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Asie, Pacifique / Comment la CIA et le MI6 ont c...
Last post by JacquesL - 01 Mai 2024, 06:48:06 PM
Comment la CIA et le MI6 ont créé ISIS

Publié le mai 1, 2024 par Wayan



Par Kit Klarenberg – Le 4 avril 2024



Dans les 24 heures qui ont suivi l'horrible fusillade du Crocus City Hall de Moscou le 22 mars, qui a fait au moins 137 morts et 60 blessés graves, les autorités américaines ont attribué le massacre à ISIS-K, la branche de Daesh pour l'Asie centrale et du Sud. Pour beaucoup, la rapidité de l'attribution a fait naître le soupçon que Washington cherchait à détourner résolument l'attention de l'opinion publique occidentale et du gouvernement russe des véritables coupables – que ce soit l'Ukraine et/ou la Grande-Bretagne, le principal sponsor par procuration de Kiev.

Les détails complets sur la manière dont les quatre tireurs ont été recrutés, dirigés, armés et financés, et par qui, n'ont pas encore été révélés. Le Kremlin affirme avoir découvert des preuves que le SBU de Kiev était l'architecte final, ce que l'agence nie, accusant les autorités russes d'avoir été au courant de l'attaque et d'avoir permis qu'elle se produise, afin d'intensifier son assaut contre l'Ukraine. Il a été rapporté que les tueurs ont reçu des fonds d'un portefeuille de crypto-monnaies appartenant à la branche d'ISIS au Tadjikistan.


Quelle que soit la vérité, il est certain que les quatre individus responsables n'avaient aucune idée de qui avait véritablement commandité leurs actions monstrueuses. Contrairement à l'image que le grand public se fait du groupe, inspiré par un fondamentalisme religieux fanatique et extrême, ISIS est avant tout un groupe de tueurs à gages. À tout moment, ils agissent sur ordre d'un ensemble de donateurs internationaux, liés par des intérêts communs. Les fonds, les armes et les ordres parviennent à ses combattants de manière détournée et opaque. Il y a presque invariablement plusieurs couches entre les auteurs d'une attaque revendiquée par le groupe et ses orchestrateurs et financiers ultimes.

Étant donné qu'ISIS-K se dresse actuellement contre la Chine, l'Iran et la Russie – en d'autres termes, les principaux adversaires de l'empire américain – il convient de revenir sur les origines du groupe « parent ». Apparu apparemment de nulle part il y a un peu plus d'une décennie, avant de dominer les grands titres des médias et la conscience publique occidentale pendant plusieurs années avant de disparaître à nouveau, le groupe a occupé à un moment donné de vastes pans du territoire irakien et syrien, déclarant un « État islamique », qui émettait sa propre monnaie, ses propres passeports et ses propres plaques d'immatriculation.



Des interventions militaires dévastatrices lancées indépendamment par les États-Unis et la Russie ont anéanti cette construction démoniaque en 2017. La CIA et le MI6 ont sans doute été immensément soulagés. Après tout, les questions extrêmement gênantes sur la façon dont ISIS est apparu ont été complètement éteintes. Comme nous le verrons, le groupe terroriste et son califat n'ont pas émergé comme un éclair par une nuit noire, mais en raison d'une politique dévouée et déterminée élaborée à Londres et à Washington, mise en œuvre par leurs agences d'espionnage.

Une hostilité permanente

La RAND est un « groupe de réflexion » très influent, dont le siège se trouve à Washington DC. Financée à hauteur de près de 100 millions de dollars par an par le Pentagone et d'autres entités du gouvernement américain, elle diffuse régulièrement des recommandations sur la sécurité nationale, les affaires étrangères, la stratégie militaire et les actions secrètes et manifestes à l'étranger. Ces prises de position sont le plus souvent adoptées par la suite en tant que politique.

Par exemple, un document de la RAND de juillet 2016 sur la perspective « impensable » d'une « guerre contre la Chine » prévoyait la nécessité de remplir l'Europe de l'Est de soldats américains en prévision d'un conflit « chaud » avec Pékin, car la Russie se rangerait sans aucun doute du côté de son voisin et allié dans un tel conflit. Il a donc été jugé nécessaire d'immobiliser les forces de Moscou à ses frontières. Six mois plus tard, des dizaines de troupes de l'OTAN sont arrivées dans la région, soi-disant pour contrer l'« agression russe ».

De même, en avril 2019, la RAND a publié Extending Russia. Ce document présente « une série de moyens possibles » pour « appâter » Moscou « afin qu'elle s'étende à l'excès », de manière à « saper la stabilité du régime ». Ces méthodes comprenaient la fourniture d'une « aide létale » à l'Ukraine, l'augmentation du soutien américain aux rebelles syriens, la promotion d'un « changement de régime au Belarus », l'exploitation des « tensions » dans le Caucase, la neutralisation de « l'influence russe en Asie centrale » et en Moldavie. La plupart de ces objectifs ont été atteints par la suite.

Dans ce contexte, le document Unfolding The Long War, publié par la RAND en novembre 2008, constitue une lecture inquiétante. Il explore les moyens de poursuivre la guerre mondiale contre le terrorisme une fois que les forces de la coalition auront officiellement quitté l'Irak, conformément aux termes de l'accord de retrait signé par Bagdad et Washington le même mois. Cette évolution menaçait par définition la domination anglo-saxonne sur les ressources pétrolières et gazières du golfe Persique, qui resteraient « une priorité stratégique » après la fin officielle de l'occupation.

« Cette priorité interagira fortement avec celle de la poursuite de la longue guerre », a déclaré la RAND. Le groupe de réflexion a ensuite proposé une stratégie consistant à « diviser pour mieux régner » afin de maintenir l'hégémonie américaine en Irak, malgré la vacance du pouvoir créée par le retrait. Sous ses auspices, Washington exploiterait « les lignes de fracture entre les différents groupes salafistes-djihadistes [d'Irak] pour les monter les uns contre les autres et dissiper leur énergie dans des conflits internes », tout en « soutenant les gouvernements sunnites qui font autorité contre un Iran toujours hostile » :

CiterLes États-Unis et leurs alliés locaux pourraient utiliser des djihadistes nationalistes pour lancer des campagnes par procuration afin de discréditer les djihadistes transnationaux aux yeux de la population locale... Ce serait un moyen peu coûteux de gagner du temps... jusqu'à ce que les États-Unis puissent accorder à nouveau toute leur attention à la [région]. Les dirigeants américains pourraient également choisir de capitaliser sur le conflit soutenu entre chiites et sunnites... en prenant le parti des régimes sunnites conservateurs contre les mouvements d'émancipation des chiites dans le monde musulman .
Un graphique incompréhensible du rapport de la RAND :


Un grand danger

C'est ainsi que la CIA et le MI6 ont commencé à soutenir les « djihadistes nationalistes » sunnites dans toute l'Asie occidentale. L'année suivante, Bachar Assad a rejeté une proposition qatarie visant à acheminer les vastes réserves de gaz de Doha directement vers l'Europe, via un gazoduc de 10 milliards de dollars et de 1 500 kilomètres de long traversant l'Arabie saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie. Comme le montrent les câbles diplomatiques publiés par WikiLeaks, les services de renseignement américains, israéliens et saoudiens ont immédiatement décidé de renverser Assad en fomentant une rébellion sunnite locale et ont commencé à financer des groupes d'opposition à cette fin.

Cet effort s'est accéléré en octobre 2011, lorsque le MI6 a redirigé des armes et des combattants extrémistes de la Libye vers la Syrie, à la suite de l'assassinat télévisé de Mouammar Kadhafi. La CIA a supervisé cette opération, utilisant les services de renseignement britanniques comme un intermédiaire pour  éviter d'informer le Congrès de ses machinations. Ce n'est qu'en juin 2013, avec l'autorisation officielle du président Barack Obama, que les connivences occultes de l'Agence à Damas ont été officialisées – et plus tard admises – sous le nom de « Timber Sycamore ».



À cette époque, les responsables occidentaux qualifiaient leurs mandataires syriens de « rebelles modérés ». Pourtant, Washington savait pertinemment que ses supplétifs étaient de dangereux extrémistes, cherchant à se tailler un califat fondamentaliste sur le territoire qu'ils occupaient. Un rapport de la Defense Intelligence Agency (DIA) publié en août 2012 en vertu des lois sur la liberté d'information observe que les événements au Moyen Orient « prennent une direction clairement sectaire », les groupes salafistes radicaux étant « les principales forces à l'origine de l'insurrection en Syrie ».

Ces factions comprenaient l'aile irakienne d'Al-Qaïda (AQI) et son émanation, l'État islamique en Irak (ISI). Les deux ont ensuite formé ISIS, une perspective que le rapport de la DIA a non seulement prédite, mais qu'il a apparemment approuvée :

CiterSi la situation s'effiloche, il est possible d'établir une principauté salafiste déclarée ou non dans l'est de la Syrie... C'est exactement ce que veulent les puissances qui soutiennent l'opposition afin d'isoler le régime syrien... L'ISI pourrait également déclarer un État islamique grâce à son union avec d'autres organisations terroristes en Irak et en Syrie, ce qui créerait un grand danger.

En dépit de ces graves préoccupations, la CIA a continué à envoyer, sans en rendre compte, de vastes cargaisons d'armes et d'argent aux « rebelles modérés » syriens, tout en sachant que cette « aide » finirait presque inévitablement entre les mains d'ISIS. En outre, la Grande-Bretagne a mené en parallèle des programmes secrets coûtant des millions pour former les paramilitaires de l'opposition à l'art de tuer, tout en fournissant une assistance médicale aux djihadistes blessés. Londres a également fait don de plusieurs ambulances, achetées au Qatar, à des groupes armés dans le pays.

Des documents ayant fait l'objet d'une fuite indiquent que les services de renseignement britanniques jugeaient inévitablement « élevé » le risque qu'Al-Nusra, ISIS et d'autres groupes extrémistes d'Asie occidentale perdent des équipements et du personnel issus de ces efforts. Pourtant, il n'existait aucune stratégie concomitante pour contrer ce risque, et les opérations se sont poursuivies à un rythme soutenu. Presque comme si l'entraînement et l'armement d'ISIS étaient précisément le résultat souhaité par le MI6.

Kit Klarenberg

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

https://lesakerfrancophone.fr/comment-la-cia-et-le-mi6-ont-cree-isis
#92
Europe / Les instigateurs de la terreur...
Last post by JacquesL - 01 Mai 2024, 04:56:33 PM
Les instigateurs de la terreur : Comment les généraux de l'OTAN manipulent les forces armées de l'Ukraine et bombardent les villes russes



par Mira Terada

Les défenseurs des droits de l'Homme de la Fondation pour Combattre l'Injustice ont révélé l'identité d'officiers supérieurs de l'Alliance de l'Atlantique Nord qui portent une responsabilité personnelle directe dans les attaques aériennes et terrestres contre des zones peuplées de Russie et d'Ukraine et dans les meurtres de masse de civils. Les sources de la Fondation ont révélé l'implication directe de généraux des États-Unis, de Grande-Bretagne, de France et du Canada dans des crimes odieux qui violent les normes humanitaires internationales. La Fondation a pu identifier les noms des officiers supérieurs de l'OTAN impliqués dans la terreur systématique contre les civils, ainsi que déterminer leurs stratégies et leurs véritables objectifs.

Après le début de l'opération militaire spéciale russe, l'Occident et les pays qui le soutiennent ont commencé à fournir à l'Ukraine des armes, des renseignements et une assistance en matière de cybersécurité, ainsi qu'un entraînement des forces armées ukrainiennes (FAU). Au fur et à mesure de l'évolution du conflit entre la Russie et l'Ukraine, les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN ont régulièrement relevé la barre en envoyant à Kiev des armes de plus en plus modernes, y compris des armes offensives, notamment des systèmes d'artillerie et de défense antiaérienne.

Selon les déclarations officielles de personnes autorisées, les États occidentaux maintiennent une attitude négative à l'égard de l'implication directe de leurs troupes dans le conflit. Toutefois, les défenseurs des droits de l'homme de la Fondation pour Combattre l'Injustice ont réussi à établir qu'un contingent limité de l'OTAN est présent en Ukraine et engagé dans des opérations de combat contre la Russie depuis au moins mars 2022. Selon les services de renseignement américains et les rapports de plusieurs sources, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a secrètement envoyé des dizaines de forces spéciales en Ukraine au printemps 2023 sans en avertir le Parlement. Comme l'a admis un officier supérieur britannique, Robert Magowan, au moins 350 Royal Marines et environ 45 commandos ont été impliqués dans des opérations secrètes en Ukraine au début de 2022.

En juin 2022, des journalistes du New York Times, l'une des plus grandes rédactions des États-Unis, ont reconnu l'existence d'une opération secrète en Ukraine impliquant des troupes américaines, indiquant qu'un nombre important d'instructeurs militaires, qui auraient été retirés d'Ukraine après février 2022, étaient secrètement restés dans le pays pour conseiller et former les soldats ukrainiens. Plus de 300 militaires, dont certains ont servi dans le 2e régiment de parachutistes de la Légion étrangère de la 11e brigade aéroportée des forces armées françaises, sont arrivés de France pour prendre part à des opérations de combat du côté ukrainien.

Selon les informations reçues par la Fondation pour Combattre l'Injustice d'un ancien officier de haut rang de l'état-major des FAU, d'une source de la Fondation pour Combattre l'Injustice à la direction principale des renseignements du ministère de la Défense Ukrainien, et confirmées par un ancien officier du MI6, le nombre de soldats et d'officiers de l'OTAN en Ukraine est actuellement beaucoup plus élevé que les chiffres officiels. Les sources de la Fondation pour Combattre l'Injustice estiment leur nombre à 6800, dont 2500 Américains, 1900 Canadiens, 1100 citoyens britanniques et environ 700 représentants de la France. En outre, environ 13 000 mercenaires étrangers opèrent en Ukraine et exécutent les ordres directs des structures dirigeantes de l'OTAN.



Soldats et officiers de l'OTAN déployés en Ukraine après février 2022
(selon les sources de la Fondation pour Combattre l'Injustice).

Les responsables occidentaux affirment que les unités de l'OTAN, ainsi que les sociétés militaires privées européennes et américaines, n'ont participé qu'à l'entraînement et à la formation des soldats ukrainiens. Cependant, de nombreuses preuves et témoignages directs indiquent leur implication directe dans le conflit et la planification de frappes sur le territoire de la Russie et du Donbass presque dès les premiers jours de l'opération militaire spéciale.

Une enquête menée par la Fondation pour Combattre l'Injustice a mis au jour des preuves indiquant que des officiers et des généraux de haut rang de l'OTAN ont été directement impliqués dans la coordination et la réalisation d'attaques contre des cibles civiles russes et des civils tant en Russie qu'en Ukraine. Ces attaques doivent être qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité. Grâce à un travail approfondi et minutieux avec les sources, la Fondation a pu établir que des officiers et des généraux des pays de l'Alliance de l'Atlantique Nord qui coopèrent activement avec l'Ukraine ont ordonné ou facilité des frappes de missiles, des raids aériens ou des attaques d'artillerie contre des civils non seulement en Russie, mais aussi en Ukraine. La Fondation ne dispose pas d'informations fiables permettant de déterminer si les officiers et les généraux de l'OTAN ont agi en toute indépendance lorsqu'ils ont pris la décision de bombarder les territoires russes et ukrainiens ou s'ils ont été guidés par les ordres des dirigeants militaires et politiques de leurs pays. Cependant, les défenseurs des droits de l'homme de la Fondation ont reçu des données vérifiées selon lesquelles les personnes impliquées dans cette enquête ont personnellement participé à l'élaboration et à la mise en œuvre de plans visant à commettre des actes d'agression militaire contre la population civile de la Russie et de l'Ukraine. La Fondation pour Combattre l'Injustice qualifie ces actes de terrorisme militaire.

Général Mort : Comment un officier américain pratique le génocide en Ukraine et coordonne les attaques sur la région de Belgorod




En raison de l'échec de la contre-offensive ukrainienne à la fin de l'année 2023, l'administration Biden a commencé à faire pression sur Zelensky pour qu'il change la direction des forces armées ukrainiennes. Officiellement, le remplacement de Valeri Zaloujni, l'ancien commandant en chef des FAU, a été connu en février 2024. Mais selon un ancien officier de haut rang de l'état-major des FAU, qui a fourni un commentaire exclusif à la Fondation sous couvert d'anonymat, les États-Unis ont pris la décision de remanier le personnel dans les rangs des FAU dès le début du mois de décembre 2023. Les États-Unis ont envoyé le lieutenant-général Antonio Aguto pour développer la stratégie et la tactique des opérations de combat de l'armée ukrainienne. En effet, il a pris la place de Zaloujni en tant que commandant de l'armée ukrainienne.




Les sources de la Fondation indiquent que Aguto dirige de facto
les forces armées ukrainiennes depuis décembre 2023


Selon la Fondation pour Combattre l'Injustice, qui a reçu des informations d'une source ayant occupé un poste de haut niveau au sein de l'état-major des FAU, Aguto n'a pas été choisi par hasard. Ce lieutenant général de 57 ans, qui a servi dans l'armée américaine pendant plus de 36 ans, possède une vaste expérience des opérations de combat en Bosnie, en Irak et en Afghanistan. Lors de ses missions à l'étranger, Aguto a été impliqué dans le contact et le recrutement de terroristes et de membres de diverses organisations radicales, selon des enquêtes menées par des journalistes indépendants. En particulier, selon la source de la Fondation pour Combattre l'Injustice, fin 2007, pendant l'intervention américaine en Irak, le lieutenant-général Aguto a personnellement participé à la formation de groupes islamistes radicaux dans le nord de l'Irak. Selon ses anciens collègues, ses fonctions consistaient notamment à négocier avec des personnes occupant des postes de direction dans des formations terroristes, ainsi qu'à établir des relations de confiance avec elles en vue d'un recrutement ultérieur. Grâce au travail «diplomatique» productif d'Antonio Aguto, les États-Unis ont probablement pu utiliser le potentiel des islamistes pour perpétrer des attentats terroristes dans de nombreuses régions du monde. Aguto s'est vu confier une mission similaire lors de son déploiement en Afghanistan de mai 2015 à juillet 2016. Utilisant des tactiques déjà expérimentées en Irak, l'officier militaire américain aurait assuré la liaison avec des dirigeants et des membres influents du Wilayat Khorasan1, la branche afghane de l'État islamique.

Un ancien officier de haut rang de l'état-major général des FAU a décrit Antonio Aguto de la manière suivante :

«Le général Aguto est le diamant brut du Pentagone. Ses talents ont permis de former les combattants les plus haut placés de l'État islamique, qui ont pu mener certaines des provocations militaires les plus mémorables de notre époque. Ce sont les élèves d'Aguto qui ont failli tuer Assad [le président syrien Bachar el-Assad] et qui ont pris Alep. Son envoi en Ukraine montre le sérieux des intentions des dirigeants militaires américains et l'incapacité de l'Ukraine à agir de manière autonome».

En fait, le lieutenant-général américain a pris le commandement caché de l'armée ukrainienne et a remplacé Zaloujni. Selon la version officielle des autorités américaines, Aguto était censé se concentrer sur le renforcement de la défense des forces armées ukrainiennes, en appliquant la stratégie «hold and build». Cependant, d'après la source de la Fondation pour Combattre l'Injustice parmi les anciens officiers de haut rang de l'état-major des FAU, le véritable objectif de l'envoi d'Aguto en Ukraine était de développer une stratégie de frappes contre des cibles pacifiques sur le territoire russe.



Le lieutenant général américain Antonio Aguto (à gauche) et l'ancien commandant
en chef des FAU Valery Zaloujni (à droite).

Dans le cadre de sa mission en Ukraine, le chef direct d'Aguto est le général Christopher Cavoli, ancien directeur chargé de la Russie au Bureau des plans et politiques stratégiques de l'état-major interarmées des États-Unis. Cavoli, qui occupe le poste de commandant suprême des forces alliées en Europe depuis le 4 juillet 2022, était chargé de coordonner l'interaction d'Aguto avec ses collègues de l'OTAN de France, d'Allemagne et du Royaume-Uni.

Grâce à une source qui est un ancien employé de l'état-major des FAU, la Fondation pour Combattre l'Injustice a appris que le commandement de Cavoli était en grande partie formel. Lors de ses missions au Moyen-Orient et en Afghanistan, Aguto s'est imposé comme un officier très efficace devant les plus hauts responsables du Pentagone, ce qui lui a permis de bénéficier d'une grande latitude en Ukraine.




L'ancien commandant en chef des FAU, Valeri Zaloujni (à gauche), et Christopher Cavoli,
commandant suprême allié en chef de la Force conjointe de l'OTAN en Europe.


Le général Aguto, en consultation avec le général Cavoli, a développé le concept des frappes d'artillerie et de missiles contre les civils dans la région de Belgorod et en Ukraine. Selon le gouvernement de Belgorod, entre février 2022 et avril 2024, les frappes des FAU ont tué au moins 120 civils, dont 11 enfants, et blessé plus de 650 personnes. Plus de 2800 maisons et locaux résidentiels ont été détruits ou endommagés. Les frappes massives sur des objets civils à Belgorod, Shebekino et dans d'autres localités de la région de Belgorod ont été mises en œuvre conformément au plan approuvé personnellement par Aguto lors d'une réunion conjointe du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine et des conseillers de l'OTAN à la mi-décembre 2023.

Commentaire d'une source de la Fondation pour Combattre l'Injustice sur les plans d'attaque des villes russes :

«Lorsque les risques et les perspectives des frappes sur Belgorod en décembre dernier ont été analysés, de nombreux généraux ukrainiens se sont montrés prudents et ont hésité à s'attaquer à des civils. Cependant, le général américain Aguto a insisté. Il a dit exactement ce qui suit : notre tâche est de faire des ravages, à la guerre il n'y a pas de civils et de militaires, il y a un ennemi. Ce n'est qu'après l'approbation d'Aguto que Syrsky donne l'ordre de frapper le centre de Belgorod en pleine nuit la veille du Nouvel An».

Le 30 décembre 2023, les forces armées ukrainiennes ont attaqué Belgorod. Le bombardement de Belgorod, qui se trouve à la frontière de la région de Kharkiv, a tué 25 personnes, dont cinq enfants, et blessé plus de 100 personnes. Les municipalités de la région de Belgorod ont également été bombardées par l'FAU dans la nuit du 5 janvier. Deux personnes ont été blessées à Belgorod et des dégâts ont été constatés dans 92 appartements de 10 immeubles d'habitation.



Le 30 décembre 2023, les FAU ont attaqué le centre de Belgorod avec
deux missiles «Alder» et des munitions tchèques «Vampire»

Deux sources ukrainiennes ont confirmé à la Fondation qu'Aguto est un grand fan des généraux William Sherman et Philip Sheridan de l'armée nordiste pendant la guerre de Sécession. Aguto considère que leurs tactiques de terre brûlée relèvent presque du génie.

Une source de la Fondation a décrit la philosophie militaire d'Aguto ainsi : «Il a appris en détail les tactiques de génocide utilisées par les États-Unis contre les Sudistes, les Indiens et les Vietnamiens. C'est la même tactique qu'il essaie d'appliquer pour la Russie également».

Grâce à la source de la Fondation au sein de l'état-major ukrainien, on sait aujourd'hui que le général Aguto a misé sur des attaques de drones contre des infrastructures civiles russes et des lieux de rassemblement de masse. Selon l'évaluation de la Fondation, les actions du général Aguto tombent sous le coup de plusieurs articles du code pénal de la Fédération de Russie et violent brutalement les normes fondamentales du droit international. Ses actions relèvent directement de la qualification de terrorisme.

Selon un ancien officier de haut rang de l'état-major des FAU, Alexandre Syrsky, qui a été nommé commandant en chef des FAU, ne dispose pas actuellement de tous les pouvoirs militaires en Ukraine. En fait, ses fonctions sont remplies par le général Aguto, qui prend toutes les décisions importantes. Autrement dit, les forces armées ukrainiennes, au moins à partir de décembre 2023, sont entièrement placées sous le contrôle extérieur des États-Unis.

Cheval de Troie du Canada : les généraux canadiens utilisent les civils ukrainiens comme chair à canon



Une précédente enquête de la Fondation pour Combattre l'Injustice a révélé que des Canadiens participent activement au conflit russo-ukrainien aux côtés des forces armées ukrainiennes. Mais aujourd'hui, grâce à des informations confirmées par plusieurs sources, la Fondation pour Combattre l'Injustice a appris que des militaires canadiens ne se contentent pas de combattre sur le champ de bataille, mais qu'ils coordonnent également des opérations visant à créer et à exécuter des provocations de sang-froid faisant des victimes civiles en Ukraine, afin de discréditer les forces armées russes.

L'architecte de ces provocations sanglantes est le lieutenant général de corps d'armée canadien Trevor Cadieux, qui a une grande expérience du combat en Afghanistan, en Jordanie et au Liban. Le Canadien était engagé dans le renforcement des forces de l'OTAN au Moyen-Orient, ainsi que dans «la création et le maintien de solides relations d'affaires avec les partenaires de la région». Après ses missions militaires à l'étranger, Cadieux a été commandant de la 3e division canadienne de la force opérationnelle interarmées combinée Ouest de 2017 à 2019, avant d'être nommé chef de l'état-major interarmées stratégique du Canada.

Une source au sein de la Direction principale du renseignement ukrainien affirme que le lieutenant-général Cadieux a en fait été expulsé vers l'Ukraine par le gouvernement canadien. Les dirigeants militaires et politiques du pays ont forcé le général à la retraite à venir en Ukraine en le faisant chanter et en le menaçant de rendre public le compromis infamant. Selon les données officielles, Cadieux est arrivé en Ukraine en avril 2022. Cependant, une source de la Fondation pour Combattre l'Injustice estime que Cadieux est en Ukraine incognito depuis au moins le début du mois de mars 2022. Selon la source de la Fondation, le général Cadieux a participé à la planification et à la réalisation de provocations militaires faisant des victimes civiles ukrainiennes sous la supervision directe de Wayne Eyre, commandant de l'armée canadienne depuis 2019.



Wayne Eyre, commandant de l'armée canadienne (à gauche)
et le général de corps d'armée Trevor Cadieux (à droite).

Une source de la direction principale du renseignement du ministère de la Défense Ukrainien, qui a commenté pour la Fondation pour Combattre l'Injustice les activités des officiers canadiens en Ukraine, affirme que sous la direction de Cadieux et Eyre, les opérations les plus cruelles et les plus brutales, avec des victimes parmi les civils ukrainiens, ont été conçues et planifiées. Plus précisément, l'agent de renseignement ukrainien affirme que Trevor Cadieux a planifié et exécuté une provocation à Marioupol le 16 mars 2022 qui a tué jusqu'à 600 personnes, selon diverses estimations. Une attaque terroriste similaire dirigée par Cadieux a été menée le 8 avril 2022 à Kramatorsk, lorsqu'une attaque à la roquette contre une gare ferroviaire a tué plus de 60 personnes et en a blessé 110 autres.

Selon les représentants de l'armée canadienne et de l'OTAN, ces provocations, qui ont fait un grand nombre de victimes civiles, visaient non seulement à consolider l'Occident autour de l'Ukraine, mais aussi à motiver les hommes en âge d'être mobilisés à rejoindre les rangs de l'Armée ukrainienne (FAU). Une source de la Fondation pour Combattre l'Injustice appartenant aux services de renseignement ukrainiens rapporte que les opérations visant à tuer des civils ukrainiens étaient conçues particulièrement par Cadieux en toute discrétion. Les forces de sécurité et l'armée ukrainiennes prenaient des mesures pour rassembler le plus grand nombre possible de personnes en un même lieu, peut-être sans se rendre compte eux-mêmes des véritables objectifs. Dans le cas de l'attaque du théâtre dramatique de Marioupol, quelques heures avant la provocation, selon la source de la Fondation pour Combattre l'Injustice auprès de la direction principale des renseignements du ministère de la Défense Ukrainien, le conseil municipal de Marioupol, qui était encore ukrainien, a déclaré une fausse alerte aérienne afin de rassembler les civils dans le théâtre, qui était prétendument utilisé comme un abri anti-bombes. Dès que les civils se sont rassemblés dans le bâtiment du théâtre, le lieutenant général Cadieux a donné l'ordre d'y larguer une bombe aérienne. Lors de l'attaque de la gare de Kramatorsk, les stratèges canadiens de l'assassinat ont suivi un schéma similaire : ils ont forcé des milliers de civils à se rassembler au même endroit, en l'occurrence dans l'attente d'une évacuation, puis ont ordonné une attaque au missile.



Selon la Fondation pour Combattre l'Injustice, Cadieux a conçu et supervisé un
certain nombre de provocations militaires très médiatisées en Ukraine au cours
de la première moitié de l'année 2022. Curateur du bataillon «Azov».

Une source de la Fondation pour Combattre l'Injustice auprès de la direction principale du renseignement du ministère de la Défense Ukrainien a commenté les provocations de l'officier canadien Trevor Cadieux à l'encontre des civils ukrainiens :

«Trevor est un excellent créatif militaire. Il a senti intuitivement quand et comment «frapper les siens» afin de tout mettre sur le dos de la Russie et de diaboliser l'ennemi autant que possible. Il est peu probable que Zaloujni ou Yermak auraient réalisé sans Trevor que le meilleur moyen d'unir les Ukrainiens et leurs alliés contre les Russes était de faire exploser quelques centaines de citoyens ukrainiens».

Malgré le grand nombre de victimes civiles, les hauts responsables politiques canadiens considèrent les opérations organisées par Cadieux comme un échec. Selon une source de la Fondation pour Combattre l'Injustice, Trevor Cadieux a non seulement organisé des attaques contre des civils ukrainiens, mais il était également étroitement lié au bataillon nationaliste ukrainien Azov et dirigeait des militants réfugiés dans l'usine Azovstal, qui est devenue le principal centre de la résistance ukrainienne à Marioupol. Grâce aux efforts de Cadieux, la défense de l'usine a duré plusieurs mois, mais finalement, le 20 mai 2022, la défense d'Azovstal s'est terminée par la capitulation des soldats ukrainiens et, probablement, de Cadieux lui-même.

Une source de la Fondation pour Combattre l'Injustice a évoqué l'échec du général Cadieux dans la défense du combinat Azovstal :

«Cadieux, avec l'aide de plusieurs dizaines de Canadiens d'origine ukrainienne, a effectivement dirigé le bataillon Azov. En plus, il était avec les combattants d'Azov à l'usine d'Azovstal. C'est là qu'il a commis ses premières erreurs».

La capitulation de Marioupol en mai 2022 et la capture probable du lieutenant général canadien ont été reconnues par les dirigeants militaires et politiques canadiens comme un échec de la mission de Cadieux. Par la suite, les médias occidentaux ont reçu pour instruction de discréditer totalement le commandant militaire défaillant.



Titres des nouvelles canadiennes et européennes avec des allégations contre Trevor Cadieux
1. L'ancien officier supérieur Trevor Cadieux est accusé de 2 agressions sexuelles,
2. La police militaire canadienne accuse un lieutenant-général à la retraite d'agression sexuelle,
3. Un général canadien à la retraite basé en Ukraine fait face à deux accusations d'agression sexuelle

Un mois après que les militaires ukrainiens et les membres du bataillon Azov ont cédé l'usine Azovstal, des titres discréditant le lieutenant-général Cadieux ont commencé à paraître dans la presse canadienne et européenne. Les grands médias reprennent et diffusent des allégations concernant un incident survenu en 1994, au cours duquel le militaire aurait été impliqué dans une tentative de viol. Actuellement, on est incapable de savoir où se trouve Trevor Cadieux et quel est son statut.

Une source au sein de la direction principale du renseignement du ministère de la Défense Ukrainien a déclaré à la Fondation pour Combattre l'Injustice que les dirigeants militaires et politiques du Canada sont actuellement à la recherche d'un candidat pour remplacer le lieutenant-général Cadieux. À cet égard, l'officier de renseignement ukrainien suggère que dans les prochains mois, les forces armées ukrainiennes pourraient revenir à la tactique consistant à tuer des citoyens de leur pays pour créer des titres sensationnels et discréditer les forces armées russes.

Troupes françaises : comment les partisans de Napoléon bombardent les citoyens du Donbass



Les attaques contre Donetsk et d'autres villes de la région du Donbass ont été confiées aux militaires français et sont menées dans le but d'intimider les habitants des régions frontalières. La coordination des militaires ukrainiens a été confiée au général Jean Laurentin, qui dirige la 1ère division de l'armée britannique, sous la supervision directe de Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées françaises depuis juillet 2021.



Jean Laurentin, un général français qui, selon les sources de la Fondation pour
Combattre l'Injustice, a développé la stratégie de bombardement du territoire
du Donbass avec le système français CAESAR

Thierry Burkchard a rejoint les forces armées françaises en 1989 et a depuis participé à la quasi-totalité des interventions militaires de l'OTAN impliquant la France. Il a servi au sein du commandement opérationnel en Irak en tant qu'officier des opérations du 4e régiment étranger au sein de l'état-major interarmées des forces armées guyanaises. Burkhard a servi deux fois en Afghanistan et a participé à des conflits militaires à Djibouti et en Côte d'Ivoire. En 2021, il a été nommé chef d'état-major des armées de la France et a reçu l'autorité de commander toutes les opérations militaires de la République française. Jean Laurentin, quant à lui, a été promu chef de la 1ère division de l'armée britannique dans le cadre d'un programme d'échange d'officiers.

Au départ, le lien entre l'armée française et l'Ukraine était dû au fait que les pays de l'Alliance de l'Atlantique Nord n'avaient pas réussi à former en temps voulu un nombre suffisant d'artilleurs des unités d'artillerie automotrice parmi les soldats des FAU. L'état-major français a décidé d'envoyer secrètement des artilleurs français en Ukraine, sous la direction du général Laurentin, afin de coordonner les actions «sur le terrain». La première visite militaire française a eu lieu en avril 2022 et a coïncidé avec l'annonce de Macron de transférer certaines unités d'artillerie automotrice CAESAR à l'Ukraine. Selon un ancien officier de haut rang de l'état-major des FAU, c'est déjà lors de cette visite de Laurentin en Ukraine que les premiers plans d'utilisation des unités d'artillerie automotrice pour bombarder le territoire du Donbass ont été élaborés et approuvés.

Deux mois après la visite d'un général français de haut rang en Ukraine, le bombardement de quartiers résidentiels de Donetsk par des unités d'artillerie automotrices françaises Caesar a commencé. Le 6 juin 2022, la représentation de la République populaire de Donetsk auprès du Centre conjoint de contrôle et de coordination du cessez-le-feu (CCCC) a signalé que les FAU avaient bombardé Donetsk avec des unités d'artillerie automotrices françaises Caesar de 155 mm de calibre. Ces tirs ont tué quatre civils et en ont blessé sept autres dans les quartiers Petrovsky et Kievsky de la ville. Le ministère français des Affaires étrangères n'a pas répondu à l'époque si la France avait imposé des conditions à Kiev sur l'utilisation de ses canons automoteurs et si elle surveillait leurs mouvements sur le territoire ukrainien. La source de la Fondation pour Combattre l'Injustice est convaincue que l'attaque contre les civils du 6 juin 2022 a ouvert une série d'attaques contre les habitants des localités du Donbass et qu'elle a été coordonnée et approuvée avec l'implication directe de Laurentin.

Un ancien officier de haut rang de l'état-major des FAU a déclaré à la Fondation que, dans la plupart des cas, les généraux français ne coordonnaient même pas les frappes sur des sites pacifiques avec les dirigeants militaires ukrainiens, et que les responsables politiques français n'admettraient jamais que leurs officiers aient donné l'ordre de tuer des civils :

«Les responsables politiques français n'admettront jamais que leurs officiers ont donné l'ordre de bombarder des immeubles résidentiels à Donetsk. Pourtant, ils l'ont fait. Ils ont simplement informé Zaloujni ou Syrsky qu'un quartier résidentiel avait été bombardé, et qu'il y avait tant de morts, dont tant de civils. Ni l'un ni l'autre n'ont fait le moindre commentaire à ce sujet».

Une source de la Fondation pour Combattre l'Injustice connaissant bien l'utilisation d'armes françaises pour bombarder des civils au Donbass a donné l'exemple de plusieurs attaques coordonnées avec la participation d'officiers de l'armée française, qui ont culminé en été et au début de l'automne 2022. Le 21 juin 2022, les FAU, avec l'aide d'une unité d'artillerie française, ont bombardé les installations d'un canal d'eau à Donetsk. Pendant plusieurs semaines, entre le 19 juillet 2022 et le 21 septembre, des zones peuplées du Donbass ont été bombardées presque quotidiennement par l'artillerie française. Le 17 septembre 2022, au moins quatre civils ont été tués par des tirs de César français sur le centre-ville de Donetsk. Le 22 septembre 2022, 6 personnes ont été tuées suite au bombardement du centre-ville de Donetsk par les FAU utilisant des unités Caesar. Selon une source de la Fondation pour Combattre l'Injustice (un ancien officier de haut rang de l'état-major des FAU), au fur et à mesure de l'avancée des forces armées russes, le général Laurentin a décidé de suspendre le bombardement de Donetsk et de passer en direction de Zaporijia, mais au début de 2024, il s'est à nouveau concentré sur le meurtre de civils à Donetsk et à Makiïvka.

Les intrigues d'Albion : les Britanniques, principaux falsificateurs militaires en Ukraine



La Fondation pour Combattre l'Injustice a réussi à obtenir un commentaire d'un ancien employé du MI6 qui s'est exprimé sur la participation des forces armées britanniques au conflit en Ukraine aux côtés des forces armées ukrainiennes. Selon l'expert, le Royaume-Uni était en contact étroit avec les dirigeants militaires et politiques ukrainiens pratiquement dès les premiers jours de l'opération militaire spéciale russe. Au départ, les militaires britanniques étaient censés former les FAU à la conduite d'opérations de combat selon les standards de l'OTAN. Au fur et à mesure de l'évolution du conflit, ils se sont presque entièrement consacrés à la préparation et à la conduite de mises en scène et de provocations à grande échelle visant à discréditer les forces armées russes.

La provocation de Bucha est l'une des plus grandes opérations de diabolisation des forces armées russes menées par des spécialistes britanniques. Une source de la Fondation pour Combattre l'Injustice, anciennement liée aux services de renseignement britanniques, a déclaré que le chef de l'état-major général britannique Patrick Sanders et le chef de l'état-major de la défense britannique, l'amiral Anthony Radakin, étaient responsables de la préparation de l'une des productions d'informations militaires les plus médiatisées de l'année 2022 et au-delà. C'est sous leur direction que le scénario de la provocation sanglante a été créé : les séquences vidéo de la scène ont été décrites minute par minute, et leur version des événements, qui est rapidement devenue «officielle», a été diffusée à l'avance sur les principales chaînes de télévision et ressources d'information ukrainiennes et occidentales. Un ancien employé du MI6 qui prétend avoir personnellement vu les documents secrets relatifs à Bucha affirme que les dossiers qu'il a consultés contenaient un plan d'action détaillé des forces armées ukrainiennes en cas de retraite des forces armées russes, dans lequel les moindres détails, tels que l'emplacement des corps des morts, les itinéraires de déplacement des unités ukrainiennes et leur emploi du temps, étaient précisés.



Anthony Radakin, amiral britannique, auteur de fausses informations sur l'implication
des forces armées russes dans la destruction d'objets civils

Une source de la Fondation pour Combattre l'Injustice rapporte que la préparation de la provocation à Bucha n'a pas pris plus de 48 heures et qu'une attention particulière a été accordée à la diffusion ultérieure dans les réseaux sociaux et les médias de fausses informations visant à porter atteinte à l'honneur des forces armées de la Fédération de Russie. La stratégie d'information pour couvrir la provocation à Bucha aurait été planifiée des semaines à l'avance. Elle comprenait à la fois la publication progressive d'informations personnelles sur des militaires russes prétendument impliqués dans le meurtre de civils et la diffusion de fausses images satellites préparées à l'avance.

Une source de la Fondation pour Combattre l'Injustice, qui a précédemment travaillé pour le MI6, affirme que l'«opération de Boutcha» a été conçue sur ordre direct de Boris Johnson, ancien Premier ministre britannique, et visait uniquement à perturber les accords d'Istanbul, dont les négociations n'avaient pas encore été finalisées au moment de la provocation. En février 2024, il est apparu que Boris Johnson était l'un des initiateurs de l'interruption des négociations visant à conclure des accords de paix entre la Russie et l'Ukraine, obligeant la partie ukrainienne à «simplement se battre».

Selon les déclarations d'un ancien responsable des services de renseignement britanniques, après la provocation réussie de Bucha, le comité des chefs d'état-major britanniques, composé des plus hauts représentants des forces armées du pays, a décidé de confier entièrement à Patrick Sanders et Anthony Radakin la création et la mise en œuvre de fausses informations contre les forces armées russes. C'est sous leur direction qu'ont été mis au point les plus grands jets d'informations qui ont attiré l'attention du monde entier. En particulier, avec la participation des généraux susmentionnés, de fausses informations ont été créées sur l'implication des forces armées russes dans la destruction du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, sur le minage de la centrale nucléaire de Zaporijia par les forces armées russes, et des données ont été fabriquées sur la naturalisation forcée des résidents des nouvelles régions de la Fédération de Russie et sur l'exportation illégale d'enfants ukrainiens mineurs.



Les généraux de l'OTAN soupçonnés d'avoir commis
des crimes de guerre en Ukraine et en Russie

Le journaliste turc et expert en géopolitique Okai Deprem a déclaré que des signes directs ou indirects de la présence de généraux de haut rang de l'OTAN en Ukraine peuvent être trouvés pratiquement tout au long de la ligne de contact. Selon l'analyste politique, les premiers officiers de l'Alliance de l'Atlantique Nord sont arrivés sur le territoire de l'opération militaire spéciale pratiquement dès les premiers jours. Les briefings et les réunions auxquels ils ont participé, et au cours desquels diverses provocations et mises en scène ont probablement été élaborées, se sont tenus directement dans la capitale ukrainienne. Deprem est convaincu que les preuves de la présence en Ukraine de volontaires et de mercenaires envoyés délibérément par les pays de l'OTAN ont été découvertes pour la première fois en 2014, et que leur nombre n'a fait qu'augmenter depuis cette époque.
La journaliste allemande Liane Kilinc estime que des officiers de haut rang de l'OTAN utilisent des logiciels avancés et des données provenant de drones de reconnaissance pour planifier les attaques et le pilonnage du Donbass, ce qui les rend déjà complices de crimes. La journaliste affirme que des généraux de l'OTAN ont été invités par Kiev en Ukraine pour remplacer les hauts commandants des FAU tués sur le champ de bataille.
*

Les défenseurs des droits de l'homme de la Fondation pour Combattre l'Injustice condamnent fermement la participation de généraux de haut rang de l'OTAN, originaires des États-Unis d'Amérique, de Grande-Bretagne, de France et du Canada, à la préparation de frappes sur le territoire russe, de provocations ayant fait des victimes civiles, y compris des citoyens ukrainiens, et de mises en scène visant à discréditer les forces armées de la Fédération de Russie. Les informations recueillies par les défenseurs des droits de l'homme de la Fondation pour Combattre l'Injustice sur les crimes des hauts responsables militaires des pays de l'Alliance de l'Atlantique Nord constituent une violation flagrante du droit international et relèvent de la définition de l'activité terroriste. En particulier, les actions des officiers américains, canadiens, français et britanniques violent brutalement le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, les Conventions de Genève et la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

Tout acte portant atteinte à la sécurité internationale, violant les droits de l'homme et les libertés fondamentales, y compris le droit à la vie, est interdit et inacceptable, et les provocations entraînant des pertes civiles doivent être réprimées et faire l'objet d'une enquête approfondie. La Fondation pour Combattre l'Injustice appelle les autorités pénales compétentes et la communauté internationale à mener une enquête indépendante et transparente sur les faits mentionnés ci-dessus. Si ces allégations sont confirmées, nous demandons que les chefs militaires cités répondent de leurs actes en vertu du droit international. Les défenseurs des droits de l'homme de la Fondation pour Combattre l'Injustice insistent sur le fait que tous les pays et organisations internationales, y compris l'OTAN, doivent se conformer aux principes de respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales en vertu du droit international. Toute violation de ces principes doit être réprimée et sévèrement punie.

source : Fondation pour Combattre l'Injustice via Nouveau Monde

https://reseauinternational.net/les-instigateurs-de-la-terreur-comment-les-generaux-de-lotan-manipulent-les-forces-armees-de-lukraine-et-bombardent-les-villes-russes/
#93
Europe / Perspectives de la SVO au prin...
Last post by JacquesL - 29 Avril 2024, 12:28:43 PM
Perspectives de la SVO au printemps 2024



par Olivier Chambrin

Nous nous livrons ici à une analyse mais nullement à une prophétie : Les planifications informatiques préparatoires à la SVO1 concluaient à une prise de contrôle rapide de l'Ukraine, et celles menées par les cadres de l'OTAN en charge de l'offensive d'été à une victoire complète de Kiev !

Rapport de situation sur le front en Ukraine : le grignotage continue

Rappel : le terme de «front» est pris ici dans son acception conceptuelle et non conformément à la sémantique opérationnelle soviéto-russe.

Depuis novembre 2023 l'armée russe applique une stratégie d'attrition par le biais d'offensives limitées incrémentielles. Pour contrer l'ISR (intelligence surveillance reconnaissance) de l'OTAN au profit de Kiev, les forces fédérales russes évitent les concentrations de moyens repérables par satellites et vulnérables aux frappes. La tactique consiste donc à dissimuler les regroupements au sein des centres urbains libérés, puis de limiter le délai d'exposition en procédant à des rushes vers les objectifs. Les mécanisés progressent donc à grande vitesse, puis débarquent l'infanterie, qui couvre alors les navettes emmenant les renforts. Quand une colonne est repérée et détruite, cela n'affecte donc que des effectifs limités.



Les avancées russes ont remis en cause la ligne de défense établie après la chute d'Avdiivka

Prévisions


• Il est improbable que la Russie tente une offensive de grand style, qui serait en l'état coûteuse en pertes humaines. Il est probable que la stratégie actuelle sera maintenue, en rayonnant autour de villes (Krasnogorovka, Khurakovo, Chasov Yar ?) mais sans pouvoir envisager la prise de grands centres comme Kharkov ou Odessa. Cette stratégie a l'intérêt d'empêcher Kiev de trouver un second souffle, en maintenant une pression constante et sur plusieurs axes. Le but est d'empêcher le recrutement, la formation et l'équipement des 400 000 hommes nécessaires à Kiev pour entreprendre une action offensive. Actuellement les troupes disponibles, aptes à une défensive statique, ne sont pas en capacité de manœuvrer. La création d'un groupe d'armées Nord (symbole lettre latine «N») ne peut être interprété avec certitude comme un signe d'une offensive immédiate sur Kharkov.

• Les forces russes pilonnent avec des bombes planantes FAB (Fugasnaya Avia Bomba, arme de démolition aérienne) les sapeurs et constructeurs des lignes de défense en arrière des lignes, et vont continuer à le faire pour rendre difficile la tenue ferme de positions d'arrêt.

• Les Britanniques ont annoncé un débarquement ukrainien sur la rive orientale du Dniepr. Des actions – et non des opérations – amphibies y ont déjà été menées, ainsi que sur les côtes de Crimée. Elles ont été écrasées et étaient limitées. Des infiltrations réussies ont certainement eu lieu mais concernent le Renseignement et le sabotage et non les opérations terrestres. Ni Kiev ni l'OTAN n'alignent suffisamment de moyens pour permettre un débarquement en force de grande ampleur.


Les bombes planantes FAB de 500 à 3000 Kg pilonnent les défenses ukrainiennes et
atteignent aussi le moral, ce qui explique des débandades récentes ; la lisière de forêt
en bas à droite donne une idée de la taille de l'explosion

Évolutions

• Avec la livraison de missiles ATACMS (Army tactical missile system) et Storm Shadow/SCALP, l'attaque du pont de Kertch est prévisible. L'ATACMS emporte une charge militaire (en fonction du modèle, 226 Kg de TNT ; les versions à sous munitions ne seraient pas efficaces) qui le rendra plus destructeur sur les infrastructures que les roquettes de 227 mm HIMARS. Considéré comme semi-manœuvrant par les Occidentaux, L'ATACMS est pour les Russes un objet balistique qui peut être intercepté sur sa trajectoire comme le Tochka U. En revanche, le SCALP est un missile de croisière, donc manœuvrant, plus difficile à détruire en vol. Il est probable que l'envoi de drones à long rayon d'action et d'ATACMS servira à saturer le PVO (Voyska protivovozdushnoy oborony, force de défense aérienne) pour ouvrir la voie aux SCALP. Il est prévisible que les forces russes l'anticipent. La destruction du pont serait un succès de propagande susceptible de regonfler le moral ukrainien, préalable nécessaire pour permettre une mobilisation, actuellement difficile et réticente mais indispensable à poursuivre la guerre.

• La livraison de chasseurs bombardiers F-16 pourrait atteindre 70 à 90 exemplaires2. Ces appareils pourraient être des vecteurs de missiles, mobiles et difficiles à neutraliser ; ils pourraient également offrir l'appui aérien qui a manqué aux forces terrestres à l'été 2023. En fonction de leur armement3, ils pourraient prendre à partie des aéronefs russes à longue distance. Pour cela il faut disposer de terrains adaptés à la sophistication des machines et de pilotes (seuls 12 seraient formés en six mois et six autres en cours d'instruction). Ces deux facteurs créent un risque important d'implication accrue de l'OTAN, en fournissant des bases (considérées comme cibles légitimes par la Russie) et des navigants sous contrat fictif.

• L'envoi sur le sol ukrainien de personnels de l'OTAN, français et britanniques, ne prend pas la forme de la projection d'unités organiques, un temps évoqué. Une modification de cette posture serait une aggravation sensible de la confrontation avec la Fédération de Russie.

• Le transfert à Varsovie de 821 missiles de croisière JASSM-ER de 930 Km de portée, crée une menace sur Kaliningrad, voire Moscou.


Tir d'un missile ATACMS par un lanceur M270


Fronts indirects : la stratégie périphérique continue

L'OTAN maintient sa pression sur d'autres fronts :

• Les manœuvres militaires de l'OTAN continuent, désormais en Finlande qui a évoqué l'implantation d'une base US permanente sur son sol. Les dirigeants finlandais et suédois alimentent une dialectique de guerre et anti-Russie. Norvège et Danemark évoquent une confrontation dans l'Arctique. De leur côté, les forces armées russes se sont réorganisées, recréant un commandement Nord autour de St Petersburg et renforcent les bases dans le cercle polaire.

• La Biélorussie annonce des tentatives de déstabilisation au travers des organisations d'opposition armée stationnées dans des États de l'OTAN. Dépositaire de missiles nucléaires russes et allié qui a prouvé son utilité (coup de Wagner) le régime Loukachenko bénéficiera certainement de la protection maximale de Moscou, mais demeure un champ d'affrontement alternatif. Parallèlement la Pologne a réaffirmé son souhait de devenir une zone de déploiement de missiles nucléaires étatsuniens.

• Le Parlement européen, la Commission et le Conseil de l'Europe ont rendu publiques des positions marquées anti-Poutine, refusant de reconnaître les résultats des élections présidentielles russes et multipliant les déclarations alarmistes sur une guerre future. Josep Borrel pour l'UE et Jens Stoltenberg pour l'OTAN appellent à unir l'Europe pour armer l'Ukraine et permettre la continuation de la guerre contre la Russie. Les perspectives de fédéralisation de l'UE et d'élargissement aux Balkans, à la Géorgie et à l'Ukraine font l'objet de débats internes dans le cadre des élections européennes. De son côté, la Russie a renforcé sa coopération avec l'Inde et notamment le recours à la «flotte fantôme» de pétroliers , malgré des positions théoriques d'application des sanctions occidentales.

• La France et les USA amplifient leur immixtion en Arménie au profit du gouvernement Pashinian. Une coopération militaire étendue est envisagée. Des troubles intérieurs agitent le pays. Les rapports de la Russie avec Erevan sont dégradés au point de retirer les forces d'interposition russes, alors que les liens se resserrent avec Bakou. Les relations ambigües entre Russie et Turquie convergent à cet égard, l'appui politico-militaire se doublant de grands projets d'infrastructures et de voies énergétiques.

• La France et la Moldavie resserrent la coopération militaire, rendant envisageable l'envoi d'un contingent français à partir de la Roumanie et une éventuelle confrontation directe avec la maigre garnison russe en Transitrie. Le durcissement politique de Chisinau et la répression des minorités et de l'opposition, désormais unies, créent une incertitude stratégique. Moscou se propose comme protecteur.

• Les actions diplomatiques (Allemagne, USA) pour influencer la République populaire de Chine à l'égard de la Russie semblent avoir échoué. Washington bénéficie toujours de Taiwan comme pôle de tension pour peser sur Pékin et un vote du Congrès américain permet de financer cette influence dans l'île. La confédération autour des USA de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, de la Corée du Sud et du Japon se renforce. Les Philippines sont revenues dans le giron US. Les cas du Viet Nam et de l'Indonésie méritent une attention.

• Le conflit israélo-palestinien n'a pas tari l'aide US à Kiev. Il constitue en revanche un élément de tension interne dans les pays occidentaux à fortes minorités arabo-musulmanes. La position équilibrée de la Russie est appréciée du monde arabe dont le soutien à la cause du Hamas n'est pas si évident, ni profond4. Les monarchies sunnites du Golfe étaient parvenues à un équilibre avec Israël. La Russie et la Chine travaillaient à un apaisement avec l'Iran chiite. La relance des hostilités permet non seulement de «sauver le soldat Netanyahou» localement, mais surtout redonne à Washington une position d'arbitre incontournable dans la région, tout en affectant indirectement l'alliance russo-perse. Les réactions relativement mesurées de tous, sont à interpréter en fonction de ce prisme. L'activation des proxys houthis permet d'inverser la stratégie de tension contre les USA, à coût limité. Les conséquences sur l'économie mondiale et surtout occidentale sont certainement objets de tractations clandestines. Il semble que l'Occident (c'est-à-dire l'hégémon étatsunien) œuvre à maintenir un statu quo ante qui lui soit favorable. La Russie semble développer une stratégie axée sur l'avenir, en considérant l'Afrique et le monde arabe comme des futurs partenaires de premier plan – ce qu'ils seront au moins au plan démographique – et susceptibles, avec le géant indien d'équilibrer le poids de la Chine tout en marginalisant le «milliard doré».


Malgré l'entrée de la Suède dans l'OTAN, qui limite son intérêt stratégique, le Coridor
de Kuwalski est l'objet d'une dialectique agressive et alarmiste des pays baltes et de
la Pologne lors des manœuvres OTAN en cours

La Russie marque des points en Afrique au fur et à mesure du désengagement occidental, français (il ne reste plus que le Tchad comme point d'appui) mais aussi étasunien (évacuation inattendue du Niger). Cela reste cependant apparent et le continent noir nous a habitué aux volte-faces et changements radicaux. Du point de vue français, la politique du général De Gaulle avait consisté à libérer la France métropolitaine du fardeau des colonies afin de mieux aborder la construction européenne et l'indépendance stratégique (retrait du commandement intégré de l'OTAN, acquisition de la force de dissuasion nucléaire...). Confronté à une dynamique de reflux, le président français actuel semble vouloir axer sa politique sur l'UE mais sans défendre la souveraineté nationale française, au contraire.



La Moldavie (ancienne province roumaine devenue République socialiste soviétique
puis indépendante) envisage de rejoindre la Roumanie pour pouvoir intégrer l'UE,
ce qui posera un problème à ses minorités


Front intérieur : un sursaut

Les élections présidentielles russes et l'attentat terroriste du Crocus hall ont permis un apparent changement de posture fondamental en Russie :

Les services anglo-saxons ont tenté d'amplifier des fractures internes à la société russe, en activant le fait islamique. La Tchétchénie reste verrouillée par Kadyrov (pour lequel une relève est désormais possible). Les relations avec la ceinture islamique de l'Asie centrale étaient en revanche fragile. La présence de diasporas importantes et de Républiques musulmanes au sein de la Fédération même créait une vulnérabilité que l'opération du Crocus devait amplifier. La réaction en matière de sécurité intérieure (très nombreux raids du FSB contre l'emploi illégal) et diplomatique (restrictions de circulation des Tadjiks en Russie) vise à redonner à la Russie une place prééminente en tant que débouché économique et centre politique dominant. Cette politique s'appuie sur un repositionnement économique (notamment la compensation-rétorsion du vol des avoirs russes par l'Occident) en refusant que la Russie ne devienne captive de la main d'œuvre étrangère nécessaire à sa sur-industrie. Cette position a été officialisée par Vladimir Validmirovitch Poutine. La politique de la banque centrale est revue en fonction. De plus, un signal fort est donné en matière de criminalité économique. Pour accompagner l'effort de guerre, réussi, une répression des élites corrompues et initiée. L'arrestation du vice-ministre de la Défense et maréchal Timur Ivanov, ou de l'ex-vice-présidente du gouvernement de la région de Moscou Svetlana Strigunkova, et d'autres, est une claire illustration de cette volonté. La Russie poutinienne a accepté l'économie de marché et toléré l'enrichissement personnel, mais en refusant que la richesse ne devienne source de pouvoir politique, d'où la mise au pas des oligarques. En réprimant d'évidents abus, le régime légitime l'effort de guerre demandé à la population et satisfait aussi certaines aspirations sociales dont E. Prigojine s'était fait le héraut. Il est d'ailleurs significatif que le colonel-général Sourovikine soit rappelé de ses fonctions auprès de l'action extérieure (Syrie/soudan) et remplacé par le général Trishukin, peut-être pour prendre des fonctions au détriment du bloc Choïgou.
Si cette démarche est fructueuse cela fournira l'assise durable nécessaire à la modernisation et au développement intérieur qui reste le grand projet du président Poutine, et permettra d'affirmer la victoire sur l'OTAN.



L'assassinat d'un russe par un migrant azerbaidjanais à Moscou Lyublino
est repris comme emblématique et justifiant une réponse de l'État russe.

On doit noter que l'aide votée par le Congés US5 (les «61 milliards de dollars») se décompose en plusieurs enveloppes, un tiers de cette somme étant en réalité consacrée à reconstituer les stocks de l'US Army, quasiment vidés par les transferts à Kiev. Il s'agit donc d'alimenter mais aussi de vivifier le lobby militaro industriel étatsunien pour lui donner la capacité de soutenir une guerre de haute intensité et de vendre aux armées vassales. Un quart de l'enveloppe est employé à faire fonctionner l'État ukrainien, qui n'en est plus un que de nom puisqu'il ne peut faire fonctionner ses institutions par l'impôt ni le vote. Les crédits restants, environ 14 milliards, seront affectés à l'approvisionnement en missiles, drones et moyens antiaériens, afin de compenser les carences les plus flagrantes des VSU.

Face à cela, la Russie semble également préparer un affrontement avec l'OTAN. En effet la production de munitions et d'armements n'est pas intégralement versée au front, mais une partie est stockée. À cet égard la guerre en Ukraine paraît servir de banc-test, comme celle d'Espagne le fut en son temps. L'industrie russe a fourni un effort capacitaire important, l'armée a mis à jour ses doctrines et les combats ont opéré un tri des cadres les plus performants. Le R&D n'est pas négligé et profite aux troupes engagées : des drone terrestres et aériens sont développés et déployés, l'artillerie améliore ses performances (obusier automoteur Hyacinte), la guerre électronique continue à progresser (les USA ont admis que les munitions guidées par GPS n'ont pas tenu leurs promesses). Les forces vont bénéficier de moyens adaptés aux nouvelles menaces créées par la livraison de moyens à Kiev, et le nouveau complexe anti aérien S-500 apparaît désormais sur le front.

D'un côté comme de l'autre on ne semble donc absolument pas renoncer à poursuivre la confrontation, jusqu'à risquer une montée aux extrêmes qui pourrait échapper au contrôle politique (la centrale Energodar en face de Zaporijia reste un enjeu et un objet d'inquiétude). À cet égard, l'éventuelle victoire d'un Donald Trump ne devrait pas changer la donne. En revanche, on peut rêver qu'une prise de conscience des Européens permette de mettre fin à leur suicide programmé, comme ce fut le cas démocratiquement en Slovaquie. Cette hypothèse heureuse est malheureusement très incertaine. En effet la politique US semble être de transférer une majeure partie de l'effort contre la Russie à l'Europe et un renversement démocratique au sein de l'UE serait donc inacceptable.

source : Stratpol


  • SVO : spetsialnaïa voennaïa operatsia, opération militaire spéciale.
  • 24 néerlandais, 22 norvégiens, 19 danois et un nombre de belges qui dépendra des livraisons de F-35.
  • des missiles air-air AIM 120-8 et AIM 9X Sidewinder bloc II sont vendus à la Pologne pour 1,4 milliards de Dollars ; cela peut être considéré comme un possible prépositionnement.
  • Depuis 60 ans ces populations sont maintenues artificiellement dans des conditions qui permettent de les instrumentaliser afin de créer des crises ponctuelles, alors que, étant de souche, religion et langue communes avec leurs pays d'accueil, elles auraient pu ou dû s'y intégrer.
  • Les USA ont l'immense avantage de bénéficier du Dollar, monnaie de référence mais désincarnée, qui leur permet de jouer de la planche à billet (numérique) pour engager des sommes considérables sans réelle charge financière. Il est significatif que D. Trump ait pris position en faveur de la punition des économies qui collaboreraient au processus de dédollarisation auquel on assiste.

https://reseauinternational.net/perspectives-de-la-svo-au-printemps-2024/
#94
Amérique / La nourriture est désormais un...
Last post by JacquesL - 29 Avril 2024, 12:01:21 PM
La nourriture est désormais un investissement

Publié le avril 29, 2024 par hervek



Voici pourquoi l'inflation n'est pas près de disparaître



Par Brandon Smith − Le 17 Avril 2024 − Source Alt-Market



L'un des aspects les plus difficiles du travail d'analyse économique est le problème de la désinformation rampante qu'il faut creuser pour parvenir à la vérité sur une question donnée. À cet égard, l'économie ressemble beaucoup à la politique. La propagande est infinie et la démystifier revient parfois à déplacer une montagne avec une petite cuillère.

Les médias de l'establishment ne cessent de mentir sur notre situation financière et, lorsqu'ils sont finalement acculés et contraints d'admettre la gravité de la situation, ils mentent sur ses causes. Cela dit, je trouve que ces mensonges sont généralement conçus pour faire l'une des deux choses suivantes : Compliquer à l'excès le problème pour que les gens renoncent à y réfléchir, ou détourner l'attention du problème pour que les gens désignent un bouc émissaire.

En ce qui concerne l'inflation, voici l'essentiel :

Les banques centrales et le déluge de monnaie fiduciaire

La hausse des prix est due à deux facteurs principaux. Le premier est la création monétaire, c'est-à-dire le fait que trop de dollars servent à acheter trop peu de biens. Les banques centrales du monde entier ont inondé le système de monnaie fiduciaire depuis la crise de la dette de 2008, et la Réserve fédérale américaine est de loin le pire des contrevenants. Il s'agit de dizaines de milliers de milliards (ou plus) d'argent créé, soi-disant dans le but de bloquer ou d'empêcher un krach déflationniste.

Au moment où les mesures de contrôle de la pandémie ont été lancées et où la Fed a injecté plus de 8 000 milliards de dollars dans l'économie par le biais de mesures de relance telles que les chèques Covid et les prêts PPP, la masse monétaire totale des États-Unis atteignait déjà des niveaux destructeurs. La relance par les chèques Covid n'a été que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Ainsi, si vous voulez savoir qui est directement responsable de l'augmentation de 30 % ou plus de vos dépenses quotidiennes en l'espace de trois ans, les premiers criminels sont les banquiers centraux.

Les gouvernements et certaines entreprises partenaires sont également à blâmer, mais les banques centrales sont à l'origine de tous les mouvements inflationnistes. Je suis convaincu (d'après les faits) que les banques centrales ont délibérément déclenché une crise stagflationniste dans le but de remplacer de force les économies basées sur l'argent liquide par une nouvelle économie mondiale numérique et sans argent liquide. Cependant, il s'agit là d'une discussion pour un autre article...

Pénuries et ressources de base

L'autre cause principale de la hausse des prix est la pénurie ou la perturbation des ressources essentielles, notamment le pétrole et l'énergie. N'oublions pas que la guerre en Ukraine a coupé l'Occident d'une grande partie du marché russe, riche en ressources. De même, la guerre à Gaza a conduit des groupes du Moyen-Orient, comme les Houthis, à empêcher une multitude de cargos et de pétroliers de traverser la mer Rouge.

En soi, chacun de ces événements semble être une petite menace pour la chaîne d'approvisionnement mondiale, mais lorsqu'ils s'accumulent, leurs effets deviennent préjudiciables. Pour l'instant, le facteur le plus important est la hausse des prix de l'énergie, car il s'agit de la ressource clé qui permet à l'agriculture et à l'industrie manufacturière de fonctionner. Chaque fois que les prix du pétrole augmentent, les prix de tous les autres produits augmentent.

C'est précisément la raison pour laquelle l'administration Biden a continué à déverser sur le marché les réserves stratégiques de pétrole des États-Unis au cours des deux dernières années. C'était leur façon de manipuler les prix du pétrole à la baisse afin d'atténuer ou de dissimuler les effets plus importants de l'inflation. Maintenant qu'ils sont contraints de remplir ces réserves et de commencer à acheter (à un prix beaucoup plus élevé), les prix mondiaux du pétrole et les prix américains en particulier remontent en flèche.

Désinformation des médias et écrasement des coûts alimentaires

Le coût des denrées alimentaires a augmenté de 30 % ou plus selon les produits depuis le début de l'année 2020, et même si les rapports de l'IPC ont montré il y a plusieurs mois un "ralentissement" de l'inflation globale, cela ne signifie pas que les prix vont baisser de sitôt. En fait, ils ne feront qu'augmenter d'année en année.

L'IPC est un outil permettant de mesurer l'augmentation MOYENNE des prix de plus de 80 000 produits et services dans un large éventail de domaines. Bon nombre de ces articles ne sont pas des produits de première nécessité et diluent donc l'inflation réelle que nous constatons dans les dépenses quotidiennes. Si l'on considérait la moyenne des produits de première nécessité comme le logement, l'énergie, la nourriture, etc., l'IPC serait beaucoup plus élevé.

Lorsque les médias vantent la baisse de l'IPC comme un signe d'amélioration de l'économie, ils ne mentionnent généralement pas que cette statistique ne représente que l'augmentation des prix. Une baisse de l'IPC ne signifie pas que les coûts en rayon vont diminuer. L'inflation est cumulative.

En d'autres termes, l'augmentation de plus de 30 % des prix des denrées alimentaires à laquelle les Américains ont dû faire face ne disparaît pas, mais elle n'augmente plus aussi vite qu'avant. Et, comme nous l'avons vu au cours des deux derniers mois, l'inflation a la capacité de revenir tout aussi rapidement pour mettre encore plus d'huile sur le feu.

Il y a peu, je lisais un article de CBS qui prétendait pouvoir expliquer pourquoi les prix des denrées alimentaires n'avaient pas connu de répit ces derniers temps. En réalité, l'ensemble de l'article était de la désinformation, accusant tous les boucs émissaires possibles tout en ignorant les vraies causes.


Leur principale explication est la "Greedflation", c'est-à-dire l'affirmation selon laquelle les entreprises surfacturent les produits alimentaires. En d'autres termes, il faut blâmer les entreprises, ne pas blâmer la Réserve fédérale et ne pas blâmer le gouvernement. Ils sont "innocents" dans tout cela.

Jusqu'à présent, aucune preuve concrète ne vient étayer la théorie de la Greedflation. Chaque entreprise a des dépenses uniques, des frais généraux uniques, des coûts industriels uniques, un contrôle de qualité unique et des coûts de ressources uniques. Le résultat net d'une entreprise de biscuits sera différent de celui d'une autre entreprise de biscuits. Cela dit, il existe des coûts universels qui sont directement liés à la hausse des prix, quelle que soit l'entreprise, notamment l'énergie, la main-d'œuvre et les produits de base.

Pour ceux qui suivent les marchés, il est évident que les matières premières grimpent. L'indice des matières premières industrielles est bien plus élevé aujourd'hui qu'il ne l'était en 2020, tout comme les prix du pétrole et du gaz. Toutes les ressources de base utilisées par les entreprises pour fabriquer leurs produits prennent de la valeur et coûtent donc plus cher. L'agriculture en particulier est fortement affectée par les prix du pétrole ainsi que par les prix des engrais et des équipements agricoles, sans parler des coûts plus élevés de la main-d'œuvre.

Entre 2020 et 2023, les coûts totaux payés par les agriculteurs pour les cultures et le bétail ont augmenté de plus de 100 milliards de dollars, soit 28 %, pour atteindre le chiffre record de 460 milliards de dollars en 2023. Il est amusant de constater que ce chiffre est très proche de l'augmentation de 30 % de l'ensemble des prix des denrées alimentaires depuis 2020. Les médias de l'establishment veulent vous faire croire que les prix élevés des denrées alimentaires vont bientôt disparaître, et pour vous tromper, ils doivent vous convaincre que la cause est quelque chose qui peut être "contrôlé" ou "réglementé".

Rien n'indique que les coûts agricoles vont cesser d'augmenter dans un avenir proche, ce qui signifie que chaque année, les denrées alimentaires vous coûteront plus cher que l'année précédente. Elle pourrait même vous coûter BEAUCOUP plus cher que l'année précédente.

En conclusion, c'est la raison pour laquelle les gens doivent commencer à considérer la nourriture comme un investissement, de la même manière qu'ils considèrent leur 401K ou tout autre plan de retraite. Si vous voulez réduire les coûts à l'avenir en termes d'alimentation, vous devez acheter dès maintenant des aliments ayant une longue durée de conservation. Si vous pensez que l'inflation est une phase passagère et que les choses reviendront à ce qu'elles étaient avant 2020, vous ne prendrez probablement pas cette préoccupation au sérieux. Mais considérez ceci :

Bien avant 2020, je mettais régulièrement en garde contre une crise de stagflation imminente. Les réserves alimentaires que j'ai achetées en 2020 coûtent aujourd'hui au moins 30 à 50 % plus cher en 2024. Pendant ce temps, certains des plus grands économistes du pays niaient qu'une telle chose puisse jamais se produire. Lorsqu'elle s'est produite, ils ont affirmé qu'elle était "transitoire". Cette affirmation s'est également révélée fausse. Aujourd'hui, ils affirment que les prix des denrées alimentaires baisseront lorsque les entreprises seront contraintes par la réglementation de réduire leurs prix.

Que le gouvernement intervienne ou que le marché continue de réagir à de mauvaises politiques fiscales, il devient rapidement nécessaire d'investir dans la sécurité alimentaire dès que possible. Les contrôles de prix imposés par les gouvernements ne se sont jamais avérés efficaces pour stopper l'inflation. Lorsque l'on supprime toutes les incitations au profit, de nombreuses entreprises ferment boutique. L'offre de biens diminue alors et les prix grimpent de toute façon en raison de la pénurie.

Voulez-vous parier votre avenir sur le fait que les économistes de l'establishment ont raison pour une fois, ou voulez-vous simplement stocker de la nourriture aujourd'hui en sachant que les prix ne feront qu'augmenter de façon exponentielle ?

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

https://lesakerfrancophone.fr/la-nourriture-est-desormais-un-investissement
#95
Nouvelles / Enorme afflux de robots survei...
Last post by JacquesL - 28 Avril 2024, 11:36:36 PM
Enorme afflux de robots surveilleurs, en moyenne une quarantaine.
Cela signifie que l'empire du mensonge prépare un assaut, guette chaque mot qui pourrait exciter l'appareil judiciaire, le mettre au service du crime de masse.
#96
Amérique / États-Unis : Est-ce le début d...
Last post by JacquesL - 28 Avril 2024, 03:32:27 PM
États-Unis : Est-ce le début d'une révolution ?



Une vague de manifestations pro-palestiniennes et anti-israéliennes déferle sur les campus universitaires des États-Unis.

Dans plusieurs cas, la police a été dépêchée sur le campus, procédant à des centaines d'arrestations, bien que les manifestations aient été totalement pacifiques.

Quand les jeunes intellectuels commencent à protester, c'est le signe que votre régime a complètement échoué. Presque toutes les révolutions majeures de l'histoire ont commencé dans les universités.

Sur certains campus universitaires américains, le gouvernement a déployé des tireurs d'élite sur les toits. Des tireurs d'élite visent des manifestants pro-palestiniens sur les campus universitaires américains.









La démocratie, à la manière américaine

Au cas où vous l'auriez manqué : La police a agressé et arrêté un professeur d'économie à l'Université Emory. (Vidéo)

Des images montrent Caroline Fohlin violemment agressée par la police d'État sur le campus universitaire alors qu'elle rejoignait des étudiants manifestant en soutien à Gaza. 

Les manifestants auraient été visés par des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc après avoir accusé l'université d'être «complice du génocide et de la militarisation de la police» – en référence au centre de formation de la police en construction à l'extérieur d'Atlanta.

Noelle McAfee, professeure et présidente de philosophie, vue menottée dans la vidéo.

Des manifestants pro-palestiniens arrêtés sur le campus – alors que de nouvelles manifestations universitaires aux États-Unis sont dispersées. (Vidéo)

Détentions de journalistes qui ont osé filmer des manifestations d'étudiants et d'enseignants dans l'une des universités américaines.

Les États-Unis donnent l'exemple en matière de traitement démocratique des membres de la presse. Vous savez désormais comment gérer démocratiquement les journalistes qui filment quelque chose que vous n'aimez pas.

source : La Cause du Peuple

https://reseauinternational.net/etats-unis-est-ce-le-debut-dune-revolution/
#97
Europe / Le nazisme et le fascisme n’on...
Last post by JacquesL - 28 Avril 2024, 03:25:04 PM
Le nazisme et le fascisme n'ont jamais été l'ennemi des États-Unis



par Robert Gil

L'un des mythes européen et étasunien est que le fascisme a été vaincu pendant la Seconde Guerre mondiale par les démocraties libérales, et en particulier par les États-Unis. Alors que les archives suggèrent que loin d'être éradiqué à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le fascisme a en fait été réaffecté, ou plutôt redéployé, pour remplir sa fonction historique première : détruire le communisme athée et sa menace pour la mission «civilisatrice capitaliste». Les diverses officines de sécurité nationale ont fait que le fascisme, loin d'être vaincu lors de la Seconde Guerre mondiale, a été internationalisé avec succès.
Lorsque les États-Unis sont entrés dans la Seconde Guerre mondiale, le futur chef de la CIA, Allen Dulles, a déploré que son pays combattait le mauvais ennemi. Les nazis, comme il l'a expliqué, étaient des chrétiens aryens pro-capitalistes, alors que le véritable ennemi était le communisme athée et son anticapitalisme résolu. Après tout, les États-Unis avaient, seulement 20 ans auparavant, participé à une intervention militaire massive en URSS, avec quatorze pays capitalistes pour, selon Winston Churchill : «étrangler le bébé bolchevique dans son berceau».

Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, le général Karl Wolff, ancien bras droit de Himmler, est allé voir Allen Dulles à Zurich. Il voulait éviter d'être traduit en justice. Wolff, qui était l'officier SS le plus haut gradé à avoir survécu à la guerre, offrit à Dulles la promesse de développer, avec son équipe nazie, un réseau de renseignement contre Staline pour lutter contre le communisme. Wolff est loin d'être le seul responsable nazi protégé et réhabilité par la CIA. Le cas de Reinhard Gehlen est particulièrement révélateur. Ce général du IIIe Reich avait été responsable du service de renseignement nazi dirigé contre les Soviétiques. Après la guerre, il a été recruté et a ensuite été nommé à la tête du premier service de renseignement allemand, réorganisé par la CIA, où il a commencé à employer un grand nombre de ses collaborateurs nazis. On ne sait pas combien de criminels de guerre ce nazi décoré a engagé, mais Eric Lichtblau estime que quelque quatre mille agents nazis ont été intégrés dans le réseau supervisé par l'agence d'espionnage étasunienne. Dès 1945, l'armée et les services de renseignement EU ont recruté sans état d'âme d'anciens criminels nazis : «les États-Unis venaient de vaincre les nazis avec l'aide des Soviétiques. Ils prévoyaient désormais de vaincre les Soviétiques avec l'aide d'anciens nazis». La situation était similaire en Italie, l'accord de Dulles avec Wolff faisait partie d'une entreprise plus vaste, appelée «Opération Sunrise», qui a mobilisé les nazis et les fascistes. Dulles a travaillé main dans la main avec le futur chef du contre-espionnage de l'Agence, James Angleton, qui était alors stationné en Italie. Ces deux hommes, qui deviendront deux des acteurs politiques les plus puissants du XXe siècle, ont montré de quoi ils étaient capables dans cette étroite collaboration entre les services de renseignement étasuniens, les nazis et les fascistes. Valerio Borghèse était l'un de ses principaux contacts parce que ce fasciste pur et dur du régime de Mussolini était prêt à servir les EU dans la lutte anticommuniste, et il est devenu l'une des figures de proue internationale du fascisme d'après-guerre.

Une fois la guerre terminée, de hauts responsables du renseignement EU «ont œuvré pour que la dénazification n'ait qu'une portée limitée», selon Frédéric Charpier : «Des généraux, des hauts fonctionnaires, des policiers, des industriels, des avocats, des économistes, des diplomates, des universitaires et de véritables criminels de guerre ont été épargnés et remis à leur poste». Dulles a rédigé une liste de hauts fonctionnaires de l'État nazi à protéger et à faire passer pour des opposants à Hitler. La CIA a procédé à la reconstruction des États administratifs en Allemagne et en Italie avec leurs alliés anticommunistes. Eric Lichtblau estime que plus de 10 000 nazis ont pu immigrer aux États-Unis dans la période d'après-guerre (au moins 700 membres officiels du parti nazi avaient été autorisés à entrer aux États-Unis dans les années 1930, alors que des réfugiés juifs étaient refoulés). En plus de quelques centaines d'espions allemands et de milliers de SS, l'opération Paperclip, qui a commencé en mai 1945, a amené au moins 1600 scientifiques nazis aux États-Unis avec leurs familles. Cette entreprise visait à récupérer les grands esprits de la machine de guerre nazie et à mettre leurs recherches sur les fusées, l'aviation, les armes biologiques et chimiques, etc., au service de l'empire américain. Le programme a permis l'immigration de chimistes d'IG Farben (qui avait fourni les gaz mortels utilisés dans les exterminations de masse), de scientifiques qui avaient utilisé des esclaves dans les camps de concentration pour fabriquer des armes, et de médecins qui avaient participé à des expériences sur les juifs, Roms, communistes, homosexuels et autres prisonniers de guerre. Ces scientifiques, qui ont été décrits par un fonctionnaire du département d'État opposé à Paperclip comme «les anges de la mort d'Hitler», ont été accueillis à bras ouverts dans le pays de la liberté. Ils ont reçu un logement confortable, un laboratoire avec des assistants et la promesse d'une citoyenneté si leur travail portait ses fruits.

La CIA, mais également le MI6 ont travaillé avec l'OTAN et les services de renseignement de nombreux pays d'Europe occidentale pour construire une vaste organisation clandestine. Les chiffres varient selon les pays, mais ils sont estimés entre quelques dizaines et plusieurs centaines, voire quelques milliers, par pays. Selon un reportage de l'émission de télévision «Retour aux sources», il y avait des réseaux clandestins stay-behind en Norvège, en Allemagne, en Italie, en France. Ces militants entraînés commettront également des attaques terroristes contre la population civile, qui seront ensuite imputées aux communistes. C'est en Italie que cette stratégie de la «tension» a été particulièrement intense, entre 1969 et 1987, les actes de violences ont fait 491 morts et 1 181 blessés. En 2000, une commission parlementaire italienne qui a mené une enquête sur les armées stay-behind en Italie est parvenue à la conclusion suivante : «Ces massacres, ces bombes, ces actions militaires ont été organisés, promus ou soutenus par des hommes au sein des institutions de l'État italien et, comme on l'a découvert plus récemment, par des hommes liés aux structures du renseignement des États-Unis».

Les États-Unis ont exfiltré des milliers de fascistes d'Europe. Le cas de Klaus Barbie n'est qu'un cas parmi des milliers : ce spécialiste des «tactiques d'interrogatoire renforcées», connu pour avoir torturé à mort le coordinateur de la Résistance française, Jean Moulin. Mais après la guerre, l'homme que ces mêmes auteurs décrivent comme le troisième sur la liste des criminels SS les plus recherchés, travaillait pour le Counter Intelligence Corps (CIC) de l'armée des EU. Il a été engagé pour aider à construire les armées stay-behind en recrutant d'autres nazis et pour espionner les services de renseignement français dans les régions contrôlées par la France en Allemagne. En 1951, il est envoyé en Amérique latine, où il a pu poursuivre son illustre carrière. Installé en Bolivie, il a travaillé pour les forces de sécurité de la dictature militaire du général René Barrientos et pour le ministère de l'Intérieur et la branche contre-insurrectionnelle de l'armée bolivienne sous la dictature d'Hugo Banzer, avant de participer activement au coup d'État de la cocaïne en 1980 et de devenir le directeur des forces de sécurité sous le général Meza. Tout au long de sa carrière, il a maintenu des relations étroites avec ses sauveurs étasuniens, jouant un rôle central dans l'opération Condor, le projet de contre-insurrection qui a réuni les dictatures latino-américaines, avec le soutien des États-Unis, pour écraser violemment toute tentative de soulèvement. Il a également contribué au développement de l'empire de la drogue en Bolivie, notamment en organisant des gangs de narco-mercenaires qu'il a nommés Los novios de la muerte (les fiancés de la mort), dont les uniformes ressemblaient à ceux des SS, et il a très probablement joué un rôle dans la chasse à l'homme organisée par l'Agence pour tuer Ernesto «Che» Guevara.

Le même schéma d'intégration des fascistes est facilement identifiable au Japon, où l'État de sécurité nationale des États-Unis supervisait et gérait l'organisation KATO. Ce réseau de renseignement privé, très semblable à l'organisation Gehlen, était rempli d'anciens membres éminents de l'armée et des services de renseignement, y compris le chef du renseignement de l'armée impériale (Arisue Seizō), qui partageait avec son gestionnaire étasunien (Charles Willoughby) une profonde admiration pour Mussolini. Citons aussi, le cas remarquable de Nobusuke Kishi. Grand admirateur de l'Allemagne nazie, Kishi a été nommé ministre des Munitions par le Premier ministre Hideki Tojo en 1941, afin de préparer le Japon à une guerre totale contre les États-Unis. Après avoir purgé une brève peine de prison en tant que criminel de guerre, il a été réhabilité par la CIA, avec son compagnon de cellule, le caïd du crime organisé Yoshio Kodama. Kishi, avec le généreux soutien financier de ses gestionnaires, a pris le contrôle du Parti libéral, en a fait un club de droite d'anciens dirigeants du Japon impérial et est devenu Premier ministre. «L'argent de la CIA a coulé à flots pendant au moins quinze ans, sous quatre présidents américains», écrit Tim Wiener, «et il a contribué à consolider le régime du parti unique au Japon pour le reste de la guerre froide».

Les services de sécurité nationale des États-Unis ont également mis en place un «réseau éducatif» mondial pour former les combattants pro-capitalistes, parfois sous la direction de nazis et de fascistes expérimentés, aux techniques éprouvées de répression, de torture et de déstabilisation, ainsi qu'à la propagande et à la guerre psychologique. La célèbre École des Amériques a été créée en 1946 dans le but explicite de former une nouvelle génération de guerriers anticommunistes dans le monde entier. Cette école a la particularité d'avoir formé le plus grand nombre de dictateurs de l'histoire du monde. Il vaut la peine de mentionner, par exemple, les contributions éducatives du Programme de sécurité publique : «Pendant environ vingt-cinq ans», écrit l'ancien officier de la CIA John Stockwell, «la CIA, a formé et organisé des officiers de police et des paramilitaires du monde entier aux techniques de contrôle de la population, de répression et de torture». Des écoles ont été créées aux États-Unis, au Panama et en Asie, d'où des dizaines de milliers de personnes ont obtenu leur diplôme. D'anciens officiers nazis du Troisième Reich ont été utilisés comme instructeurs.

L'imperium étasunien a ainsi joué un rôle central dans la construction d'une internationale fasciste en protégeant les militants de droite et en les enrôlant dans la Guerre mondiale contre le «communisme», une étiquette élastique étendue à toute orientation politique qui entrait en conflit avec les intérêts de la classe dirigeante capitaliste. Cette expansion internationale des modes de gouvernance fascistes a conduit à une prolifération de campagnes terroristes et de torture, de guerres sales, de régimes dictatoriaux, de groupes d'autodéfense et de réseaux criminels organisés dans le monde entier. Les exemples pourraient être énumérés ad nauseam, mais voici simplement le témoignage de Victor Marchetti, qui fut un haut responsable de la CIA de 1955 à 1969 : «Nous soutenions tous les dictateurs, juntes militaires, oligarchies qui existaient dans le tiers-monde, tant qu'ils promettaient de maintenir le statu quo d'une manière ou d'une autre, ce qui serait bien sûr bénéfique pour les intérêts géopolitiques, les intérêts militaires, les intérêts des grandes entreprises et d'autres intérêts particuliers». L'Association for Responsible Dissent, composée de 14 anciens officiers de la CIA, a calculé que leur agence était responsable de la mort d'au moins 6 millions de personnes dans 3000 opérations majeures et 10 000 opérations mineures entre 1947 et 1987. Il s'agit de meurtres directs, sans comptabiliser ce que l'on désigne pudiquement comme des «dommages collatéraux», lors de coups d'État par exemple.

Pour s'établir comme l'hégémon militaire mondial et le chien de garde international du capitalisme, le gouvernement des EU et ses officines se sont appuyés sur l'aide d'un nombre important de nazis et de fascistes qu'ils ont intégrés dans leur réseau mondial de répression. Des dizaines de milliers de personnes ont été réintégrées dans les régimes fascistes d'après-guerre, un grand nombre a eu le libre passage dans l'arrière-cour de l'Empire (l'Amérique latine), ainsi que des milliers ou des dizaines de milliers ont rejoint les armées secrètes de l'OTAN. Ce réseau mondial d'assassins anticommunistes chevronnés a également été utilisé pour entraîner des armées de terroristes dans le monde entier à participer à des guerres sales, des coups d'État, des efforts de déstabilisation, des sabotages et des campagnes de terreur. Tout cela s'est fait sous le couvert d'une démocratie libérale et avec l'aide de ses puissantes industries culturelles. Le véritable héritage de la Seconde Guerre mondiale, loin d'être celui d'un ordre mondial libéral qui avait vaincu le fascisme, est celui d'une véritable internationale fasciste développée sous couvert libéral pour tenter de détruire ceux qui avaient réellement combattu et gagné la guerre contre le fascisme : les communistes. Aujourd'hui, sous couvert d'aider l'Ukraine dans son conflit avec la Russie, on forme une véritable colonne vertébrale néo-nazis qui se répandra en Europe, prônant ouvertement la violence contre les minorités, et servira de nervis pour combattre les salariés en lutte et les militants communistes... en attendant peut-être des attentats terroristes !

source : Conscience Citoyenne Responsable via Le Grand Soir

https://reseauinternational.net/le-nazisme-et-le-fascisme-nont-jamais-ete-lennemi-des-etats-unis/
#98
Asie, Pacifique / La poursuite de la tentative d...
Last post by JacquesL - 27 Avril 2024, 11:16:42 PM
La poursuite de la tentative de nettoyage ethnique en Palestine devient plutôt contre-productive pour la gouvernance israélienne et ses soutiens



par Dominique Delawarde


La poursuite de la tentative de nettoyage ethnique de la bande de Gaza et de la Cisjordanie devient plutôt contre-productive pour la gouvernance israélienne et ses soutiens.

Certains États qui n'avaient pas encore pensé à le faire ont annoncé leur décision de reconnaître la Palestine dans ses frontières de 1967 à l'ONU. Ainsi, la Barbade l'a fait le 19 avril, suivie le 23 avril par la Jamaïque. Désormais 141 États reconnaissent la Palestine à l'ONU soit les trois quarts des 193 États membres de l'Organisation. Il n'est pas exclu que d'autres finissent par suivre la majorité planétaire.

Le tableau ci-après nous rappelle quels sont les 52 pays, classés par continent, qui n'ont pas encore reconnu la Palestine. On y trouve, pour l'essentiel, les pays de l'occident otanien et leurs protectorats, principaux soutiens d'Israël, mais aussi principaux facteurs de chaos sur la planète depuis l'effondrement de l'Union soviétique.



On notera que le Royaume-Uni en Novembre 2014 et la France en décembre 2014 ont voté, dans leurs parlements respectifs, la reconnaissance de la Palestine, mais que ce sont les pouvoirs exécutifs de ces deux pays, sionisés jusqu'à la moelle, qui n'ont pas donné suite au vote des législateurs.1, 2

Pour ceux qui seraient longs à la comprenette, voici une explication de la situation actuelle donnée dès 1976 par le Shah d'Iran, pourtant fidèle allié de l'Amérique à l'époque, dans une interview de cinq minutes sur une chaîne américaine.

Video : odysee.com/@AxelLooping:0/Le-Shah-D'iran-Évoque-Le-Lobby-Sioniste-Aux-Usa-1:2

S'il avait été invité par le sieur Morandini sur Cnews, le malheureux Shah d'Iran se serait sans doute fait virer du plateau, et le pôvre sieur Posternak aurait peut être fait une apoplexie ...

Aux États-Unis, les campus universitaires s'enflamment en soutien du peuple palestinien. Tout cela rappelle bien sûr les manifestations contre la guerre du Vietnam, au point d'inquiéter la classe politique qui multiplie les déclarations apaisantes pour tenter de reprendre la main.3,4

S'ils étaient en France, les meneurs des étudiants et des protestataires US de tous âges seraient convoqués par la police judiciaire pour «apologie du terrorisme». Certains seraient mis en garde à vue, voire incarcérés. Aux USA, la liberté d'expression prévue par la Constitution est respectée, alors qu'elle ne l'est plus en Macronie française.

Dominique Delawarde

#99
La courbe américaine des excès de décès par cancer post vaccinaux chez les moins de 50 ans : causalité ou corrélation, regardez bien



par Ethical Skeptic




Une chose importante à noter dans le graphique DFT de mortalité excessive par cancer : L'accord entre la création et l'inflexion. Cet accord est BEAUCOUP plus fort qu'une simple corrélation. Ce n'est PAS du tout une corrélation. Il suggère une cause spécifique comme hypothèse principale.

Le début – la semaine 51 de 2020 – est le moment où la loi du grand nombre force l'effet du vaccin à se manifester presque immédiatement en raison de la taille ou de la vulnérabilité spécifique de la population (citoyens âgés) qui est touchée.
Cela commence 7 jours après l'introduction du vaccin. C'est à l'inflexion – semaine 14 2021 – que se produit la prise d'effet la plus rapide – ce point introduit une nouvelle inertie (tendance) dans l'arrivée des décès, tendance qui est désormais tenace.

C'est la semaine où l'administration du vaccin est la plus rapide. Ceux-ci représentent l'arrivée de cas marginaux – ils arrivent rapidement – et ne sont pas représentatifs du cas «moyen».

Le cas moyen n'arrivera peut-être pas encore avant une décennie ou plus. Évitez donc de penser en termes de moyennes dans ce domaine (cécité gaussienne). Cette courbe culminera et recommencera à redescendre, à un moment proche du moment où nous atteindrons le cas «moyen». Priez pour que cela arrive bientôt.

source : Patrice Gibertie

https://reseauinternational.net/la-courbe-americaine-des-exces-de-deces-par-cancer-post-vaccinaux-chez-les-moins-de-50-ans-causalite-ou-correlation-regardez-bien/
#100
Asie, Pacifique / La Marche des Ouïghours
Last post by JacquesL - 27 Avril 2024, 06:51:49 PM
La Marche des Ouïghours



article du 20 août 2019

par Andre Vltchek

Encore une fois, l'Occident essaie de détruire la Chine en utilisant la religion et la terreur.

Note importante : Les Ouïghours ont réussi à créer une culture très ancienne et profonde. La plupart d'entre eux sont de bons citoyens respectueux des lois de la République populaire de Chine (RPC). La grande majorité des adeptes de l'Islam sunnite sont également des personnes pacifiques. Ce rapport s'attaque aux terribles problèmes liés à l'extrémisme et au terrorisme, dont la plupart ont été conçus et alimentés par l'Occident et ses alliés. L'objectif est d'endommager la Chine. Les victimes vivent dans différents pays.

***

Ils sont partout, là où l'Occident, les pays du Golfe et les Turcs veulent qu'ils soient.

Leurs combats ainsi que leurs cellules et unités politiques sont basés en Syrie et en Indonésie, en Turquie et occasionnellement en Égypte.

Quand on leur dit de tuer, ils tuent avec une brutalité inimaginable ; ils décapitent ou découpent en morceaux des prêtres, des enfants, des femmes âgées.

C'est le pire cauchemar de la Chine. Ils déchaînent le fondamentalisme religieux, le nationalisme et le séparatisme militants parrainés par l'étranger. Ils sont potentiellement le plus grand obstacle et le plus grand danger pour la merveilleuse BRI (Initiative Ceinture et Route) du président Xi Jinping.

L'Occident et la Turquie les glorifient : les plus extrémistes des Ouïghours. Ils les financent et les arment. Ils les étiquettent comme des victimes. Les Ouïghours sont maintenant une nouvelle «arme secrète», à utiliser contre la marche déterminée de Pékin vers le socialisme aux caractéristiques chinoises.

L'Occident et ses alliés font tout ce qu'ils peuvent pour salir la Chine, faire dérailler son cours progressiste et arrêter son influence de plus en plus positive et optimiste aux quatre coins du monde. Ils inventent, puis soutiennent et financent tous les adversaires imaginables et inimaginables du Parti communiste de Chine. Les sectes religieuses sont «l'arme» favorite utilisée contre la Chine par l'Amérique du Nord et l'Europe. C'est vrai pour les extrémistes qui appartiennent au bouddhisme tibétain, concentrés autour d'un agent et chouchou des agences de renseignement occidentales, le Dalaï Lama. Ou encore une autre secte extrémiste bouddhiste/taoïste radicale – Falun Gong.

L'Occident fait tout ce qui est en son pouvoir pour détruire la Chine. Cela s'est clairement vu il y a 30 ans lors de l'incident de la place Tian'anmen (un événement soutenu par l'Occident, puis déformé par les médias occidentaux), comme cela a été évident lors de deux récentes «rébellions» à Hong Kong, entièrement financées par des organisations (ONG) et gouvernements occidentaux.

Le dernier chapitre des attaques anti-chinoises, menées par l'Occident, est peut-être le plus dangereux et l'attaque multinationale «la mieux préparée» contre les intérêts de la Chine et du monde en développement, notamment les anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale.

C'est ce qu'on appelle la question ouïghoure.



Les Ouïghours vivent principalement dans le nord-ouest de la Chine. Ils ont été reconnus comme «originaires» de la région autonome ouïghoure du Xinjiang de la République Populaire de Chine. Ils appartiennent à l'une des 55 minorités ethniques officiellement reconnues de Chine et sont majoritairement de confession musulmane.

Pendant des décennies, certains Ouïghours ont lutté pour leur indépendance de la Chine (avant que la RPC communiste ne soit déclarée le 1er octobre 1949, il y avait au moins deux États indépendants ouïghours déclarés dans la région, le plus connu – la première République du Turkestan oriental – avec l'aide de l'Union soviétique).

Depuis la création de la RPC, la Chine a offert l'égalité des droits et l'amélioration constante du niveau de vie de la minorité ouïghoure. Cependant, plusieurs factions musulmanes extrémistes ont continué à se battre, brutalement, pour un État indépendant. Ils ne représentent pas la majorité des Ouïghours, mais étant contre la RPC, ils ont bénéficié du soutien moral et financier de l'Occident, de ses alliés dans les États du Golfe et de la Turquie.

Gaye Christofferson, a écrit en septembre 2002, dans son ouvrage «Constituer les Ouïghours dans les Relations américano-chinoises : La Géopolitique de la Formation de l'Identité dans la Guerre contre le Terrorisme» comment les actions des Ouïghours ont divisé le territoire de la RPC :

«Les séparatistes ouïghours et les mouvements indépendantistes prétendent que la région ne fait pas partie de la Chine, mais que la deuxième République du Turkestan oriental a été illégalement incorporée par la RPC en 1949 et est depuis sous occupation chinoise. L'identité ouïghoure reste fragmentée, certains soutenant une vision panislamique, illustrée par le Mouvement Islamique du Turkestan oriental, tandis que d'autres soutiennent une vision pan-turque, comme l'Organisation de Libération du Turkestan oriental. Un troisième groupe souhaiterait un État «ouïghourstan», comme le mouvement pour l'indépendance du Turkestan oriental. En conséquence, «aucun groupe ouïghour ou du Turkestan oriental ne parle au nom de tous les Ouïghours, bien qu'ils le prétendent», et les Ouïghours de chacun de ces camps ont commis des violences contre d'autres Ouïghours qu'ils estiment trop assimilés à la société chinoise ou russe ou pas assez religieux».

C'était avant la grande poussée de propagande de l'Occident ; pendant les années où même les universités occidentales étaient encore relativement libres d'évaluer la situation dans le Xinjiang.

Mais peu après, la politique nord-américaine et européenne a changé et s'est radicalisée.

En Occident, la question ouïghoure a été désignée comme «centrale» et «essentielle» pour atteindre trois objectifs principaux :

– Pour salir et humilier la Chine, en la présentant comme un pays qui «viole les droits de l'homme», les «droits religieux» et les droits des minorités.

– Les Ouïghours ont littéralement été insérés par les pays de l'OTAN, dont la Turquie, dans plusieurs zones de combats violents : en Syrie, en Afghanistan et en Indonésie, pour n'en citer que quelques-uns, dans un seul but : entraîner et renforcer ses combattants, qui pourraient être déployés ultérieurement comme facteurs déstabilisants en Chine, en Russie et dans les anciennes Républiques soviétiques d'Asie centrale.

– Saboter les grands projets d'infrastructure, en particulier la BRI. La BRI est l'idée du président chinois Xi Jinping. Des liaisons ferroviaires à grande vitesse, des autoroutes et d'autres artères d'infrastructure passeraient par le Xinjiang, vers l'est. Si de brutales attaques terroristes soutenues par l'Occident et ses alliés islamistes, et perpétrées par les terroristes ouïghours, secouaient la région, tout le projet qui a été créé pour aider à améliorer la vie de l'humanité tout entière pourrait être compromis, voire même échouer.



Mais que se passe-t-il vraiment ?

Pendant plusieurs années, j'ai enquêté sur cette «question» ; en Chine et en Syrie, en Turquie, en Afghanistan, au Kirghizstan et en Indonésie.

C'est parce que je considère qu'il s'agit de l'un des problèmes les plus importants et les plus dangereux auxquels notre planète est actuellement confrontée.

J'ai été capable de tracer des modèles, et de trouver des racines. Ce que j'ai découvert est troublant et menaçant. Pour la Chine et pour le monde.

«La progression des Ouïghours» est soutenue par des «idiots utiles», partout dans le monde occidental, mais aussi en Turquie, et ailleurs. Ils veulent «défendre les victimes», mais dans ce cas, les «victimes» sont en fait des «bourreaux» et des usurpateurs.

Je présente ici mes conclusions (et celles d'autres collègues et camarades). Je le fais pour que personne (cherchant la vérité) ne puisse dire maintenant ou dans dix ans : «Je ne savais pas», ou «L'information n'était pas disponible».

Avant de commencer, permettez-moi de souligner à quel point l'hypocrisie de l'Occident est énorme : Le Parti Islamique du Turkestan (PIT), qui est l'aile militante du Mouvement Islamique séparatiste ouïghour du Turkestan, a été désigné comme une organisation terroriste par la Chine. Mais pas seulement par la Chine, par l'Union Européenne également. Kirghizistan, Kazakhstan, Russie, Émirats Arabes Unis, Royaume-Uni, États-Unis et Pakistan ! Le mouvement terroriste soutenu par l'Occident et au moins par une partie de son public, est désigné comme une organisation terroriste par Londres, Bruxelles et Washington.

En utilisant la logique occidentale, il est évidemment tout à fait acceptable de former des terroristes en Syrie ou en Indonésie, pour l'horrible massacre massif de Chinois, mais il n'est pas acceptable qu'ils opèrent sur le territoire de l'Union Européenne, ni aux États-Unis.

*

L'attaque frontale occidentale contre la Chine et ses actions au Xinjiang a commencé en 2018. Les salves de propagande ont été tirées bien avant, mais le début «semi-officiel» du combat idéologique a eu lieu en août 2018, lorsque Reuters a publié un article intitulé «L'ONU déclare qu'elle a des rapports crédibles selon lesquels la Chine détient des millions de Ouïghours dans des camps secrets». C'est comme ça que ça s'est passé :

«GENÈVE (Reuters) – Un groupe d'experts des Nations unies sur les droits de l'homme a déclaré vendredi qu'il avait reçu de nombreuses informations crédibles selon lesquelles un million de Ouïghours en Chine seraient détenus dans ce qui ressemble à un «camp d'internement massif entouré de secret».

Gay McDougall, membre du Comité pour l'Élimination de la Discrimination raciale de l'ONU, a cité des estimations selon lesquelles 2 millions de personnes issues des minorités ouïghoure et musulmane auraient été placées dans des «camps politiques pour endoctrinement» dans la région autonome occidentale du Xinjiang.

«Nous sommes profondément préoccupés par les rapports nombreux et crédibles que nous avons reçus selon lesquels, au nom de la lutte contre l'extrémisme religieux et du maintien de la stabilité sociale, la région autonome ouïghoure est devenue un camp d'internement massif entouré de secret, une sorte de «zone de non-droit», a-t-elle déclaré au début d'un examen régulier du bilan chinois de deux jours, qui comprend Hong Kong et Macao.

«La Chine a déclaré que le Xinjiang fait face à une grave menace de la part des militants islamistes et des séparatistes qui préparent des attentats et attisent les tensions entre la minorité ouïghoure majoritairement musulmane qui vit dans la région et la majorité ethnique chinoise Han».



William Engdahl, s'en est pris au rapport Reuters sur les pages de New Eastern Outlook :

«En août, Reuters a publié un article sous le titre : «L'ONU dit qu'elle a des rapports crédibles selon lesquels la Chine détient des millions de Ouïghours dans des camps secrets». Un examen plus attentif de l'article ne révèle aucune déclaration de politique officielle de l'ONU, mais plutôt une citation d'un membre américain d'un comité indépendant qui ne parle pas au nom de l'ONU, un membre sans expérience de la Chine. La source de l'allégation s'avère être une ONG consultative indépendante des Nations Unies appelée Comité pour l'Élimination de la Discrimination Raciale. La seule personne qui a porté l'accusation, Gay McDougall, membre du comité américain, a déclaré qu'elle était «profondément préoccupée» par des «rapports crédibles». McDougall n'a cité aucune source pour cette accusation dramatique.

Dans son article, Reuters renforce son affirmation en citant une ONG basée à Washington DC, la Chinese Human Rights Defenders (CHRD). Dans le cadre d'une excellente enquête contextuelle, les chercheurs du projet Grayzone ont découvert que le CHRD reçoit des centaines de milliers de dollars de gouvernements non nommés. La célèbre ONG du gouvernement américain, la National Endowment for Democracy, figure en bonne place sur la liste des suspects habituels. Notamment, l'adresse officielle du CHRD est celle de Human Rights Watch qui reçoit également des fonds de la fondation Soros».

C'est ainsi qu'a commencé le nouveau chapitre des attaques idéologiques anti-chinoises (et des tentatives de les arrêter).

Et bientôt, elles se sont intensifiées. L'appareil de propagande occidental a publié des dizaines d'articles qui, tout en affirmant que la Chine avait construit plusieurs centres de détention pour Ouïghours à Xinjiang, n'ont fourni aucune preuve que des mesures extrêmement sévères étaient appliquées contre les extrémistes religieux et politiques du nord-ouest du pays.

La plus amateur, basée sur la spéculation, a été imprimée le 1er juin 2019 par The TelegraphLes musulmans ouïghours de Chine ont été forcés de manger et boire pendant les célébrations du Ramadan interdites») :

«Pékin a longtemps cherché à arrêter le contrôle de cette région riche en ressources naturelles où des décennies de migration des Han, la majorité ethnique chinoise, encouragée par le gouvernement, ont alimenté le ressentiment des Ouïgours. La plus grande explosion a éclaté en 2009 à Urumqi, la capitale du Xinjiang, causant la mort de 200 personnes.

Aujourd'hui, le Parti communiste au pouvoir a lancé une campagne de propagande pour étouffer les activités «criminelles» et «terroristes». Partout dans le Xinjiang – qui signifie «nouvelle frontière» – des banderoles rouge vif rappellent aux gens de lutter contre les comportements illégaux et «sectaires» et énumèrent les lignes directes pour signaler les activités suspectes.

«Aimez le Parti, aimez la pays», affiche une banderole sur une mosquée, juste au-dessus du détecteur de métaux. Un panneau d'affichage routier proclame : «Le Secrétaire Xi est lié de cœur à cœur avec les minorités du Xinjiang», en référence au président chinois Xi Jinping.

Le gouvernement s'efforce de donner l'image d'un Xinjiang heureux et pacifique, dans ses efforts pour stimuler le tourisme et attirer les investissements ; c'est la clé de voûte de l'Initiative Ceinture et Route de M. Xi».



De nombreux penseurs, cependant, ont courageusement mis en contexte ce genre de «reportage». Mon ami proche et co-auteur de notre livre «La Chine et la civilisation écologique», un philosophe et théologien progressiste américain de premier plan, John Cobb Jr, a de nombreuses années d'engagement en Chine. Il a écrit pour ce reportage :

«Une tactique courante du gouvernement américain consiste à créer des situations dans lesquelles un autre gouvernement n'a d'autre choix que de recourir à la violence. Son recours à la violence est alors traité comme la preuve qu'un «changement de régime» est nécessaire. Parfois, cela justifie même la guerre. Les Iraniens qui ont abattu un drone espion américain, par exemple, ont presque mené à une attaque américaine ouverte contre l'Iran. La Chine a été placée dans cette situation concernant l'une de ses minorités islamiques. Il existe un danger réel que les Ouïghours recourent à la violence contre la Chine. Jusqu'à présent, la Chine a réagi par un effort de rééducation massive et obligatoire qui peut être décrit comme forçant les citoyens à passer une grande partie de leur temps dans des «camps de concentration». Le fait que la minorité soit islamique est alors utilisé dans la propagande américaine pour laisser entendre que la Chine persécute la religion. La propagande peut aussi créer un sentiment anti-chinois parmi les religieux du monde entier, et en particulier parmi les musulmans de Chine et d'ailleurs.

Si nous pensons que tout ce qui affaiblit ceux qui refusent la domination américaine est bon, alors nous pouvons admirer la compétence de la CIA. Si nous nous soucions de la vérité et de la justice, notre tâche est de mettre en lumière la cruauté et l'injustice de la subversion et du mensonge».

*

Le président turc Recep Tayyip Erdogan est «tombé amoureux» des Ouïghours lorsqu'il a été maire de la plus grande ville du pays, Istanbul. Il leur a érigé un monument et a déclaré que la nation turque avait des racines au Turkestan.

Il a permis à des centaines de milliers de Ouïghours d'émigrer en Turquie.

En tant que pays membre de l'OTAN et, du moins dans le passé, l'un des alliés les plus proches des États-Unis, la Turquie a volontiers aidé l'Occident dans sa campagne anti-chinoise haute en couleurs.

Mais ce n'est pas tout. Loin de là. Les pays de l'OTAN et leurs alliés ultra-religieux dans le Golfe, ont décidé de renverser le gouvernement arabo-socialiste à Damas, en Syrie. La Turquie a volontiers participé au «projet» dès le début, sacrifiant ses liens historiques avec la famille Assad.

Dès 2012, j'ai enquêté, avec l'aide du traducteur turc de mes livres, sur les camps de réfugiés dans la région frontalière de Hatay (avec son ancienne capitale Antakya). Alors que plusieurs camps servaient véritablement de centres de réfugiés, d'autres, comme Apaydin, entraînaient des terroristes syriens, ainsi que des combattants djihadistes étrangers.

À cette époque, Serkan Koc, réalisateur de documentaires de gauche turc de premier plan, qui a produit plusieurs œuvres novatrices sur le thème de «l'opposition syrienne», m'a expliqué à Istanbul :

«Bien sûr, vous réalisez que ces gens ne sont pas vraiment de l'opposition syrienne. Ce sont des légionnaires des temps modernes collectés dans divers pays arabes, dont le Qatar et l'Arabie Saoudite, payés par les puissances impérialistes occidentales. Certains sont membres d'Al-Qaïda et d'autres organisations terroristes. La plupart sont des musulmans sunnites militants. On pourrait les décrire comme des éléments voyous engagés pour combattre le gouvernement Assad».




Avec l'aide des contacts de M. Koc à Hatay, j'ai pu établir, dès 2012 et 2013, que certains «légionnaires» étaient en fait des Ouïghours. J'ai également reçu la confirmation qu'ils étaient passés en contrebande depuis les «camps» de la région de Hatay directement en Syrie, entièrement armés et équipés.

Des terroristes ont également été entraînés dans les installations de l'armée de l'air de l'OTAN «Incerlik», près de la ville d'Adana. Le nombre exact de Ouïghours qui sont passés par cette base aérienne n'a pas encore été établi.

Sur le front de guerre syrien, les assassins les plus durs, les plus brutaux et les plus dangereux dans la zone d'Idlib, actuellement sous contrôle terroriste, sont des Ouïghours. Mais ce fait sera abordé dans le chapitre suivant du présent rapport.

*

À Istanbul, j'ai fait équipe avec mon collègue et camarade Erkin Oncan, un journaliste et penseur turc de premier plan qui travaille actuellement pour Sputnik. Depuis des années, il rend compte du mouvement des Ouïghours.

Ensemble, nous avons visité le quartier de Zeitinburnu, dans la banlieue d'Istanbul, où nous avons rencontré les collègues d'Erkin, qui nous ont emmenés faire une «visite» des «monuments» ouïghours importants, notamment le bureau où les Ouïghours ont été recrutés, autorisés à travailler semi-légalement, puis, pour beaucoup, envoyés en Syrie et en Irak.

Environ 50 000 Ouïghours vivent en Turquie (10 millions vivent en Chine et dans le monde entier). Zeitinburnu, a la plus grande concentration de Ouïghours du pays. Ici, ils possèdent des entreprises, des restaurants. Les personnes âgées jouissent d'une vie détendue, buvant du thé et menant d'interminables conversations dans les lieux publics.

Mais cette atmosphère tranquille n'est qu'une façade. C'est ici que beaucoup de Ouïghours arrivent. De là, ils sont injectés à l'étranger, où ils apprennent leur «métier» mortel, comment devenir des combattants endurcis et impitoyables. Ils vont en Syrie, en Irak, en Afghanistan ou jusqu'en Indonésie.

Dès le 9 avril 2015, BGNNNews.com à Istanbul, a rapporté :

«Le réseau est basé à Zeytinburnu, un quartier du côté européen d'Istanbul qui abrite une communauté ouïghoure qui vit en Turquie. Elle est dirigée par Nurali T, un homme d'affaires qui, depuis 2011, facilite le déplacement des Ouïghours de Chine en Syrie et en Irak via la Turquie. Il est connu sous son nom de code Abbas. Un individu qui travaille pour lui, AG, affirme qu'un total de 100 000 faux passeports turcs ont été produits, dont 50 000 ont été expédiés en Chine pour être remis à des combattants recrutés pour rejoindre l'État Islamique en Irak et au Levant (ISIL)».

Selon l'article, les Ouïghours se joignent à la lutte, voyageant de la Chine à travers la Thaïlande et le Cambodge avant d'atteindre la Malaisie, qui n'a pas de visa obligatoire avec la Turquie. Une somme de 200 USD est prélevée aux recrues.



Les combattants passent ensuite une nuit à Istanbul dans des motels, des hôtels ou des refuges avant de se rendre dans le sud-est et l'est de la Turquie le lendemain pour traverser la Syrie et l'Irak.

Les personnes munies de faux passeports sont souvent arrêtées à l'aéroport d'Istanbul. Quant à savoir pourquoi ils ont pu entrer en Turquie et ne pas être expulsés, AG explique :

«La Turquie a des relations secrètes avec les Ouïghours. Les autorités confisquent d'abord les passeports, puis relâchent les individus».

Erkin et son ami parlent de la situation actuelle en Turquie. Et sur ce que les Ouïghours sont censés accomplir :

«Les membres du Parti Islamique du Turkestan disent souvent qu'en Syrie, nous nous entraînons pour le Djihad, et nous retournerons en Chine pour nous battre».

La question est de savoir comment les combattants ouïghours seraient renvoyés en Chine, de Turquie, mais surtout de Syrie.

Erkin a répondu :

«Ma théorie est que la Chine est en état d'alerte et que si les combattants étaient d'abord envoyés de Syrie en Turquie, puis en Chine, cela ne pourrait se faire que si les pièces d'identité étaient modifiées et falsifiées. Parce que la Chine a des noms, des listes et de l'information. Si la Turquie décide secrètement de changer leurs papiers d'identité et les envoie en Chine, cela pourrait être possible, mais, comme vous l'avez dit vous-même plus tôt, la route afghane est également possible. Les combattants de l'État Islamique s'y rassemblent aussi, le Parti Islamique du Turkestan se rassemble en Afghanistan dans certaines parties de la pointe ouest de l'Afghanistan, qui n'est pas loin de la frontière avec la Chine. Je pense que le Parti Islamique du Turkestan va essayer d'aller directement en Chine, mais la plupart des tentatives échoueront. Ils attaqueront depuis l'Afghanistan. Comme vous le savez, la Russie a récemment déclaré que l'État Islamique a formé un nouveau califat en Afghanistan, ce qui renforcerait le climat djihadiste dans le pays. La Turquie va essayer d'y envoyer un certain nombre de combattants ouïghours, mais je ne sais pas combien.

Je pense également que la Turquie tentera de diviser les Ouïghours en deux groupes. Vous savez que les Ouïghours voyagent toujours avec leur famille. Il est très difficile de les envoyer n'importe où avec les familles. Mais envoyer d'abord des combattants, puis «déporter» les familles, c'est autre chose. L'expulsion des familles pourrait se faire sous «couverture humanitaire». Donc, je pense que les combattants iront en premier, secrètement, et ensuite, les familles seront déportées».

Mais où les familles seraient-elles «déportées» ? En Chine ?

«Oui, parce qu'à Izmir et Hatay, les Ouïghours sont pris en charge par le gouvernement turc. Il y a toujours, exclusivement, des femmes et des enfants, mais pas d'hommes».



En juin 2019, je suis retourné à Hatay et à Izmir, juste pour confirmer ce qu'on m'avait dit à Zeitinburnu.

Mais avant cela, nous nous sommes rendus à Aksaray, à Istanbul, dans l'un des fameux restaurants ouïghours, appartenant à un membre du Parti de la Justice et du Développement (AKP). Les Ouïghours gèrent l'endroit. C'est l'endroit où les dirigeants séparatistes se réunissent, régulièrement, tous les mois, ou au moins tous les deux mois. L'ancien patron de cet endroit a été arrêté pour trafic d'êtres humains. Mes collègues m'expliquent :

«Nous n'avons aucune idée des charges qui pèsent contre lui, exactement, ou de ce qui lui est arrivé ? S'il était encore en prison, on le saurait».

Le quartier général de la police est très proche de ce restaurant, que je ne veux pas identifier par son nom, du moins pas pour ce rapport ; pas encore. Paradoxalement, des policiers qui sont censés traquer la traite des personnes se rassemblent régulièrement ici. Il en va de même pour les touristes chinois naïfs à la recherche d'une bonne cuisine chinoise épicée en provenance du nord-ouest de leur pays.

On m'a dit :

«Selon ma source ici présente, la police a déjà repéré une cellule de trafic d'êtres humains ici, mais n'a rien fait... La police contrôle en fait ces cellules, donnant même de nouveaux noms à ceux qui sont censés être envoyés en Syrie. C'est la police qui est responsable, et les fonctionnaires du gouvernement savent qui se rend en Syrie, nom par nom. Une partie des profits de ce restaurant, et d'autres comme celui-ci, vont directement à l'association séparatiste ouïghoure».

En fait, il y a beaucoup de restaurants comme celui-ci, mais celui-ci est le siège de la région d'Istanbul. Il essaie de rester humble, pas tape-à-l'oeil, avec peu de signes en arabe».

On m'explique aussi :

«Toutes nos sources confirment la même chose : «La police et l'État savent tout, et ils s'assurent de contrôler l'action».

En Turquie, les partis d'opposition nationalistes et pro-occidentaux au pouvoir, principalement de droite, soutiennent tous les Ouïghours. L'Opposition encore plus que l'AKP au pouvoir, donc il y a très peu de chances que cette politique soit renversée de sitôt.

La plupart des médias turcs font écho à des sources occidentales et sont ouvertement hostiles à la Chine.

Cependant, le gouvernement ne veut pas s'en prendre ouvertement à la Chine. Il coopère dans une certaine mesure, du moins lorsqu'il s'agit de traquer les activités criminelles.

Une chose a changé, m'a dit Abdulkadir Yapcan, qui couvre les questions juridiques liées aux Ouïghours :

«Si la Chine fournit des pièces d'identité et des noms, la Turquie enquêtera et portera plainte. Si la Chine ne fournit pas d'informations détaillées, la Turquie ne fera absolument rien. Il s'agit au moins d'un certain changement, depuis 2016. Bien que, jusqu'à présent, il n'y a eu qu'un seul cas...»

Les Ouïghours sont devenus violents, même en Turquie, à plusieurs reprises. Les plus documentées sont une attaque contre le Consulat thaïlandais à Istanbul en 2015 et une attaque contre une boîte de nuit à Zeitinburnu, dans laquelle 39 personnes, principalement des citoyens turcs et saoudiens, ont perdu la vie.




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Dans la banlieue de Kaboul et de Jalalabad, en Afghanistan, je rencontre régulièrement des gens qui fuient la présence croissante de l'État Islamique dans diverses régions du pays. Certains sont aujourd'hui contraints de vivre dans des camps de personnes déplacées, comme celui de Bagrami, juste à la périphérie de la capitale.

Mes sources dans le pays parlent clairement du déplacement des cadres djihadistes (surtout de l'État Islamique) de Syrie en Afghanistan. Parmi eux se trouvent, comme prévu, des Ouïghours.

Ces personnes arrivent après avoir reçu une formation complète. Ils sont prêts au combat, endoctrinés et extrêmement brutaux, même selon les normes de l'Afghanistan, un pays qui a été frappé par des guerres civiles et des invasions.

La proximité de l'Afghanistan avec la Chine, avec laquelle il a une courte frontière à l'est, mais aussi avec les anciennes Républiques soviétiques d'Asie centrale (l'Afghanistan a des frontières avec le Turkménistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan), en fait un groupe idéal pour la subversion contre la Chine, la Russie et les républiques d'Asie centrale.

Il est essentiel de comprendre que la BRI de la Chine est conçue pour relier la Chine au monde entier, en utilisant plusieurs corridors d'infrastructure, dont certains suivraient les anciennes Routes de la Soie, traversant l'Asie centrale, traversant l'Iran, le Pakistan mais aussi l'Afghanistan. La ville d'Urumqi, et la province de Xinjiang en général, seront parmi les centres les plus importants. Ceux qui, en Occident, veulent perturber ce projet mondial, peut-être le plus important, utilisent stratégiquement les séparatistes ouïghours, les terroristes et les fanatiques religieux pour apporter l'incertitude, voire le chaos, dans cette partie du monde.

Plusieurs membres d'Al-Qaïda de premier plan, comme Abu Yahya al-Libi et Mustafa Setmariam Nasar – qui avaient rencontré des Ouïghours en Afghanistan où ils se sont entraînés comme moudjahidin -, ont exprimé leur soutien personnel à leur cause. Le mouvement indépendantiste ouïghour du Turkestan oriental a également été personnellement soutenu par Ayman Al-Zawahiri, le chef d'Al-Qaida, dans la série «Le 9ème Printemps Islamique».

Il est également important de rappeler que pendant la bataille de Kunduz en Afghanistan (en 2015), des militants islamistes étrangers se sont joints aux Taliban et à l'État islamique pour attaquer la ville. Parmi eux se trouvaient des Ouïghours ainsi que des Tchétchènes, des Rohingyas, des Kirghizes, des Tadjiks et des Ouzbeks.

Le Parti islamique du Turkestan se bat en Syrie et ailleurs, la direction de l'organisation est basée en Afghanistan et au Pakistan, mais la plupart de ses membres opèrent illégalement sur le territoire de la République populaire de Chine.

Les Ouïghours sont encouragés à tuer, et ils sont formés et endurcis en Syrie.



Une femme, mère de trois enfants, est assise sur le porche de sa maison temporaire, dans la ville syrienne d'As Suqaylabiyah. Elle raconte lentement les horreurs qu'elle a dû vivre, avant de s'échapper de son village dans la région d'Idlib :

«Les terroristes qui ont commis des massacres dans ma ville sont des Ouïghours. Mes cousins et d'autres parents ont été tués. Par les Ouïghours, oui, par eux. En avril 2014. On leur a tiré dessus. Nous nous sommes dressés contre eux, essayant de nous défendre. Puis ils ont commencé à nous tuer, d'abord dans le combat, puis par vengeance. Après ça, ils ont coupé la tête de ceux qu'ils ont assassinés».

«Étaient-ils les plus brutaux des terroristes», ai-je demandé.

«Oui. Du nord au sud, d'est en ouest de la province d'Idlib. Ils sont monstrueux. Ils sont sous le commandement, sous le contrôle du Front Nusra. Ils kidnappent des soldats et les tuent brutalement. Ils tuent des familles entières et les tuent d'une manière que je ne peux même pas décrire. La mort la plus facile, c'est quand ils tirent et qu'ils vous décapitent. Ils sont comme des monstres».

Elle est au courant. Elle leur a échappé par miracle :

«Je me souviens encore ; je me suis enfuie avec ce qui restait de ma famille, à 4 heures du matin. Les Ouïghours tuaient, et les Indonésiens aussi ; totalement lavés du cerveau, fous. Vous savez, ma famille est composée de professeurs, des professeurs de langue arabe. J'ai 3 enfants. Ils n'allaient épargner personne...»

J'ai rencontré Mme Noora Al Khadour et sa fille de 17 ans, Naia, du village de Kafer Nboudah :

«Nous avons terriblement peur des Ouïghours, de leurs crimes. Je ne veux même pas me souvenir de ce qui s'est passé. Même si je sais que je dois vous parler, à des gens comme vous... pour arrêter toute cette folie. Vous savez, j'ai dû fuir avec mes quatre enfants, en moto, comme dans un film dingue...»

Elle essaie de trouver des mots, par où commencer :

«D'abord, nous avons dû éteindre notre cerveau pour survivre. Ce qui se passait était loin d'être «normal». C'était l'horreur. C'est presque impossible à décrire... Je ne suis qu'une simple femme. Ils sont entrés dans notre ville et ont commencé à décapiter. Tirer... Leurs visages ; leurs expressions – votre cœur cesse de penser à eux. J'ai de la chance de n'avoir perdu aucun membre de ma famille cette nuit-là, car nous nous sommes échappés presque immédiatement».

Je demande si les Ouïghours et leur Parti islamique du Turkestan utilisent des narcotiques lorsqu'ils attaquent des villages. Ma question déclenche une énorme discussion.

«Absolument, répond Mme Noora. Ils ne pourraient pas agir ainsi, s'ils étaient dans un état «normal».

Mon ami, Anas, qui m'accompagne, intervient :

«Mon ami de l'Armée arabe syrienne m'a dit que les poches des vestes des terroristes sont toujours remplies de drogue. Les Ouïghours utilisent du captagon».

Des soldats en attente confirment que chaque fois qu'un terroriste est capturé, ses poches sont pleines de «drogues de combat».

Je me demande, avec horreur, ce que ferait un peloton bien entraîné de terroristes du PIT s'il envahissait un village en Chine. Au cours des deux dernières décennies, les séparatistes ouïghours ont perpétré des centaines d'attentats terroristes en Chine, tuant d'innombrables personnes. Mais ils n'ont jamais détenu un village entier en RPC.




*
Dans As Suqaylabiyah, je suis assis à une table en face du commandant des Forces de Défense Nationale (FDN), Nabel Al-Abdallah. Nous parlons russe. Il m'emmène ; il me conduit, en première ligne, jusqu'au bord, où les positions d'Al Nusra sont clairement visibles. Puis il m'invite à revenir, dans cette belle partie de la Syrie, quand «toute cette folie sera terminée».

De retour à son centre de commandement, il explique :

«Nous n'avons pas peur des Ouïghours, mais nous prenons leur menace très au sérieux. Regardez, à l'intérieur de la zone d'Idlib qu'ils contrôlent, le terrorisme «croît». Si, après avoir amélioré ses compétences de combat ici, un combattant retourne en Chine, cela représenterait un danger énorme. Les Ouïghours sont les pires combattants, les plus durs. Et juste devant nous – Idlib – se trouve la capitale mondiale de la terreur. C'est un laboratoire du terrorisme. Il y a des terroristes du monde entier. Là-bas, les Ouïghours apprennent les métiers les plus mortels».

Il s'arrête, m'offre un thé syrien aromatique. Puis il continue avec ses pensées :

«Les terroristes ouïghours ciblent notre peuple. Ils les brutalisent. Si nous n'avons pas de solutions, bientôt, les terroristes endommageront le monde entier. Notre problème ne se limite pas aux Ouïghours et à l'État Islamique, ni au PIT ou Nusra. Notre problème, c'est l'idéologie qu'ils représentent. Ils utilisent l'Islam, ils commettent des barbaries au nom de l'Islam, mais tout cela est soutenu par les États-Unis et l'Occident. L'Armée Syrienne et les Forces de Défense Nationale sacrifient leurs soldats pour le monde, pas seulement pour ce pays».

Il y a des rapports contradictoires sur le nombre de combattants ouïghours qui se trouvent encore en Syrie. Le nombre généralement accepté est d'environ 2000, mais cela inclut les familles.

Le commandant Nabel a clarifié :

«400 à 500 combattants sont maintenant dans la région d'Idlib. Et tous les terroristes internationaux basés à Idlib sont sous le commandement du Front Al-Nusra. Ils sont soutenus par le Qatar, les États-Unis, les Saoudiens et la Turquie. Des agents des services de renseignements américains sont sur place, dans mon pays. Il y a des points d'observation turcs, des forces militaires turques».

Encore une fois, on me conduit le long de la ligne de front. J'ai visité plusieurs positions et villes syriennes, dont As Suqaylabiyah. C'est toujours la guerre ici, autour d'Idlib – une guerre réelle et dure. Des mortiers explosent non loin de chez nous et des mines terrestres sont découvertes et désamorcées dans les environs. Des gens meurent, encore.



Près de Muhradah, à la centrale électrique de Mahardah récemment libérée par l'AAS, des soldats ont découvert plusieurs corps calcinés. On m'a dit qu'il s'agissait probablement de terroristes «asiatiques». Mais s'ils étaient indonésiens ou ouïghours, personne ne pouvait le dire.

Le chef de la Défense Nationale Syrienne à Muhradah, a précisé :

«Les Ouïghours sont de durs combattants. Ils sont sous le front Al-Nusra. Ils sont très évasifs, opérant sous différents noms. Ils sont tous là – à l'intérieur – à Idlib. Quand Idlib tombera, ils tomberont avec elle».

On me montre des cartes.

Il est fort probable qu'une fois tout cela terminé, les Ouïghours seront «déplacés» ailleurs. De retour en Turquie, en Afghanistan ou, si rien n'est fait pour les arrêter, en Chine.

Un analyste syrien qui ne veut pas être identifié, a écrit pour cet essai :

«Le danger pour les Ouïghours opérant en Syrie est multiple :

Tout d'abord, ils ne peuvent faire partie d'aucune solution intégrale, car ils n'appartiennent pas à la Syrie. D'une façon ou d'une autre, leur présence est nuisible ; divise le pays. Les dernières informations concernant leur déploiement ici montrent clairement qu'ils sont utilisés intentionnellement par la Turquie, afin d'empêcher l'AAS de reprendre le contrôle d'Idlib. En 2016, l'AAS a tenté d'infiltrer le territoire jusqu'à Jisr ash-Shugur, à Idlib, à partir de la campagne de Latakia. Mais toutes les actions militaires ont échoué, en raison de la puissance du PIT qui opère dans la région. Il est bon de mentionner ici que le PIT a été le fer de lance des attaques contre tous les postes de l'AAS à Jisr ash-Shugur et y a commis des massacres.

Le deuxième problème est : une menace directe pour les intérêts chinois dans la région, avec des intimidations diffusées en ligne et postées via les comptes liés à «Malhama Tactical» (Le groupe, fondé par un Djihadiste ouzbek sous le pseudonyme Abu Rofiq, opérant en Syrie, soutient les forces terroristes anti-gouvernementales). Il existe également un grand danger que les Ouïghours retournent en Chine et recrutent des centaines de jeunes combattants extrémistes et séparatistes, qui pourraient alors décider de lancer des attaques contre la RPC.

Pour les raisons susmentionnées, la Chine doit être associée à tous les efforts visant à neutraliser ces menaces. Et le monde doit comprendre ses actions défensives».

*

L'Indonésie, le pays avec la plus grande population musulmane, est, depuis le coup d'État militaire de droite soutenu par les États-Unis et le Royaume-Uni en 1965, un allié loyal de l'Occident. Le communisme et l'athéisme y sont interdits, et les formes les plus extrêmes et grotesques du capitalisme y sont pratiquées dans tout l'archipel. Le racisme en Indonésie est légendaire ; le pays a commis trois génocides depuis 1965, dont celui en cours en Papouasie Occidentale occupée.

La minorité chinoise a toujours été la cible d'innombrables pogroms et discriminations. Cela a commencé à l'époque du colonialisme néerlandais et se poursuit encore aujourd'hui.

De plus, la plupart des musulmans indonésiens pratiquent l'islam sunnite wahhabite radical, de plus en plus intolérant, avec des racines en Arabie Saoudite (le wahhabisme a été développé avec l'aide substantielle des impérialistes britanniques).



L'Indonésie, religieuse, pro-business de droite a généralement considéré la Chine (RPC) comme un ennemi. Juste après le coup d'État de 1965, des dizaines de milliers de Chinois ont été assassinés de sang-froid, des centaines de milliers ont été réduits en esclavage, d'innombrables femmes violées en bande, des millions ont dû changer de nom, abandonner leur langue, leur caractère et leur culture autochtones. De nombreux éléments du régime et de l'appareil indonésiens ont rejoint avec enthousiasme l'Occident dans sa nouvelle croisade pour déstabiliser Pékin et sa vision internationaliste du monde.

Les Ouïghours sont devenus l'outil parfait pour le combat contre Pékin. Selon Pak Wawan, du Ministère indonésien des Affaires Étrangères (nom fictif), certains Ouïghours ont commencé à faire la navette entre la Chine et la Turquie, puis la Syrie, avec les faux passeports turcs, il y a dix ans déjà. Cela a déconcerté certains agents d'immigration indonésiens, à l'aéroport international principal de Jakarta. Mais la «confusion» fut bientôt dissipée et les Ouïghours furent autorisés à poursuivre leur marche meurtrière.

Pak Wawan m'en a dit plus, lors de notre rencontre dans la ville javanaise de Bandung :

«Il y a eu des «amitiés» forgées entre les Ouïghours et les radicaux locaux, indonésiens et islamistes. Certains Indonésiens se sont même rendus à Urumqi. Des liens ont été tissés, et beaucoup d'entre eux ont fini par se rendre en Indonésie, pour des travaux idéologiques, des collectes de fonds et des entraînements au combat. Ces contacts et ces liens remontent à l'époque où les deux parties étaient basées à La Mecque, Medina, Riyad, en Arabie Saoudite. Le régime des visas entre les deux pays (Indonésie et Chine) est relativement laxiste, de sorte que les personnes originaires du PIT ont pu entrer sans problème en Indonésie. Une fois arrivés, la plupart d'entre eux sont devenus des imams, mais d'autres se sont joints à des camps et se sont entraînés comme combattants djihadistes, en particulier au milieu de l'île de Sulawesi».

Pak Wawan continue :

«Ces gens ont un énorme réseau. Ils ont également des réseaux en Thaïlande et en Malaisie. Récemment, ils les ont déportés de Pattaya, en Thaïlande. La plupart de leurs cadres avaient étudié dans diverses universités religieuses, principalement en Arabie Saoudite, ou du moins quelque part au Moyen-Orient.
Lorsqu'ils viennent en Indonésie, ils emportent avec eux un livre de propagande, ainsi que des vidéos, dans le but de semer la méfiance et la haine envers la Chine. Entre autres choses, le livre dit que le peuple chinois est : kafir («ingratitude» (envers Dieu)), et qu'il est najis (sale). Le livre appelle à l'interdiction (de nouveau) de tous les symboles de la culture chinoise».

C'est un livre extrêmement raciste et violent. Des textes similaires ont été distribués en Indonésie contre les musulmans chiites, avec l'aide prévisible de l'Arabie saoudite.

Selon Pak Wawan :

«En Indonésie, on estime qu'il y a environ 200 étudiants ouïghours, dont l'objectif principal est de travailler comme ustads/imams (religieux) et d'infiltrer le système. Certains sont simplement piégés ici. Certains d'entre eux sont impliqués dans des activités subversives, avec les membres djihadistes indonésiens. Leur but est de retourner en Syrie, et éventuellement en Chine».

Dans l'île agitée de Sulawesi, on s'attend à ce qu'il y ait plusieurs combattants ouïghours, toujours en liberté, bien que quatre d'entre eux aient été arrêtés, jugés et condamnés à de longues peines de prison (en 2015) pour avoir rejoint le groupe terroriste radical Mujahidin Indonesia Timur (MIT ou Mujahidin d'Indonésie Orientale) et son dirigeant Santoso aka Pakde dit Abu Wardah. Le groupe Santoso a déjà prêté allégeance à l'État Islamique sous la direction d'Abu Bakr Al-Baghdadi.



L'emprisonnement de 4 Ouïghours en Indonésie en 2015 pourrait être interprété comme un changement de cap par l'administration de Jokowi. Comme la Turquie, l'Indonésie a été victime d'attentats terroristes meurtriers et commence à considérer les cadres du Djihadisme wahhabite comme un danger. En outre, l'attitude à l'égard de la Chine commence à changer, du moins ces dernières années. La Chine est considérée comme un partenaire, surtout lorsqu'il s'agit d'investir dans le développement de l'infrastructure indonésienne.

Mais la situation demeure confuse.

Quelques Ouïghours arrivent, récemment par l'aéroport international de Manado, Sulawesi. D'autres voyagent en bateau, en provenance de la partie musulmane des Philippines.

Ce qui est significatif, c'est que les délégations de deux grandes organisations musulmanes indonésiennes – NU (Nahdlatul Ulama – la plus grande organisation musulmane indépendante du monde) et Muhammadiyah – ont été invitées à Urumqi en Chine, ont visité et, à la fin, ont déclaré publiquement qu'il n'y avait aucune oppression des musulmans en Chine.

Il est apparu clairement que ceux qui continuaient à répandre des rumeurs anti-chinoises en Indonésie et dans le reste de l'Asie du Sud-Est, étaient financés et soutenus par l'étranger.

Rossie Indira, écrivaine et éditrice indonésienne, qui a participé à la rédaction de ce rapport, a rendu visite à plusieurs groupes radicaux à Java, ainsi qu'aux principaux politiciens, qui ont catégoriquement refusé de salir la Chine au nom de l'Occident.

Bien sûr, les organisations islamistes endurcies n'ont jamais changé leur fusil d'épaule. M. Atip Latiful Hayat, président du Conseil d'Experts d'ANNAS Indonésie (Anti-Shia National Alliance), a parlé à Mme Rossie Indira des «droits de l'homme» et de l'oppression des musulmans par la RPC. ANNAS Indonésie a déclaré ouvertement que :

«Les musulmans Balikpapan soutiendront moralement et matériellement toute lutte pour la libération des musulmans ouïgours dans la province chinoise du Xinjiang».

Okta, du département des programmes de l'ACT, une ONG de Java Ouest, qui s'occupait de la collecte d'argent et de marchandises pour les Ouïghours, a déclaré que cette question n'était plus leur priorité.

Dina Suleiman, une universitaire et écrivaine indonésienne légendaire, qui défend régulièrement la Syrie et l'Iran, a déclaré pour ce rapport :

«L'ACT a publié son rapport annuel, mais nous n'avons pas pu trouver de détails sur l'utilisation de tout l'argent. Ils ont seulement publié qu'un certain montant avait été donné à des pays en dehors de l'Indonésie, mais pas de détails. Un de mes amis comptables a examiné leurs rapports publiés et m'a dit qu'ils (ACT) utilisaient toutes sortes de termes pour valider le pourcentage des dons pour leurs propres besoins. Il m'a dit qu'il se pourrait que jusqu'à 60 % des dons soient utilisés pour leurs propres besoins».

Un cas typique de corruption endémique en Indonésie ? Dans ce cas : bien. Mieux vaut que l'argent soit volé qu'il n'atteigne les extrémistes ouïghours !



Inas N. Zubir, président de la faction Hanura à la Chambre des Représentants, fait partie de la faction du système politique indonésien qui s'interroge ouvertement sur ce qui se cache derrière la diffamation du gouvernement chinois à propos de la «question» ouïghoure. Il s'est entretenu récemment avec Rossie Indira pour ce rapport :

«Les Indonésiens doivent être prudents lorsqu'ils entendent parler des problèmes liés aux musulmans ouïghours, car les informations sur le traitement prétendument discriminatoire du gouvernement chinois qui ont circulé récemment ne proviennent que des médias internationaux et d'un certain nombre d'ONG occidentales. Pendant ce temps, un certain nombre de pays occidentaux se sont par la suite révélés avoir des relations moins harmonieuses avec la Chine.

Le Comité central de Muhammadiyah (par son président, Haedar Nasir) a rencontré l'Association Musulmane chinoise (vice-président de l'association : Abdullah Amin Jin Rubin) en septembre 2018. Abdullah Amin Jin Rubin a nié les allégations ci-dessus. Il a déclaré que les musulmans de toute la Chine, y compris les Ouïghours, jouissaient de la même liberté et étaient bien traités par le gouvernement. La preuve en est qu'au Xinjiang, où se trouvent les Ouïghours, il y a 28 000 mosquées et plus de 30 000 imams pour diriger les prières. Même dans le Xinjiang, le gouvernement participe au soutien de la création du Collège Islamique. Donc, la vie religieuse des musulmans est bonne».

Je soupçonnais que la question du traitement discriminatoire des musulmans ouïghours avait été délibérément soulevée par certains partis dans le pays pour discréditer le gouvernement de Joko Widodo. Je pense que l'opposition dépeint intentionnellement le gouvernement de Joko Widodo comme un gouvernement qui ne se soucie pas de la souffrance des musulmans ouïghours».

*

Plusieurs cellules djihadistes aux Philippines et en Malaisie s'engagent également à soutenir les extrémistes ouïghours.

Au cours de l'année 2017, les cadres djihadistes (principalement l'État islamique) ont attaqué et envahi la ville de Marawi, sur l'île de Mindanao, Philippines. Ce qui a suivi a été une bataille prolongée entre les militaires et les terroristes. Les commandants de l'armée m'ont dit que parmi les militants morts, il y avait plusieurs «combattants étrangers». Certains étaient indonésiens, d'autres venaient de Malaisie. Il m'a été indiqué qu'il y en avait «d'autres», en particulier de Chine, bien qu'il n'y ait pas eu de confirmation concrète concernant les Ouïghours.

Et qu'est-ce que les médias chinois et le peuple chinois ont à dire à ce sujet ? Naturellement, il n'est pas facile de trouver beaucoup de voix non occidentales, dans la cacophonie propagandiste anti-chinoise véhiculée par des médias tels que Yahoo News ou Google.

Dès 2013, China Daily a publié un article de Li Xiaoshuang intitulé «La couverture médiatique occidentale du Xinjiang ne vaut rien». Il exprimait avec passion ce que les médias nord-américains et européens tentent de faire taire depuis plus d'une décennie :

«Les médias occidentaux sont devenus la machine de propagande des séparatistes ouïghours.

En tant que natif du Xinjiang, je suis outré par les fausses informations parues dans la presse occidentale sur ce qui s'est passé dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang pendant le mois de Ramadan, une époque de jeûne des musulmans dans le monde entier...

Ne citant qu'un militant ouïghour comme seule source d'information, les rapports accusent les autorités chinoises d'interdire aux musulmans de jeûner et de prier dans les mosquées, ainsi que des commentaires biaisés selon lesquels le gouvernement chinois supprime les groupes ethniques ouïghours et transfère un grand nombre de Chinois Han dans le Xinjiang pour diluer la culture ouïghoure.

Sans témoignages de première main, sans parler des clarifications répétées du gouvernement du Xinjiang, comment ces médias osent-ils être aussi irresponsables ? Comment le monde peut-il apprendre toute la vérité ?

Cela me rappelle l'émeute du 26 juin dans la région, qui a fait 27 morts. C'était certainement un massacre, mais certains médias occidentaux, comme ils l'ont fait auparavant, ont décrit les attaques comme faisant partie d'un conflit ethnique. Ils dépeignent des terroristes qui trahissent leur religion en tuant des innocents comme des «héros», en quête de liberté religieuse ou politique...»



Le 20 mars 2019, Xie Wenting et Bai Yunyi du Global Times ont rapporté avec beaucoup plus d'urgence :

«Des gros titres trompeurs, des accusations sans fondement, des interviewés obscurs, des doubles standards ne sont pas difficiles à repérer dans de nombreux articles couvrant la région autonome ouïghoure du Xinjiang chinois dans les médias occidentaux.

Ces derniers mois ont été marqués par une recrudescence intense de ce genre de rapports qui ont entaché les efforts de lutte contre le terrorisme déployés par la Chine dans la région en adoptant des tactiques telles que l'utilisation de mots à connotation négative, la diffusion d'informations incomplètes suscitant des émotions chez le lecteur».

Ce n'est pas souvent mentionné en Occident, mais il y a environ 20 millions de musulmans vivant en Chine. Selon l'Administration d'État pour les Affaires religieuses (SARA), il y a plus de 21 millions de musulmans dans le pays. Selon la SARA, il y a environ 36 000 lieux de culte islamiques, plus de 45 000 imams et 10 écoles islamiques dans le pays. En Chine, l'islam a quelques nuances intéressantes : par exemple, il y a des mosquées dirigées par des femmes imams. Partout en Chine, la nourriture halal est disponible, et même très populaire. Beaucoup de gens manifestent un grand intérêt pour la culture musulmane, du moins en théorie.

Lors de ma visite en 2018 dans la ville chinoise de Xiang, j'ai été impressionné par les grands efforts déployés par le gouvernement chinois pour soutenir la culture musulmane dans ce centre historique du multiculturalisme à partir duquel, il y a des siècles, la légendaire Route de la soie avait été lancée. La civilisation islamique, sa musique, sa nourriture, ses lieux de culte et son architecture sont aujourd'hui le plus grand aimant, attirant des dizaines de millions de visiteurs de toute la Chine.

J'ai clairement vu qu'il n'y avait pas de discrimination à Xiang. Mes conclusions étaient les mêmes que celles des émissaires de deux mouvements de masse musulmans d'Indonésie, qui ont été autorisés à visiter le Xinjiang. Nous n'avons trouvé aucun traitement brutal des musulmans et de leur religion en Chine.

*

Il me semble souvent, ainsi qu'à d'autres experts sur la Chine, que le peuple chinois et même le gouvernement chinois ne savent pas comment se défendre contre les attaques vicieuses et totalement injustes contre leur pays, des attaques qui viennent de l'étranger.

La Chine «veut la paix». Elle offre l'amitié. Mais elle est insultée, constamment attaquée et humiliée en retour.

La vérité est évidente : l'Occident ne désire pas la paix. Il ne se soucie pas de la justice. Il ne l'a jamais fait. Il veut seulement contrôler. Tant que la Chine se porte bien, mieux que l'Occident, tant que son système politique et social deviendra de plus en plus populaire, partout dans le monde, et en particulier dans les pays en développement, Washington, Paris, Londres, Berlin, mais aussi Tokyo, ne cessera jamais d'attaquer et de provoquer Pékin.

Pour prospérer, et même pour survivre, le Dragon chinois devra se battre. Seule une Chine vaincue, humiliée et conquise serait «acceptée» par l'Occident. Une Chine qui se respecte et aide les autres, sera attaquée et brutalisée par l'Occident.



Le grand poète chinois Su Shi (1037-1101) a écrit un jour :

«Le paysage varie lorsque les gens regardent de près ou de loin, ou de différents côtés».

Ce qu'il voulait dire, c'est que le mont Lushan ne montrera pas ses véritables caractéristiques simplement parce que nous sommes dans les montagnes.

On pourrait écrire la même chose au sujet de la politique. Ce n'est pas parce qu'on vit en Chine qu'on peut être sûr de comprendre pleinement la vilenie et la détermination des attaques anti-chinoises qui sont menées par les adversaires étrangers. De plus, on ne se rendrait pas nécessairement compte de la raison pour laquelle elles sont menées.

Les attaques contre la Chine ne sont pas seulement de nature économique ou militaire. Les religions sont parmi les armes les plus puissantes des ennemis de la Chine. Que ce soit le bouddhisme radical, le christianisme protestant évangélique ou, comme maintenant, l'islam radical.

La Chine doit se défendre, par tous les moyens. Les Ouïghours extrémistes progressent. Beaucoup d'entre eux sont brutaux et extrêmement dangereux. Ils ont déjà assassiné des milliers d'innocents, dans différents pays. Leur but est de briser l'intégrité de la Chine et de ses grands projets internationalistes. Ils sont déterminés, bien financés et complètement égoïstes. Leur désir «d'indépendance» a été suscité et financé par des puissances étrangères.

Le plan des Ouïghours extrémistes est simple : perfectionner les tactiques terroristes et extrémistes, et les techniques de combat à l'étranger, puis retourner en Chine et commencer à répandre le cauchemar dans le pays.

L'Occident «aide» volontiers à alimenter leur marche meurtrière. La civilisation écologique de la Chine, la fin de la pauvreté dans le pays le plus peuplé de la planète et la BRI sont considérées comme un danger pour la suprématie occidentale, du moins dans des endroits tels que Washington, Londres et Bruxelles.

La Chine a le droit de se défendre. Elle a l'obligation de le faire.

C'est le devoir des penseurs du monde entier de dire la vérité. S'ils se taisent, ou s'ils vendent leur dignité pour de l'argent et des privilèges, comme tant d'Occidentaux le font actuellement, ils seront condamnés par les générations futures.

Andre Vltchek

source : New Eastern Outlook

https://reseauinternational.net/la-marche-des-ouighours/