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Les suites de la frappe aérienne du 4 septembre à Kunduz, 142 afghans tués.

Démarré par JacquesL, 16 Décembre 2009, 11:54:22 PM

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JacquesL

Désolé de ne pas vous tenir mieux au courant de l'actualité.
Il s'agit de cette impasse militaire en Afghanistan, où la Bundeswehr maintient le troisième contingent de l'Otan.

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3214,50-1281671,0.html

CiterLe gouvernement d'Angela Merkel mis en difficulté sur l'Afghanistan
LEMONDE.FR avec AFP | 16.12.09 | 20h25

La chancelière allemande est mise en difficulté par la création, mercredi 16 décembre, d'une commission d'enquête parlementaire sur un bombardement meurtrier en Afghanistan dont les retombées ont déjà eu raison d'un ministre et d'un chef d'état-major. L'affaire ne concerne plus seulement les circonstances de la frappe aérienne du 4 septembre à Kunduz, dans le nord de l'Afghanistan, qui, selon l'OTAN, aurait fait jusqu'à 142 morts dont des civils, mais plus largement le très impopulaire déploiement de la Bundeswehr.

Le bombardement avait été réclamé à l'OTAN par le commandement allemand sur place pour "détruire" des talibans, ce qui, selon le ministre de la défense Karl-Theodor zu Guttenberg, ne constituait pas en soi "une cible illégitime". Mais pour nombre de députés de l'opposition, cet "acte de guerre" – le plus meurtrier ordonné par un officier allemand depuis la seconde guerre mondiale – est contraire à la définition même de la mission en Afghanistan telle que fixée par le Parlement : le maintien de la paix et la reconstruction.

ANGELA MERKEL CONVOQUÉE

Mercredi, la commission parlementaire de la défense s'est constituée en commission d'enquête sur l'affaire de Kunduz, et les sociaux-démocrates (SPD) ont d'ores et déjà annoncé une convocation en janvier de Mme Merkel, à laquelle la chancelière ne sera toutefois pas obligée de répondre. Les auditions pourraient durer un an. A l'instar des autres dirigeants de l'opposition, la présidente de la commission, Susanne Kastner, une sociale-démocrate, a regretté que Mme Merkel ne se soit pas encore expliquée.

Des révélations de presse, selon lesquelles certains documents relatifs aux enquêtes sur la frappe ont été passés sous silence, avaient précipité fin novembre les démissions du chef d'état-major de l'armée, le général Wolfgang Schneiderhan, du secrétaire d'Etat à la défense, Peter Wichert, et de l'ex-ministre de la défense Franz Josef Jung, qui venait de prendre le portefeuille du travail.

EXPLICATIONS

Pour l'opposition et plusieurs médias, le gouvernement doit fournir des explications. La "liquidation" de talibans est-elle une politique d'Etat ? Berlin a-t-il donné son feu vert à la frappe de Kunduz ? A partir de quel moment Mme Merkel a-t-elle été mise au courant des détails de l'opération ? Le ministère de la défense a-t-il cherché à étouffer l'affaire ? Et a-t-il conduit le chef d'état-major à "démissionner" pour en faire un bouc émissaire ? Dans son éditorial de mercredi, le quotidien de centre gauche Der Tagesspiegel interpelle la chancelière : "Mme Merkel pourrait [répondre à ces questions], et elle le devrait. Il est indécent de se taire lorsqu'il s'agit de vie et de mort, de guerre et de paix." Car au-delà de l'affaire de Kunduz, c'est toute la stratégie militaire allemande qui est en jeu.

Mme Merkel a remis à fin janvier – après la tenue de la conférence de Londres – toute décision sur un renforcement éventuel des 4 300 soldats allemands actuellement déployés en Afghanistan, ce qui en fait le troisième contingent de la force internationale. Mais selon la chaîne de télévision publique ARD, Berlin envisage déjà l'envoi de quelque 2 000 soldats supplémentaires en réponse aux sollicitations de l'OTAN.