition à la réputation de coureur de jupons de DSK.

ÉQUIPE LA MIEUX RENSEIGNÉE DE FRANCE

C'est un fait : M.Sarkozy, depuis 2002, connaît certains aspects de la vie privée des personnalités susceptibles de présenter un jour un danger électoral. A son arrivée au ministère de l'intérieur, il a constitué une équipe de fidèles qui lui doivent tout. De Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Claude Guéant, ministre de l'intérieur, en passant par Alain Gardère, directeur adjoint du cabinet de ce dernier, ou Michel Gaudin, préfet de police de Paris, cette équipe est la mieux renseignée de France.

Fin avril, DSK avait d'ailleurs identifié le danger, comme l'a rapporté Libération : son appétence pour les femmes, certes, mais surtout les méthodes supposées de M. Guéant, à l'origine selon lui de la propagation des rumeurs sur sa vie intime.

De tout temps, la police a été l'instrument du pouvoir. Avant d'accéder à la présidence de la République, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy sont tous passés par la Place Beauvau. Lors de son retour à l'intérieur, en juin 2005, M.Sarkozy avait confié : "Je serai mieux protégé."

De fait, il en profita pour retourner l'affaire Clearstream en sa faveur, et surtout placer ses hommes aux postes clés. L'une de ses premières mesures fut de renvoyer Gérard Dubois, un conseiller du préfet de police – chiraquien – Philippe Massoni, accusé de s'être répandu sur la liaison de son épouse de l'époque, Cécilia, avec Richard Attias.

Il est vrai que les policiers, qu'ils appartiennent aux renseignements généraux (RG, désormais fondus dans la DCRI), à la sécurité publique, voire à la brigade de répression du proxénétisme, reçoivent des renseignements ultrasensibles. Ainsi, les patrons de boîtes échangistes ont pour coutume de signaler à la police – avec qui ils soignent leurs relations – la présence de personnalités politiques dans leurs soirées.

Etablissement connu du centre de Paris où le libertinage se célèbre au quotidien, Les Chandelles ont ainsi inspiré plus d'un "blanc" (note sans en-tête ni signature) aux RG. Les services sont aussi capables d'aller creuser des détails incongrus : durant la campagne présidentielle de 2007, les RG planchèrent ainsi sur le coût de la garde-robe de Ségolène Royal...

MÉCANIQUE EXTRÊMEMENT EFFICACE

Les renseignements les plus "utiles" remontent naturellement à l'Elysée. C'était déjà le cas sous d'autres présidences. Dans les années 1990, les RG enquêtèrent ainsi sur la vie privée de Bertrand Delanoë ou de Jack Lang. Des notes blanches furent même établies. Rien n'était étayé, mais plus d'un journaliste fut bénéficiaire de drôles de "tuyaux"...

Etiqueté chiraquien, Yves Bertrand, patron des RG de 1992 à 2004, joua un rôle central dans ce dispositif. Mis en cause pour s'être intéressé à la vie intime des politiques, il assume ses enquêtes très "privées", se voyant même "réhabilité" par l'affaire DSK, qu'il qualifie de "victoire posthume" ! "Je ne sais rien de l'affaire du Sofitel, mais de manière générale, cela prouve qu'il est légitime de s'intéresser à la vie privée des hommes politiques. D'ailleurs, on me commandait parfois des enquêtes pour savoir si une personne pressentie au gouvernement avait des fragilités", dit-il.

L'un de ses principaux interlocuteurs était Claude Guéant. "Lorsqu'il était directeur de la police (1994-1998) puis du cabinet du ministre (2002-2004), je lui rendais compte de tout. Il notait ce que je lui rapportais, y compris les éléments privés, dans des petits cahiers", affirme-t-il.

M. Guéant avait pourtant assuré en 2008 à Mediapart : "Concernant des éléments de vie privée relatifs à des personnalités, il n'en a jamais été question dans nos discussions." Arme de déstabilisation – ou de dissuasion – contre un adversaire menaçant, la "police des mœurs" sert, parfois, à défendre le président.

La DCRI a ainsi mobilisé ses forces en 2010 pour savoir d'où provenaient les ragots sur le couple présidentiel. Suspectée, Rachida Dati fut mise sous surveillance. Même les plus fidèles des sarkozystes ne sont pas à l'abri de cette mécanique extrêmement efficace.
Gérard Davet et Fabrice Lhomme

Ça c'est pour les machination policières contre les concurrents.
Rappelons aussi la confection de l'affaire des "irlandais de Vincennes", et la confection des vendeurs de fromages de Tarnac devenus de dangereux terroristes selon la machine politico-médiatique du petit roi.

JacquesL

CiterLe 11/06/2011 23:25, MAI a écrit :
> Le 10/06/2011 11:29, Ephraïm K. a écrit :
>> On 10 juin, 19:37, Chosta<cho...@heaven.net> wrote:
>>>
>>> Cette version des faits me semble plus probable ..mais tout cela
>>> n'est que
>>> spéculations !
>>>
>>> Voici donc une part de vérité sur ce qui s'est passé à l'hôtel
>>> Sofitel de
>>> new York et de quelle manière DSK, de son propre aveu dans sa lettre de
>>> démission de la présidence du FMI,
>>>
>>> a été "cruellement piégé" ...
>>> DSK fréquente parfois l' hôtel Sofitel de New-York (5 ou 6 fois durant
>>> l'année écoulée) alors qu'il a un appartement à quelques rues.
>>> DSK ne prend pas une simple chambre à l' hôtel Sofitel mais une suite.
>>> Pourquoi ?
>>>
>>> Tout simplement pour être à son aise et recevoir les prostituées,
>>> Call-Girl
>>> et autres Escort-Girl très haut de gamme qu'il peut se payer avec
>>> l'aval de
>>> sa femme Anne Saint-Clair...
>>>
>>> C'est la première à en souffrir puisse que le monde entier connait
>>> l'appétit
>>> insatiable de la bête DSK pour les femmes. Tous ses proches, ses
>>> collaborateurs, ses collègues,
>>>
>>> mais aussi ses ennemis sont au courant...
>>> L'homme aime les femmes et le fait savoir à qui veut l'entendre
>>> d'ailleurs.
>>> Vous vous doutez bien que les gens qui ont piégé DSK le savaient aussi.
>>>
>>> Ce 15 mai, histoire de se détendre avant son avion pour Paris, DSK a
>>> "commandé" une call girl, avec un scénario bien précis. La call girl
>>> devait
>>> venir dans la chambre
>>>
>>> et jouer à la soubrette insoumise; Un fantasme assez commun chez les
>>> hommes
>>> de pouvoir qui ont dans leur entourage des femmes très admiratives et
>>> rarement opposées
>
> Le scénario était sans doute rodé et a pu déjà servir plusieurs fois,
> avec quelques complicités internes à l'hôtel. Mais cette fois-ci,
> "quelque chose" a été introduit dans le système, il suffit que la
> personne "au courant" soit remplacée par quelqu'un qui sait pas, etc. et
> que le client DSK ait fait une demande impérative sous forme "codée" qui
> n'a pas été comprise du tout et poff!
>
>
>>>
>>> à de petits extras bien rémunérés...
>>>
>>> Le piège consistait à remplacer la fille commandée, par une vraie
>>> femme de
>>> ménage bien rétive et d'organiser ensuite un tollé médiatique,
>>> politique et
>>> judiciaire
>>>
>>> pour se payer la tête de DSK...
>>> Une vraie femme de chambre a été "envoyée" à DSK , qui, ne se doutant de
>>> rien à cru en des qualités de "bonne comédienne" de sa présumée
>>> soubrette,
>>>
>>> jusqu'à ce que les choses se gâte réellement :
>>> "L'Africaine" au caractère bien trempé ne semblait pas vouloir se
>>> laisser
>>> violer par DSK et elle le lui a fait savoir(lutte/griffures et autres
>>> morsures en témoignent...)
>>> Elle ne voulait vraiment pas se laisser faire "la petite" pensa
>>> t-il... A
>>> mille lieux d'imaginer la tromperie d'avoir en face de lui une vraie
>>> femme
>>> de chambre qui ne jouait pas la comédie
>>>
>>> et qui s'opposait à lui, parce que ne comprenant rien à la situation...
>>> Des enquêteurs privés travaillant pour la défense essaient de savoir:
>>>
>>> - qui a reçu la "commande" de DSK ?
>
> J'en vois qui rigolent.
>
>>> - qui a envoyé une vraie femme de ménage (qui dit d'ailleurs
>>> elle-même qu'il
>>> n' était pas prévu qu'elle fasse le ménage dans la suite 2806) ?
> Il suffit qu'on le demande, si on a renversé par exemple un vase de
> fleur etc.le home service se précipite.
>
>
>>> Le piège est diabolique car DSK, pris dans une "position compliquée", le
>>> jour du " problème " , ne peut pas faire appel aux services de
>>> sécurité du
>>> FMI
>>>
>>> ni aux services secrets français pour l'aider.
>>> Seul son cabinet d'avocats très influents et leurs enquêteurs privés
>>> pourront lui être d'un quelconque secours...
>>> Le FBI et la CIA sont sur le coup, mais ne peuvent pas trop en faire
>>> puisse
>>> que ceux qui ont piégé DSK semblent être de biens plus gros poissons que
>>> lui...
> On ne pourra rien prouver. A la rigueur rechercher pourquoi la ou les
> personnes au courant du petit manège habituel ont manqué à l'appel, mais
> c'est conjectural : accident de voiture? Arrêt maladie? Absence
> autorisée pour raison familiale?
>
>>> Le million de dollars de caution proposé à Madame la juge et son
>>> cabinets de
>>> ténors du barreau américains, n'ont visiblement pas pu empêcher DSK de
>>> dormir en tôle...
>>> La juge qui l'a mis en détention est réputée pour son inflexibilité
>>> en la
>>> matière et Obama personnellement suit ce dossier, depuis le premier
>>> jour,
>>> pour que DSK n'en réchappe pas...
>>> Une seule question demeure : Qui a commandé ce piège?
>>> Plusieurs pistes qui semblent solides sont explorées mais sans se
>>> préciser :
>>> - une femme jalouse ...il y a là l'embarras du choix.
>>> - un mari jaloux ...même topo.
>>> - un adversaire politique ... ce n'est pas ce qui manque, Sarkozy en
>>> tête
>>> pour une réélection presque ratée depuis l'annonce de la candidature de
>>> DSK.
>>>
>>> - un pays voulant faire pression pour récupérer la présidence du FMI:
>>> USA/Inde/Chine...
>>>
>>> La liste d'attente est longue...
>>> ou encore pour avoir un autre interlocuteur que DSK pour plus de
>>> souplesse :
>>> Grèce/Italie/Portugal...Ils sont légions, les peuples affamées par
>>> les choix
>>> de DSK,
>>>
>>> depuis que "Monsieur" est au FMI... Et là aussi, il ne manquent pas à
>>> l'appel...
>>> L'affaire ayant visiblement été minutieusement organisée, il se pourrait
>>> même que ceux qui ont organisé, programmé et orchestré "
>>> l'exécution-suicide
>>> politico-médiatique" de DSK
>>>
>>> ne soient jamais connus...
> C'est mieux comme ça.
>>> Une chose est sûre : vous ne verrez jamais ces infos dans les
>>> journaux parce
>>> que trop de têtes devront aussi tomber si cette version des faits était
>>> révélée...
>>
>> C'est intéressant et assez réaliste. Je crois en effet que DSK a pu se
>> laisser piéger par quelqu'un qui a su habilement exploiter son point
>> faible - bien connu - à l'égard des femmes.
>>
>> Maintenant, il serait intéressant de savoir si les éléments qui
>> semblent corroborer ce scénario sont fondés sur des faits avérés ou
>> s'il s'agit de suppositions gratuites.
>>
>> Par exemple, est-il vrai que DSK avait commandé une call-girl déguisée
>> en soubrette ? Si c'est vrai, il ne devrait pas être difficile de
>> retrouver une trace de cette commande et d'étayer ainsi la thèse du
>> piège qui devra être mise en avant par sa défense.
>>
>> D'un autre côté, il paraît peu réaliste, dans l'hypothèse où il y
>> aurait eu erreur sur la personne, que DSK ne se soit pas aperçu de sa
>> méprise. A supposer qu'il ait commandé une soubrette et qu'il ait cru
>> qu'elle résistait à ses assauts uniquement par jeu, il y a bien un
>> moment, quand même, où il aurait dû s'apercevoir que quelque chose ne
>> tournait pas rond.
>>
> Pas sûr, surtout si on lui avait promis une "surprise" (il l'a eue, en
> effet). Néanmoins, la fille était en état de choc, ce qui est rare chez
> les "pros".
>
>> Dans l'hypothèse d'un piège, je pense que la femme de chambre est
>> forcément dans le coup. Elle peut faire partie d'une "équipe" et avoir
>> servi d'appât, ou bien avoir agi de son propre chef pour des raisons
>> financières.
>
> Justement pas. Les meilleurs pièges sont invisibles.
>
>>
>> Si elle a agi seule, qu'elle est suffisamment habile et bonne
>> comédienne, il va être difficile pour les avocats de DSK de démontrer
>> qu'il s'agit d'un coup monté. En revanche, si elle a agi sur commande
>> ou en équipe, il y a toujours la possibilité d'une fuite ou d'une
>> erreur dans le scénario qui permettra aux enquêteurs de démontrer la
>> supercherie.

Il y a un précédent fameux, qui a bientôt précipité Louis XVI et Marie-Antoinette vers l'échafaud, le rôle de leurre donné à
> la modiste Nicole Leguay, venait de jouer le rôle de sosie de la reine,
> pour duper la flamme de Rohan, fugitive mascarade la nuit au bosquet de
> Vénus, ou allait bientôt le jouer. Cette orpheline maltraitée n'était
> pas une lumière.

par Jeanne de La Motte et Rétaux de Villette.
J'ai recopié puis résumé le récit rassemblé par Claude Manceron, surtout d'après les mémoires de Jacques-Claude Beugnot (1761-1835) :
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,787.0.html



JacquesL

Selon Cyril Malka, Mme Diallo ment :
http://malka.fr/576/nafissatou-diallo-ment-elle/

Ses indices me semblent ténus, mais je n'ai pas son esprit d'observation.

JacquesL


JacquesL

#9
Le jeu trouble de l'avocat Kenneth Thompson :
http://www.lepost.fr/article/2011/08/23/2573996_quand-le-procureur-jette-une-ombre-sur-l-avocat-de-nafissatou-diallo.html
CiterPassée inaperçue, cette note discrète en bas de la page 10 du rapport du procureur jette une ombre sur le rôle joué par Kenneth Thompson.
Voilà in extenso ce que dit cette note :
"Le 9 juin, l'avocat de la plaignante a appelé les procureurs et arrêté l'audition de sa cliente. De ce jour et jusqu'au 28 juin, le bureau du procureur a négocié avec son avocat la reprise de l'audition de la plaignante, sans succès. Le 28 juin, soit 19 jours après l'arrêt des auditions, la plaignante a accepté de reprendre les auditions".
Comment expliquer cette attitude fuyante de l'avocat de la femme de chambre vis-à-vis du magistrat enquêteur ?

"En empêchant sa cliente d'aller voir le procureur, l'avocat de madame Diallo a commis un acte grave. Il est allé trop loin et a très mal géré les intérêts de sa cliente", considère maître Mesnooh.

A noter que c'est justement durant cette période du mois de juin que l'avocat de Diallo aurait tenté de parvenir à un arrangement avec les avocats de DSK : un arrêt de sa collaboration avec le procureur contre un deal financier mettant un terme à toute l'affaire. C'est ce qu'a écrit vendredi deux médias américains, le Wall Street Journal et le Daily Beast. Si maître Thompson avait immédiatement nié, les avocats de DSK avaient sous-entendu le contraire en disant : "Ce serait utile que M. Thompson soit honnête et complet sur ce qui s'est passé".

Dans Le Monde un lecteur commente que pour lui il est clair que cette femme a tenté le coup pour avoir beaucoup d'argent, classique chasse au toubab.