Août, six ans, quelques anniversaires.

[JacquesL]

2 et 3 août 2003 : six ans que j'ai un peu revu mon fils Bertrand, pseudonymé "Sigbert" dans des précédentes publications. Revu, trente minutes cumulées, avant que je courre prendre mon bus pour Toulon, pour rentrer par le train :



Toujours aussi fuyant, Bertrand, toujours aussi couard, perdu, désorienté, incapable de remettre son mémoire de fin de diplôme, incapable d'assumer la fausseté de son faux témoignage dicté par sa mère le 10 février 2000.

Première quinzaine d'août 2003 : créé mon site personnel, traduit en html plusieurs des articles précédents, concernant la mathématisation de la physique. Depuis mars 2003, j'étais remotivé par un usage fort discutable de la relation d'indétermination de Heisenberg, en enseignement de la pratique du psychologue. Visiblement, quelque chose est à reprendre dans la vulgarisation de la physique, et comme il n'y a que moi pour le faire...

Commencé la traduction en html de précédents extraits des Mémoires, et de la monographie "Mission parricide : ta mission est de liquider ton père, qui est de trop. Je veux un veuvage mains propres mains nettes, pas vue pas prise".

Troisième semaine d'août 2003 : par l'intermédiaire des services de club-internet, découvert l'existence de groupes Usenet. En physique, j'ai immédiatement été couvert d'insultes, et traité de "nouveau Philippe Lheureux", par les quelques ignares prétentieux qui s'ennuyaient là.

Vers le 23 août 2003, grâce à William Beaty, ouebmestre de amasci.com, je découvre que j'étais antériorisé de douze ans voire plus, par John Cramer, et que ce que j'avais redécouvert dans les années 1995-2000 s'appelait déjà "Transactionnal Interpretation of Quantum Mechanics" depuis 1986. A l'IN2P3, Université Claude Bernard, Lyon 1, pas un n'avait été capable de savoir cela, et de me prévenir que j'étais antériorisé.

Autres anniversaires d'août, mais d'autres années :
Conception de notre fille cadette. Depuis sept mois, en formation permanente à Lille, je n'étais pas là au bon moment de la fertilité, et Geneviève n'en pouvait plus d'attendre une troisième grossesse qui se faisait désirer. Quelques tendances à m'imposer des cadences infernales, pour être bien sûre d'être engrossée... Au retour, nous passons le long du Vercors, garons le C35 peu avant Gresse en Vercors, en entamons la grimpette vers un pas, le pas de la Ville, je crois. Cécile et Bertrand trouvent la montée trop rude, et restent à mi-pierrier, à l'ombre d'un arbre, pour jouer à la marchande. Geneviève est enthousiasmée par le désert à plantes grasses et coriaces (joubarbes) qui s'ouvre à nous devant la partie la plus sauvage du plateau du Vercors, se promet d'y revenir.

Août, neuf ans plus tard, 1994.
Geneviève était en pleine rémission de sa paranoïa de combat, au moins en apparence : à force qu'elle entraîne les deux aînés à se conduire de la façon la plus ignoble possible envers leur père, ils ont pris le pli d'étendre la grossièreté et les agressions envers leur mère, et de gravement dériver sous l'emprise de la corruption maternelle. Du coup, renversement d'alliances : Geneviève se réallie avec son mari pour résister aux agressions et aux dérives calamiteuses des aînés. Les deux aînés sont désorientés et révoltés par ce renversement d'alliances "Mais qu'est-ce que c'est que cette famille où l'on ne persécute plus le père ? Scandaleux !". Du Brusc, nous rentrons avec la seule cadette. D'abord par l'Ouvèze voir ma soeur et mes neveux, puis une nuit de camping en diois, puis Vallon Combeau, et une belle marche sur les lapiaz jusqu'au dessus du pas de l'Aiguille. Le lendemain, passage par le col du Rousset jusque Corrençon. Escalade de la petite Moucherolle, lapiaz, vent, et framboises à la redescente. Sortie du plateau par Rencurel et les gorges de la Drevenne. Passages très impressionnants là aussi avec le gabarit du C35, et de nuit. Arrivée à l'Albenc, mais mon ami d'enfance Dominique n'est pas là, nous découvrons son épouse et son fils. Encore la tente pour dormir. Enfin retour à Saint-Quentin en une journée.

Trois ans plus tard, le re-renversement d'alliances tactiques a déjà un an. Notre aînée est à nouveau réinvestie de la même mission parricide, à nouveau elle l'accepte, mais cette fois elle est majeure. Début août 1997, mon petit-fils Hugo, âgé de quatre mois et demi, et exceptionnellement dynamique et liant, est instrumentalisé à son tour au profit de la guerre familiale, et strictement empêché de me faire fête. Je réussirai à le revoir cinq minutes une dernière fois, le 8 mars 1998.

Aujourd'hui, 5 août 2009, cela fait :
4168 jours que j'ai réussi à voir mon petit-fils cinq minutes, avec chance et persévérance, le 8 mars 1998...
4301 jours que ce petit-fils est interdit de voir son arrière-grand-mère, depuis le 26 octobre 1997, par violence pure.
Ainsi est consacré le triomphe de la violence perverse et organisée. Et tout le reste est à l'avenant.


18 août 1997, je découvre que puisque la mauvaise foi compacte qui blinde ma famille d'origine et ses amis est telle, et qu'il m'est interdit d'exprimer mon point de vue, qui sera immédiatement et automatiquement annulé, la seule solution est celle des écrivains ironistes du 18e siècle, exprimer en détails le point de vue des deux tueuses conjurées, qui organisent ouvertement un assassinat, et préparent activement tout le voisinage à les absoudre d'avance et à faire obstacle à l'éventuelle enquête criminelle.
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/Preparation_d_assassinat_sept_ans_aujourd_hui.html
Bientôt douze ans.

13 août 1998 : le faux témoignage d'Annie Beaurain a onze ans. Je n'en ai eu connaissance que fin mars 1999.
Liens :
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/carrieres_histrioniques_pervers.htmll
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/faux_temoins.html

Et pourtant, je suis toujours vivant.
Et la réouverture du dossier pénal d'Annie Beaurain et de ses deux commanditaires, article 441-7 NCP, est en cours.
Enormément de nouvelles pièces, de vantardises et d'aveux. Un dossier écrasant.
Par exemple http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=127&Itemid=64

[JacquesL]

Voilà, ça fait sept ans que l'auteur ne dépend plus, pour publier ses textes, des caprices de demi-pointures.

Première quinzaine d'août 2003 : créé mon site personnel, traduit en html plusieurs des articles précédents, concernant la mathématisation de la physique. Depuis mars 2003, j'étais remotivé par un usage fort discutable de la relation d'indétermination de Heisenberg, en enseignement de la pratique du psychologue. Visiblement, quelque chose est à reprendre dans la vulgarisation de la physique, et comme il n'y a que moi pour le faire...

Et il était juste temps : dans la semaine même, rezoville.com tombait en rideau, pour toujours.

La suite a prouvé, toutefois, que l'écrivain ironiste persiste à avoir besoin de s'approvisionner à un puissant fleuve de niaiseries et de monstruosités. Il fait rire pour châtier les moeurs, mais il a besoin des dites moeurs à châtier, pour pouvoir en faire rire.