Nouvelles:

Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.

Main Menu
Welcome to Pratiquer les vertus citoyennes. Please login or sign up.

09 Mai 2024, 10:04:06 AM

Login with username, password and session length

Crier !

jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

Récents

Membres
Stats
  • Total des messages: 5,918
  • Total des sujets: 3,210
  • En ligne aujourd'hui: 65
  • Record de connexion total: 368
  • (22 Janvier 2020, 03:52:27 AM)
Membres en ligne
Membres: 0
Invités: 49
Total: 49

Les rouages de l'affaire Clearstream

Démarré par JacquesL, 17 Février 2007, 12:55:58 PM

« précédent - suivant »

JacquesL





Posté le 18/05/2006 14:51:50
M. Van Ruymbeke : "La question essentielle reste : qui a falsifié ces comptes et dans quel but ?"
LE MONDE | 18.05.06 | 13h39  •  Mis à jour le 18.05.06 | 13h59

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-707639,50-773288,0.html

Voici les principaux extraits du procès-verbal de l'audition de Renaud Van Ruymbeke aux juges d'Huy et Pons le 10 mai.

Je voudrais préciser au préalable le contexte dans lequel un avocat est venu me voir. J'instruis le dossier des frégates de Taïwan, qui est un dossier très lourd, et dans lequel plusieurs morts suspectes sont intervenues, en particulier l'assassinat d'un enquêteur taïwanais, le capitaine Yin, pour lequel M. Wang, principal bénéficiaire des commissions, fait l'objet d'un mandat d'arrêt des autorités taïwanaises. Je cite également pour mémoire "l'accident" du fils du général Imbot, agent de la DGSE en poste à Taïwan, et selon son père informé de l'identité des bénéficiaires de rétro-commissions. Curieusement, le fils Imbot est tombé d'un étage élevé de son immeuble alors qu'il avait fait part précédemment à son père de menaces de mort à son encontre. Je cite également le suicide de M. Morisson, lui aussi en poste à Taïwan lors de la conclusion du contrat des frégates. (...) C'est dans ce contexte lourd que, courant avril 2004, un avocat m'a fait part de ce qu'un très haut responsable d'une société d'armement avait des révélations urgentes à me faire dans l'affaire des frégates de Taïwan. Menacé de mort et prochain sur la liste des "morts des frégates", il voulait conserver son anonymat et me rencontrer sur-le-champ de manière strictement confidentielle. Malgré mes réserves, mais compte tenu des enjeux, j'ai consenti à rencontrer ce personnage chez l'avocat et en la présence de celui-ci, j'insiste, dans le but de le convaincre de déposer officiellement, y compris pour sa propre sécurité. (...) L'intéressé, qui s'est présenté comme étant M. Gergorin, l'un des hauts dirigeants du groupe Lagardère, a refusé catégoriquement de faire une déposition : il présentait un état d'anxiété et de fébrilité manifeste, il était terrorisé et craignait pour sa vie. Il m'a fait part de sa conviction que Jean-Luc Lagardère avait été assassiné par des mafieux russes, dans des conditions étranges, alors qu'il était hospitalisé. (...)


Il fondait également ses inquiétudes sur le fait que des oligarques russes envisageaient de prendre très prochainement le contrôle du groupe Lagardère grâce à l'appui de l'un de ses anciens collaborateurs, M. Delmas (Philippe Delmas, ex-numéro 2 d'Airbus) et de M. Alain Gomez (ex-PDG de Thomson-CSF). J'ai ainsi acquis la conviction que M. Gergorin était envoyé par la direction du groupe EADS dont les intérêts paraissaient gravement menacés. Cet émissaire était également inquiet du fait qu'il détenait des informations sur les comptes occultes de M. Wang et sur les bénéficiaires d'importantes rétro-commissions et ce, grâce à un informaticien, M. Lahoud, qui disposait des comptes Clearstream. Je précise que je n'ai jamais rencontré M. Lahoud. Il était également très inquiet du fait que sur les listings Clearstream apparaissaient des oligarques russes, des membres de son groupe, des membres des services secrets et des hommes politiques. J'indique que M. Gergorin m'a montré des listings Clearstream, mais il ne me les a jamais remis. Il était fuyant. A aucun moment il n'a évoqué l'existence d'un compte au nom de M. Sarkozy. (...) Je l'ai vu de mémoire deux ou trois fois. (...) Je précise que j'ai toujours souhaité que M. Gergorin fasse une déposition en bonne et due forme, ce qu'il a toujours refusé. (...) Je pense que c'est M. Gergorin qui a défini lui-même avec son avocat les modalités de transmission des informations par une voie anonyme. L'avocat m'a indiqué par la suite qu'il me remettrait une lettre anonyme. Dans les jours qui ont suivi, cet avocat m'a remis en mains propres à mon cabinet, le 3 mai 2004, un courrier anonyme faisant état, notamment, des numéros de comptes de messieurs Wang, Gomez, Khodorkovski. Par ailleurs, j'ai constaté que certains numéros de comptes (...) figurant sur ce courrier, reçu le 3 mai 2004, correspondaient aux numéros dont a fait état M. Gergorin devant moi lors de nos entrevues. (...) L'ensemble des éléments figurant dans cette lettre anonyme correspond aux informations dont avait fait état M. Gergorin. Si ces comptes s'étaient avérés exacts (...), j'avais là la clef de la solution de l'affaire des frégates de Taïwan. (...) Toute cette mise en scène, incluant l'intervention d'un avocat de bonne foi, n'avait d'autre but que de crédibiliser des informations dont je démontrerai par la suite qu'elles étaient fausses. J'ai reçu ultérieurement plusieurs envois, dont celui du 14 juin 2004, cette fois-ci par la poste, avec un listing sur lequel apparaissent notamment les noms de membres du groupe EADS, des membres de services secrets et d'hommes politiques. Je précise qu'il avait été question, après la remise de la première lettre anonyme, lors de conversations avec l'avocat, de l'envoi ultérieur d'autres documents et courriers anonymes. Je n'ai donc pas été surpris de recevoir la lettre du 14 juin 2004. Par la suite, au vu des doutes que j'ai progressivement eus, j'ai mis fin à mes relations avec l'avocat. J'étais dubitatif, mais les premières vérifications que j'avais alors opérées avaient confirmé l'authenticité des numéros de comptes figurant sur le premier courrier. Au cours de l'exploitation du listing du 14 juin 2004, j'ai appris par les enquêteurs que les noms de Nagy et de Bocsa correspondaient à l'identité de M. Sarkozy, et à celle de son père. (...) Après avoir effectué des recherches approfondies, la BNP m'a indiqué, sidérée, que les numéros de comptes, les dates d'ouverture et les libellés des comptes qu'ils avaient pu retrouver dans leurs archives étaient authentiques. (...) Ce n'est qu'à la fin de l'année 2004 qu'au vu des recoupements que j'ai pu effectuer, notamment à partir des investigations menées à l'étranger sur de nombreux comptes, que j'ai acquis peu à peu le sentiment que des noms et prénoms avaient été faussement et insidieusement glissés dans de vrais listings. J'ai dès lors, à compter de cette date, cessé toute investigation complémentaire. Les commissions rogatoires internationales, rentrées depuis, m'ont permis d'établir fin 2005 que ces listings avaient été effectivement falsifiés par le rajout de noms et prénoms. (...) J'ajoute que des hommes politiques qui ont été cités m'ont interrogé et que je les ai avisés qu'il n'y avait rien contre eux.

J'apprends aujourd'hui, à la lecture de la presse, que des listings Clearstream avaient été communiqués à des ministres en exercice de nombreux mois avant que je ne les reçoive. J'apprends également que de nombreuses personnes les ont eus entre leurs mains et que des enquêtes parallèles ont été diligentées sur ces listings avant qu'ils me parviennent. Je comprends maintenant que je n'ai été qu'un maillon de la manipulation dévoilée dans cette affaire. Je ne comprends pas la motivation qui a pu guider les auteurs de cette machination dans la mesure où ils ne pouvaient raisonnablement ignorer que je finirais bien par mettre en avant leurs mystifications. A la réflexion, je pense avoir échappé au piège qui m'était tendu, et qui visait à me faire entreprendre des investigations d'envergure auxquelles fort heureusement je me suis bien gardé de procéder, faute d'avoir eu la confirmation de la réalité des informations qui m'avaient été transmises. La question essentielle reste pour l'heure à mes yeux une énigme : qui a falsifié ces comptes, et dans quel but ?

Article paru dans l'édition du 19.05.06

Le Monde



  Posté le 18/05/2006 14:54:35
Jean-Louis Gergorin sort de son silence et livre sa version de l'affaire Clearstream
LEMONDE.FR | 18.05.06 | 09h33  •  Mis à jour le 18.05.06 | 12h54

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3224,50-773070,0.html

C'est une nouvelle journée riche en rebondissements dans l'affaire Clearstream. Alors que le général Rondot affirme par la voix de son avocat qu'il ne se rendra pas aux convocations des juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons et que Renaud Van Ryumbeke doit être entendu par l'Inspection des services judiciaires, Jean-Louis Gergorin sort de son silence. L'ancien vice-président d'EADS, soupçonné d'être le corbeau dans l'affaire Clearstream, avoue dans une interview publiée, jeudi 17 mai, dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, avoir envoyé le 4 mai 2004 la première lettre anonyme au juge Renaud Van Ruymbeke et livre sa version de l'affaire en six points.


Pour l'ancien vice-président d'EADS, "Clearstream abrite de bien curieux compte bancaires". D'après l'enquête qu'il a menée "depuis trois ans", Clearstream hébergerait les comptes clients de 5 000 à 10 000 particuliers. Selon Jean-Louis Gergorin, le ticket d'entrée pour disposer d'un compte Clearstream serait de 20 millions de dollars. Il est informé sur Clearstream par une source mystérieuse. "J'ai, fin 2002, des informations de source 'humaine' me disant qu'il y a un personnage, basé en Suisse, que je désigne sous les initiales de K. S. qui fait de l'espionnage industriel pour le groupe Lagardère." Une piste qu'il ne poursuit pas sur le moment.

Vient ensuite un passage sur la mort de Jean-Luc Lagardère, épisode sur lequel Jean-Louis Gergorin enquête "sur des prises de position anormales sur le titre Lagardère dans les semaines qui ont précédé" le décès de Jean-Luc Lagardère. Il contacte sa source, mais refuse de confirmer s'il s'agit bien d'Imad Lahoud. "C'est simple : ma source est convaincue que si elle révélait avoir pénétré les comptes Clearstream, se durée de vie serait limitée."  Jean-Louis Gergorin dit avoir identifié des achats de titres importants. "Assez vite apparaissent des transactions impliquant une majorité d'étrangers et quelques personnalités non politiques, notamment industrielles françaises."  Il voit aussi apparaître le nom de K. S.

Ensuite, l'affaire devient explosive. Sa source ayant mis au point un logiciel permettant de remonter sur d'autres comptes au sein de Clearstream, il obtient "une liste de 70 comptes avec des dates d'ouverture". Parmi ceux-ci figureraient des noms de fonctionnaires et d'hommes politiques, persiste Jean-Louis Gergorin, même si la justice a établi qu'aucun de ces hommes politiques n'a eu de compte Clearstream. Il décide d'aller voir Philippe Rondot, qu'il connaît "depuis longtemps", en novembre 2003.

En janvier 2004, Jean-Louis Gergorin va voir Dominique de Villepin au Quai d'Orsay pour lui raconter ce qu'il sait. "Il est intéressé et il partage mon sentiment qu'il faut évidemment mettre plus de moyens sur cette enquête", d'où la réunion du 9 janvier 2004 au ministère des affaires étrangères. Nicolas Sarkozy n'est pas sur la liste sortie par Gergorin, indique l'ancien vice-président d'EADS. En revanche, pour lui, Rondot confond Fabius et Rocard avec "Strauss-Kahn et Chevènement. Quant à Patrick Ollier, il n'est sur aucune liste."  Il poursuit : Rondot "m'indique à plusieurs reprises qu'il est convaincu par certains aspects de l'affaire et n'en comprend pas d'autres. (...) Il déjeune avec des gens qui sont cités dans la liste et revient convaincu qu'ils n'y sont pas [sur la liste]".

IL PREND "SEUL L'INITIATIVE D'ALLER VOIR LE JUGE"

Vient ensuite la deuxième liste, celle où apparaîtrait le nom de Nicolas Sarkozy. "En avril, la source produit un annuaire complet des Clearstream, avec 33 000 noms. C'est là qu'apparaissent les fameux comptes Nagy et Bosca." Il voit passer cette liste et la remet à Rondot. Tout lui paraît "hyper-sérieux", c'est alors qu'il prend "seul l'initiative d'aller voir le juge".

Jean-Louis Gergorin ne parle pas directement de l'enquête Rondot au juge Van Ruymbeke. "Je n'ai pas caché au magistrat que ces informations étaient dues à une pénétration de Clearstream liée à un service de renseignement", déclare-t-il. Il décline la proposition du juge de déposer formellement pour des raisons qu'il expliquera aux juges chargés de l'enquête. Il lui envoie une synthèse anonyme de ses informations : "Cela a donné la première lettre anonyme du 4 mai, la première..." En ce qui concerne l'envoi du 13 juin et ceux qui ont suivi, "je réserve mes informations et mes analyses aux juges".

Pour celui qui est présenté comme l'homme-clé de l'affaire, le juge Van Ruymbeke aurait enquêté sur le fond de l'affaire, mais se serait "heurté au codage des références bancaires des comptes initiaux". Enfin, M. Gergorin précise avoir prévenu Philippe Rondot de ses démarches auprès du juge et "pense" que le général a rendu compte.


Le Monde.fr
MAM au courant de la rencontre entre le juge et le "corbeau"

La ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie, a été mise au courant par le général Rondot de la rencontre secrète entre Jean-Louis Gergorin, supposé corbeau dans l'affaire Clearstream, et le juge d'instruction Renaud van Ruymbeke, affirme le Nouvel Observateur qui paraît jeudi. Selon l'hebdomadaire qui se fonde sur des notes du général Philippe Rondot classées "confidentiel défense" et donc hors dossier, le général est informé le 4 mai par M. Gergorin, au lendemain de la réception par le juge d'un premier courrier anonyme, de sa rencontre avec M. van Ruymbeke au cabinet de l'avocat Thibauld de Montbrial. Il est ainsi mentionné dans les notes: "entretien avec JLG: JLG, grâce à un ami commun (MONTBRIAL?) a vu le juge VR (le 28.04? ou 28.03?)". Toujours selon ces notes, M. Rondot a informé Michèle Alliot-Marie le 11 mai 2004 de la tenue de cette rencontre ("11.05.04: (...) REFLUX A MAM: avertie du contact JLG-VR"). Interrogé par l'AFP, le ministère de la défense a démenti mercredi cetteinformation. - (Avec AFP.)

Le Monde



Posté le 22/06/2006 15:45:20


JacquesL


JacquesL

INDISCRET-Clearstream: La vraie motivation de Sarkozy

http://www.lesindiscrets.com/article-5513-indiscret-clearstream-la-vraie-motivation-de-sarkozy.html

CiterUn ministre appartenant au premier cercle sarkozyste a livré sa vision du procès Clearstream à l'hebdomadaire satirique le Canard enchaîné.

Selon lui, l'acharnement du président de la République à l'encontre de Dominique de Villepin est fait de façon à éliminer définitivement ce dernier de la course à la présidentielle en 2012.

"Si Villepin est en mesure de se présenter en 2012, il pourrait recueillir 4.5 ou 6% des voix et ça planterait Sarko" explique la source. Celle-ci précise que le chef de l'Etat considère qu'il doit réaliser "au moins 32 à 33% au premier tour pour gagner au second".

JacquesL

L'aveu que le réquisitoire est rédigé à l'Elysée, aveu par Jean-Claude Marin, procureur :
http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20091021.CHA8401/villepin_sera_pendu_a_un_croc_de_boucher_par_flore_de_b.html

On comprend mieux pourquoi le petit roi Nick le Hutin tient tant à supprimer les juges d'instruction, et à les remplacer par les procureurs, tellement plus faciles à diriger directement depuis le palais du petit roi, au service des riches amis du petit roi.

D'autant plus qu'il y a un précédent mondialement connu : Christos Antoniou Sartzetakis, qui instruisit l'assassinat de Gregoris Lambrakis à Saloniki, sans se laisser intimider, ni par son ministre, ni par la hiérarchie de l'Armée aux ordres de la C.I.A.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gregoris_Lambrakis
http://fr.wikipedia.org/wiki/Christos_Sartzetakis
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dictature_des_colonels
http://www.quid.fr/monde.html?mode=detail&iso=gr&style=doc&id=50253&docid=963
http://users.skynet.be/roger.romain/grece01.html
http://www.artepro.com/programmes/21923/presentation.htm
http://www.olivaint.be/download/RAPPORT%20GRECE.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vassilis_Vassilikos
http://fr.wikipedia.org/wiki/Z_%28film,_1969%29
http://www.dictionpedia.com/en/Greek_military_junta_of_1967-1974

Des journaux ont soigneusement suivi cette affaire Clearstream, et soulignent qu'on n'a rien appris, que le procès est resté à l'écart des faits principaux.

http://www.marianne2.fr/Le-proces-Clearstream-ne-nous-a-rien-appris_a182511.html
http://www.marianne2.fr/Clearstream-non,-Sarkozy-n-est-pas-Dreyfus-Et-Villepin-non-plus_a182295.html
http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20090924.CHA7596/le_proces_clearstream_au_jour_le_jour.html
http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20091021.CHA8401/villepin_sera_pendu_a_un_croc_de_boucher_par_flore_de_b.html
http://www.latribune.fr/actualites/politique/affaire-clearstream/le-proces-clearstream/20091016trib000434131/proces-clearstream-les-enjeux-de-la-derniere-semaine-.html
http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2009/10/20/clearstream-place-a-laccusation/
...

JacquesL



JacquesL

#6
Suite, 23 mai :
http://www.europe1.fr/France/Villepin-s-emporte-apres-les-requisitions-554901/
http://www.europe1.fr/France/Clearstream-derniere-ligne-droite-553279/
http://www.europe1.fr/France/Villepin-critique-le-Parquet-et-Sarkozy-553427/

25 mai :
http://www.europe1.fr/France/Clearstream-Gergorin-cible-ideale-557021/

26 mai, dernière audience :
http://www.europe1.fr/France/Clearstream-le-jugement-connu-le-14-septembre-559239/

Jugement le 14 septembre 2011.
On ne sait pas qui est le maître manipulateur initial : Lahoud ou Gergorin ?
Le dernier maître manipulateur dans cette affaire n'était pas un prévenu, et n'était plus partie civile.