Nouvelles:

Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.

Main Menu
Welcome to Pratiquer les vertus citoyennes. Please login or sign up.

22 Novembre 2024, 07:50:14 AM

Login with username, password and session length

Crier !

jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

Récents

Membres
Stats
  • Total des messages: 6,848
  • Total des sujets: 4,045
  • En ligne aujourd'hui: 41
  • Record de connexion total: 448
  • (18 Mai 2024, 04:24:13 AM)
Membres en ligne
Membres: 0
Invités: 19
Total: 19

Le petit roi pousse son fils à régner sur les appels d'offres truqués.

Démarré par JacquesL, 13 Octobre 2009, 01:50:13 AM

« précédent - suivant »

JacquesL

Le petit roi pousse son fils à régner sur les appels d'offres truqués du plus riche département.

Version soft, par Le Monde :
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1252912,0.html

CiterLa presse étrangère raille "Sarko junior" et la "république bananière française"
LEMONDE.FR | 12.10.09 | 18h04
La probable élection du fils de Nicolas Sarkozy à la tête de l'EPAD ne laisse pas indifférent au-delà des frontières françaises. Et les plumes des journalistes étrangers sont parfois plus qu'acerbes. Les plus féroces sont sans aucun doute les médias britanniques. Si la BBC relate l'épisode avec une certaine retenue, évoquant simplement les critiques émises par le communiste Patrick Jarry et la socialiste Michèle Delaunay, le quotidien The Guardian n'hésite pas à évoquer "un nouveau cas de népotisme" et laisse entendre que Jean Sarkozy a bel et bien bénéficié d'un traitement de faveur. Il évoque la "dynastie" Sarkozy et dénonce la main-mise du "clan" Sarkozy sur La Défense et les Hauts-de-Seine en général.

Le Times de Londres est à peine moins tendre. Le quotidien britannique évoque "l'embarras" au sein de la classe politique dirigeante et les réactions mitigées de nombreux membres de l'opposition mais aussi de l'UMP. Pis, le journaliste rappelle que contrairement à son père qui "s'est frayé son propre chemin en se présentant aux élections locales", Jean Sarkozy a quant à lui très largement bénéficié du réseau du président pour asseoir sa position dans les instances des Hauts-de-Seine. L'auteur enfonce un peu plus le clou en tançant le look de "golden boy" du jeune héritier.

L'affaire est reprise sur le blog de Charles Bremner, correspondant du Times à Paris, qui fustige la "république bananière" en voie d'instauration en France. Bremner ne mâche pas ses mots : il lie dans un seul billet l'affaire Clearstream, le scandale autour du livre de Frédéric Mitterrand, La Mauvaise Vie, et la nomination  de "Sarko Junior" à un poste-clé de "Sarkoland". Il en profite pour préciser au passage que le jeune homme de 23 ans redouble actuellement sa deuxième année de droit. Moins virulent, The Independent mentionne rapidement la nomination du fils du président de la République au détour d'un article sur la controverse autour des écrits de Frédéric Mitterrand.

"RÉPUBLIQUE MONARCHIQUE"

En Europe, le quotidien italien Corriere della Sera consacre un papier particulièrement acerbe à l'ascension de "Sarkozy II". Le journaliste rappelle que l'EPAD est un tremplin pour accéder à la présidence du Conseil général des Hauts-de-Seine. Il n'hésite pas à qualifier la France de "république monarchique" et à évoquer "la succession du trône". Selon lui, une candidature de Jean Sarkozy à la présidentielle de 2017 n'est pas exclue. Le quotidien roumain Cotidianul s'est emparé de l'affaire tout en gardant un ton plutôt mesuré, là aussi à l'occasion d'un article sur l'affaire Frédéric Mitterrand. L'hebdomadaire flamand Knack parle lui aussi de népotisme et fustige un poste obtenu uniquement grâce à "papa". L'affaire fait même jaser jusqu'en Asie : le quotiden Express India et le site d'actualité indonésien Surya rapportent la polémique et dénoncent le népotisme français.

Audrey Fournier
Le Net s'enflamme

Depuis vendredi soir, le conseiller général des Hauts-de-Seine est devenu le premier sujet de conversation des utilisateurs français de Twitter, qui utilisent le hashtag #jeansarkozypartout.

Les plus décapants sont recensés sur le site www.jeansarkozypartout.com, créé sur le modèle graphique d'une version du site du mouvement de Ségolène Royal, Désirs d'avenir, qui avait lui-même suscité beaucoup de parodies sur Internet. Le "tweet" le plus plébiscité est l'œuvre du conseiller municipal Vert à la mairie de Paris, Denis Baupin: "Il y a trois pays où on hérite du pouvoir de père en fils : Gabon, Corée du Nord et Hauts-de-Seine".

Des blogueurs ont déterré une vidéo de campagne de Nicolas Sarkozy où le chef de l'Etat demande "que les nominations soient irréprochables".

http://www.dailymotion.com/video/xas4xp_sarkozy-et-ses-nominations-irreproc_news

D'autres sont plus caustiques :

Le prince Jean : Deux ans de droit, le reste de traviole

Laurent Fabius, lui, a préféré ironiser sur France-Inter lundi : Pour "le plus grand quartier d'affaires d'Europe (...) on a besoin de quelqu'un qui soit un très bon juriste, or M. Sarkozy est en deuxième année de droit, c'est déjà un élément très, très fort", a fait valoir le député de Seine-Maritime.

"On a besoin de quelqu'un qui connaisse bien les affaires (...) et là je pense qu'il peut y avoir quelques prédispositions", a-t-il poursuivi, ajoutant :

"Je n'oublie pas non plus que la semaine dernière M. Hirsch a présenté un plan pour la promotion des jeunes et je suis sûr que c'est dans ce cadre que sa nomination est faite".

Laurent Fabius a finalement conclu : "Je trouve que c'est très, très injuste aussi à l'égard des autres enfants de M. Sarkozy, parce que que vont-ils faire ?".

Autre synthèse :
http://www.metrofrance.com/info/jean-sarkozy-fait-les-choux-gras-des-medias/mijl!RVUEIM417DU/
Le prince Jean a fait rigoler jusqu'à la presse chinoise.

On a aussi beaucoup remarqué cette offre d'emploi :
Citer    De : EPAD Recrutement
   Publiée le 09/10/2009 à 19:01:27 dans Bons plans
   A la tête du Conseil d'Administration de l'Etablissement, vous menez aux destinées du premier quartier d'affaires d'Europe, rassemblant 150 000 emplois et 200 000 habitants.

   Vous supervisez le processus d'appels d'offres truqués et de dessous de tables liés à l'extension de 300 000 m² SHON de l'offre en bureaux, en maintenant au mieux les relations avec les entreprises amies.
   Vous prendrez en charge l'absorption au 1er janvier 2010 de l'Etablissement Public d'Aménagement Seine-Arche, actuellement dirigé par de dangereux communistes amateurs de logements HLM et de mixité sociale.
   Vous disperserez toute critique concernant le déséquilibre induit par l'extension infinie de la Défense au détriment des autres pôles d'emploi d'Ile de France, en ne tenant aucun compte de la dégradation des conditions de desserte en transports en commun.

   Vous disposerez dans vos missions d'un budget confortable d'1,3 milliard d'euros par an fourni par l'Etat, sur lequel vous aurez toute latitude en ce qui concerne les postes budgétaires 'notes de frais' et 'administration pléthorique et népotisme' (également qualifiés d'"Ecuries d'Augias" par le Président actuel). Si les moyens mis à votre disposition ne suffisent pas, vous pourrez toujours vous retrouver en déficit de dizaines de millions d'euros comme vos illustres prédécesseurs.

   Votre profil :
   Diplômé du Baccalauréat, vous ne disposez d'aucune expérience professionnelle.
   Des notions élémentaires de Droit seraient bienvenues, même si vous redoublez sans arrêt la fac.
   Votre éthique personnelle correspond à la devise de l'EPGD : "Aux âmes bien nées, la valeur n'est pas une nécéssité".

   Toutes nos offres sont ouvertes aux candidats handicapés et/ou issus de la diversité. On aime bien rigoler.

   Affectation : 13, place des Reflets -92 081 Paris La Défense

   Contact : asalom@epgd.fr



JacquesL

CiterDe : N.S.
Publié le 11/10/2009 à 14:14:35
Bonjour,

Malgré tout l'intérêt que vous portez à notre entreprise, je suis dans le regret de vous annoncer que votre candidature n'a pas été retenue.

Nous venons d'apprendre que le poste à d'ores et déjà été pourvu par un dénommé "Jeannot".

Il présente toutes les qualités requises pour ce job à savoir une énorme expérience professionnel et un bagage culturel & intellectuel digne d'un Prix Nobel.

Merci pour toutes vos candidatures et vos réponses.

Cordialement,


N.S.

Citer    De : Jean Veuxpleinlesfouilles
   Publié le 10/10/2009 à 12:38:13
   Mes chers compatriotes,
   Neuilliens, Neuillènnes,
   C'est avec une grande émotion que j'ai conscience de l'honneur que vous me faites en me choisissant librement et sans pression aucun pour faire plaisir à papa, notre sire bienaimé.
   Je vous laisse toute latitude pour fixer mon salaire, de toute façon je m'en fous puisque je vais pouvoir récupérer sur les marchés truqués de quoi me payer pas mal de rolex.
   Ne comptez cependant pas trop me voir au bureau, j'ai mes études à finir et mon devoir conjugal à assumer.

Citer    De : David Douillet
   Publié le 10/10/2009 à 19:25:15
   Salut Jeannot !

   pour ma part, je convoite un petit taf de député dans les Yvelines. C'est moins bien payé, mais c'est le même genre de boulot si j'ai bien compris : restos, photos, dodo !

   On pense faire un club (pour le titre on cherche encore, sûrement "les Méritants" ou "Nous, c'est les sous") avec Laporte, Bigard et Gilbert Montagné...
   Obligé, faut que t'y sois ! On se fait une tite bouffe pour en parler, au Fouquet's ?

   bises,

   David

CiterDe : Shandris
Publié le 11/10/2009 à 14:57:23
J'ai le regret de vous annoncer que ce poste n'est actuellement plus disponible.

Un dénommé Jean Sarkozy semble être l'heureux élu ! Par "chance", ses compétences correspondaient parfaitement à celles demandaient dans l'annonce.

Autrement dit : heureusement que le népotisme ne tue pas !

Shandris


JacquesL

L'extrême droite aussi en fait des gorges chaudes :

Citation de: Philippe RandaUne âme bien née, ça ose tout !
Philippe Randa   
La Chronique
La candidature du fils cadet de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'Epad, la structure qui gère le quartier d'affaires de la Défense, a d'abord été accueilli par un énorme éclat de rire général. Puis par la consternation, la gêne ou la colère. Le foutage de gueule a effectivement de quoi laisser pantois plus d'un observateur. À 23 ans, sans l'ombre d'un début de compétence pour occuper ce poste, on ne peut guère que citer Corneille – « Aux âmes bien nées la valeur n'attend point le nombre des années » – pour justifier une telle prétention... ou Michel Audiard qui assurait que les cons, ça ose tout et que c'est même à ça qu'on les reconnait.
À moins bien évidemment que ce poste ne jusitfie aucun compétence particulière – Patrick Devedjian, actuel titulaire, appréciera – et qu'il n'ait d'autres raisons que de « passer à la caisse » ! Rappelons que l'Epad a actuellement un budget de 115 millions d'euros et que la vente des nouvelles tours lui permettra d'atteindre le chiffre d'affaires d'1 milliard d'euros. Alors « Jeannot, fils de... » ou un autre, quelle importance ?
Toutefois, c'est à de telles énormités qu'on différencie une république parlementaire d'une république bananière.
Dans la première, certains élus favorisent facilement leurs proches, qu'ils soient de leur famille, de leurs amis ou de leurs obligés. Qui pourrait affirmer que le pistonnage familial est une première sarkoziste ? Mais dans une république parlementaire traditionnelle, le pistonnage se veut discret, du moins le plus discret possible et on prend toujours grand soin de l'enrober dans quelque papier de soie afin d'en masquer l'odeur. On en cache tant que faire se peut les apparences. Hypocritement ou parce que trop de politiciens sont eux-mêmes trop mal placés pour s'indigner ouvertement, cela permet souvent de faire passer la pilule sans trop de vagues.
Dans les républiques bananières d'Afrique, de telles précautions sont superflues. Le pouvoir y est généralement d'ordre tribal et de telles manières font parties des traditions. Par la force de l'habitude, elles ne choquent guère plus que cela. Nicolas Sarkozy aurait sans conteste fait un excellent potentat africain.
Mais, c'est souvent le constat le plus amer qu'ont a faire ceux qui réussissent : devoir moins leur succès à leur compétence qu'à l'incompétence de leurs adversaires.
Ainsi en est-il de l'actuel quinquennat de Nicolas Sarkozy. Fort de son seul, mais incontestable talent de bonimenteur – ou « communicateur », si on préfère –, aidé par les rancœurs et divisions de ses oppositions de droite comme de gauche, on ne voyait guère, jusqu'alors, qui allait pouvoir l'inquiéter, lui et sa majorité.
Qui ? Lui, peut-être bien et tout simplement. Le plus grand piège dans lequel puisse tomber un dirigeant, c'est de croire que « c'est arrivé », alors que l'histoire a montré qu'elle était particulièrement espiègle avec ceux qui entendent lui dicter trop ouvertement leurs caprices.
http://www.philipperanda.com/cc/article01/EkVVVAkuAlAaiwYnEi.shtml

JacquesL

http://www.monputeaux.com/2007/10/la-dfense-la-co.html
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPA/Suite29-EPAD.pdf

La Défense : la Cour des comptes tape fort contre l'EPAD (octobre 2007)

Citer"Absence de suivi des engagements pris par les pouvoirs publics", "ambiguïtés et irrégularités dans le financement des opérations et la conclusion des marchés", "permanence du déficit d'exploitation", présentation des comptes toujours pas conforme aux lois avec de nombreuses anomalies comptables"... Dans une lettre envoyée au gouvernement, le président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, tape très fort contre l'EPAD.

La Cour a examiné les comptes de l'aménageur public du quartier d'affaires de La Défense entre 1997 et 2005. Dans son rapport, elle souligne également les "hésitations qui caractérisent, depuis de nombreuses années, la tutelle de l'Etat relative à l'Epad", et les manquements des communes où se situe La Défense, Nanterre, Puteaux et Courbevoie.

Le 4 octobre, la commission des finances du Sénat a entendu le directeur général de l'EPAD, Bernard Bled. Lors de cette audition publique, le président UDF de la commission, Jean Arthuis, a noté "la permanence de nombreuses et graves anomalies comptables" au sein de l'EPAD.
"Depuis mon arrivée (en septembre 2004) et celle de Nicolas Sarkozy (président de l'EPAD d'avril 2005 à décembre 2006), nous nous sommes employés à régler ce problème", a plaidé Bernard Bled, soulignant par ailleurs que l'établissement avait connu beaucoup de vicissitudes dans ses relations avec les élus locaux.
Il a rappelé qu'une loi adoptée par le Parlement en février dernier prévoit la création d'un établissement public de gestion. Celui-ci remplacera l'ancienne structure en 2008.

D'autres articles publiés sur le net sur cette affaire :
http://www.bakchich.info/article1832.html
http://www.batiweb.com/news/a.asp?ref=07100407&titre=Epad-%C3%A9pingl%C3%A9e-ses-%22graves-anomalies-comptables%22

La lettre de Philippe Séguin :
http://www.monputeaux.com/files/page1.jpg
http://www.monputeaux.com/files/page2.jpg
http://www.monputeaux.com/files/page3.jpg
http://www.monputeaux.com/files/page4.jpg

Voir aussi :
http://www.monputeaux.com/2009/10/nomination-sarkozy-epad.html

JacquesL

Curriculum vitae du prince Jean :
* Juin 2004 : bac L au lycée Pasteur de Neuilly (obtenu).
* Septembre 2004 : hypokhâgne au lycée Henri-IV à Paris (abandon).
* Septembre 2005 : cours de théâtre.
* Septembre 2006 : première année de droit à Nanterre puis à Paris I
(obtenue).
* Septembre 2007 : première deuxième année de droit (rate les exams).
* Septembre 2008 : deuxième deuxième année de droit (ne passe pas les
exams).
* Septembre 2009 : troisième deuxième année de droit (en cours).

Et le président de l'université a dû l'autoriser à tripler sa deuxième
année, car il est impossible sinon de faire plus d'un redoublement
durant les deux premières années d'études en droit.

Un génie, on vous dit !

Plus de précisions à
http://www.rue89.com/2009/10/20/jean-sarkozy-a-la-fac-le-secret-le-mieux-garde-de-france-122599


JacquesL

http://www.legrandsoir.info/Moi-Jean-S-enfant-sans-Defense.html


Citer23 octobre 2009
Moi, Jean S., enfant sans Défense.

Viktor DEDAJ
Il est des combats qu'on aurait préféré ne pas avoir à mener. Des combats au bout desquels on se réveillerait en sursaut, trempé de sueur, en poussant un ouf de soulagement. Des combats qui se termineraient par un regard circulaire autour de la chambre, à faire l'inventaire des choses qui comptent dans la vie ; à reprendre contact avec la réalité en posant sa main sur l'épaule qui somnole à ses côtés ; à sentir le lent reflux du cauchemar laisser place à une forme de soulagement. Seulement voilà, dans la vraie vie, ce n'est pas comme ça que ça se passe. Dans cette vie-là, c'est-à-dire celle-ci, il n'y a que des combats qu'on a décidé de ne pas abandonner. En voici un.

Cher Jean S.

Je voudrais exprimer par la présente toute ma solidarité. Je vous ai observé, tel un bébé phoque échoué sur la banquise de la vie publique recevoir les coups de gourdins de la populace déchainée. Je vois encore vos yeux m'interpeller d'un « m... mais, pourquoi ? » innocent et déchirant. Alors me voici.

Si la classe médiatico-politique a su se mobiliser pour défendre quelques pédophiles bien introduits dans le milieu, j'aimerais être celui qui - pour une fois - défendra l'enfant que vous êtes, virgule, demeuré.

Et quoi de plus tendre, de plus émouvant qu'un enfant sans Défense ?

Oui, je sais. On dit que vous êtes « bien né » et on vous reprocherait presque que le hasard de la vie vous ait donné comme père un homme qui a été élu P. de la Ré. Mais sachez-le, Jean S., moi je vous aime bien, tout fils de P. que vous êtes.

Et il faut être vraiment aveugle pour ne pas reconnaître les qualités qui font de vous un être d'une autre trempe. Une trempe que j'aurais été fier de vous filer moi-même, n'en déplaise aux envieux, car je sais combien vous la méritez, cette trempe.

23 ans... ah le bel âge. Et dire qu'il y a cinq ans à peine, vous n'aviez même pas le droit de voter. Mais que de choses apprises, en si peu de temps ! Qu'ils raillent ! Qu'ils gloussent : car que connaissent-ils, tous ces montreurs du doigt, des affres ressentis lorsqu'il faut passer pour la énième fois par la case départ d'une année d'études ? Eh oui, tellement de choses apprises aux côtés de son papa.

- Jean ...
- Oui, p'pa ?
- je veux que tu prennes la direction de la Défense.
- Ok. Je tourne au feu et on y est dans 10 minutes.
- (Soupir... Eh ben c'est pas gagné... Sa mère avait raison au moins sur un point...)

Des causes perdues, Jean S., j'en ai connues. Mais vous êtes probablement une des plus grandes causes perdues que la France d'en haut ait jamais pondue dans ses poulaillers d'acajou. (et dire que je ne sais toujours pas s'il faut faire concorder "pondue" ou pas)

Cela dit, je regrette amèrement que vous ayez renoncé à briguer la tête du quartier d'affaires de la Défense. En effet, je ne vois pas au nom de quoi certains vous reprocheraient votre candidature. Dans notre belle et vivante démocratie, n'importe quel clampin de passage peut se « déclarer » candidat à quelque chose. Et alors ? OU est le problème ? Le problème n'est pas dans la candidature, Jean S. Le problème est dans le résultat de l'élection.

On a un peu trop facilement oublié que si vous (Jean S.) étiez candidat, c'est que ces messieurs (les membres du conseil d'administration de l'EPAD) allaient voter pour vous. Vous entendez ? Ils allaient le faire !

En retirant votre candidature, Jean S. vous avez privé la France du spectacle grandiose, grandiloquent, grotesque et Omar Bongoesque d'un conseil d'administration composé de « responsables » de haut niveau baisser leurs pantalons jusqu'aux chevilles, caleçons avec, pour élire le fils légèrement post-pubère du Boss à la tête d'un des plus gros centres d'affaires en Europe.

J'aurais aimé voir capter sur vidéo - et pour la postérité, avec la liste des noms et tout - cette tribu de singes en costumes trois pièces en train de vous élire avec moins d'états d'âme que de préliminaires en pleine saison de rut.

Car le scandale, le véritable scandale, n'est pas votre candidature, Jean S... Le véritable scandale, c'est que votre candidature n'a pas été accueillie au sein du C.A. par quelques sourires amusés - avant de passer à des choses plus sérieuses...

Le véritable scandale, donc, c'est que ces types aient pu prendre votre candidature au sérieux.

Le véritable scandale, c'est qu'ils allaient vous élire, ces cons.

Et l'autre véritable scandale, celui qui me donne le vertige, c'est qu'ils sont toujours en place.

Et vous me demandez encore, Jean S., d'où vient cet étrange sentiment que plus rien n'a de sens dans la France d'aujourd'hui ?

Viktor Dedaj

JacquesL

Citer18-10-2009 19:28:19

correspondance du Pays Cathare
"Une chèvre pourrait être élue à Neuilly avec l'investiture UMP", selon Arnaud Montebourg : Philippe Seguin proteste vivement.

Après la petite phrase assassine d'Arnaud Montebourg à propos de l'élection comme conseiller régional à Neuilly sur Seine, M. Seguin, président de la cour des comptes, vole au secours de la famille Sarkozy. " Je ne puis accepter la comparaison entre Jean Sarkozy et une chèvre car mon animal préféré donne du lait et bouffe les ronces, ce que ne pourra jamais faire Jean Sarkozy, fut-il élevé dans les jardins de l'Elysée".

http://www.desinformations.com/news.php?_id=1603

JacquesL

Citer<Selon certains de ses proches, Jean Sarkozy aurait obtenu une
<dérogation pour tripler son DEUG. Le fils du Président de la
<République, à 23 ans serait toujours étudiant en deuxième année de
<Droit pour la troisième année consécutive.
<
<Le plus jeune conseiller général des Hauts-de-Seine n'a aujourd'hui
<comme seul diplôme que le Baccalauréat Littéraire.
<
<http://www.lesindiscrets.com/article-9042-indiscret-jean-sarkozy-triplerait-son-deug.html

Il est probablement saqué par ses profs qui sont tous ou presque
des gauchistes.

Un génie, on vous dit, un génie...