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Le gouvernement norvégien s’effondre à cause de Bruxelles et de l’énergie

Démarré par JacquesL, Aujourd'hui à 11:48:45 AM

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JacquesL

Le gouvernement norvégien s'effondre à cause de Bruxelles et de l'énergie



par Richard Milne

Un différend sur les politiques énergétiques de l'Europe a entraîné l'effondrement du gouvernement de coalition de la Norvège, juste au moment où les menaces du président américain Donald Trump d'imposer des droits de douane et de prendre le contrôle du Groenland devaient relancer le débat sur l'adhésion d'Oslo à l'Union européenne.

Un pays riche en pétrole, gaz-méthane et électricité et des directives

La Norvège, l'un des pays les plus riches d'Europe grâce à ses abondantes réserves de pétrole et de gaz ainsi qu'à son énergie hydroélectrique abondante, ne fait pas partie de l'Europe mais adopte la plupart des lois de l'Union en raison de son appartenance à l'Espace économique européen dont fait également partie la Suisse.

La volonté du premier ministre Jonas Gahr Støre de mettre en œuvre trois directives européennes sur l'énergie a entraîné le départ abrupt du partenaire eurosceptique de son parti, le parti pro-agricole Centre.
L'effondrement de la coalition laisse le parti travailliste du premier ministre gouverner seul jusqu'aux élections prévues en septembre.

Les trois directives en question concernent les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et la performance énergétique des bâtiments.

Bruxelles a besoin d'une énergie bon marché

Les frictions entre Oslo et Bruxelles se sont accrues ces dernières années, de nombreux pays de l'Europe estimant que la Norvège devait être plus généreuse avec son énergie hydroélectrique et ne pas menacer d'arrêter d'exporter de l'énergie via des interconnexions vers le Danemark, le Royaume-Uni et l'Allemagne.

«Nous ne sommes pas satisfaits de la Norvège. Le sentiment est aussi mauvais que je l'ai connu. La Norvège semble égoïste, essayant de garder cette électricité pour elle alors qu'elle gagne beaucoup d'argent en nous vendant du gaz», a récemment déclaré un ambassadeur de l'UE à Oslo.

Les bénéfices des ventes du gaz-méthane et du pétrole sont récoltés dans le fonds souverain qui dépasse les 1500 milliards. De plus, la production électrique de la Norvège est très importante. Cependant le pays compte le plus grand pourcentage de voitures électriques dans toute l'Europe et une augmentation des prix de l'électricité pourrait causer de l'insatisfaction.

Suisse et Norvège sous pression de l'Europe

La situation est compliquée par le retour de Trump à la présidence des États-Unis. Certaines personnalités du parti travailliste de Støre estiment que la Norvège doit renforcer ses liens avec l'UE pour éviter d'être isolée si les États-Unis imposent des droits de douane à l'Europe.

Støre a déclaré que son gouvernement n'avait pas l'intention de mettre en œuvre les cinq autres parties du paquet énergie propre de l'UE, qui concernent le marché de l'électricité, ce qui maintient Oslo sur une trajectoire de collision possible avec Bruxelles. La Commission européenne a donné à la Norvège jusqu'au mois de mai pour mettre en œuvre le paquet.

La Suisse se trouve également sous la même pression de Bruxelles dans le domaine de l'énergie. Suite à la guerre en Ukraine, Bruxelles se trouve dans une impasse énergétique et recherche par tous les moyens d'acquérir de l'énergie bon marché notamment pour l'Allemagne qui voit ses industries quitter le territoire.

La Norvège a rejeté l'adhésion à l'UE lors d'un référendum en 1994, ne faisant partie que de l'EEE, une position que certains à Oslo ont tourné en dérision, estimant qu'elle devait accepter les règles de l'Union sans avoir son mot à dire. Les sondages d'opinion suggèrent qu'une majorité de Norvégiens est toujours opposée à l'adhésion.

«Il faudrait un véritable choc, peut-être quelque chose de la part de Trump, pour relancer le débat sur l'UE ici» a déclaré une personnalité du parti travailliste à l'occasion du 30ème anniversaire du référendum en novembre de l'année dernière.

Les élections parlementaires en Norvège sont à date fixe, ce qui signifie qu'il est probable que le parti travailliste tente de maintenir un gouvernement minoritaire à parti unique jusqu'au 8 septembre.
Paradoxalement, cela pourrait renforcer le gouvernement, car il pourrait faire appel à tous les partis de l'échiquier politique pour faire passer des mesures, y compris les directives énergétiques de l'Europe. À suivre

source : Financial Times via 2000 Watts

https://reseauinternational.net/le-gouvernement-norvegien-seffondre-a-cause-de-bruxelles-et-de-lenergie/