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Il n’y a rien à discuter avec les vassaux bruxellois

Démarré par JacquesL, 26 Janvier 2025, 12:29:40 PM

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JacquesL

Il n'y a rien à discuter avec les vassaux bruxellois



par Mikhail Gamandiy-Egorov

Au moment où se discutent activement d'éventuels pourparlers entre la Russie et la nouvelle administration du régime washingtonien, les vassaux de ce dernier au sein de l'espace européiste insistent de plus en plus sur la «nécessité» de leur participation à ces pourparlers. Évidemment, cette prétendue nécessité n'existe aucunement.

Récemment, une interview a été publiée en Russie du conseiller du président russe, Nikolaï Patrouchev, par ailleurs précédemment secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie (de mai 2008 à mai 2024). Cette interview était particulièrement intéressante du point de vue des thèses et des positions qui, selon Patrouchev, devraient être mises en œuvre dans le cadre d'éventuelles négociations entre Moscou et le régime washingtonien de l'administration Trump.

Pourparlers potentiels sans participants inutiles

L'un des points clés de cet entretien avec Nikolaï Patrouchev étant qu'un éventuel règlement de la situation en Ukraine devra se faire entre la Russie et les États-Unis, sans une quelconque autre participation occidentale. Un point effectivement très important : «Si nous parlons de perspectives concrètes d'évolution future en tenant compte du facteur Trump, nous considérons ses déclarations (de Trump) avec respect. Je suppose que les pourparlers sur l'Ukraine devraient être menés entre la Russie et les États-Unis sans la participation des autres pays occidentaux. Il n'y a rien à discuter avec des Londres ou Bruxelles», a déclaré l'un des principaux représentants du Kremlin.

Tout en ajoutant que les dirigeants de l'UE n'ont depuis longtemps plus le droit à pouvoir parler au nom de nombre de ses États membres, comme la Hongrie, la Slovaquie et certains autres pays européens qui s'intéressent à la question de la stabilité en Europe et qui adoptent une position équilibrée vis-à-vis de la Russie. Tout est dit fort clairement. Bien que ce ne soit pas le seul point important des thèses de Patrouchev.
Le conseiller du président de la Fédération de Russie a également déclaré dans la même interview qu'il ne pouvait être exclu que l'Ukraine cesse d'exister en tant qu'État distinct en 2025. Et quant à la ligne russe à l'égard du régime kiévien, elle reste inchangée. À savoir que les objectifs de l'Opération militaire spéciale seront atteints. Ces objectifs sont connus et ont été exprimés à plusieurs reprises par le président russe Vladimir Poutine.

Cela concerne bien évidemment aussi la question territoriale. Les territoires autrefois gouvernés par Kiev sont devenus partie intégrante de la Russie suite à l'expression de la volonté des habitants de ces territoires conformément au droit international, aux lois de la Fédération de Russie et à la législation de ces régions. Nikolaï Patrouchev a également souligné qu'il était important que le monde reconnaisse le ralliement au sein de la Russie de la République populaire de Donetsk, de la République populaire de Lougansk, des régions de Zaporojia et de Kherson, de la République de Crimée et de Sébastopol. Tous ces territoires font partie intégrante de notre pays conformément à la Constitution.

Aussi, un autre point extrêmement important. Aujourd'hui, la Russie ne se fait aucune illusion vis-à-vis de n'importe laquelle des administrations étasuniennes. Comme l'a souligné à juste titre Nikolaï Patrouchev en ce qui concerne les USA, leurs priorités peuvent changer, mais redessiner la carte du monde en fonction de leurs intérêts et s'immiscer dans les affaires des pays de différents continents, est une tradition étasunienne qui reste. Tout comme le fait que les divergences entre le régime washingtonien et la Chine continueront probablement à s'aggraver, et ce sont précisément les Étasuniens qui en seront les instigateurs, y compris de manière artificielle. En rappelant que notre pays la Russie entretient avec la Chine une relation de coopération stratégique particulièrement privilégiée. La République populaire de Chine, était et reste pour nous le partenaire le plus important. Et les relations russo-chinoises ne sont pas soumises à la conjoncture. Elles perdurent indépendamment de celui qui occupe le Bureau ovale washingtonien.

Le monde multipolaire se tient prêt

De toutes les principales thèses de Nikolaï Patrouchev, chacun devrait tirer les conclusions qui s'imposent. Premièrement, toute participation de vassaux purs et simples à d'éventuels pourparlers entre la Russie et les USA est effectivement absolument inutile. En fin de compte et s'il fallait se rappeler des négociations entre l'URSS et le régime washingtonien durant la guerre froide, les vassaux européens de Washington n'ont jamais été réellement impliqués dans les négociations les plus importantes.

Si le but d'un tel «format» est le désir de la minorité planétaire représentée par l'Occident collectif à pouvoir donner du poids au petit monde occidental, alors nous pourrions de notre côté insister sur la participation de nos principaux alliés et partenaires stratégiques, en la personne de la Chine et en général des pays du Sud global, appartenant à toutes les principales régions du monde. Évidemment, un tel format serait inacceptable pour les Occidentaux car ne ferait que souligner une fois de plus leur statut de minorité planétaire. Cela signifiant donc qu'il ne peut être question d'une quelconque participation des vassaux londoniens et bruxellois aux pourparlers directs entre Moscou et Washington.

Deuxièmement, il n'est possible de parler de quoi que ce soit, y compris du cas ukrainien, avec le régime washingtonien uniquement dans le cas où toutes nos conditions, exprimées plusieurs fois par le leadership russe, seront remplies. Après tout, personne n'avait forcé les Occidentaux et le régime vassal bandériste kiévien à ne pas respecter les Accords de Minsk. Tout comme après le lancement de l'Opération militaire spéciale, personne n'avait forcé les Occidentaux et otanesques, y compris le régime londonien, à saboter les pourparlers d'Istanbul. Depuis, beaucoup de choses ont changé. Il est donc évident que les ennemis de la Russie et du monde multipolaire devront accepter les nouvelles réalités territoriales. Soit dit en passant, s'il n'y a de-facto rien à discuter sur la Crimée, Sébastopol, la République populaire de Donetsk, la République populaire de Lougansk, et les régions de Zaporojia et de Kherson, qui font partie intégrante de la Russie, il ne faut pas pour autant oublier que le statut possible de la région de Kharkov n'a pas encore été décidé. Et en perspective aussi celui de Dnepropetrovsk et d'autres régions historiquement liées à notre pays.

Et enfin, troisièmement, il est évident que nous ne serons pas amis. Le fait que le pur pragmatisme commercial puisse fonctionner à un moment donné à Washington, à savoir qu'il ne sert à rien de continuer à financer une défaite déjà affirmée du camp otano-occidental des nostalgiques de l'unipolarité, cela peut être considéré comme un pas relativement positif, mais ceci étant dit nous n'avons pas et nous n'aurons pas de quelconques illusions. La Russie connaît ses véritables alliés et partenaires stratégiques parmi les pays de la majorité mondiale. Les relations avec ces pays continueront à se développer et se renforcer. Tout comme nous sommes pleinement préparés à de nouvelles batailles contre les régimes occidentaux dans différentes parties du monde, notamment en Afrique et en Amérique latine. Et un tout dernier point : si d'éventuels pourparlers politiques ne tiennent pas compte de nos conditions non-discutables, la Russie atteindra dans tous les cas ses objectifs. Autrement. Cela est aujourd'hui plus évident que jamais.

Mikhail Gamandiy-Egorov

source : New Eastern Outlook

https://reseauinternational.net/il-ny-a-rien-a-discuter-avec-les-vassaux-bruxellois/