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États-Unis/entité sioniste : même combat colonial assassin… Le génocide qui a co

Démarré par JacquesL, 04 Novembre 2024, 12:29:35 PM

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JacquesL

États-Unis/entité sioniste : même combat colonial assassin... Le génocide qui a construit les États-Unis



Ce qui est expliqué dans l'article ci-dessous se passa partout sur les terres natives ancestrales des nations autochtones...

«Le peuple Navajo fut confiné dans une réserve particulière... Le développement d'un système d'attention médicale et la mise en place d'un système d'éducation eurocentrique occidental sur la réserve Navajo furent à la fois discutés et négociés ; ceci fut les tous débuts des pensionnats pour Indiens sur la réserve Navajo». ~ Darryl Benally, 2022

«Comme nous l'avons vu [dans cette recherche], une des pré-conditions pour le génocide espagnol et anglo-américain contre les peuples natifs des Amériques fut une définition publique de ces natifs comme étant de manière inhérente et permanente, c'est à dire raciale, des êtres inférieurs. Pour les conquérants espagnols, l'Indien était spécifiquement un esclave naturel, une bête de somme sous-humaine, parce que cela correspondait à l'utilisation que les Espagnols voulaient faire d'eux et aussi parce qu'une telle définition était explicable en référence aux anciennes «vérités» européennes et chrétiennes, d'Aristote à St Thomas d'Aquin». ~ David E. Stannard, professeur d'histoire et d'études américaines, université Hawaii, «American Holocaust», 1992

Cette citation du Pr. Stannard ci-dessus s'applique DIRECTEMENT à l'idéologie sioniste et au nettoyage ethnique en cours en Palestine occupée depuis au moins 1948 et la Nakba, dont le génocide en cours actuel à Gaza et en Cisjordanie, n'est qu'une continuation de la logique historico-idéologique implacable. Les colons génocidaires sionistes ne peuvent trouver que soutien et complicité massifs des gouvernements des nations du continent des Amériques, tous établis et maintenus en place par la même méthodologie de domination raciale.

Résistance 71

*

Le génocide qui a construit les États-Unis

par Eric Zuesse

Ceci est une photo intéressante d'une montagne de crânes de bisons :



Ceci montre une énorme montagne de crânes de bisons américains des années 1870 (NdT : l'info de la photo présentée date cette photo de 1892)

Ces crânes furent collectés dans les grandes plaines centrales des États-Unis. Ils proviennent du massacre régulier des bisons que les colons européens et l'armée américaine firent afin d'affamer les population natives indiennes, de procéder ainsi à un nettoyage ethnique de la terre à coloniser, parce que le bison, pour sa viande, sa toison et toutes ses parties corporelles, était la base nutritionnelle des indiens des Grandes Plaines1. Plus de détails dans cette publication : Smithsonian magazine's «Where the Buffalo No Longer Roamed», by Gilbert King, on 17 July 2012 :

«Enragés par la «bataille du massacre des cents» qui vit des guerriers Lakota et Cheyennes tendre une embuscade à une troupe de la cavalerie américaine dans le Wyoming, scalpant et mutilant les corps des 81 soldats et officiers, le général Sherman avait dit au général Grant l'année d'avant (le 28 décembre 1866) : «Nous devons agir avec le plus haut désir de revanche contre les Sioux, jusqu'à l'extermination même des hommes, femmes et enfants». Quand Grant devint président des États-Unis en 1869, il nomma Sherman comme général commandant de l'armée et celui-ci fut responsable de l'engagement des États-Unis dans les guerres indiennes. À l'ouest sur le terrain, le général Philip Sheridan assuma le commandement pour Sherman, prit l'affaire en main comme il l'avait fait dans la vallée de Shenandoah pendant la guerre de sécession lorsqu'il ordonna la tactique de la terre brûlée qui présagea de la marche de Sheridan vers la mer... Sheridan fut bientôt capable de monter le genre d'offensive qu'il désirait. Dans la campagne de l'hiver 1868-69 contre les camps Cheyennes, Sheridan se mit à détruire les sources de nourriture des Indiens, leurs logements et leur cheptel, ce avec une force sans précédent... Durant une tempête de neige en novembre en territoire indien, Sheridan ordonna aux quelques 700 hommes du 7ème de Cavalerie sous le commandement de George Armstrong Custer de «détruire les villages, les chevaux, de tuer ou de pendre les guerriers et de ramener les femmes et les enfants». Les hommes de Custer chargèrent dans un village Cheyenne le long de la rivière Washita, tuant les Indiens alors qu'ils fuyaient de leurs logements. Les femmes et les enfants furent pris en otage comme partie de la stratégie de Custer d'utiliser des boucliers humains, mais les éclaireurs de la cavalerie (NdT : des Indiens) rapportèrent avoir vu des femmes et des enfants poursuivis et massacrés sans aucune pitié, dans ce qui est devenu pour la postérité, le massacre de Washita. De grandes parties de chasse commencèrent à affluer de l'ouest par train avec des milliers d'hommes armés de fusils calibre .50, laissant un sillage de carnage de bisons sur leur passage. À l'encontre des Indiens et de Buffalo Bill, qui ne tuaient les bisons que pour se nourrir et utiliser leurs éléments pour vivre, fourrure etc.. Les chasseurs de l'Est tuaient juste pour le «sport» et le plaisir de tuer. Les natifs contemplèrent avec horreur les paysages des prairies jonchés des cadavres et des carcasses des bisons laissées à pourrir. Les chemins de fer commencèrent bientôt à faire de la publicité pour «la chasse en train», là où les trains rencontraient d'énormes troupeaux le long ou traversant la voie ferrée. Des centaines d'hommes à bord montaient sur les toits des wagons et sur les plateformes, tiraient depuis les fenêtres des wagons, laissant un nombre incalculables de ces magnifiques animaux de 800 kg pourrir là où ils étaient tombés».

L'hebdomadaire Harper's Weekly décrivit ces parties de «chasse» :

«Pratiquement tous les trains partant ou arrivant à Fort Hays sur la voie de chemin de fer de la Kansas Pacific organise sa course avec les troupeaux de bisons et une des plus excitantes scènes en résulte. Le train ralentit à la vitesse égale de celle du troupeau, les passagers sortent les armes qui servent à se défendre contre les Indiens et ouvrent le feu depuis les fenêtres des wagons et les plateformes du train. Fréquemment un jeune mâle va se retourner contre le train. Sa manifestation de courage est son arrêt de mort car tout les tirs du train se dirigent contre lui, le tuant lui et les membres du troupeau se trouvant dans son entourage».

Les chasseurs commencèrent à tuer les bisons par centaines de milliers dans les mois d'hiver. A la fin du XIXème siècle, il ne restait plus que 300 bisons sauvages dans les Grandes Plaines.

Sheridan reconnut le rôle du chemin de fer dans le changement radical de l'Ouest américain et dans son rapport annuel au général de l'armée américaine en 1878, il reconnut que les Indiens étaient forcés dans les réserves sans aucune compensation si ce n'est la promesse d'une éducation religieuse (chrétienne) et du minimum vital pour survivre (nourriture et vêtements), des promesses qui, écrivit-il, ne furent jamais tenues.2

«Nous avons pris leur terre et leurs moyens de survie, nous avons brisé leur mode de vie, leurs habitudes, leurs traditions, nous avons introduit des maladies qui les tuent et les pourrissent de l'intérieur, c'est contre tout cela que les Indiens nous firent la guerre. Pouvait-on s'attendre à moins ? Une fois ceci admis, pourquoi se préoccuper des difficultés des Indiens ?»

Les mémoires du général Sherman de 1889 «Memoirs of General William T. Sherman» ont raconté :

«Pendant les années 1865 et 1866 Les Grandes Plaines demeurèrent essentiellement à l'état de nature sauvage, elles étaient la zone de nature d'environ une dizaine de millions de bisons, de daims, chevreuils, caribous, antilopes et tout ceci était possession selon leur besoin des Sioux, Cheyennes, Arapahos, Kiowas, des nations de fiers Indiens, qui avaient complètement compris que la construction de deux voies de metal parallèles au travers leur pays (NdT : le «cheval de fer») serait un problème destructeur pour la terre où ils subsistaient et donc pour eux immanquablement. (...) Une fois le chemin de fer établi, le destin des bisons et des Indiens étaient définitivement scellé. À la fin de la guerre civile (sécession), les soldats des deux camps regardèrent naturellement pour de nouvelles maisons dans l'Ouest, vers les nouveaux territoires, ce aussi loin qu'à l'océan Pacifique et nous comprenons aujourd'hui que les hommes vigoureux qui contrôlent les états du Kansas, du Nebraska, du Dakota, du Montana, du Colorado etc, etc... se ruèrent sur les Grandes Plaines et furent plutôt stimulés que retardés par le danger des guerres indiennes. Ceci fut aussi un évènement fort qui a produit le résultat dont nous jouissons aujourd'hui, en ayant remplacé le bison sauvage par tout un cheptel de bétails domestiques et en substituant aux Indiens inutiles et incompétents, l'intelligence des propriétaires de fermes et de ranches des plus productifs».

Le Native American Rights Fund a publié un article, «Boarding school healing : For more than 100 years, Native American children were forcibly removed from their homes. The effects of this cultural genocide still are felt. We must work to heal from this tragic history» où il est dit ceci :

«Les enfants amérindiens furent enlevés de force à leurs familles, leur environnement et placés dans des pensionnats gérés par l'église chrétienne et le gouvernement des États-Unis, ce dès le début des années 1800 jusqu'aux années 1950. Tout ceci fut fait en suivant les directives d'une politique fédérale faite pour soi-disant «civiliser» les Indiens et pour oblitérer les cultures natives ; une politique délibérée d'ethnocide et de génocide3. Coupés de leurs familles et de leur culture, les enfants étaient punis pour parler dans leur langue maternelle, on leur interdisait toutes pratiques traditionnelles ou culturelles, interdits de vêtements traditionnels et de toute identité en relation avec leur culture native et naturelle, on leur enseignait que leurs cultures étaient mauvaises, pêcheresses et qu'ils devaient être honteux d'être des natifs américains».

C'était essentiellement la culture blanche anglo-protestante (WASP) qui les «sauvait» de la sauvagerie au nom du Christ.4

Juste après que le nord eut gagné la guerre civile contre le sud en 1865 et mit un terme à l'esclavage légal des noirs américains et que le président Lincoln fut remplacé par les racistes Andrew Jackson et Ulysse Grant, le gouvernement des États-Unis, pas plus tard qu'en 1866, commença à exterminer la plupart des Indiens et à arracher de leur culture les enfants survivants aux massacres afin de forcer une blancheur et un christianisme en eux au moyen de ces pensionnats punitifs dans les colonies blanches et ce à des fins de nettoyage ethnique.

L'esclavage légal fut remplacé par le nettoyage ethnique légal et le génocide contre les natifs Indiens du continent. Ceux-ci furent traités comme des sous-hommes remplaçant les noirs à cet effet. Puis, plus tard, avec Theodore «Teddy» Roosevelt, commença l'impérialisme américain, mais son cousin F.D. Roosevelt essaya un temps d'y mettre fin et fut remplacé par Truman, qui, avec Eisenhower, mit le gouvernement américain sur le chemin d'un impérialisme galopant toujours en expansion, ce jusqu'au temps présent.

source : The Intel Drop via Resistance71

  • NdT : nations Sioux, Cheyenne, Kiowa, Arapaho, Pawnee, Comanche et Apache plus au sud...)
  • NdT : c'est une constante yankee... Ils ne respectent JAMAIS, leur parole, JAMAIS, quand les Yankees historiquement, adhèrent partiellement pour un temps à un accord ou traité signé, c'est pour gagner du temps, s'organiser pour mieux briser leur promesse et ne pas respecter l'accord. Il est IMPOSSIBLE de faire confiance au gouvernement yankee en quoi que ce soit, hier comme aujourd'hui... Le mensonge et la trahison font partie de leur patrimoine «génétique» politico-social, ceci est un fait historiquement avéré et de longue date.)
  • NdT : dans certains pensionnats selon les époques, le taux de mortalité pouvait aller jusqu'à 50% des enfants admis. Les enfants mal-nourris avaient un système immunitaire défaillant, ils contractaient des maladies notamment la tuberculose et les enfants sains étaient souvent forcés de dormir avec les enfants malades... Ceci se produisit à la fois aux États-Unis et au Canada. Au Canada, le dernier pensionnat pour Indien ferma ses portes en 1996. Les églises catholique et protestante sont autant responsables de ces assassinats que les gouvernements fédéraux du Canada et des États-Unis... Lire à ce sujet notre traduction de «Meurtre par décret», du Tribunal International contre les Crimes de L'Église et de l'État, TICEE)
  • NdT : aux États-Unis, comme au Canada, l'église catholique fut co-responsable des crimes avec ses comparses anglicane et de l'église unifiée du Canada...

    Le génocide commis fut pensé par beaucoup, incluant les enseignants blancs de ces pensionnats, comme étant au service de dieu et il fut soutenu par le gouvernement fédéral à la fois pour dégager la terre au profit des colons chrétiens européens et pour servir dieu.


https://reseauinternational.net/etats-unis-entite-sioniste-meme-combat-colonial-assassin-le-genocide-qui-a-construit-les-etats-unis/