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Crise syrienne : Pezeshkian exhorte les pays musulmans à intervenir

Démarré par JacquesL, 02 Décembre 2024, 01:05:15 PM

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JacquesL

Crise syrienne : Pezeshkian exhorte les pays musulmans à intervenir



par PressTV

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a lancé un appel exhortant les pays musulmans pour qu'ils prennent des mesures face à la crise syrienne, marquée par la montée des groupes terroristes takfiristes.

Lors d'un discours prononcé dimanche 1er décembre au Parlement iranien, il a mis en lumière les récents événements en Syrie, notamment les combats intenses qui opposent les forces gouvernementales aux éléments terroristes soutenus par des puissances étrangères, particulièrement dans les régions d'Alep et d'Idlib dans le nord-ouest du pays.

Le président Pezeshkian a exprimé son espoir que les pays musulmans s'unissent pour empêcher les États-Unis et Israël de tirer profit de ce conflit interne qui déchire la Syrie.

Il a souligné l'importance d'une réponse collective des pays islamiques pour contrer l'influence néfaste de ces puissances extérieures, qui, selon lui, cherchent à exacerber les tensions et à déstabiliser davantage la région.

En outre, le président iranien a dénoncé le soutien militaire dont bénéficient les terroristes takfiristes, en affirmant que ces groupes opèrent avec des armes fournies par les États-Unis et certains pays européens.

Il a mis en avant la situation alarmante à Alep, où le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham, ainsi que d'autres factions terroristes ont récemment intensifié leurs offensives, prenant le contrôle de plusieurs quartiers après des affrontements violents avec les forces de l'armée syrienne.

En réponse à cette offensive, l'armée syrienne, appuyée par des frappes aériennes russes, a entrepris une série de contre-attaques pour repousser les terroristes.

Depuis mars 2011, la Syrie fait face à des actions terroristes alimentées par des puissances étrangères. Le gouvernement de Damas a régulièrement dénoncé le soutien des États occidentaux et de leurs alliés régionaux aux groupes terroristes qui s'efforcent de déstabiliser la Syrie.

Israël est souvent perçu comme le principal allié des groupes terroristes qui s'opposent au président syrien Bachar al-Assad, élu démocratiquement, depuis le début du conflit syrien soutenu par des forces étrangères.

Ailleurs dans son discours, Massoud Pezeshkian a évoqué les atrocités du régime sioniste, soutenues par les puissances occidentales, qui ont marqué l'année écoulée, notamment dans la bande de Gaza et le sud du Liban.

Le président iranien a affirmé avec force que Téhéran ne cherche pas la guerre ni l'effusion de sang, tout en dénonçant ceux qui, sous couvert de défendre la paix et les droits de l'homme, encouragent en réalité les conflits.

Pezeshkian a fermement condamné les frappes israéliennes visant des civils innocents, notamment dans des établissements scolaires et des hôpitaux. Il a exprimé son indignation en rappelant que lors des conflits à Gaza et au Liban, le régime sioniste a causé la mort de plus de dix mille enfants.

En outre, il a critiqué le silence des défenseurs des droits de l'homme, les qualifiant d'«observateurs passifs» face à cette tragédie. Selon lui, il est inacceptable que ces derniers puissent se prétendre protecteurs des droits de l'homme tout en restant muets face aux atrocités commises par le régime israélien.

Le président Pezeshkian a qualifié la situation actuelle à Gaza et au Liban de «catastrophe ignominieuse», soulignant que cette tragédie se déroule avec l'appui des États-Unis et des pays européens.

source : PressTV

https://reseauinternational.net/crise-syrienne-pezeshkian-exhorte-les-pays-musulmans-a-intervenir/

JacquesL

Le ministre iranien des Affaires étrangères a été reçu par le président syrien



par PressTV

À la tête d'une délégation, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a effectué, ce dimanche 1er décembre, une visite à Damas, où il a rencontré le président syrien Bachar al-Assad.

Cette rencontre a eu lieu dans un contexte de tensions croissantes en Syrie, exacerbées par une offensive de groupes terroristes takfiristes, soutenus par des puissances étrangères.

Araghchi a profité de cette occasion pour réaffirmer le soutien indéfectible de Téhéran envers le gouvernement syrien, soulignant l'importance des relations bilatérales dans la lutte contre le terrorisme.

Araghchi a affirmé que les récents agissements des groupes terroristes [en Syrie] font partie des conspirations des ennemis de la stabilité et de la sécurité de la région. «C'est le signe d'ailleurs de l'alignement des sinistres objectifs des terroristes sur la politique américano-israélienne d'attiser la conflictualité et l'insécurité dans la région afin de compenser les échecs des sionistes face au front de la Résistance», a précisé Araghchi qui s'est déclaré convaincu que la Syrie vaincra les terroristes comme auparavant.

Pour sa part, Bachar al-Assad a qualifié de «très significative» la visite en Syrie du ministre iranien des Affaires étrangères dans la situation sensible actuelle, ce qui transmet selon lui un fort message d'appui de la part de la RII, en ce sens que Téhéran reste aux côtés des pays de l'axe de la Résistance face au régime sioniste.

À son arrivée, Araghchi a exprimé son intention de transmettre un message clair de solidarité de la République islamique d'Iran au gouvernement syrien.

Avant son départ, il a déclaré aux journalistes que sa visite en Syrie avait pour but de renforcer le soutien à l'armée syrienne et à son gouvernement face aux menaces extérieures.

Il a insisté sur le fait que l'Iran ne fait pas de distinction entre les terroristes takfiristes et le régime israélien, affirmant que les deux représentent des dangers similaires pour la stabilité de la région.

Araghchi a averti que suite aux revers subis par le régime israélien, l'ennemi cherche à réaliser ses objectifs malveillants, en s'appuyant sur les organisations terroristes dans le but de créer un climat d'insécurité au sein de la région.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a également salué la résilience de l'armée syrienne, affirmant qu'elle parviendrait, comme par le passé, à l'emporter sur des groupes terroristes.

Au cours de sa visite à Damas, le ministre iranien des Affaires étrangères prévoit d'aborder des questions cruciales avec les responsables syriens, notamment les relations bilatérales et les récents événements survenus dans la région.

Plus tôt dans la journée, le chef de la diplomatie iranienne a affirmé que les groupes terroristes takfiristes, soutenus par des puissances étrangères, sont condamnés à l'échec face aux forces de la Résistance.

Araghchi a également mis en lumière la situation complexe de l'Asie de l'Ouest, qu'il décrit comme un terrain fertile pour de nouvelles conspirations.

Il a spécifiquement mentionné la présence croissante de groupes terroristes takfiristes, qui agissent en synergie avec les États-Unis et Israël, exacerbant ainsi les tensions déjà présentes dans la région.

De plus, lors d'un échange téléphonique avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, il a exprimé ses préoccupations concernant le retour du terrorisme takfiriste dans le nord de la Syrie, qu'il considère comme une manœuvre orchestrée par les États-Unis et Israël pour semer le chaos dans la région.

source : PressTV

https://reseauinternational.net/le-ministre-iranien-des-affaires-etrangeres-a-ete-recu-par-le-president-syrien/

JacquesL

Retour à 2011 et au plan de partage de la Syrie ?



par Hachem Al

Des dizaines de milliers de terroristes sont réapparues en Syrie. Le gouvernorat d'Idlib et l'ouest de la ville d'Alep sont les endroits où ils sont les plus nombreux. 

Ils sont lourdement armés et entraînés par les mêmes pays qui avaient mis en place le complot de 2011 à savoir les États-Unis, Israël, Turquie, France, Arabie saoudite, Qatar et Grande-Bretagne pendant que le gouvernement légal était soutenu jusqu'à nos jours par la Russie et l'Iran. Si vous avez bien suivi le conflit dès 2011, passez le rappel et allez à la suite.

Rappel – En 2011, de nombreux belligérants participent au conflit qui connaît plusieurs phases. La majeure partie des premiers groupes insurgés se structurent autour de l'Armée syrienne libre (ASL), qui est fondée en juillet 2011. L'opposition politique en exil forme quant à elle le Conseil national syrien (CNS) en septembre 2011 puis la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution (CNFOR) en novembre 2012. En 2012 et 2013, les rebelles s'emparent de la majeure partie du nord et de l'est de la Syrie, mais le régime de Bachar al-Assad résiste dans le sud et l'ouest du pays. L'opposition obtient des financements et des armes de la part de la Turquie, de l'Arabie saoudite, du Qatar, de la Jordanie, des États-Unis et de la France. Mais l'ASL est progressivement supplantée dans plusieurs régions par des groupes islamistes sunnites ou salafistes, comme Ahrar al-Cham ou Jaych al-Islam, ou encore par des groupes salafistes djihadistes, comme le Front al-Nosra, reconnu en 2013 comme la branche syrienne d'al-Qaïda. Le régime syrien est quant à lui soutenu indéfectiblement par l'Iran, qui lui fournit des financements pour contourner les sanctions internationales et qui dépêche dès le début du conflit des officiers du Corps des Gardiens de la révolution islamique et des dizaines de milices islamistes chiites venues du Liban, d'Irak ou d'Afghanistan, comme le Hezbollah, l'Organisation Badr ou la Division des Fatimides. En 2012, un autre acteur, le Parti de l'union démocratique (PYD), aile syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), prend avec sa branche armée, les Unités de protection du peuple (YPG), le contrôle des régions kurdes, au nord de la Syrie.

Le rapport des forces en présence est bouleversé par l'apparition en Syrie de l'organisation salafiste djihadiste État islamique en Irak et au Levant (EIIL) – rebaptisé ensuite État islamique (EI) – qui en 2014 entre en conflit contre tous les autres belligérants, s'empare de l'est de la Syrie, ainsi que du nord-ouest de l'Irak, et proclame la restauration du califat. En septembre 2014, menée par les États-Unis, une coalition internationale formée contre l'État islamique commence à mener des bombardements en Syrie et décide d'appuyer les YPG. Forts du soutien américain, les Kurdes remportent une première victoire à Kobané en janvier 2015, forment en octobre 2015 une alliance avec des groupes arabes qui prend le nom de Forces démocratiques syriennes (FDS), et lancent une campagne contre les djihadistes qui aboutit en octobre 2017 à la chute de Raqqa, la «capitale» syrienne de l'EI. La Turquie intervient également militairement en Syrie : d'abord contre l'État islamique en 2016 et 2017, avant d'attaquer les FDS en 2018 en raison de leurs liens avec le PKK.

De son côté, la Russie entre dans le conflit syrien en septembre 2015 en intervenant militairement pour soutenir le régime syrien. Cette intervention redonne l'avantage au camp loyaliste : l'armée syrienne et ses alliés remportent des victoires décisives à Alep en décembre 2016, à Homs en mai 2017, à Deir ez-Zor en novembre 2017, dans la Ghouta en mai 2018 et à Deraa en juillet 2018.

*
Vous le voyez bien dans le rappel ci-dessus. Tous ces groupes et groupuscules actifs dans le conflit sont liés à des puissances occidentales appartenant à l'OTAN et des pays régionaux, tous coalisés dans un même projet. 

Le mode opératoire de l'OTAN et de ses alliés régionaux et autres est maintenant bien connu de tous les observateurs :

On crée des groupes terroristes, on intervient au nom de la lutte contre le terrorisme.

On finance et crée une révolution de couleur et on intervient et sanctionne économiquement au nom de la démocratie. 

Une fois le début du chaos semé, on invente des qualitatifs du genre X le boucher, Y le dictateur, Z le communiste, etc., qualificatifs relayés et amplifiés par les mé(r)dias de service.

Et j'en passe au niveau des stratagèmes voyous et criminels pour spolier et démembrer un pays, fusse-t-il millénaire et exemplaire.

Pour terminer, aucun pays n'est à l'abri de tels scénarios. Ceux qui, puissants ou non, qui laissent faire auront inéluctablement leur tour à moins qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bloc criminel.