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Syrie : «Israël dirige la politique étrangère américaine au Moyen-Orient depuis

Démarré par JacquesL, 19 Décembre 2024, 02:33:13 PM

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JacquesL

Syrie : «Israël dirige la politique étrangère américaine au Moyen-Orient depuis 30 ans»



par Francesca de Villasmundo

La situation en Syrie est catastrophique. Les États-Unis sont-ils derrière ce «regime change» ? Ou Israël via son allié américain ? Réponse dans l'entretien donné par l'économiste américain Jeffrey Sachs au célèbre journaliste Tucker Carlson qui désigne Israël comme le lobby qui «dirige la politique étrangère américaine au Moyen Orient depuis 30 ans».



Le remodelage du Moyen-Orient : la Syrie attaquée à nouveau par les terroristes islamistes

Les révélations de l'économiste américain Jeffrey Sachs auprès de Tucker Carlson

L'économiste américain Jeffrey Sachs (JS) était l'invité de Tucker Carlson (TC). Au cours de cet entretien Jeffrey Sachs a abordé la situation syrienne et le rôle tant d'Israël que des États-Unis dans ce «regime change» sanglant.

«Tucker Carlson : Les Américains ont-ils participé au renversement d'Assad la semaine dernière ?

Jeffrey Sachs : Bien sûr, ils ont participé. Il s'agissait d'une opération continue. Ils sont impliqués dans cette opération depuis 13 ans sans interruption. La guerre a commencé en 2011. Comme toujours, la CIA l'a présentée comme un soulèvement local et une lutte pour la liberté. C'est ainsi que fonctionne toute opération de changement de régime de la CIA. La CIA fournit des armes, des armes lourdes, des fonds, des formations, des camps et une organisation politique. En 2012, un conflit sanglant était déjà en cours. Un diplomate de très haut rang que je connaissais très bien a été chargé d'essayer de trouver la paix. Je l'ai rencontré au printemps 2012, et il m'a dit qu'il n'y était pas parvenu. Il a expliqué qu'un accord de paix avait été préparé, mais qu'il était bloqué par une partie. Il y avait plusieurs forces en Syrie, des forces régionales, mais tout était bloqué par un pays. Bloqué par le gouvernement américain.

Tucker Carlson : Pourquoi ?

Jeffrey Sachs : Parce que leur condition était qu'Assad parte le premier jour de l'accord, et non par le biais d'un processus politique. Tous les autres pays ont accepté un processus politique, mais les États-Unis ont dit : non, non, il s'agit d'un changement de régime, Assad doit partir le premier jour. C'était la fin de la tentative de paix. Nous devons comprendre qu'il s'agissait d'une opération américaine».

Jeffrey Sachs déclare également que ce fut Obama qui «a ordonné à la CIA de renverser Assad. Cela a commencé en 2011». Et lorsque Tucker Carlson lui demande : «Pourquoi ?» l'économiste américain n'hésite pas à lui répondre :

«Parce qu'Israël dirige la politique étrangère américaine au Moyen-Orient depuis 30 ans. C'est comme ça que ça marche ! Nous avons un lobby Israélien ... Nous avons un plan de 7 guerres en 5 ans...».
Vidéo  : https://videopress.com/embed/USc2qcNd?cover=1&autoPlay=0&controls=1&loop=0&muted=0&persistVolume=1&playsinline=0&preloadContent=metadata&useAverageColor=1&hd=0

source : Médias-Presse-Info

https://reseauinternational.net/syrie-israel-dirige-la-politique-etrangere-americaine-au-moyen-orient-depuis-30-ans/

JacquesL

La Team Trump : Israël first




Toute l'équipe de Trump adhère au Grand Israël... dont le chemin vers Téhéran passe par Damas

2ème partie de la série «Trump et le 3ème Temple d'Israël» de Senta Depuydt d'Essentiel News :

Un premier article s'est attaché à montrer comment Donald Trump semble entièrement acquis au projet de l'accomplissement des «prophéties de la fin des Temps», la reconstruction du 3ème Temple au sein d'un Grand Israël et la venue du Messie auxquels aspirent de nombreux courants juifs orthodoxes, des chrétiens évangélistes, le sionisme chrétien et les francs-maçons.

Dans ce deuxième volet, nous exposons le fait que toutes les personnes nommées aux plus hautes fonctions par le président nouvellement élu avaient déjà exprimé un fervent soutien à cet agenda. Une troisième partie s'intéressera aux plans de reconstruction de Gaza et des territoires conquis par l'instauration d'un gouvernement «technocratique».

Rappelons à nouveau que ce projet dépasse celui de permettre à un peuple de vivre en paix et de célébrer librement sa religion. Les craintes exprimées ici concernent une politique expansionniste et impérialiste d'Israël et des États-Unis qui pourrait mener à une guerre contre l'Iran et à une 3ème guerre mondiale en s'appuyant sur la rhétorique religieuse des «scénarios de fin du monde». Au sortir de celle-ci, sous la conduite d'une figure «messianique», il n'y aura qu'à «Build Back Better» (mieux reconstruire) un nouveau «Royaume de Dieu sur terre» dont on pourrait facilement imaginer qu'il prendra la forme d'un gouvernement mondial technocratique.

Le dépeçage de la Syrie

Depuis la publication de la 1ère partie, les choses ont déjà avancé sur le plan de l'expansion territoriale : Bachar al-Assad a manifestement négocié le dépeçage de la Syrie avec les parties prenantes avant de laisser entrer les groupes djihadistes de HTS, ISIS, etc. et de se réfugier en Russie.

Le 7 décembre, Trump a twitté un message dans lequel il a qualifié les terroristes islamistes «d'opposants au régime de Bachar al-Assad», estimant que la Syrie est un désastre et que ce renversement était sans doute «la meilleure chose qui pouvait arriver».

Plus loin dans son message, il affirme que «la Syrie n'est pas amie avec les États-Unis» et que ceci n'est pas leur combat. Donald Trump a même employé les majuscules pour dire «CECI N'A RIEN À VOIR AVEC LES ÉTATS-UNIS. LAISSONS CE COMBAT SE DEROULER JUSQU'À SON TERME».


Pour Théodore Herzl, le père du sionisme, la terre promise s'étend du Nil à l'Euphrate

Entretemps l'armée israélienne s'est empressée de pilonner toutes les installations militaires syriennes et d'occuper la zone du Golan. Selon la journaliste Vanessa Beeley, qui a réussi à fuir la Syrie pour échapper aux violences, Israël a déjà effectué plus de 500 bombardements sur le territoire.

Ceci marque donc un pas de plus vers la création de la Grande Israël, à laquelle œuvre le gouvernement Netanyahou avec l'appui des États-Unis... même si ces derniers prétendent ne pas y être mêlés.

Le nouveau leader de la Syrie, Ahmed al-Sharaa, qui a abandonné son nom de terroriste «al-Joulani», a déjà déclaré que le nouveau régime ne comptait pas s'opposer à Israël. Il considère le renversement de la Syrie comme «une victoire contre le dangereux projet politique de l'Iran».

La rapidité et la facilité déconcertantes de cette opération, en particulier le fait que la Russie et l'armée syrienne n'aient pas bougé, laissent peu de doute quant au fait que tout cela a été négocié entre les forces en présence : la Russie qui a probablement obtenu des concessions sur l'Ukraine, la Turquie, les États-Unis et l'OTAN, le Qatar, l'Arabie Saoudite et bien entendu Israël.

Damas est sur la route de Téhéran et ce n'est certainement pas un hasard si tout cela arrive dans la période «d'interrègne», avant l'investiture de Trump le 20 janvier 2025. À 1ère vue, l'on peut se dire que «le camp atlantiste» ou le complexe-militaire industriel américain multiplie les conflits (y compris par exemple au Sud Liban) en craignant que l'arrivée du nouveau président ne mette un frein à ces opérations.

Mais il faut se rappeler que si Trump clame haut et fort «ne pas vouloir de guerre» et affiche une position non-interventionniste, il enjoint Netanyahou «d'achever le boulot» à Gaza d'ici son entrée en fonction et il est «le meilleur allié d'Israël».

Faire la paix «durable» pourrait bien impliquer de se débarrasser de la population palestinienne et se hâter d'ouvrir de nouveaux fronts pour élargir les frontières.

Créer le chaos maintenant permet à la nouvelle équipe de se prononcer ouvertement contre la guerre («on n'était pas encore au pouvoir pour l'empêcher») tout en étant ensuite «bien obligée de gérer la situation» en fournissant un soutien militaire massif à toutes les actions engagées par Netanyahou, dans une «grande lutte contre le terrorisme».

Tout l'entourage de Trump le suivra comme un seul homme.

Une équipe dévouée au Grand Israël

Trump ne s'en est jamais caché. C'était même une promesse électorale lorsqu'il s'adressait à la communauté juive américaine : «Nous allons reprendre notre pays et nous allons rendre sa grandeur à Israël».

«Ma promesse aux juifs américains : je serai votre défenseur, votre protecteur et le meilleur ami que vous ayez jamais eu à la Maison-Blanche.

À tous ceux qui cherchent à détruire les juifs : nous vous détruirons».

Ce n'est un secret pour personne, la très grande majorité des membres du Congrès américain entretient des liens avec le lobby juif américain et avec les représentants d'Israël. Dans une interview éclairante du journaliste Tucker Carlson, un élu avait même expliqué comment chaque parlementaire est parrainé par un membre de l'AIPAC, le Comité pour les affaires publiques d'Israël. Cette organisation ultra puissante exerce une influence directe tant sur le travail du Congrès que sur celui du gouvernement. Aucun autre pays n'exerce un lobby aussi important, ni de cette manière, à Washington.

Il est donc «attendu» d'afficher un certain soutien à Israël et de ne jamais le critiquer. Mais l'équipe formée par Trump va bien au-delà.

Le 19 novembre 2024, The Jewish Chronicle faisait le point sur les affinités juives des personnes nommées à des postes stratégiques :

«On peut dire beaucoup de choses sur Donald Trump, l'ancien et le futur président des États-Unis, mais on ne peut pas dire qu'il exclut les juifs de son cercle rapproché. Et comme ses commentaires publics indiquent qu'il sera plus engagé que jamais en faveur de la sécurité d'Israël et de la sécurité des juifs américains, Trump semble entourer ses conseillers de voix juives familières et nouvelles qui façonneront les relations du président élu avec la communauté juive dans son pays et à l'étranger».

Comme lors de son gouvernement précédent, tous les choix de Trump sont acquis à Israël :

Howard Lutnick, un millionnaire, ancien gestionnaire des fonds de Georges Soros est le responsable de l'équipe de transition de Trump. Chargé de faire le casting des nouveaux membres du gouvernement, il est considéré comme un ultra-sioniste.

JD Vance, futur vice-président, a lui aussi affirmé au Jewish Chronicle qu'il est «un grand soutien» d'Israël dans leur guerre contre le Hamas.



Selon le journal :

«Sa position pro-israélienne découle de sa foi chrétienne. Converti au catholicisme en 2019, il tire son soutien du fait que Jésus «est né, est mort et est ressuscité dans cette étroite petite bande de territoire sur la Méditerranée».

Il a déclaré : «L'idée qu'il y aurait un jour une politique étrangère américaine qui ne se préoccuperait pas beaucoup de cette partie du monde est absurde». JD Vance met aussi en garde contre «la menace posée par l'Iran»».

JD Vance est un maillon important dans les politiques de renseignement et de surveillance numérique menées en commun par les services israéliens et américains.

Il est notamment un poulain de Peter Thiel, un ponte de la Silicon Valley, transhumaniste convaincu, qui figure parmi le comité directeur du groupe Bilderberg. Thiel est co-fondateur de PayPal, investisseur de Facebook et directeur de l'entreprise de surveillance Palentir qui travaille pour la CIA. Côté israélien, il a aussi financé l'entreprise de vidéosurveillance Carbyne dirigée par l'ancien 1er ministre (et patron du Mossad) Ehoud Barak (également cofinancée par Jeffrey Epstein, dont les activités servaient à constituer des dossiers de chantage au profit du Mossad).

Marc Rubio : (secrétaire d'État) est décrit par le Times of Israël comme «un grand soutien d'Israël» affirmant que «les États-Unis doivent lui apporter un soutien inconditionnel».

Son ancien patron Norman Braman était le président de la fédération juive de Miami. Rubio a fêté sa 1ère élection au Sénat américain en Israël. Il est aussi partisan de sanctions renforcées contre l'Iran.

Mike Waltz (département de la sécurité) : selon le Jewish Insider, Mike Waltz est lui aussi un ardent défenseur d'Israël. Il fait aussi partie du clan qui appelle à durcir la politique envers l'Iran.

Steve Witkoff, nommé «envoyé spécial pour le Moyen-Orient», est un investisseur immobilier qui n'a aucune expérience en politique. On le présente néanmoins déjà comme «un allié de longue date d'Israël».

Le Times of Israel le décrit comme «un partenaire de golf régulier» de Donald Trump, «considéré comme un intermédiaire avec la communauté juive des affaires pendant sa campagne présidentielle». Business en vue à Gaza et dans les nouveaux territoires ?

Peter Hegseth, le nouveau secrétaire à la Défense, est un ancien présentateur de Fox News. Sa nomination est disputée en raison de ses problèmes d'alcoolisme, de harcèlement sexuel et de malversations administratives.

Hegsteh soutient ouvertement le projet de la construction du 3ème temple à Jérusalem. Il affirme que ses encouragements sont issus de sa foi chrétienne traditionnelle. En 2018, il avait même déclaré :

«Qu'Israël devait profiter de la présence de Trump pour faire ce qu'il fallait dans la région, car il y avait de «vrais croyants» à Washington qui les soutiendraient.

Qu'il n'y avait pas de raison que le miracle de la reconstruction du 3ème Temple sur le site de la Mosquée Al Aqsa ne puisse pas s'accomplir (avec Trump)».

Hegseth répète aussi qu'il faut «finir le job pour obtenir la paix».


Trump et Peter Hegseth

Tulsi Gabbard, une ancienne vétéran de la guerre en Irak, s'était lancée dans la course à la Maison-Blanche en tant que démocrate, en faisant campagne sur les thématiques «de la guerre et de la paix». Tulsi Gabbard a répété à maintes reprises qu'elle soutenait la guerre à Gaza :

«Je suis une colombe en ce qui concerne la paix entre les nations (Ukraine, Russie), mais je suis un faucon dans la lutte contre le terrorisme (le Hamas à Gaza, Hezbollah en Iran, etc.)».

Trump l'a nommée à la tête de la National Intelligence où elle chapeautera 18 agences de renseignements.

Quant à Elise Stefanik nommé ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU, elle appelle à :

«écraser l'antisémitisme chez nous et fournir à Israël ce dont il a besoin, quand il en a besoin et de manière inconditionnelle pour atteindre la victoire totale contre le mal».
Début novembre, Stefanik avait même exhorté l'ONU à suspendre l'aide humanitaire à Gaza.

Mike Huckabee, choisi comme nouvel ambassadeur américain en Israël, est un chrétien baptiste obsédé par les prophéties bibliques. Depuis 1973, il a effectué plus de 100 voyages en Israël. Lors d'une interview sur une chaîne israélienne, il a affirmé ne jamais parler de «territoires occupés» car il refuse de nommer les zones géographiques avec leur nom moderne et choisit de les appeler «Judée» et «Samarie». Selon lui «ces terres appartiennent depuis toujours au peuple d'Abraham».

Son influence pourrait permettre à Netanyahou d'atteindre les évangélistes américains, une communauté que «Bibi» a de plus en plus courtisée ces dernières années.

Robert Kennedy Jr., nommé pour diriger la santé, ne fait pas exception. Il a toujours proclamé qu'il était un homme de paix, tout comme son oncle l'ancien président JFK, mais il a affiché à plusieurs reprises son soutien inconditionnel à Israël «contre les terroristes du Hamas».

Tout comme Trump, Kennedy se rend aussi sur la tombe du Rabin Schneerson à New York pour afficher son allégeance aux dirigeants du mouvement Chabad Loubavitch, une alliance scellée par ses pères. En 2023, RFK avait même proclamé à cette occasion que «personne n'a fait autant que lui pour Israël» (une vidéo sur laquelle je n'arrive plus à remettre la main).

Quant à Jared Kushner, un juif influent de la secte Chabad Lubavitch, et l'époux d'Ivanka, la fille de Trump, il ne fait officiellement plus partie de la nouvelle équipe gouvernementale. Même s'il n'est plus chargé de la politique avec le Moyen-Orient, il reste extrêmement influent. La désignation de son père Charles Kushner comme ambassadeur des États-Unis en France en témoigne.

Étant tous deux des poids lourds de l'immobilier, comme Donald Trump, ils seront certainement appelés à jouer un rôle majeur lors de la phase de «reconstruction» de Gaza et des zones occupées, ainsi que de l'Ukraine – dont une bonne partie des terres appartient désormais à BlackRock.

Comme nous le verrons dans un prochain chapitre, les plans pour la création de territoires «connectés» et l'instauration d'un gouvernement de transition technocratique dans ces régions sont en préparation depuis quelques années...

source : Essentiel News

https://reseauinternational.net/la-team-trump-israel-first/