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jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
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<div class="cel1_print"> <div id="mod_674056" class="mod_674056"> <div class="cel1"> <div class="titre"> <h2 class="access"> Sarkozy et la R&eacute;publique : le discours en trompe l'&oelig;il </h2> </div> <div class="chapeau"> <h3 class="access"> par Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public </h3> </div> <br class="texte clear" /> <div class="intertitre"> <br class="access" /> </div> <div class="para_564416"> <div class="texte"> <div class="access"> Le 8 mars 2006, le journal <em>Le Monde</em> titrait <em>&laquo; M. Sarkozy : les communaut&eacute;s, c'est moi &raquo;</em>. Effectivement, les proches du pr&eacute;sident de l'UMP ne cachent rien sur les pourcentages de voix escompt&eacute;s aux pr&eacute;sidentielles dans chaque communaut&eacute; ethnico-religieuse et n'h&eacute;sitent pas &agrave; faire part de leur principal souci : <em>&laquo; La communaut&eacute; noire o&ugrave; Sarkozy doit &ecirc;tre &agrave; 20% et encore&hellip; &raquo;</em>. M. Abderrahmane Dahmane, pr&eacute;sident des d&eacute;mocrates musulmans et <em>&laquo; secr&eacute;taire national de l'UMP charg&eacute; des relations avec les associations des Fran&ccedil;ais issus de l'immigration &raquo;</em> (sic) d&eacute;voile tout sur le client&eacute;lisme outrancier du pr&eacute;sident du mouvement mais on sait que le rejet du mod&egrave;le r&eacute;publicain est aussi partag&eacute; par de nombreux responsables de l'UMP. Le maire d'Asni&egrave;res, Manuel Aeschlimann, n'h&eacute;site pas &agrave; proclamer <em>&laquo; l'&eacute;chec du sacro-saint principe de l'int&eacute;gration r&eacute;publicaine &raquo;</em> et &agrave; d&eacute;cr&eacute;ter <em>&laquo; Il faut segmenter tout cela et cibler chaque groupe &raquo;</em>. Apr&egrave;s avoir chaleureusement agr&eacute;ment&eacute; de sa pr&eacute;sence l'inauguration du Conseil repr&eacute;sentatif des associations noires (CRAN) en compagnie de Patrick Devedjian, Madame Roselyne Bachelot, vice-pr&eacute;sident de l'UMP, d&eacute;clare &eacute;galement avec une belle assurance que <em>&laquo; la nostalgie du creuset r&eacute;publicain n'est en aucun cas op&eacute;rationnelle et que le ph&eacute;nom&egrave;ne communautaire est in&eacute;vitable dans une soci&eacute;t&eacute; globalis&eacute;e &raquo;</em> avant de remercier chaleureusement le CRAN pour son invitation &agrave; <em>&laquo; passer de l'indiff&eacute;rence &agrave; la diff&eacute;rence &raquo;</em>. Enfin, en guise de cerise sur le g&acirc;teau, le sociologue Michel Wieviorka, grand pr&ecirc;tre du multiculturalisme, voit dans Nicolas Sarkozy l'homme politique qui a le mieux compris qu'on &eacute;tait dans une configuration post-r&eacute;publicaine et qui <em>&laquo; s'y installe &raquo;</em>. Dans l'entourage du pr&eacute;sident de l'UMP certains conseillers se sont &eacute;galement d&eacute;clar&eacute;s &laquo; effray&eacute;s &raquo; par les r&eacute;actions de satisfaction &agrave; la d&eacute;cision du Conseil d'Etat refusant l'int&eacute;gration des &eacute;coles Diwan dans le public, y voyant l'image de la <em>&laquo; R&eacute;publique casqu&eacute;e &raquo;</em> face aux <em>&laquo; enfants de l'esprit nouveau &raquo;</em> (1). <br /> <br /> Nul doute donc, apr&egrave;s tout ce que l'on sait d&eacute;j&agrave; de l'engouement de Nicolas Sarkozy en faveur des discriminations positives et des <em>&laquo; pr&eacute;fets musulmans &raquo;</em>, que la &laquo; rupture &raquo; essentielle propos&eacute;e par le candidat UMP devrait &ecirc;tre celle du mod&egrave;le r&eacute;publicain. Il suffit, pour s'en convaincre, de voir les affiches du minist&egrave;re de l'Int&eacute;rieur qui s'&eacute;talent d&eacute;j&agrave; sur les murs des Facult&eacute;s de droit pour vanter <em>&laquo; une police aux couleurs de la R&eacute;publique </em>&raquo;, lesquelles ne sont plus &laquo; bleu, blanc, rouge &raquo;, mais &laquo; black, blanc, beur &raquo; &hellip; <br /> <br /> Apr&egrave;s un tel credo bien enracin&eacute; en faveur des th&egrave;ses post-r&eacute;publicaines, les r&eacute;cents discours tenus le 9 mai &agrave; N&icirc;mes, le 22 juin &agrave; Agen et le 3 septembre &agrave; Marseille, ont de quoi surprendre et ont effectivement surpris. Voila soudain que la France, l'Etat-Nation, l'int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral, le service public, la langue fran&ccedil;aise, Charles Martel, Napol&eacute;on, Jaur&egrave;s, Blum et de Gaulle se sont retrouv&eacute;s au go&ucirc;t du jour et que Nicolas Sarkozy nous a fait le num&eacute;ro &laquo; Plus r&eacute;publicain que moi tu meurs ! &raquo;. Nous e&ucirc;mes le droit &agrave; des formules incroyables : <em>&laquo; D'o&ugrave; vient la tentation communautariste qui s'oppose &agrave; l'id&eacute;e que je me fais de la nation ? &raquo;</em> (N&icirc;mes) ou encore <em>&laquo; Sans elle</em> [la R&eacute;publique] <em>vous aurez le communautarisme, la loi des tribus, chacun renvoy&eacute; &agrave; ses origines ethniques, &agrave; sa religion &raquo;</em> (Marseille). Adieu Bachelot, le CRAN, le CRIF (Conseil repr&eacute;sentatif des institutions juives de France) et Wieviorka ? <br /> <br /> Sans doute lesdits propos sont-ils noy&eacute;s dans des discours-fleuves d'une saisissante d&eacute;magogie, dont la caract&eacute;ristique dominante r&eacute;side dans un ego surdimensionn&eacute; et passablement narcissique. Il est rare que le &laquo; je &raquo; soit &agrave; ce point pr&eacute;sent dans des discours-programme. Il n'en demeure pas moins que ce retour de la rh&eacute;torique r&eacute;publicaine montre que le pr&eacute;sident de l'UMP a &eacute;t&eacute; averti du risque de rejet par les Fran&ccedil;ais de ses th&egrave;ses communautaristes et qu'il a peut-&ecirc;tre enfin compris que, dans une d&eacute;mocratie digne de ce nom, ce n'est pas en courtisant des minorit&eacute;s que l'on obtient la majorit&eacute;. Les conseillers de Nicolas Sarkozy sont peut-&ecirc;tre convaincus de la d&eacute;cr&eacute;pitude du cadre stato-national mais les r&eacute;sultats du r&eacute;f&eacute;rendum du 29 mai 2005 ont d&eacute;montr&eacute; l'attachement du peuple fran&ccedil;ais &agrave; l'Etat, que ce soit l'Etat r&eacute;galien pour le &laquo; non &raquo; de droite ou l'Etat providence pour le &laquo; non &raquo; de gauche. Il n'est jamais trop tard pour apprendre &agrave; lire un scrutin pass&eacute;, surtout lorsque le suivant se profile. <br /> <br /> Ne pouvant toutefois pas risquer de d&eacute;plaire subitement &agrave; ses client&egrave;les communautaires, le pr&eacute;sident de l'UMP s'est trouv&eacute; contraint de faire le grand &eacute;cart et de multiplier les assertions parfaitement contradictoires. <br /> <br /> Ainsi a-t-on entendu le candidat &agrave; l'&eacute;lection pr&eacute;sidentielle indiquer &agrave; Marseille qu'il ne transigerait sur aucun de nos principes fondamentaux et notamment celui de <em>&laquo; l'&eacute;galit&eacute; des droits &raquo;</em> avant d'affirmer aussit&ocirc;t qu'il restait <em>&laquo; partisan de la discrimination positive &raquo;</em> alors que celle-ci se d&eacute;finit pr&eacute;cis&eacute;ment comme une rupture de l'&eacute;galit&eacute; de droit destin&eacute;e &agrave; r&eacute;aliser une &eacute;galit&eacute; de fait. Il ajoute qu'<em>&laquo; on ne portera pas atteinte &agrave; nos principes fondamentaux en donnant plus ceux qui ont moins &raquo;</em> alors qu'il a cependant d&eacute;clar&eacute; &agrave; Agen : <em>&laquo; au fond, depuis 25 ans, on fait une politique qui se r&eacute;sume tout enti&egrave;re &agrave; prendre aux uns pour donner aux autres, &agrave; p&eacute;naliser les uns pour favoriser les autres, &agrave; d&eacute;shabiller Pierre pour habiller Paul &raquo;</em>. Et le m&ecirc;me de d&eacute;noncer <em>&laquo; on cr&eacute;e des ZEP soi-disant pour r&eacute;duire les in&eacute;galit&eacute;s &raquo;</em>&hellip; mais les ZEP reposent pr&eacute;cis&eacute;ment sur l'id&eacute;e de discrimination positive ! <br /> <br /> En proposant, &agrave; Agen, &agrave; <em>&laquo; ceux qui au lieu de se donner du mal pour gagner leur vie pr&eacute;f&egrave;rent chercher dans les replis de l'histoire une dette imaginaire que la France aurait contract&eacute;e &agrave; leur &eacute;gard et qu'&agrave; leurs yeux elle n'aurait pas r&eacute;gl&eacute;e et qui pr&eacute;f&egrave;rent attiser la surench&egrave;re des m&eacute;moires pour exiger une compensation que personne ne leur doit plut&ocirc;t que de chercher &agrave; s'int&eacute;grer par l'effort et par le travail (&hellip;) &raquo;</em> de quitter le territoire national, et aux autres de se satisfaire de <em>&laquo; l'&eacute;galit&eacute; des droits et des devoirs &raquo;</em>, Nicolas Sarkozy an&eacute;antit tout l'argumentaire victimaire qui sert pr&eacute;cis&eacute;ment &agrave; justifier les discriminations positives dont il se r&eacute;clame. <br /> <br /> L'&eacute;litisme r&eacute;publicain et l'apologie du m&eacute;rite occupent une place de choix dans les trois discours mais ils figurent d&eacute;j&agrave; en toutes lettres dans notre Constitution &agrave; travers l'article 6 de la D&eacute;claration de 1789 qui dispose : <em>&laquo; Tous les citoyens &eacute;tant &eacute;gaux &agrave; ses yeux (la loi) sont &eacute;galement admissibles &agrave; toutes dignit&eacute;s, places et emplois publics, selon leurs capacit&eacute;s et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents &raquo;</em>. Or c'est pr&eacute;cis&eacute;ment &agrave; ce principe que d&eacute;roge la discriminations positive en introduisant la prise en compte des distinctions d'origine, de race, de sexe ou de religion par ailleurs express&eacute;ment prohib&eacute;es par l'article 1er de la Constitution. Monsieur Borloo n'annonce t-il pas d&eacute;j&agrave; qu'il r&eacute;fl&eacute;chit, pour l'apr&egrave;s 2007, &agrave; une r&eacute;vision constitutionnelle <em>&laquo; n&eacute;cessaire pour permettre la discrimination positive, aider massivement les populations d&eacute;favoris&eacute;es, ouvrir les concours de la fonction publique, etc &hellip; &raquo;</em> (2) <br /> <br /> Et que penser du couplet agenais <em>&laquo; on sait o&ugrave; nous ont men&eacute;s par le pass&eacute; l'id&eacute;ologie de la &laquo; terre qui ne ment pas &raquo; et l'apologie des anciennes soci&eacute;t&eacute;s provinciales, &eacute;triqu&eacute;es, repli&eacute;es sur elles-m&ecirc;mes et domin&eacute;es par les notables &raquo;</em> ? N'est-ce pas cette id&eacute;ologie qui impr&egrave;gne justement les r&eacute;gionalismes corse, breton, basque ou alsacien ainsi que la charte europ&eacute;enne sur les langues r&eacute;gionales et minoritaires que le pr&eacute;sident de l'UMP se propose quand m&ecirc;me de ratifier apr&egrave;s celle sur l'autonomie locale ? Et d'o&ugrave; Monsieur Sarkozy sort-il qu'il y aurait des dispositions de la constitution europ&eacute;enne qui n'auraient <em>&laquo; pas fait l'objet de contestation &raquo;</em> et qui pourrait donc &ecirc;tre reprises dans un &laquo; mini-trait&eacute; &raquo; ratifi&eacute; par voie parlementaire ? Le &laquo; non &raquo; des Fran&ccedil;ais portait sur l'int&eacute;gralit&eacute; d'un texte et non sur une partie seulement et c'est bafouer non seulement la R&eacute;publique mais la d&eacute;mocratie que de passer outre le veto populaire. <br /> <br /> Manifestement, Nicolas Sarkozy ne sait pas tr&egrave;s bien ce qu'il veut ou alors souffre de confusion conceptuelle et de carence philosophique graves. Le journal <em>Le Monde</em> n'a pas manqu&eacute; de relever la contradiction entre la &laquo; reconnaissance de la diversit&eacute; &raquo; et les r&eacute;f&eacute;rences &agrave; la III&egrave;me R&eacute;publique et au gaullisme (3). <br /> <br /> Renaud Dutreil d&eacute;tient peut-&ecirc;tre l'explication de ces g&eacute;antes incoh&eacute;rences en laissant tomber : <em>&laquo; Nicolas veut gagner, il doit donc rassembler et &eacute;largir. Peu importe la sinc&eacute;rit&eacute; de son discours &raquo;</em> (4) &hellip; On a tort, en effet, de trop vouloir opposer Nicolas Sarkozy &agrave; Jacques Chirac alors qu'ils sont absolument de la m&ecirc;me &eacute;cole, celle de l'absence de conviction v&eacute;ritable et de l'opportunisme, et qu'il n'y a donc, sur ce point essentiel, absolument aucune &laquo; rupture &raquo; &agrave; attendre (5). <br /> <br /> Charg&eacute; par l'article 5 de la Constitution de veiller au respect de celle-ci, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique actuel n'a pourtant eu de cesse que d'attenter au r&eacute;gime de la V&egrave;me R&eacute;publique d'abord et &agrave; la R&eacute;publique tout court ensuite. On ne compte plus les r&eacute;visions constitutionnelles orchestr&eacute;es sous son &eacute;gide, dans le but de porter atteinte soit aux <em>&laquo; conditions essentielles de la souverainet&eacute; nationale &raquo;</em> (r&eacute;visions de 1999 et 2005 sur l'Europe et la Cour p&eacute;nale internationale), soit aux principes d'unit&eacute; et d'indivisibilit&eacute; de la R&eacute;publique et d'&eacute;galit&eacute; devant la loi (r&eacute;visions de 1998 sur la Nouvelle-Cal&eacute;donie, de 1999 sur la parit&eacute; sexuelle, de 2003 sur l'organisation d&eacute;centralis&eacute;e de la r&eacute;publique). Les s&eacute;v&egrave;res remontrances de deux pr&eacute;sidents du Conseil constitutionnel, Yves Gu&eacute;na puis Pierre Mazeaud, gaullistes authentiques, et m&ecirc;me les critiques publiques de Jean-Louis Debr&eacute;, n'ont pas dissuad&eacute; Jacques Chirac de continuer de brader la R&eacute;publique (6). <br /> <br /> On a souvent observ&eacute; la capacit&eacute; de l'actuel pr&eacute;sident &agrave; dire une chose dans un discours et son contraire absolu dans le discours suivant, tandis que se succ&egrave;dent aussi les contradictions majeures &agrave; l'int&eacute;rieur d'un seul et m&ecirc;me discours. On l'a entendu pr&ocirc;ner &agrave; la fois l'&eacute;quivalence des cultures et l'excellence de la culture fran&ccedil;aise, d&eacute;fendre le caract&egrave;re irrempla&ccedil;able de l'institution d&eacute;partementale et proposer la suppression des d&eacute;partements corses et antillais, trouver inconvenant de chercher un pr&eacute;fet musulman mais s'empresser d'en nommer un, et m&ecirc;me juger que le &laquo; oui &raquo; au quinquennat serait bien mais que le &laquo; non &raquo; serait bien aussi ! <br /> <br /> On n'est donc pas d&eacute;pays&eacute; devant les contradictions sarkozystes : le tribalisme c'est bien, la R&eacute;publique aussi ! Maurice Couve de Murville disait de Robert Schumann <em>&laquo; Il ne veut d&eacute;plaire &agrave; personne et, ce faisant, m&eacute;contente tout le monde &raquo;</em> (7) &hellip; La le&ccedil;on n'est pas suffisamment m&eacute;dit&eacute;e. <br /> <br /> On peut juger que le mod&egrave;le r&eacute;publicain est r&eacute;volu et qu'il faut proposer aux Fran&ccedil;ais une soci&eacute;t&eacute; postmoderne multiculturaliste. Mais il faut alors avoir le courage d'affronter sa conviction et, s'agissant de bouleverser le contrat social des Fran&ccedil;ais, de leur proposer, par r&eacute;f&eacute;rendum, de changer de Constitution en abandonnant la r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la D&eacute;claration de 1789. C'est &agrave; ce texte, en effet, dans lequel se concentrent toute la philosophie des Lumi&egrave;res et la pens&eacute;e r&eacute;volutionnaire fran&ccedil;aise que sont directement contraires les projets communautaristes et les discriminations positives de Monsieur Borloo et de Madame Bachelot, qui devraient mieux lire les d&eacute;cisions du Conseil constitutionnel. <br /> <br /> Nicolas Sarkozy ne pourra ind&eacute;finiment se r&eacute;fugier dans la duplicit&eacute; qui a valu &agrave; l'actuel pr&eacute;sident le m&eacute;pris des Fran&ccedil;ais. La lassitude de ceux-ci devant l'opportunisme g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; et l'&eacute;rection de la politique en &laquo; produit &raquo; est extr&ecirc;me. Il y a des limites au m&eacute;pris du peuple. <br /> <br /> ------------------ <br /> 1) Hugues Moutouh, &laquo; La France coup&eacute;e en deux &raquo;, <em>Le Figaro</em>, 26 novembre 2001 ; Libres propos sur la soci&eacute;t&eacute; multiculturelle, Revue Polite&iuml;a, 2002, n&deg; 1 et 2, p. 65 <br /> 2) &laquo; Le &laquo; lib&eacute;ralisme populaire &raquo; de Nicolas Sarkozy reste &agrave; d&eacute;finir &raquo;, <em>Le Monde</em>, 3 et 4 septembre 2006 <br /> 3) &laquo; Le virage &agrave; droite de Nicolas Sarkozy &raquo;, <em>Le Monde</em>, 5 septembre 2006 <br /> 4) idem <br /> 5) Jean Mauriac, <em>L'apr&egrave;s de Gaulle - 1969 - 1989</em>, Fayard, 2006 <br /> 6) Yves Gu&eacute;na, &laquo; Des coups de canif dans la Constitution &raquo;, <em>Le Monde</em>, 25 janvier 2000 <br /> -Pierre Mazeaud, V&oelig;ux du Conseil constitutionnel au pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, 3 janvier 2006, www.conseil-constitutionnel.fr <br /> -Jean-Louis Debr&eacute;, &laquo; L'Etat et la d&eacute;centralisation &raquo;, discours du 31 octobre 2002, <em>Revue Libres</em>, n&deg;1, 2003, p. 58 <br /> 7) Jean Mauriac, pr&eacute;cit&eacute;, p.52 </div> </div> </div> <br class="texte clear" /> <div id="date" class="date"> <div class="access">Mardi 03 Octobre 2006</div> </div> <div class="auteur"> <div class="access">Anne-Marie Le Pourhiet</div> </div> <br class="texte clear" /> </div> </div> </div> <br /> <div class="cel1_print"> <div class="footer_print">Source : <address>http://www.marianne2007.info</address> </div> </div>