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Syrie : Que se passe-t-il dans Alep et sa région ?

Démarré par JacquesL, 01 Décembre 2024, 11:20:34 PM

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JacquesL

Syrie : Que se passe-t-il dans Alep et sa région ?



par Mouna Alno-Nakhal

Revue de presse


Le 28 novembre à 18H39, le chercheur syrien Basel al-Khatib décrivait la situation brièvement et en ces termes :

Tableau général et contexte stratégique :

• Opérations ordonnées par les sionistes...

• Mot de passe : «Al-Assad joue avec le feu», (phrase prononcée le 26 novembre 2024 par Netanyahou lorsqu'il a annoncé son accord sur le cessez-le-feu au Liban, Ndt)...

• Attaque des campagnes d'Alep et d'Idlib par des troupeaux terroristes...

• Attaque planifiée censée se transformer en une guerre d'usure longue et cruelle et dont l'exécution était prévue pour le cas où la Syrie participerait directement à la guerre contre l'entité sioniste...

• C'est donc une attaque qui se prépare depuis longtemps...

• L'attaque est actuellement gérée par une cellule d'opérations comprenant des sionistes, des Turcs, des Américains, des Britanniques et des Ukrainiens...

• Tous les équipements, munitions et armes, que les Américains ont transportés ces derniers temps vers leurs bases illégales en Syrie étaient destinés aux terroristes afin de préparer cette attaque...

• Les Turcs participent directement en personnel et en armement...

• Les Ukrainiens participent en tant qu'officiers du commandement opérationnel...

• L'attaque n'est qu'une étape de la guerre contre Gaza et le Liban, dans le prolongement de la guerre majeure qui a débuté contre la Syrie en 2011 et pour les mêmes objectifs. En un mot : nous sommes toujours en guerre...

• Une opération avec de nombreux participants, chacun ayant un objectif distinct de l'autre...

Situation tactique sur le terrain :

• Les terroristes ont fait quelques progrès au cours des premières heures en raison de l'ampleur et de la violence de l'attaque...

• Une attaque à laquelle ont participé des terroristes (d'élite), acheminés des quatre coins de la planète, d'une grande expérience et d'un haut niveau de formation...

• L'armée s'est retirée de la première ligne de front afin de préserver la vie des soldats et absorber le choc...

• L'avancée des terroristes le long des lignes de front a été stoppée...

• Les terroristes ont subi de lourdes pertes, que ce soit au niveau de leurs forces d'attaque, de leurs positions arrière ou de leurs lignes de ravitaillement...

• Intervention massive et écrasante des forces aériennes syriennes et russes...

• Décision stratégique russe prise au plus haut niveau : écrasement des terroristes quoi qu'il en coûte et soutien maximum à l'armée syrienne...

• La Russie considère que cette bataille est sa bataille, comme si elle se déroulait à la périphérie de ses villes.

• Décision iranienne similaire, quoi qu'il en coûte...

• Mobilisation des forces syriennes et de ses auxiliaires sur tous les axes de combat...

• La contre-attaque est désormais proche...

• Une zone d'exclusion aérienne totale sera imposée dans le nord de la Syrie par les forces aériennes russes et syriennes ainsi que par les drones iraniens...

• La contre-attaque syrienne ne se contentera pas de la reconquête des zones dans lesquelles les terroristes sont entrés, certaines ayant déjà été reconquises à l'heure où j'écris ces mots. Elle pourrait se transformer en une libération globale, possibilité que je n'exclus pas...

• Rassurez-vous, notre armée est aux commandes...

• Vos hommes, vos fils, vos pères et vos frères sont présents et piétinent le front de ces crapules infidèles avec dans leurs cœurs assez de rage et de détestation pour occire tous les terroristes de la planète...

• Tout ce que vous pourrez entendre d'autre sur ces événements ne sera que mensonges malfaisants. Je ne vous ai jamais dit que la vérité. Si Dieu le permet, je continuerai toujours à vous dire la vérité...

• Rassurez-vous...

• Nous allons certainement gagner...

• Prière de diffuser ce message autant que possible.

source : Basell.alkhateb

*

Et le 29 novembre, M. Nasser Kandil ancien député libanais et rédacteur en chef du quotidien libanais Al-Binaa publiait un article intitulé : «Déplacement de la guerre du Liban vers la Syrie».

Ce n'est pas un hasard si les brigades du terroriste Abou Mouhammad al-Joulani ont attaqué Alep dès que la «brigade Golani» (brigade d'infanterie israélienne également dénommée 1ère Brigade) est entrée en soins intensifs après son échec dans la guerre contre le Sud-Liban. Autrement dit, la guerre contre la Résistance libanaise reportée depuis la défaite de l'armée israélienne en juillet 2006 en attendant le moment opportun.

La guerre est, en effet, un plan permanent pour l'entité sioniste comme le prouve ce que vit la région depuis l'opération «Déluge al-Aqsa» à partir de Gaza. Néanmoins, il est évident que tout ce que l'entité d'occupation a commis contre les pays de la région n'aurait été possible sans une planification conjointe américano-israélienne.

De même, la guerre contre la Syrie est clairement israélienne, quels qu'aient été ses différents partenaires allant de Washington à Ankara en passant par les groupes terroristes et certaines capitales arabes ayant participé avec leur argent, leurs médias et leurs fatwas. Une guerre dont l'objectif est de détruire les forces de la région afin de remplir les conditions de l'hégémonie israélienne : le «Grand Israël» via l'occupation territoriale ou le Puissant Israël via l'influence régionale. D'ailleurs, si la guerre contre la Syrie avait réussi à atteindre ses objectifs, il n'y aurait pas eu de guerre contre la Résistance au Liban. Et si la guerre contre le Liban avait réussi cette fois-ci, il n'y aurait pas eu une nouvelle guerre contre la Syrie immédiatement après le cessez-le feu annoncé le 26 novembre dernier.

Et le Front Al-Nosra, lequel a lui-même annoncé via un communiqué officiel le changement de son nom en «Hay'at Tahrir al-Cham» [HTS] après s'être présenté comme la branche d'Al-Qaïda en Syrie et avoir prêté allégeance à son chef Aymanal-Zawahiri, est celui-là même que l'ancien ministre israélien de la Guerre, Moshe Ya'alon, a reconnu comme allié dans une déclaration de 2014 du fait, selon ses propres termes, de sa contribution à la protection des frontières orientales de l'entité sioniste.

Le Front Al-Nosra est celui-là même dont la Turquie réclame l'intégration au processus de la solution politique en Syrie depuis qu'il a changé de nom, vu qu'il figurait sur les listes terroristes. Et c'est celui-là même qui a lancé hier l'attaque majeure, couverte par les tirs de drones turcs, contre les positions de l'armée syrienne.

Le Front Al-Nosra est celui-là même que les États-Unis ont également cherché à intégrer dans la gouvernance syrienne en incitant l'ancien envoyé de l'ONU, Staffande Mistura, à présenter un projet de solution politique qui lui accorderait l'autonomie dans les zones syriennes se trouvant sous son contrôle.

Par conséquent ce n'est pas un hasard, non plus, que la Turquie -un membre de l'OTAN qui n'a pas rompu ses liens avec Israël par solidarité avec Gaza comme l'ont fait des pays d'Amérique latine- soit d'accord avec les États-Unis qui dirigent l'OTAN, ainsi qu'Israël qui en profite, pour un tel usage du Front al-Nosra.

En effet, le conflit en, avec ou sur la Syrie, n'est ni un conflit pour le pouvoir, ni une affaire intérieure, ni une guerre civile. Ceux qui défendent de tels récits prouvent leur parti pris contre la Syrie ; autrement dit, pour le bloc israélo-turco-américain. C'est pourquoi les forces de la Résistance, l'Iran et la Russie n'ont pas hésité à se ranger du côté de la Syrie.

Et c'est pourquoi la deuxième bataille d'Alep, qui vient de commencer, apparaît comme une tentative de modifier les résultats de la première bataille d'Alep. Et ceci dans l'espoir que l'armée syrienne et ses alliés soient épuisés ou désintégrés après des années de guerre ; les brigades du Front al-Nosra étant censées compenser ce que l'armée israélienne n'a pas réussi à réaliser au Sud Liban et qu'elle a besoin de récupérer ses forces, raison pour laquelle Netanyahou aurait accepté le cessez-le-feu.

source : Al-Binaa

*

Quant à M. Nasser Charara, rédacteur en chef du magasine Al-Hadeel, nous retenons de son article, publié ce même 29 novembre, quatre remarques principales :

En arrière-plan de la reprise de la guerre en Syrie, 72H après le cessez-le-feu sur le front libanais, l'intention d'attaquer le poumon fournissant l'oxygène au Hezbollah est évidente.

Diriger la guerre vers la Syrie en la concentrant sur Alep oblige les alliés du gouvernement syrien à déporter leur poids de la zone de conflit avec Israël, c'est-à-dire du sud de Damas limitrophe des frontières du Golan occupé, vers les régions du nord syrien ; ce que veut Israël et que Moscou ne désapprouverait pas.

Le message reçu par la Russie, suite à l'attaque de Hay'at Tahrir al-Cham et ses alliés sur Alep, est essentiellement une mise en garde consistant à mettre le président Poutine devant la possibilité d'un glissement vers un combat sur deux fronts : l'Ukraine puis la Syrie. Et le but du message est de lui faire comprendre qu'il s'approche d'une saison de concessions à Israël et aux États-Unis en Syrie, et de concessions à l'administration Trump et aux Européens en Ukraine ; le seul moyen de réussir à éteindre les incendies qui l'assiègent.

Quant à Erdogan, avec l'avènement de la présidence Trump et l'éventualité d'un retrait militaire américain de Syrie, il cherche à devenir la clé de la solution politique entre «l'opposition armée» et l'État syrien, tout comme il cherche à ce que la Turquie devienne l'État chargé de régler la situation compliquée au nord de la Syrie et de superviser les dispositions de sécurité aux frontières syriennes avec l'Irak et La Turquie.

source : Al-Hadeel

*

Mais ce 30 novembre, d'après al-Mayadeen TV et nombre de sources régionales :

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a affirmé que son pays n'est pas impliqué dans les conflits en cours à Alep, mais prend des précautions pour empêcher une éventuelle vague de déplacés. Il aurait ajouté que l'artère qui maintient en vie les groupes terroristes dans la région est entre les mains des États-Unis d'Amérique sans le soutien desquels ils ne peuvent continuer à avancer plus de trois jours, et aurait assuré que la Turquie ne permettra jamais à la structure terroriste en Syrie de devenir un État.

source :  تركيا : لسنا منخرطين في الصراع الدائر في حلب ولن نسمح بأن يتحول الإرهاب إلى دولة

Et la question devient : mais alors, d'où vient l'armement lourd utilisé au début de l'attaque ? Des États-Unis ? De l'Ukraine ? De la France comme certaines sources l'affirment ? De la Turquie quoi qu'en disent ses représentants, vu que sans sa frontière ayant servi de passoire à tous les terroristes venus du monde entier, la Syrie n'en serait pas là où elle est rendue ? De tous ces pays réunis ?

Quoi qu'il en soit, la propagande et la désinformation ont atteint des sommets afin d'égarer les Syriens et probablement de les pousser à fuir leur terre et, une fois de plus, les pousser à l'exil. Des bruits ont couru que les terroristes sont entrés dans Hama et Damas, ce qui vient d'être nié par Al-Akhbariya TV et le journaliste syrien Haydar Mustapha circulant dans les rues de la capitale.

Finalement, pour le moment le brouillard reste épais et les cœurs noués.

À suivre...

Mouna Alno-Nakhal

JacquesL

Les États-Unis et leurs alliés relancent la guerre contre la Syrie

Publié le décembre 2, 2024 par Wayan



Par Moon of Alabama – Le 30 novembre 2024

Il semble que ma précédente évaluation de la situation en Syrie était erronée :

CiterAlors que le conflit au Liban s'apaise, Israël et les États-Unis ont relancé la guerre en Syrie. Cela fait un certain temps que des signes montraient que cela allait se produire. Hier, les combattants du HTS, affiliés à Al-Qaïda, qui ont été regroupés et financés par la CIA, ont relancé leurs attaques contre les forces gouvernementales syriennes à l'ouest d'Alep. Les attaques des forces aériennes syriennes et russes ont pour l'instant stoppé leur progression. Les forces Rudwan du Hezbollah ne sont pas encore intervenues mais sont déployées pour défendre Alep.



Je ne m'attends pas à ce que la situation en Syrie s'aggrave davantage.

À l'heure actuelle, la situation continue de s'aggraver. J'avais sous-estimé le rôle de la Turquie dans cette affaire.

Le président Erdogan semble avoir pris le contrôle du HTS et l'utilise pour poursuivre ses objectifs. Il s'agit notamment d'étendre le contrôle turc sur les terres syriennes, d'endommager davantage le mouvement de résistance anti-turc au sein de la population kurde syrienne et de faire comprendre au président élu Donald Trump qu'il peut être un allié fiable dans la lutte contre l'influence iranienne.

Des djihadistes sous contrôle turc ont attaqué des positions du gouvernement syrien à l'ouest de la ville d'Alep et des commandos de diversion semblent s'être infiltrés dans la ville elle-même. Cette opération s'explique en grande partie par le déferlement de (fausses) nouvelles qui l'accompagne. Les informations actuelles en provenance de la région sont beaucoup trop confuses pour que l'on puisse dire avec certitude ce qui est sous le contrôle de qui.

Plusieurs forces se battent en Syrie. La partie « rebelle » turque, soutenue par Israël, la Turquie et les États-Unis, comprend deux groupes distincts. Les anciens djihadistes d'Al-Qaïda, Hayat Tarhir al-Sham (HTS), dirigés par Abu Muhammed al-Jolani, étaient, et sont probablement toujours, financés et armés par la CIA par l'intermédiaire d'acteurs mandataires au Qatar. Le HTS comprend un nombre important de djihadistes turkmènes et ouïgours venant d'Asie centrale. Le deuxième groupe est ce que l'on appelle l'Armée nationale syrienne, un groupe de mercenaires sunnites syriens payés et contrôlés par la Turquie.

Ces « rebelles » se sont immédiatement distingués par leur comportement dépravé :

CiterHala Jaber @HalaJaber – 17:40 UTC – 29 nov. 2024
IMPORTANT
Je viens de regarder une séquence des plus horribles des soi-disant « combattants de la liberté » soutenus par Erdogan, décapitant un soldat syrien qu'ils avaient capturé. Un prisonnier de guerre en termes militaires occidentaux.

Je pensais que l'époque de la méchanceté d'ISIS était révolue, mais voilà que l'histoire se répète et que l'on nous répète qu'il s'agit de bons « libérateurs ».

Les images montrent un soldat syrien entouré de « rebelles ».

Il les supplie et invoque leur foi islamique.

Ils lui retirent la main du cou et un homme armé d'un énorme couteau en dents de scie entreprend de lui trancher la gorge. Lorsqu'il est coincé, il enfonce le couteau dans le cou à plusieurs reprises, puis poursuit le massacre aux cris de « Allahahu Akbar ».

Ceux qui, dans le monde occidental, soutiennent ces extrémistes soutenus par l'OTAN et Israël devraient vraiment y réfléchir à deux fois. ...

De l'autre côté du conflit se trouve l'Armée arabe syrienne (qui semble avoir oublié toutes les leçons qu'elle a dû apprendre au cours de la phase précédente du conflit). Elle est soutenue par le Corps des gardiens de la révolution iranien, qui a formé et finance plusieurs groupes de combattants chiites en Syrie. Cette action est menée en étroite coordination avec le Hezbollah au Liban, qui dispose de certaines unités de ses forces spéciales Rudwan stationnées en Syrie. La Russie soutient le gouvernement syrien en Syrie et utilise actuellement sa puissance aérienne pour interrompre toute nouvelle attaque de la part des « rebelles ».

Les Unités de protection du peuple kurde (YPG) sont un mouvement anti-turc. Elles constituent une partie importante des Forces démocratiques syriennes (FDS) qui ont été soutenues, par intermittence, par le Pentagone dans l'est de la Syrie. Elles se battent actuellement aux côtés du gouvernement syrien, mais ont intérêt à sécuriser les zones où vivent d'importantes populations kurdes.

Alors que l'on savait que le conflit en Syrie allait bientôt être ravivé, le rapide changement de situation semble avoir été une surprise :

CiterSharmine Narwani @snarwani – 9:10 UTC – 30 Nov. 2024


Journal russe Izvestia : L'attaque terroriste majeure sur #Alep a été coordonnée entre les services de renseignement turcs, ukrainiens et français avec le soutien israélien et l'approbation américaine. La planification a eu lieu il y a deux mois et l'attaque était censée avoir lieu en mars prochain, mais les événements au Liban ont contribué à l'urgence.

Comme nous l'avons dit plus haut, il n'y a pas encore d'informations qui permettent d'évaluer de manière impartiale quel camp contrôle réellement quelle partie d'Alep ou les zones environnantes. J'ai l'impression que beaucoup de revendications de contrôle djihadiste ici ou là ne sont que des opérations médiatiques sans signification militaire.

Mais ce que l'on peut dire jusqu'à présent, c'est que le gouvernement syrien n'a manifestement pas réussi à sécuriser ses lignes sur le terrain et à préparer son armée à une reprise du conflit. L'armée arabe syrienne semble avoir abandonné de nombreuses positions sans combattre de manière significative.

Il faudra beaucoup de sang et d'argent (encore !) pour en reprendre le contrôle.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

https://lesakerfrancophone.fr/les-etats-unis-et-leurs-allies-relancent-la-guerre-contre-la-syrie

JacquesL

#2
Quel est l'objectif des terroristes en Syrie?



par Eva Bartlett

Les attaques contre Alep et Idlib pourraient être une tentative de briser «l'Axe de la Résistance» contre Israël et même de relancer la «révolution» de 2011

Ces derniers jours, des terroristes soutenus par l'étranger dans le nord-ouest de la Syrie ont attaqué des positions de l'armée syrienne dans la campagne d'Alep et d'Idlib, et bombardé des quartiers civils d'Alep.

Alors que les médias régionaux font le point sur ces attaques et contre-attaques menées par la Syrie et la Russie, ce qui est moins clair, c'est ce qui se passe à Alep même. Les médias proches du terrorisme affirment que Tahrir al-Sham (rebaptisé al-Qaida) et ses alliés terroristes ont pris le contrôle de nombreux quartiers occidentaux et même du centre-ville.

Mais leurs preuves – de courtes vidéos montrant des terroristes dans différentes zones qu'ils prétendent contrôler – ont été contredites par des vidéos de Syriens marchant dans des quartiers clés, affirmant que la situation était calme. Nous y reviendrons plus tard.

Voici ce que l'on sait en résumé sur ces attaques.

Le mercredi 27 novembre, Hayat Tahrir al-Sham et des factions de l'Armée nationale soutenues par la Turquie ont lancé des attaques dans les campagnes d'Idlib et d'Alep, dans le cadre de ce qu'ils ont baptisé «Opération de dissuasion de l'agression».

Selon Al-Mayadeen, tel que rapporté par le journaliste syrien Wassim Issa, des convois de militants, d'équipements et de munitions sont entrés par le passage de Bab al-Salam avec la Turquie et se sont dirigés vers les fronts de combat dans l'ouest d'Alep et la campagne du sud d'Idlib.

Al Mayadeen a rapporté que Tahrir al-Sham a utilisé de nouvelles armes et de nouveaux équipements, notamment des drones ukrainiens, «apparemment acquis auprès des services de renseignement de Kiev».

Depuis jeudi soir, les terroristes ont bombardé les résidences universitaires d'Alep et des quartiers de l'ouest d'Alep. Vendredi, les bombardements terroristes ont tué quatre étudiants et blessé des dizaines d'autres.

Vendredi, l'armée arabe syrienne avait repris de nombreux points percés par les terroristes, a rapporté Al Mayadeen, notant que des combats intenses se poursuivent sur deux fronts dans la campagne d'Alep, et que sur le front d'Idlib, «des groupes armés tentent d'ouvrir un nouvel axe après leur échec à avancer davantage vers l'autoroute internationale M5 pour tout le trafic du sud vers Alep, via Hama et le sud-est d'Idlib».

Le commandement général de l'armée et des forces armées a publié la déclaration suivante :

«Nos forces armées ont pu infliger de lourdes pertes aux organisations attaquantes, infligeant des centaines de morts et de blessés dans leurs rangs, détruisant des dizaines de véhicules et de véhicules blindés, et ont pu abattre et détruire dix-sept drones.

«Dans un contexte similaire, les organisations terroristes, à travers leurs plateformes, diffusent des informations trompeuses, des nouvelles et des clips vidéo visant à terroriser les citoyens. Le commandement général de l'armée et des forces armées met en garde nos concitoyens de ne pas accepter ces nouvelles et ces fausses informations, et de se contenter de ce qui est diffusé par les médias nationaux et leurs plateformes officielles

Selon le Centre de coordination russe en Syrie, Al Mayadeen a rapporté vendredi soir que plus de 600 terroristes avaient été tués. Cette mise à jour détaille ensuite les frappes aériennes syriennes et russes contre les terroristes dans le nord d'Alep et dans la campagne d'Idlib.

Ces attaques, apparemment soutenues par la Turquie, les États-Unis et Israël, constituent la dernière tentative en date de déstabiliser la Syrie et d'affaiblir «l'Axe de la Résistance» contre Israël. Il est bien sûr remarquable que ces attaques aient commencé juste après le prétendu cessez-le-feu entre la Résistance libanaise, le Hezbollah et Israël (qui a commencé à violer le cessez-le-feu presque immédiatement, comme Israël l'a fait à chaque fois dans le passé).

L'une des raisons possibles de l'implication de la Turquie dans la guerre pourrait être de faire pression sur le président syrien Bachar al-Assad pour qu'il reconsidère sa position sur les négociations de normalisation avec Ankara. Assad avait jusqu'à présent rejeté de telles négociations tant que les forces turques resteraient en Syrie et, selon certains analystes, le président turc Recep Tayyip Erdogan aurait pu favoriser une escalade militaire pour contraindre Assad à changer d'avis.

Une autre motivation de l'attaque pourrait être de couper les lignes d'approvisionnement du Hezbollah libanais pendant le cessez-le-feu avec Israël. Depuis Damas, la journaliste britannique Vanessa Beeley écrit: «Cette attaque a été évoquée et planifiée depuis le début de l'agression israélienne contre le Liban. La Syrie sera désormais la cible de la destruction des lignes d'approvisionnement en armes et des installations de fabrication qui réarmeraient le Hezbollah pendant le cessez-le-feu. Des tentatives seront faites pour détruire l'infrastructure des ponts terrestres qui acheminent les matériaux d'Iran vers le Liban, via l'Irak et la Syrie. Cela comprend les lignes d'approvisionnement en aide humanitaire essentielle. La Syrie est le cœur battant de la Résistance et doit être protégée à tout prix

Tentatives de réanimation de la «révolution» syrienne

Sans surprise, des appels se multiplient sur les réseaux sociaux pour que le président Assad soit destitué; les mêmes appels entendus lors de l'opération psychologique orchestrée par l'Occident dans les médias, qui a vu des gens ignorants du monde entier soutenir une «révolution» très sanglante en 2011.

Ce n'est pas une révolution, et ce n'est pas non plus (pour les Syriens) une rébellion qui aurait pour but de détruire Assad (qui bénéficie d'un soutien massif). Quel genre de révolution détruit sa propre culture, son patrimoine, ses civils et qui est soutenue par les États-Unis et Israël?

Lors d'un de mes quatre voyages à Alep en 2016 seule, en novembre, avant qu'Alep ne soit libérée des forces terroristes, le chef du service de médecine légale d'un hôpital local, le Dr Zaher Hajo, m'a dit que depuis l'occupation d'Alep en 2012, 10,750 civils avaient été tués par des terroristes, dont 40% étaient des femmes et des enfants.

Lors de cette même visite, j'ai rencontré trois dirigeants sunnites de premier plan qui, selon le prêtre qui nous a présenté, étaient considérés comme des «infidèles» par al-Nosra et ses complices parce qu'ils ne suivaient pas leur idéologie terroriste déformée. L'un d'eux, le Dr Kukeh, a déclaré: «Ceux qui tuent les sunnites sont les mêmes qui prétendent les défendre. Les obus qui nous frappent quotidiennement sont envoyés par eux

Le Dr Kukeh, qui a dit avoir donné à son fils aîné le prénom du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, «parce que j'aime cet homme», a expliqué qu'en 2012, il vivait dans l'est d'Alep lorsque les terroristes ont commencé à occuper des quartiers de la ville. Il a été la cible d'un assassinat parce qu'il n'était pas d'accord avec l'idéologie des terroristes.

Les résidences universitaires d'Alep, récemment prises pour cible, l'ont été régulièrement en 2016. À l'époque, elles abritaient depuis quatre ans plus de 10,000 Syriens déplacés à l'intérieur du pays, venus de zones d'Alep et de sa banlieue, y compris de zones occupées par les terroristes.

Lors de visites ultérieures en 2017 et des années suivantes, j'ai vu les vestiges de l'occupation des régions orientales d'Alep par les terroristes (prisons souterraines avec cellules d'isolement), j'ai recueilli des témoignages de civils syriens sur la vie sous le régime terroriste, et plus tard, j'ai vu la ville commencer à se reconstruire et à prospérer, avec la réouverture des commerces, la restauration des anciens marchés , la vie animée autour de la célèbre citadelle (sous le règne des terroristes, marcher à proximité signifiait presque certainement être tué par balle) et au sommet de la citadelle .

La ville que les médias occidentaux et du Golfe ont annoncé comme étant «tombée» lorsqu'elle a été libérée d'Al-Qaïda, de l'EI et de leurs co-terroristes est revenue à la vie sous le règne du gouvernement syrien.

Chaos actuel: Alep occupée?

Tout au long des combats, des informations contradictoires ont circulé sur la prise de certaines parties d'Alep par les terroristes. Comme je l'ai écrit au début, les photos et vidéos qui semblent montrer une présence terroriste dans les quartiers ouest d'Alep et même dans le centre-ville ne prouvent pas que les terroristes aient pris des quartiers.

Il n'est pas difficile pour des terroristes dormants de surgir, de prendre ces photos et vidéos et de repartir. Le temps nous dira lesquelles de leurs affirmations sont vraies et lesquelles relèvent d'une guerre psychologique visant à démoraliser les Syriens et à les retourner contre leur armée, voire contre la Russie.

Rappelons l'avertissement du commandement général de l'armée concernant la désinformation. Faire des déclarations définitives sur la situation d'Alep et de la région environnante, sans preuve, est irresponsable et inutile. À l'ère du clickbait où tout le monde veut être le premier à poster «BREAKING» suivi d'une petite phrase non vérifiée, discerner la vérité est compliqué.

Si l'impensable se produit et que des quartiers d'Alep sont réoccupés par des terroristes qui ne sont pas différents de l'EI, voire même l'incluent, ils seront finalement vaincus par la Syrie, la Russie et leurs alliés, comme ils l'ont été auparavant.

URL de l'article en anglais : https://www.rt.com/news/608503-syria-terrorists-attack-aleppo/

source : La Gazette du Citoyen

https://reseauinternational.net/quel-est-lobjectif-des-terroristes-en-syrie/

JacquesL

La tragédie syrienne due à l'Occident se poursuit



par Viktor Mikhin

Les organisations terroristes syriennes ont mené les attaques les plus importantes des dernières années contre l'armée syrienne dans le nord et le nord-ouest de la Syrie, ce qui leur a permis de prendre le contrôle d'une grande partie d'Alep et de progresser vers la ville de Hama.

L'armée syrienne a reconnu que des groupes armés avaient pris «une partie importante de la ville d'Alep» et a signalé la mort de dizaines de ses soldats lors d'affrontements sur un front s'étendant sur environ 100 kilomètres. Face à une escalade militaire sans précédent dans la région, de nombreuses questions se posent quant à la nature de cette attaque, ses causes et l'avenir de la Syrie. En outre, les craintes que la situation déjà désastreuse du peuple syrien, qui perdure depuis le début de la guerre en 2011, ne s'aggrave encore, se ravivent.

Des insurgés de l'Armée nationale syrienne, une alliance de groupes soutenus par la Turquie, sont également présents dans ces affrontements

Quels groupes armés sont impliqués ?

La principale force participant à cette attaque est le groupe islamique armé Hay'at Tahrir al-Sham*, formé en janvier 2017 par la fusion de plusieurs factions djihadistes. Dans les combats, on observe également l'implication d' «Ahrar al-Sham*», un des groupes d'opposition syriens créé à partir de la fusion de quatre factions islamistes syriennes. Ce mouvement est basé à Idlib ainsi que dans les zones rurales d'Alep et de Hama. Il collabore avec le Front national de libération, une coalition fondée en 2018 et regroupant 11 factions de l'Armée syrienne libre.

Des insurgés de l'Armée nationale syrienne, une alliance de groupes soutenus par la Turquie et créée en 2017, sont également présents dans ces affrontements. Cette armée s'oppose au gouvernement syrien ainsi qu'aux Forces démocratiques syriennes dirigées par les Kurdes et soutenues par les États-Unis. D'autres groupes de taille petite et moyenne participent à l'attaque, tels que les Brigades Nour al-Din al-Zenki, soutenues par la Turquie, et Jaish al-Izza, dirigé par le major Jamil al-Saleh, un déserteur de l'armée syrienne.

Darin Khalifa, chercheuse auprès du Groupe international de crise, a noté après enquête que ces groupes terroristes préparaient cette offensive depuis plusieurs mois. «Ils ont présenté cela comme une mesure défensive face à l'escalade prévue par le régime», a-t-elle déclaré à l'Agence France-Presse. Elle a ajouté que Hay'at Tahrir al-Sham et ses alliés envisagent également des changements plus larges aux niveaux régional et géostratégique.

Pourquoi maintenant ?

Plusieurs hypothèses expliquent pourquoi ces groupes armés ont choisi ce moment précis pour attaquer l'armée syrienne. L'hypothèse la plus notable est qu'ils ont profité d'un vide politique en Syrie et d'un affaiblissement de l'armée syrienne, notamment dû au retrait partiel des forces iraniennes, principal allié du président Bachar al-Assad. Ces forces étaient alors engagées à soutenir le Hezbollah dans ses récents combats contre Israël.

L'attaque coïncide avec le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban, ce qui pourrait indiquer que ces groupes cherchent à imposer une nouvelle réalité dans le nord de la Syrie, en expulsant l'Iran avant que ses forces ne se réorganisent. Par ailleurs, les insurgés ont profité du fait que la Russie, alliée d'Assad, était occupée par des événements majeurs liés à la guerre en Ukraine, imposée par l'Occident. Selon Safinaz Mohamed Ahmed, experte en affaires politiques arabes au Centre Al-Ahram pour les études politiques et stratégiques, cette situation a conduit la Russie à transférer certaines de ses bases d'observation militaire en Syrie aux forces iraniennes.

Après une analyse approfondie de la situation, l'Iran a accusé Israël et les États-Unis d'être les instigateurs des attaques menées par ces groupes armés en Syrie. Le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, a qualifié ces attaques de «plan américano-sioniste, élaboré après la défaite du régime sioniste au Liban et en Palestine». Selon l'agence de presse Tasnim, le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique, le général de division Hossein Salami, a déclaré que, suite aux «défaites stratégiques» subies par Israël à Gaza et au Liban, «les groupes terroristes takfiristes, sous la direction et avec le soutien de ceux qui ont échoué sur les champs de bataille à Gaza et dans le sud du Liban, ont récemment lancé de nouvelles attaques violentes contre la Syrie».

Il a également précisé que les frappes aériennes israéliennes en Syrie avaient causé la mort de Hashim Borhashemi, également connu sous le nom de Haj Hashim, un des principaux conseillers militaires iraniens en Syrie.

L'avertissement de Netanyahu

La véracité de cette analyse est confirmée par le fait que, quelques heures avant l'attaque, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en garde le président syrien Bachar al-Assad contre ce qu'il a qualifié de «jeu dangereux» en permettant le transfert d'armes au Hezbollah via le territoire syrien. Netanyahu a également menacé explicitement de prendre des mesures de représailles contre la Syrie. Certains observateurs estiment qu'Israël cherche à établir une zone tampon le long de sa frontière avec la Syrie afin d'expulser les groupes iraniens de la région et de couper les voies de ravitaillement du Hezbollah entre la Syrie et le Liban. Une récente série de frappes israéliennes en Syrie, notamment à Palmyre, est perçue comme une preuve de cette stratégie.

Les États-Unis, comme à leur habitude, nient toute implication dans l'attaque contre Alep. Toutefois, la présence illégale de leurs troupes sur le territoire syrien, aux côtés de leurs alliés kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), soulève des questions quant à leur niveau de connaissance des événements en cours. Il n'est guère surprenant que les insurgés des FDS aient récemment reçu de nouvelles armes américaines, qu'ils ont immédiatement utilisées au combat.

John Kirby, porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis, a déclaré avec menace que le refus du gouvernement de Bachar al-Assad de «participer à un processus politique, ainsi que sa dépendance à l'égard de la Russie et de l'Iran, avaient créé les conditions actuelles, y compris l'effondrement de l'armée syrienne dans le nord-ouest de la Syrie». Il a ajouté de manière pathétique : «Nous continuerons également à assurer la pleine protection du personnel et des installations militaires américains, qui restent nécessaires pour empêcher une résurgence de Daech en Syrie.»

Cette déclaration, teintée d'ironie, rappelle le rôle historique des États-Unis, bien connu des peuples du monde : ils ont non seulement contribué à la création d'Al-Qaïda, mais ont également été impliqués dans l'émergence de Daech et, avec les régimes monarchiques du Golfe, ont déclenché la guerre "civile" en Syrie. Une guerre dont le peuple syrien ne s'est toujours pas remis.

Le peuple syrien : une tragédie sans fin

Les affrontements militaires dans le nord-ouest de la Syrie, en particulier dans la ville d'Alep et ses environs, ont entraîné un déplacement massif de milliers de personnes. Les Syriens ont fui vers divers endroits : des zones sous le contrôle du gouvernement à Alep central, jusqu'à Idlib, près de la frontière turque, ou encore d'autres régions jugées plus sûres. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU en Syrie, plus de 15 000 personnes ont été contraintes de quitter leur foyer en raison des combats, près de la moitié d'entre elles étant des enfants. L'ONU a également signalé que certaines familles avaient été relogées dans des abris collectifs à Hama après avoir fui Alep et Idlib. La Syrian Observatory for Human Rights rapporte que, lors des premières opérations militaires, 277 personnes ont déjà perdu la vie.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, plus de 300 000 civils ont été tués. Des millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays et des réfugiés vivent encore dans des conditions précaires, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Syrie. Tel est le visage impitoyable d'un monde unipolaire, façonné par l'Occident sous la direction des États-Unis, qui tente de maintenir sa domination, même au prix de la mort d'innocents.

*Organisations interdites en Fédération de Russie

source : New Eastern Outlook

https://reseauinternational.net/la-tragedie-syrienne-due-a-loccident-se-poursuit/

JacquesL

Syrie : l'armée reprend aux terroristes des villes et villages situés dans la banlieue de Hama



par Al Manar

L'armée syrienne a repris une autoroute clé près de la ville de Hama, au nord du pays, ainsi que toutes les villes et villages qui l'entourent. Des dizaines d'autres takfirisistes qui tentaient de permettre une résurgence du terrorisme dans les régions du nord du pays ont été liquidés lors de cette opération.

Lundi, les militaires syriens ont repris l'autoroute reliant les villes de Mhardah et Suqaylabiyah près de Hama, ainsi que toutes les villes et villages adjacents, notamment Karnaz, Tell Malah, al-Jalamah, Jabbin, Hayalin et Cheikh Hadid, ont rapporté les médias syriens.

Ils ont également repris le contrôle de plusieurs autres villes qui étaient temporairement tombées entre les mains des terroristes.

Environ 80 autres terroristes, dont des chefs de guerre du groupe terroriste takfiriste Hayat Tahrir al-Cham (HTC), ont également été éliminés lors des opérations des forces syriennes dans la périphérie de Hama ainsi que dans la campagne d'Alep et d'Idlib, deux autres grandes villes du nord.

Plus tôt, la télévision d'État syrienne avait déclaré qu'environ 320 terroristes avaient été tués dans les environs des trois villes dans le cadre de frappes conjointes menées par l'aviation russo-syrienne.

12 sites et dépôts de munitions ainsi qu'un drone des terroristes ont été détruits dans les frappes du lundi 2 décembre.

Selon des sources locales, environ 15 000 forces populaires ont entre-temps rejoint les rangs de l'armée syrienne à Hama en quelques heures.

Des combattants de la Résistance et des forces antiterroristes issus de divers groupes de résistance régionaux, notamment ceux originaires de l'Irak voisin ont également grossi les rangs de l'armée syrienne.

Par ailleurs, des sources russes ont rapporté que le HTC se préparait à déployer des substances toxiques à Alep et à Idlib – un scénario qui a été exécuté à plusieurs reprises au lendemain de la résurgence du phénomène funeste de terrorisme takfiriste en Syrie en 2014. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont recouru à ce prétexte pour soumettre ce pays à des frappes de missiles intenses et meurtrières à plusieurs reprises.

Les sources russes ont rapporté que le matériel avait été transporté à Alep et Idlib à l'aide d'ambulances exploitées par les Casques blancs, un soi-disant groupe d'aide soutenu par l'Occident et Israël.

Plus tôt cette semaine, des membres du HTC ont envahi de nombreuses zones contrôlées par le gouvernement et tué des dizaines de soldats syriens dans le nord.

L'armée syrienne a repoussé des opérations à grande échelle des terroristes dans la province d'Alep grâce à une frappe préventive.

Les groupes terroristes et leurs alliés occidentaux ont ensuite lancé une vaste campagne de désinformation médiatique pour ternir le succès de la campagne antiterroriste menée par l'armée syrienne. Ils ont notamment prétendu que les forces syriennes s'étaient retirées de la campagne de Hama. L'armée syrienne a cependant démenti ces informations, les considérant comme faisant partie d'une «guerre médiatique» visant à compromettre la lutte antiterroriste du gouvernement de Damas.

source : Al Manar

https://reseauinternational.net/syrie-larmee-reprend-aux-terroristes-des-villes-et-villages-situes-dans-la-banlieue-de-hama/