Si vous ne connaissez pas Paul Gogo, l’équipe de DONi a réalisé une enquête sur ce journaliste français, trop souvent à l’assaut du Donbass et au cœur d’une propagande qu’il développe librement dans les plus grandes officines médiatiques de France.
C’est à travers l’analyse complète de son Twitter que nous sommes en mesure de montrer, à travers lui, comment les journalistes français abordent le Donbass et traitent les enjeux de cette guerre. Paul Gogo, caricature à lui seul de toute une profession.
Georges Soros le « philanthrope ».
Au milieu de quantité de déclarations frisant la haine et la russophobie, sans parler de l’annonce de soirées avec bonne pitance et force bières, Paul Gogo a affiché cet article du Monde, pour des raisons bien particulières.
Correspondant « indépendant » travaillant entre autre pour le journal Libération, Gogo s’est attaqué à l’agence DONi, notamment à travers la plate-forme StreetPress, dans des articles mensongers et diffamatoires, pratique hélas répandue dans ce média, sur lequel nous reviendrons bientôt.
Ce média compte parmi ses financiers les plus importants, l’Open Society Foundations (OSF), organisation fondée en 1979, par le milliardaire américain Soros, dont l’objectif est dixit : « de promouvoir la gouvernance démocratique, les droits de l’Homme, et des réformes économiques, sociales et légales ».
Installée après la chute du mur de Berlin dans les pays de l’Est et de l’ancien espace soviétique, Soros n’a jamais caché que l’OSF avait le désir de faire émerger une nouvelle génération de politiciens, en clair, de faire de l’ingérence dans tous les pays du Monde (cf les révolutions colorées).
En qualifiant ce personnage de « philanthrope », le public avisé comprendra bien qui Paul Gogo sert, sans parler de l’utilisation de ce mot dont nous redonnons la définition : « Personne qui œuvre pour le bien de ses semblables, pour l’amélioration de leur sort ». Avec Paul Gogo, la caricature décidément se rencontre à chaque instant.
L’affaire Graham Phillips, du mépris à la haine
Correspondant français installé quelques temps à Donetsk avant la guerre, Paul Gogo est un jeune couteau de la presse française. Dans cette nouvelle génération qui n’a pas passé la trentaine, le respect des collègues ou des opinions contraires à leurs pensées, ne fait pas partie des règles évidentes de neutralité, prudence et objectivité.
Dans cette déclaration et d’autres que Paul Gogo a publié, il s’attaque vulgairement au célèbre journaliste britannique Graham Phillips « le tocard en chef ». Nous n’aurons pas la prétention de présenter le travail énorme de Graham dans la réinformation dans le Donbass, son courage également sur le front et les risques importants qu’il prit pour donner un peu de vérité au grand public.
Paul Gogo quant à lui, démontre un glissement de cette nouvelle génération journalistique, prête à toutes les vulgarités, mensonges et manipulations, jusqu’à l’absurdité des insultes. Pétris en principe de Démocratie, ce nouveau style de journalistes débridés monte à l’assaut des lecteurs sans aucune conscience, ni politique, ni morale.
Ceci est bien connu, les insultes sont la force des faibles, lorsqu’à court d’arguments, ils sont incapables de débattre, et démontrent bien jusqu’où va cette « Démocratie » qu’ils défendent.
L’affaire Laurent Brayard, comment s’attaquer aux enfants d’un père de famille… pour le faire taire
Laurent Brayard est un collaborateur de l’agence DONi, fondateur du service français, qui a plusieurs reprises a mis en défaut Paul Gogo dans son travail sur l’Ukraine. A son propos, ce dernier déclarait : « il nous a tous insulté ».
Notre journaliste avait mis en exergue ses compromissions avec l’Ukraine brune de Kiev, notamment dans un article de Libération, où il appelait en janvier 2015, à verser de l’aide… humanitaire, à l’armée ukrainienne, en pleine bataille de Debaltsevo : http://www.liberation.fr/planete/2015/01/30/de-donetsk-a-kiev-donnez-pour-l-armee-ukrainienne_1192447 .
Gogo ayant passé la ligne rouge vertement, le journaliste de DONi ne fit que son devoir, notamment parce que Paul Gogo reçu la médaille de la ville de Saint-Lô… dont le dernier récipiendaire fut « un héros de la Seconde Guerre mondiale ». Cocasse situation d’une récompense donnée à un soutien de l’Ukraine fortement entachée de néonazisme, derrière un valeureux combattant qui lutta contre l’Allemagne nazie.
Depuis ce jour, comme dans le cas de Graham Phillips, Paul Gogo n’a cherché qu’une simple vengeance, motivant bientôt une série d’articles diffamatoires présentant Brayard comme « un facho », qui se retrouvèrent bientôt sur la table d’un tribunal de Grande Instance, juge aux affaires familiales.
En effet, en février 2016, alors que les épinglages de Brayard à propos de Paul Gogo étaient déjà publiés, une procédure judiciaire fut lancée en France contre le premier par son ex-femme. L’attaque visait à supprimer l’autorité parentale sur ses enfants, avec suppression de son droit de visite, le doublement de la pension alimentaire, une amende de 2 000 euros, le paiement au dépend de toute la procédure judiciaire.
Cette bataille judiciaire menée notre collaborateur Laurent Brayard s’est déroulée en quatre temps, en mai, septembre, novembre 2016, et février 2017.
Mais donnons-lui la parole : « Ce sont mes parents et ma sœur qui sont venus à mon secours, j’étais dans le Donbass quasiment durant toute la période et sans moyens financiers pour me défendre. Qu’il y ait eut contact direct ou non avec mon ex-épouse, les articles de Paul Gogo, se sont retrouvés, fournis par la partie adverse, sur le bureau du juge, en septembre dernier. Le procès est alors devenu politique, il y était dit que j’étais un richissime agent de la Russie, fasciste notoire et d’autres affabulations. J’ai pris très au sérieux cette attaque, j’étais le seul père de famille français, engagé dans le Donbass, il est logique que je fus attaqué à travers mes enfants, rappelons qu’en France les attaques contre la famille sont à la mode. J’ai décidé de disparaître médiatiquement sous mon nom, ceci explique « ma disparition » contrairement aux affabulations écrites à mon sujet, pour protéger mes enfants et le droit à les voir. Mais je travaille toujours en sous-marin, après avoir fait table rase, je ne cherchais pas la notoriété, ni les honneurs, mes enfants étant dans la balance, je n’ai pas hésité. Paul Gogo s’est simplement un type bête et méchant, comme il s’en trouve tellement dans le milieu du journalisme, je le plains, je suis croyant, la vengeance ne fait pas partie de mes options, son travail a toujours été scandaleux et orienté, j’ai fait mon devoir, je le referai ».
Cette attaque judiciaire s’est soldée par une victoire complète devant le juge aux affaires familiales. Dans l’intérêt des enfants, alors qu’il reste une justice en France, aucune des demandes de la partie adverse ne furent avalisées. Laurent Brayard pourra revoir ses enfants.
Selon ses déclarations, les propos de Paul Gogo et d’autres journalistes ou personnages de la guerre de l’information dans le Donbass à son encontre, étaient si absurdes et si éloignés de la vérité, qu’il n’a pas cru que la justice française puisse le frapper à travers ses enfants.
Il indique qu’il continue anonymement le combat, convaincu par cette procédure d’avoir lutté pour la bonne cause face à un système prêt à tout pour détruire ceux qui se mettent en travers de sa route.
Paul Gogo, l’homme qui s’ostracise lui-même
Dans les plaintes continuelles présentes dans ses déclarations sur son incapacité, lui et ses amis, de venir dans le Donbass, Paul Gogo fait ici preuve d’une grande naïveté et d’une aussi grande mauvaise foi.
Dans un pays en guerre comme le Donbass, lui et d’autres sont venus au début du conflit sur place. Cette situation a duré de 2014 à 2015, ils eurent le loisir de rencontrer les civils dans les caves, d’interviewer les combattants, les survivants des massacres et des tortures des bataillons spéciaux ukrainiens, les évadés ou échangés des prisons politiques du SBU, les témoins des atrocités, des bombardements ciblés de civils.
Bien que se déclarant « neutre », les articles de Paul Gogo prouvent sans ambiguïté, qu’il fait œuvre de propagande contre le Donbass et contre la Russie. Ce journaliste oublie par ailleurs qu’il existe des causes à servir, Gogo ne sert ici que des penchants vengeurs, des opinions extrémistes en flouant au pied la déontologie de sa profession.
Imaginons un journaliste suisse en 1944, ayant des accréditations pour venir faire son métier sur le front, suivant les armées soviétique, américaine, anglaise ou française, puis revenant dans son pays pour défendre dans ses articles l’Allemagne nazie, de l’avis des lecteurs, les pays concernés auraient le devoir de lui redonner la chance de revenir sur le front ? Le parallèle est criant.
Mais donnons la parole encore une fois à Laurent Brayard qu’il accuse de l’ostraciser sur place lui et ses amis : « Du pur Gogo (rires), sa liste noire des journalistes est sortie de son cerveau, il s’oublie ici, car les deux républiques ont compris que ces gens-là sont venus les combattre par la plume. Paul Gogo d’une certaine manière est un criminel de l’information, des gens meurent dans le Donbass de sa propagande, il ne s’agit pas ici de venir faire un reportage animalier dans le Périgord. C’est une guerre ! Paul Gogo n’est pas neutre, il sert l’Ukraine de Kiev, il l’a démontré par ses appels pour l’armée ukrainienne, qu’espère-t-il donc après le mal qu’il fait, en brandissant une liberté de la presse qui n’existe pas en France. Avons nous eu la parole nous chez DONi dans un média français ? Bien sûr que non. Gogo oublie que nous avons fait venir quantité de collègues journalistes européens, des dizaines que nous avons fixés, plusieurs fois pour certains, citons Shaun Walker (The Guardian, GB), Kim Segunpa (indépendant Inde), Philippe Warwick (RFI, France), Stéphane Aubouard (L’Humanité, France), Philippe Migault (ancien du Figaro, Valeurs actuelles France), Guillaume Chauvin (photographe indépendant, prix Paris-Match 2009, France), et je pourrais en citer une bonne quarantaine d’autres, d’Allemagne, de Belgique, de Finlande, d’Espagne, du Pays Basque, des Pays-Bas, d’Italie, la liste est très longue. Il est vrai par contre que selon les règles édictées par les deux républiques elles-mêmes, j’aide à faire le tri, pour que des gens comme Gogo, ne puisse plus dire en étant venu dans le Donbass « j’y étais », puis écrire sans fin des absurdités sur le Donbass, ils ne sont de toute façon pas des journalistes, seulement dirons-nous « des serviteurs ». Ils servent une carrière, ils servent ce que j’appelle le IVe Reich européen, ce sont déjà des hommes du passé, ceux d’une cause perdue, ils seront vaincus et Gogo et bien d’autres diront alors qu’ils ne savaient pas… ».
L’affaire Christelle Néant et DONi, comment tenter de faire entrer des pièces incompatibles dans un puzzle bancal
Pour finir une déjà longue enquête, nous évoquerons l’acharnement de Paul Gogo, à travers StreetPress et d’autres plate-formes, à vouloir à tout prix faire des supports français du Donbass « des fachos » (combattants, humanitaires, journalistes).
Le parcours de Brayard a été public, il vient de la CNT, syndicat libertaire de l’extrême-gauche, étant passé à l’UPR parti sans couleur qui prône la sortie de l’UE et de l’Euro. Après sa disparition publique de la scène, Gogo et ses amis, notamment Mathieu Mollard et d’autres, se sont lancés dans une campagne diffamatoire contre Christelle Néant et DONi.
Les accusations, en partie alimentée par la « petite guerre des trolls », sont toujours les mêmes, toute l’équipe de DONi serait fasciste, toutes les personnalités passant par DONi le serait aussi, notamment lors de la venue du groupe Les Brigandes.
Janus Putkonen n’a jamais caché avoir des opinions plutôt communistes, et laissons à Christelle Néant le soin de répondre elle-même : « Sur le plan politique, je suis clairement communiste, et je l'ai explicitement dit à M. Mollard lorsqu'il m'a interviewé pour cet article sur StreetPress (en me cachant d'ailleurs au passage le fait que son article serait fait avec Paul Gogo). Cette partie dérangeait trop dans la narration que Gogo voulait imposer à son article, alors elle a été zappée. Tout comme le fait que je lui avait clairement dit qu'un certain nombre de volontaire français étaient politiquement à gauche, voire très à gauche. C'est cela que lui et M. Mollard appellent être « objectifs ». Si cela ne colle pas à leur accusation, hop on enlève. Ils ont enlevé mes années d'activisme de défense des droits de l'homme quand j'étais en France et en Belgique. Ils n'ont gardé que mon passage à l'Unef-ID en le qualifiant de syndicat de centre-gauche pour essayer d'édulcorer mon engagement politique très à gauche qui ne cadrait pas avec la narration qu'ils voulaient donner à leur article. Le plus incroyable a été leur tentative de m'interviewer une deuxième fois après la venue du groupe de visiteurs français, en envoyant un autre journaliste. Je lui ai demandé s'ils me prenaient pour une idiote après ce qu'ils avaient fait de ma première interview, et s'ils croyaient vraiment que j'allais de nouveau leur en accorder une pour qu'elle soit de nouveau déformée, tronquée, comme le fut la première. Comme le dit le dicton populaire : « Qui me trompe une fois, honte à lui ; qui me trompe deux fois, honte à moi ». Tout comme les républiques populaires, je leur avait accordé une chance de montrer qu'ils étaient des journalistes objectifs, et ils ont montré qu'ils ne sont que des propagandistes qui ne méritent même pas que l'on perde du temps avec eux. »
Cette enquête montre hélas l’état piteux et dramatique de la profession de journaliste en France. Si Paul Gogo reste un épouvantail aux travers antidémocratiques qui ne trompent pas, il est l’un des nombreux « journalistes » qui dans le futur dirigeront les plus grands médias français.
Ils seront à la tête des rédactions, ils violent déjà toutes les règles, Paul Gogo n’hésitant pas à déclarer publiquement que pour tromper les populations du Donbass, il avait porté un ruban de Saint-Georges, symbole des patriotes russophones et russes.
Le travail de telles personnes ne tend qu’à tromper le public français, le cocktail étant toujours le même : travaux sur commandes (pas de liberté réelle de publication de leurs articles), écrire dans le sens des puissants, des gouvernants, des lobbyings, mépris du public et des collègues non impliqués dans le système, carrière, jouissances et honneurs (médailles, Légion d’honneur etc.).
L’information entre les mains de personnes comme Paul Gogo, devient un danger pour la Nation française, est partisane mais se cache derrière une neutralité, défend des causes contraires aux intérêts du Peuple et détruit la presse, la liberté de la presse et le peu de démocratie qu’il reste encore dans les mains des populations. Dans l’histoire, que dira-t-on de ces hommes-là ?
L’équipe de DONi Press