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«A ma fille chérie» Le 16/11/2000 à 22:35

Démarré par JacquesL, 26 Octobre 2007, 02:36:58 PM

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JacquesL

«A ma fille chérie»
Écrit par synapse
Le 16/11/2000 à 22:35

    Pourquoi utiliser Audrey pour calomnier son père ? Et Audrey alors ?
    (Certaines identités réelles restent protégées par pseudonymes, moins qu'à l'époque, en raison des décès dans l'intervalle, et des aveux écrits par la Reine-Mère)


    Ma grande Audrey,

    je t'ai écrit le 7 octobre. Il n'est pas totalement impossible que tu aies reçu mon courrier : un mémorial de cinq pages pour les dix ans de la mort de papa. J'ai dû renoncer à essayer de te téléphoner : le filtrage est total par le répondeur.

    Deux autres anniversaires approximatifs : trente et un ans que ta mère échappe à sa famille, en choisissant l'escalade comme sport universitaire : cela se déroulait le dimanche. Pour Halloween 1969, elle s'était déguisée en sorcière. Quant à moi j'avais allié une tenue militaire de papa (vareuse de grande tenue, et culotte de cheval), avec un chapeau melon, et suis arrivé à moto ainsi. Si la photo n'en a pas été détruite, tu peux la consulter dans l'album. Et trente ans que ta mère sèche ses cours sans le dire, pour rester une demi-heure de plus à la piscine puis au restaurant universitaire avec son moniteur d'escalade.

    Te souviens-tu de notre arrivée dans le Cantal, été 1994, dans la maison louée par Philippe et Catherine près de Salers ? Frédégonde nous avait lâchée en arrivant à Laschamps, continuant seule en stop vers le Brusc. Te souviens-tu de la conversation le soir, et des échanges de souvenirs entre Gazonbleu et Philippe ? Gazonbleu en avait encore gros sur le coeur des conflits avec ce petit garçon (plus tout à fait bébé, vers deux ans), qui cognait sa tête sur le sol pour exprimer sa colère, et attention, alors qu'il était à quatre pattes sur le carrelage du couloir, il prenait soin de cogner son front sur le parquet de la chambre des parents. Philippe qui éclate de rire, et explique : "Evidemment ! Sur le bois, ça fait moins mal !"

    Dans le cas clinique que nous avons étudié aujourd'hui, c'est un garçon de deux ans et demi, qui se cogne la tête contre les murs, dans ses conflits pour affirmer son existence, dans la glu et la confusion d'une mère qui ne le laisse jamais se séparer d'elle, qui l'utilise comme écran à toutes ses projections psychotiques : le pauvre garçon est un enfant-symptôme. Il porte son anorexie de nourrisson à elle, ses vomissements à elle (répétés durant la grossesse), il porte la violence de ses oncles (les grands frères de sa mère) envers elle autrefois, au lit il remplace son père en travail au loin, puis il en est éjecté quand le père revient (il est donc insomniaque), il remplace un oncle très gentil mais quelque peu incestueux, etc. etc. D'une part, elle est folle d'inquiétude quand elle le voit à la crèche jouer avec des coussins avec d'autres enfants. D'autre part, persuadée que son fils de deux ans et demi est très fort et très violent, la mère a plusieurs fois été tentée de le tuer; pour éviter ce passage à l'acte, elle enferme le gosse dans sa chambre, et lie la poignée d'une très longue ficelle, avec des noeuds très compliqués, pour être sûre qu'il lui faudra très longtemps pour la dénouer, et qu'ainsi elle aura le temps de revenir de sa pulsion meurtrière. De nombreux symptômes dans le texte du cas indiquent que la psychose de la mère avait ses racines très précocement, dans la relation avec sa propre mère (notamment tous les conflits sur la nourriture), mais ce point n'a pas encore été abordé dans les premières interventions des accueillants, pour aider ce jeune garçon à exister comme une personne distincte.

    Chez les psychotiques adultes, ceux qu'on n'a pas su détecter et soigner à temps, tôt durant leur enfance - c'est à dire concrètement : soigner leur famille -, les automutilations peuvent prendre des allures dramatiques - heureusement presque toutes plus spectaculaires que vraiment dangereuses; faites pour incommoder le regard. Parmi elles, se cogner violemment la tête sur le sol, ou sur les murs, jusqu'à ce que ça saigne, est une forme fréquente. Ce que le cas de Gazonbleu et de Philippe m'avait montré, c'est que cette forme d'automutilation est simplement conservée depuis l'enfance, depuis les premières vaines tentatives d'être distinct de la mère.

    Nous ne sommes que des petits étudiants de Licence, aussi on nous sélectionne des cas qui soient d'une lisibilité exceptionnelle. Le cas de la mère de ce petit garçon est d'une lisibilité très confortable, comme le sont souvent le cas des "borderline", assez psychotiques pour exhiber la perte de réalité, plus l'incapacité à brouiller sérieusement les pistes, et pas assez psychotiques pour que l'abord et la mise en conversation soient problématiques. Alors que les névrosés ordinaires se brouillent les pistes, et présentent un puzzle aussi hermétique que possible. Et bien pis, les pervers et les paranoïaques : eux ont consacré leur vie à projeter à l'extérieur d'eux-mêmes ce qu'il y a de pire en eux, et à se dissimuler sous une carapace rationalisée et blindée, pour se cacher à eux-mêmes leur entourloupe.

    Chez ta maman, l'automutilation principale a consisté à se voûter le dos, afin de cacher ses seins naissants, cacher sa féminité à une mère intolérante et jalouse. Les médecins de l'époque ont cru que le port d'un corset allait aider cette adolescente à respirer librement... En ce temps là, déjà trop de médecins se seraient crus déshonorés à poser des questions, et à écouter la souffrance. Du moins est-ce l'automutilation qu'elle m'a rapporté, datant donc de l'époque où elle disposait du langage. S'il y en eu plus tôt, avant le langage ou à ses débuts ? En pratique plus personne ne le sait. Georges, s'il l'a vu (et l'a-t-il vu ? Ou était-ce principalement en son absence ?) est fort réticent à ranimer ce genre de souvenirs. Gazonbleu est prête à tuer pour éviter de rencontrer des souvenirs authentiques de cette période 1948- 1951.
    ...

    Jeudi 2 novembre, on m'a demandé comment j'avais fait pour garder ma santé mentale, sous le régime de harcèlement moral que j'ai subi durant tant d'années à Saint-Quentin, et ensuite à "Canas" (sans parler bien sûr des violences physiques, déléguées à Frédégonde). Et comment j'ai recouvré une santé insoupçonnée, après avoir réchappé de mon vivant au gang des deux (Hop ! Je n'ai rien dit !). Mon interlocutrice de jeudi continue d'être harcelée dix-neuf ans après la séparation (ils n'étaient pas mariés), par un ex particulièrement pervers. Comme pour moi (ou pour toi...), le moyen du harcèlement est l'utilisation de l'enfant du couple. Heureusement pour lui, ce garçon est plus âgé que toi, et il s'en sort bien mieux que toi, malgré déjà quelques dommages. Il a fini par passer son bac - mal. Là c'est la femme qui trinque lourdement, qui ne se sort pas d'une longue déprime, et le paye dans son corps. Elle avait besoin de situer ses sentiments, ses projets, et d'apprendre de mon expérience dans l'épreuve. Appréciation de son amie, au courrier électronique : "elle m'a dit que vous l'aviez appelée jeudi soir et que vous l'aviez longuement écoutée; c'est une femme intelligente mais enfermée dans une lutte sans merci avec son ex depuis 19 ans et il est difficile de l'aider; je VOUS REMERCIE de votre geste de sympathie et de générosité; Elle aussi a beaucoup apprécié et vous remercie;"
    ...

    En DEUG, j'avais fait un mémoire sur l'accueil des tentatives de suicide dans les hôpitaux. Ce fut aussi l'occasion de mettre au clair un arriéré de colère de quarante ans - un chapitre de mes mémoires qui attendait encore d'être écrit. En 1960, après la tentative de suicide qui m'a coûté une partie de l'innervation de mes mains, aucun professionnel ne fut capable de poser des questions basiques, notamment sur QUI était l'instigateur, ni sur les deux qui avaient programmé le meurtre dont je n'étais que l'exécutant. Rectification : Fau, chef de service, posa bien des questions à Anne sur les monumentales conneries de cet esprit faux de Kohler, séduit par papa, et je ne l'ai appris que 40 ans après. Cela ne l'avait pas empêché de maintenir ses propres conneries majuscules, que j'ai payées fort cher - et sans doute encore maintenant, dans mes mains amoindries. J'ai pu constater qu'à Lyon Sud, les progrès sont considérables depuis cette époque, mais pas tellement à ..., principal hôpital de Lyon, où trop de procédures de déni et d'échappatoire gardent le pouvoir réel. Je me suis aussi beaucoup intéressé aux mesures de prévention qu'on pourrait, qu'on devrait enfin mettre en place à cette occasion. A Bordeaux, pour l'encadrement des adolescents suicidaires, une des premières tâches qu'on leur fait réaliser, est d'établir leur génogramme. Très souvent, en l'établissant, ils découvrent de nombreux scénarios répétitifs dans leur famille, qui se transmettaient de génération en génération, et qu'ils avaient déjà commencé à reproduire, sans comprendre. La puissance élucidatrice du dessin est telle qu'elle transforme très souvent leur impuissance sur leur propre vie, en maîtrise. J'ai évidemment aussitôt réalisé ton génogramme. Je ne te le transmets pas encore. A toi de commencer d'agir, pour le moins. Tu verras alors plusieurs traits très frappants.

    Inspiré par les Contes à guérir, contes à grandir, de Jacques Salomé, j'ai rédigé plusieurs contes leur faisant suite. J'en ai adressé à Bertrand une copie reliée. Ils sont tous parus sous forme électronique depuis plus d'un mois. Il y en a un que j'ai annoncé, mais que je ne puis terminer : il n'appartient qu'à toi, quand tu seras en mesure d'énoncer sa résolution. L'original est le conte de la petite gazelle qui n'avait jamais encore trouvé un lieu assez intime, pour échapper à son propre regard.

    J'ai évidemment été très impressionné par le conte de la petite fille qui voyait sa maman comme un monstre à neuf têtes. A la suite, j'ai rédigé et publié le conte de la petite fille qui voulait échapper une maman-hydre à nombreuses têtes. Parce que là, je sais les solutions employées par cette petite fille pour échapper sept ans à sa mère : elle m'a épousé.

    Aucune des filles de la fille de la maman-hydre à huit têtes n'a pu atteindre l'âge de quatorze ans, sans être transformée en engin de guerre contre leur papa. Tu devrais lui demander ce qui s'est passé à l'approche de ses quatorze ans à elle. J'ai publié "Guerres familiales et corruption des enfants". Quelques femmes ont grommelé, car mon article contrevenait aux principes du National-Féminisme, mais une autre femme leur a cloué le bec.

    J'ai publié le conte du papa qui mourait de solitude, à petit froid. Des appréciations : "je l'ai trouvé bouleversant", "J'ai été très touchée, De tous vos récits c'est celui qui m'a le plus émue. Je suis admirative de votre courage. Mais est-ce suffisant pour que vous retrouviez votre belle énergie, votre gaieté, votre humour, votre causticité constructive. Prenez soin de vous Jacques, vous êtes un homme intègre et droit qui le méritez, et personne ne le fera à votre place, vous le savez bien, mieux que moi sûrement."

    J'ai republié aussi Le bonheur à deux, blues, et je viens de republier Le dos. J'ai publié Ce que nos ancêtres du Permien savaient déjà faire, voici 250 millions d'années. Je constate que le message a bien germé chez quelques lecteurs. Il y est évidemment question de dos aussi, et des questions de territoire, de domination et soumission, et de prédation qui sont de la compétence des reptiles et de nos ancêtres depuis plus de 250 millions d'années. Ceci s'oppose évidemment aux comportements affectifs et altruistes, ludiques, parentaux et d'appel des parents, qui sont le propre des mammifères, et qui sont l'autre pilier des compétences humaines. Ce deuxième pilier dont tu es cruellement privée, cette absence qui coûte si cher à ton développement complet.

    J'ai évidemment souffert des calomnies que tu es censée avoir déversé dans l'oreille de la juge, concernant ton père. Je t'en joins une copie. Je sais combien ton éducation est hostile à tout début de discipline scientifique, afin que tu ne croies qu'aux rumeurs, aux demi- sous-entendus, sans jamais avoir l'idée de vérifier, ni de demander les pièces originales. Je te joins une copie pour que tu vérifies personnellement ce qu'on dit que tu aurais dit.

    Je souffre surtout de l'avenir que cela te trace, de calomnier ainsi ton père. Tu sais, moi, j'en avais déjà subi tant, ce n'est pas ta goutte d'eau qui modifie de beaucoup le fleuve... Pour toi en revanche, c'est un fardeau redoutable, que d'être la fille qui ment contre son père. Frédégonde porte ce fardeau depuis au moins 1989, que d'être la déléguée à la violence conjugale contre son père, et elle ne s'en est toujours pas relevée - moralement, voire intellectuellement. Il fut frappant que durant son premier hiver à "Canas", de novembre 1996 à février 1997, elle manifestait au contraire combien elle était soulagée de n'avoir plus à ce tenir ce rôle ignoble. Elle était très fière de s'afficher en compagnie de son père. Clairement, elle aurait préféré s'amender durablement. Les jours suivants prouvèrent que ce n'était pas elle la maîtresse de son destin.

    Pour le moment, tu bénéficies du maximum de séduction à ton intention. La nouvelle compagne de Gazonbleu sait faire claquer ses dollars et son Chamonix. On comprend très bien que dans ton égoïsme d'adolescente perturbée, tu te cramponnes aux gros picaillons. La Xantia de ta maman est bien plus confortable et plus "clâsse" que les transports en commun et le vélo de ton papa. Une maison de 400 m² sur un demi-hectare, c'est beaucoup plus chouette plus que les 50 m² de ton papa en haut de son HLM de pauvre. Le problème que tu risques de garder toute ta vie, c'est à combien tu paies ta soumission aux gros picaillons. Ce n'est pas par hasard que tu es devenue une fille renfermée, addicte aux jeux sur ordinateur, bredouillant à mi-voix, fuyant les adolescents de ton âge, cramponnée sur une problématique narcissique (Mon image de moi ! Ma supériorité à moi sur les autres !). Ce n'est pas par hasard non plus si à ton tour tu es devenue dissimulatrice, si tu perds contact avec la réalité, et si tu t'es toi aussi, mise à calomnier ton papa dans le sens exigé par l'avocate de ta maman.

    Je te rassure tout de suite : tu n'as pas à culpabiliser pour cela. Ton père est robuste, il survivra sans problèmes à cet assaut de haine et de calomnies. Il a bien survécu au sabotage de son frein le 18 juillet 1998 - j'ai pris des photos du frein saboté. La seule chose qui puisse abattre ton papa, ce seront les balles d'un pistolero ou d'une pistolera. Et cela, ce ne sera pas toi qui les commanditera : toi, tu n'es encore ni assez perverse, ni assez riche pour cela.

    Je te rassure encore : ton père te pardonnera forcément d'avoir participé au système de calomnies destiné à abattre ton papa. Je sais fort bien que tu n'as aucun choix, que tu es matraquée par un dispositif de propagande fanatique, auquel tu n'as aucun antidote. En juillet 1999, tu nous en avais déjà donné des preuves inoubliables. J'ai demandé au juge qu'à défaut de pouvoir accéder à ton père, tu puisses accéder à un adulte de référence, qui NE SOIT PAS engagé dans la guerre d'extermination contre ton père. Malheureusement pour toi, la juge est restée dans l'inaction depuis six mois déjà. Les grandes personnes sont parfois bizarres...

    Ton père est robuste : il continuera de t'aimer quelles que soient les ignominies auxquelles on t'aura fait participer contre lui. Tu pourras toujours trouver aide et recours auprès de lui. Ton papa est le seul membre de ta famille, qui désapprouve le mensonge, les larcins, et le harassement d'un humain par un autre. Ton père est surtout le témoin fidèle d'un passé que deux femmes ont décidé de se cacher (cf. Conte de la petite fille qui voulait échapper une maman-hydre à nombreuses têtes). C'est pourquoi ton père est un témoin à éliminer, donc un non-humain, que l'on a le droit de traiter en non-personne, en non-humain. Du moins est-ce la vision à l'intérieur de la secte. Mais rassure-toi, à l'extérieur de la secte qui te détient, on tient ton père en grande estime, on apprécie son aide et son calme, on comprend combien ton état le fait souffrir.

    Au Brusc, tu as souffert de l'état de ruine de la terrasse nord, du désordre terrifiant dont ta grand-mère ne sait pas sortir, et de ses difficultés à tolérer la concertation. Tu es aussi au courant du conflit trois-quarts-centenaire, et ruineux, qui l'oppose à son petit frère Maurice. Un peu dans le style des Rivaux de Painful Gulch. J'organise leur réconciliation sur un projet qui tienne la route. Bien évidemment, si tous deux ont été aussi irrationnels dans leur gestion du patrimoine commun, c'est qu'il ne s'agit d'argent qu'en apparence. Au fond, dans leurs comportements infantiles, il s'agit de leurs sentiments d'enfants, dans des situations qu'ils n'ont pas maîtrisées. Afin que ces ressentiments d'enfants ressortent dans une perspective dynamique et tournée vers l'avenir, j'envisage de leur donner la prescription d'écrire un mémoire à deux voix, sur la façon dont ils ont vécu le divorce de leurs parents, de Mémé Cécile d'avec Louis de Corlieu. C'est grand pitié de voir que trois, quatre et cinq générations plus tard, nous continuons de payer un prix si fort pour ce divorce qui est intervenu vers 1937. Ta grand-mère Anne ne l'a toujours pas correctement digéré. En 1955-56, Mémé Cécile ne l'avait toujours pas digéré, et m'adressait des reproches destinés en réalité à mon grand-père (j'avais à peine douze ans). Au Brusc, j'ai assisté à trop de violences verbales de Mémé Cécile contre Georges. Et Anne fut incapable d'interrompre ce jeu malsain d'un "Halte-là ! Georges est mon mari, et je t'interdis de le traiter ainsi !". En 1969, Mémé Cécile était intarissable de violences verbales contre papa. Etc. Etc. Anne est restée toute sa vie en répétition de ces événements. Un mémoire sur le vieux passé, mais tourné vers l'avenir, vers leurs enfants et petits-enfants - donc toi y compris.

    C'est largement la visite aux cousins Jean et Nanou ..., Claude et Maylis ..., qui m'a donné les informations et les idées nécessaires à cette organisation d'une réconciliation solennelle gagnant-gagnant. Une autre planète, ces gens qui vieillissent ensemble, qui s'aiment, qui ne cherchent pas de querelles à quiconque, qui font du bien autour d'eux. J'aime !

    Je t'embrasse toujours aussi tendrement.

    Jacques





Paru le 16 novembre 2000 sur ReseauContact.com, à l'occasion des cinquante deux ans de la mère d'Audrey.
Les noms de lieux, et la plupart des noms de personnes n'ont plus besoin d'être autant protégés qu'à l'époque, donc sont restaurés, sauf trois.