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#1
Europe / La «démocratie», version Union...
Last post by JacquesL - Aujourd'hui à 01:48:01 PM
La «démocratie», version Union européenne



par Thierry Meyssan

L'Union européenne présente l'élection des eurodéputés et celle du président de la Commission comme des manifestations de son caractère démocratique. Pourtant tout ceci n'est qu'un théâtre d'ombres. L'essentiel a déjà été discuté ailleurs, sans que nul n'en entende parler. Cette mise en scène devrait suffire à faire accroire que la pièce, déjà écrite, surgit soudainement de la volonté populaire.

Alors que l'Union européenne s'apprête à se transformer en un État unique, son évolution politique prend un pas autoritaire.

L'élection des eurodéputés et du président de la Commission est déjà écrite

L'élection des eurodéputés s'annonce délibérément confuse. Il n'existe toujours pas de partis politiques à l'échelle européenne, bien que l'on en parle depuis cinquante ans et qu'on les ait inscrits dans les traités, mais uniquement des coalitions européennes de partis nationaux, ce qui n'est pas du tout la même chose. Ces coalitions présentent chacune un Spitzenkandidat, littéralement une «tête de liste», qui ne sont pas candidats au Parlement et ne figurent sur aucune de leurs listes nationales. Cinq d'entre eux débattrons en eurovision de leur projet pour présider la Commission européenne. Il s'agit de :
  • Walter Baier, Gauche européenne ;
  • Sandro Gozi, Renouveler l'Europe maintenant ;
  • Ursula von der Leyen, Parti populaire européen ;
  • Terry Reintke, Verts européens ;
  • Nicolas Schmit, Parti socialiste européen.

Le groupe «Identité et démocratie» n'a pas été invité à ce show. Car les cinq groupes précédents ont une conception particulière de la démocratie. Ils considèrent qu'Identité et démocratie ne joue pas le même jeu qu'eux et donc, refusent de débattre avec lui.

Ce débat n'aura pas lieu en studio, mais dans l'hémicycle du Parlement ; un décor qui en impose. La présidente du Parlement, Roberta Metsola, a profité de ce que les élus sont en campagne électorale pour accorder ce décor aux producteurs, sans prévenir les parlementaires. Beaucoup auraient eu leur mot à dire.

Il aura lieu en langue anglaise. C'est une autre subtilité de l'Union : chaque État membre a le droit de demander que tous les documents officiels soient traduits dans une langue de son choix. L'Union dispose donc de 23 langues officielles pour 27 États membres, soit 552 combinaisons linguistiques possibles. Mais aucun État n'a demandé que l'anglais soit une des langues de l'Union. Malte, par exemple, qui a fait de l'anglais l'une de ses deux langues officielles, a préféré que ce soit le maltais qui soit utilisé à Bruxelles. Pourtant, l'anglais est devenu, de facto, la 24° langue de l'Union et la seule commune à tous. Cela n'a évidemment aucun rapport avec le fait que l'UE soit, non pas un projet européen, mais un projet anglo-saxon.

Au demeurant, cet étrange débat importe peu puisque chacun sait que le président de la Commission sera probablement choisi en dehors de ce cénacle : ce devrait être le banquier Mario Draghi1. Ce n'est pas impossible puisqu'en 2019, Ursula von der Leyen n'a pas participé à ce débat et est pourtant devenue présidente de la Commission.

Comprenez bien : certes Mario Draghi a 76 ans, mais c'est l'ancien gouverneur de la Banque centrale européenne. Dans cette fonction, il a tout fait pour que l'euro devienne irréversible. Il est parvenu, «Whatever it takes» (en anglais dans le texte), à le sauver de la crise de la dette souveraine des années 2010. Il n'a résolu aucun problème et a aggravé le gouffre qui sépare les économies des États-membres. D'un point de vue des États-membres, c'est donc un incapable, mais pas de celui des banquiers d'affaire ; une caste qui a toujours été la sienne (il fut le numéro 2 de Goldman Sachs pour l'Europe).

La confirmation de l'enquête belge (Bruxelles), allemande (Mönchengladbach) et européenne pour corruption visant Ursula von der Leyen ne laisse plus la place au doute2. Il devient urgent pour les Institutions de se débarrasser d'elle. De même, les parlementaires pris la main dans le sac ont été discrètement mis sur la touche, dont la vice-présidente Eva Kaili. Il faut donner l'impression que l'administration de l'Union est honnête et qu'elle est au service des «citoyens» (sic) ; impression, car dans la réalité, il n'y a ni peuple européen, ni citoyens, comme l'atteste l'absence de partis européens.

Les choix de l'UE sont déjà faits

L'Union, qui est une structure politique allant bien au-delà du «marché commun» initial, doit faire face à plusieurs défis extérieurs :

– Elle a signé plusieurs accords de libre-échange avec des États ou des blocs qui ne respectent pas ses règles internes. L'équilibre de la concurrence, qui était établi via un système complexe de subventions, n'est donc plus assuré, vu qu'il n'existe aucun système financier comparable à l'échelle globale.3

– À défaut de lier le fait de commercer avec un tiers à son respect des règles internes de l'Union, elle l'a lié à son respect des Droits de l'homme. Or deux de ses partenaires commerciaux posent de très graves problèmes, sans que l'UE réagisse.

Israël ne respecte aucune des résolutions des Nations unies le concernant depuis 76 ans. En outre, il vient de débuter un nettoyage ethnique de la Palestine, massacrant environ 50 000 civils et en blessant environ 100 000 autres.

L'Ukraine, dont la constitution est explicitement raciste, a opéré deux coups d'État successifs (2004 et 2014). Elle a depuis élu son président, mais le mandat de celui-ci prend fin aujourd'hui, 21 mai 2024. Aucune élection n'a été convoquée et onze partis politiques d'opposition ont été interdits.

Au cours des dernières semaines, l'UE n'a pas avancé d'un iota face aux accords de libre-échange qu'elle a signé en violation de ses règles internes. À ses yeux, il suffit d'attendre pour que le problème disparaisse : d'ici quelques années, les secteurs agricoles touchés auront disparus.

Par contre, elle a annoncé soutenir une solution pour la Palestine, mais poursuit par ailleurs son aide au régime non-démocratique de Volodymyr Zelensky.

Sur le premier point, l'UE semble impatiente de reconnaître la Palestine comme membre de plein droit aux Nations unies. Elle précise qu'elle ne soutient pas le plan de l'envoyé spécial de l'ONU, le comte Folke Bernadotte (assassiné en 1949), mais qu'elle se réfère au plan de la Commission coloniale présidée par William Peel : il devrait y avoir deux États distincts et surtout pas un État binational où les juifs et les arabes seraient égaux en droit.

Concernant l'Ukraine, l'UE persiste à ignorer les accords de Minsk, avalisés par la résolution 2202 du Conseil de sécurité de l'ONU, et la responsabilité de protéger qui en découle. Aussi, non seulement ne félicite-t-elle pas la Russie pour avoir mis fin au massacre des russophones du Donbass, mais elle persiste à l'accuser d'avoir envahi son voisin.

En matière de Défense et de Politique étrangère, les positions de l'UE sont exactement celles du G7, auquel elle participe. Il n'y a aucun cas où elle en diffère, ou même simplement où elle émette une nuance. L'UE se dote donc actuellement d'une industrie de fabrication d'armes et coordonne chaque pays de sorte qu'elle approvisionne en continu le gouvernement de Kiev. Jusqu'en 2022 (opération spéciale de l'armée russe en Ukraine), l'UE ne se mêlait pas des questions de Défense. En effet, les Traités européens stipulent que ce n'est pas de son ressort. La Défense du territoire de l'Union ne dépend pas de ses États-membres, mais de l'OTAN, qu'ils en soient membres ou pas.

Cependant, de manière permanente, l'Alliance atlantique définissait des normes d'inter-opérabilités entre ses membres qu'elle transmettait à la Commission européenne, laquelle les faisait adopter par le Parlement. Elles étaient alors retranscrites en droit national par chacun des 27 États-membres. Ces normes allaient de la composition du chocolat (il y a une barre de chocolat dans la ration des soldats de l'Alliance) à la largeur des grands axes de circulation (afin de pouvoir les emprunter avec des chars états-uniens).

La Commission n'a pas eu de difficulté à s'emparer des questions d'armement. Elle l'avait déjà fait pour les médicaments durant l'épidémie de Covid. Notez bien que la généralisation de ces médicaments n'a pas fait la preuve de son utilité face à la Covid-19. Là n'est pas le problème. Il ne s'agissait pas d'une épidémie dévastatrice, mais d'un prétexte à un exercice de mobilisation dans lequel chaque puissance a montré ce qu'elle pouvait obtenir. De ce point de vue, la Commission a prouvé qu'elle pouvait s'emparer d'un thème qui n'était pas de son ressort et qu'elle pouvait même conclure des contrats gigantesques au nom de ses membres sans leur dévoiler le secret de ses négociations.

Lorsque l'UE sera devenue un État unique, la Commission devrait faire preuve de la même habileté et plus encore, puisque son action ne sera plus entravée par les 27 États-membres. Ils auront disparu. Après cette fusion, le banquier Mario Draghi devrait réaliser des «économies d'échelle». Par exemple : il est inutile de gaspiller en ambassades pour chaque État-membre, un seul réseau suffit pour l'État-unique. Tant qu'à faire, les privilèges des uns seront mis au service de tous. Par exemple, le siège permanent des Français au Conseil de sécurité des Nations unies reviendra à l'Union. Ou encore, la Bombe atomique française sera remise à la Défense de l'Union. Les États neutres, tel que l'Autriche, auront de toute manière disparus.

Ce qui est vrai en matière politique l'est aussi en matière économique. Mario Draghi préconise depuis longtemps déjà une réorganisation de l'économie de l'UE selon le modèle soviétique : à chaque région sa spécificité. C'est d'ailleurs en misant sur cette évolution que l'UE a conclu les accords de libre-échange auquel je faisais référence au début de cet article. Si l'élevage restera une particularité de la Pologne, les Pays-Bas ont pris de l'avance en mettant au chômage autoritairement leurs paysans et la France ne devra plus tarder à consacrer ses talents à d'autres tâches.

L'élimination des obstacles

Le véritable obstacle à la création d'un État-unique ne peut venir que des États-membres refusant de disparaître. Il réside dans le Conseil des chefs d'États et de gouvernements.

Deux points de vue diamétralement opposés et inconciliable se font face. Les deux extrêmes étant dans l'ancienne Tchécoslovaquie : la Tchéquie est gouvernée depuis un peu plus d'un an par le général Petr Pavel, ancien président du Comité militaire de l'OTAN. Son programme est celui du G7 (affirmation d'un monde régi par des règles4, endiguement de la Russie, soutien aux nationalistes intégraux ukrainiens, préparation de l'affrontement avec la Chine). Au contraire, la Slovaquie est gouvernée depuis six mois par Robert Fico. L'alliance sur laquelle il s'appuie comprend certes quelques nostalgiques du père Jozef Tiso qui établit, sous la protection des nazis, un régime national-catholique durant la Seconde Guerre mondiale. Plus sérieusement, elle est fondée sur les partisans de l'indépendance vis-à-vis de l'URSS qui ne se reconnaissait pas dans la figure de Václav Havel, l'agent de la CIA qui prit le pouvoir à l'occasion d'une révolution colorée, la «révolution de velours». Ancien communiste, Robert Fico distingue la Russie de l'URSS. Il défend un monde organisé autour du Droit international (et non pas des «règles» du G7). Il a pris position pour la résolution 2202 du Conseil de sécurité et par conséquent a approuvé l'intervention de la Russie en Ukraine. Il est le seul et unique dirigeant de l'Union a avoir tenu cette position (la Hongrie de Viktor Orbán évite d'aborder ce sujet).

Il y a quelques jours, le problème a été réglé : le 15 mai 2024 un individu a tiré cinq coups de feu à bout portant sur lui. Robert Fico a immédiatement été évacué (photo). Il a déjà été opéré deux fois et ses jours ne sont plus en danger. Le débat qu'il animait au sein du Conseil est interrompu. Il ne devrait pas reprendre.

L'Histoire de l'UE est déjà écrite. Ce qui est merveilleux avec ce projet, c'est qu'au fur et à mesure qu'il s'accomplit, on découvre pourquoi Bruxelles a imposé des règles et des faits qui n'avaient aucun sens lorsqu'ils ont été arrêtés, mais en prennent un désormais.

Le grotesque débat des Spitzenkandidaten, en anglais et dans un décor grandiose, mais sans enjeu, aura joué son rôle : occuper les foules pendant que les gens qui comptent décident de leur avenir dans l'ombre. Ceux qui s'opposent au projet d'État unique seront éliminés.

source : Réseau Voltaire


https://reseauinternational.net/la-democratie-version-union-europeenne/
#2
Citoyenneté économique / Faillites, Chômage, Euro : Où ...
Last post by JacquesL - Aujourd'hui à 12:15:51 PM
Faillites, Chômage, Euro : Où vont la France et l'Europe ?



par Dominique Delawarde

À l'approche des élections européennes, il est bon de s'informer sur les résultats de notre économie, indiscutablement liés aux immenses talents des dirigeants que nous nous sommes donnés. Marc Touati répond dans sa vidéo hebdomadaire à la question : Faillites, Chômage, Euro : Où vont la France et l'Europe ?  


Deux points de vue valant mieux qu'un, voici celui de Philippe Béchade daté du 21 mai 2024, dans une vidéo de 8 minutes sous le titre : «Records de faillites d'entreprise : le sabotage de l'économie allemande».    

Général Dominique Delawarde

#3
Vaccins : Comment la vérité est étouffée



par Xavier Bazin

Cher(e) ami(e) de la Santé,

C'est un livre qui se lit comme un roman policier... et qui révèle au grand jour la stupéfiante corruption politico-médicale destinée à vous cacher les «effets indésirables» de certains vaccins.

Son auteur, le Pr Romain Gherardi, n'est pas n'importe qui.

Professeur de médecine à 38 ans, il est à la tête d'un prestigieux centre hospitalier français sur les maladies neuro-musculaires. Il a publié plus de 300 articles de recherche dans des revues médicales de premier plan (Lancet, New England Journal of Medicine, Brain, etc.).

Médecin rempli d'humanité et chercheur exigeant, il n'a rien d'un provocateur. Il ne manque jamais une occasion de rappeler que les vaccins ont sauvé des millions de vies.

Mais il refuse qu'on empêche le grand public de connaître certains effets indésirables évitables des vaccins contenant de l'aluminium.

Il n'accepte pas qu'on cherche à étouffer des recherches scientifiques d'utilité publique, qui pourraient éviter des milliers de maladies graves... et peut-être même soulager des millions de patients victimes du terrible «syndrome de fatigue chronique».

Tout ce qu'il souhaite, c'est la vérité, y compris si elle dérange. Et il l'a payé au prix fort.

En quelques années, il est passé du statut de «star enviée de la médecine», consulté officiellement par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), à celui d'un homme que l'on évite, dont on refuse de financer les recherches.

Son seul crime : avoir mis au jour une vérité très embarrassante pour l'industrie du vaccin.

Une découverte mondialement acclamée, jusqu'à ce que...

Lorsqu'en 1997, il découvre une nouvelle maladie, qu'il baptisera «myofasciite à macrophage», le professeur Gherardi est acclamé dans le monde entier.

La «signature» de cette maladie est troublante : de «grandes nappes de cellules bleues», dites «macrophages», apparaissent dans le muscle deltoïde du bras... à un endroit où l'on n'avait encore jamais observé ce type de lésion !

La souffrance des patients, elle aussi, déroute les médecins : douleurs invalidantes des muscles et des articulations, épuisement permanent, troubles cognitifs inquiétants... Voilà des symptômes bien étranges !

En France et dans le monde, c'est le branle-bas de combat. L'Institut de Veille sanitaire (InVS) prend l'affaire très au sérieux et lance une étude de terrain approfondie.

En 1998, la plus prestigieuse revue médicale au monde, The Lancet, publie l'article du Professeur Gherardi et de ses collègues détaillant leur découverte1. Immédiatement, il est invité à s'exprimer dans les plus grands médias, dont la BBC en Angleterre.

Tout allait bien... jusqu'à ce qu'il découvre la cause de l'apparition de ces mystérieux macrophages bleus.

En octobre 1998, premier coup de tonnerre : le Pr Gherardi apprend que ces cellules bleues contiennent... de l'aluminium !

Et il n'a pas besoin de chercher bien loin pour comprendre comment ce métal s'est retrouvé là.

L'aluminium, ce métal toxique utilisé dans les vaccins

Car les organismes vivants ne contiennent normalement pas le moindre atome d'aluminium. Du fer, oui, en quantité. Mais de l'aluminium, jamais, c'est un métal trop toxique pour nos cellules.

Malheureusement, depuis que l'industrie a commencé à extraire ce métal de la croûte terrestre, on en trouve un peu partout autour de nous. Jusque dans nos déodorants, dentifrices, crèmes solaires et additifs alimentaires !

Et on en trouve aussi dans... la plupart des vaccins.

Des vaccins que l'on injecte dans le muscle deltoïde du bras, celui-là même où l'on a observé les grandes nappes bleues. Pas de doute possible : l'aluminium de la myofasciite à macrophage provient des vaccins !

Rapidement, le Professeur Gherardi confirme que 100% de ses malades avaient bien subi une injection de vaccins contenant de l'aluminium dans les deux ou trois ans précédant l'apparition de leur maladie.

Le Pr Gherardi a même injecté le vaccin contre l'hépatite B dans le muscle d'un rat... et il a observé quelques semaines plus tard, au microscope, toutes les caractéristiques de la maladie !

Restait encore une énigme : pourquoi cette maladie est-elle apparue au milieu des années 1990, alors que les adjuvants d'aluminium dans les vaccins étaient utilisés depuis plus longtemps ?

La réponse est d'une simplicité lumineuse : parce qu'il a été décidé mondialement, au début des années 1990, de vacciner dans le muscle et non plus sous la peau !

Et comme la France a décidé de lancer une campagne massive de vaccination de l'hépatite B entre 1994 et 1997, il n'est pas étonnant que ce soit le pays où des centaines de cas ont subitement émergé !

Tout ceci, le Pr Gherardi en fait la démonstration implacable devant l'Organisation mondiale de la Santé en 1999. Les plus grands experts sont venus du monde entier pour l'écouter. Dans la foulée, il publie un article de synthèse lumineux dans une grande revue médicale.2

Bien sûr, il reste quelques éléments à éclaircir, mais les preuves sont alors largement suffisantes pour agir sans tarder.

L'urgence est d'autant plus grande que l'on vaccine tous les jours des milliers de patients avec des vaccins contenant de l'aluminium ! Certes, la myofasciite à macrophage est très rare, fort heureusement, mais elle ruine l'existence des malheureux qui sont frappés.

Le bon sens voudrait donc qu'on lance au plus vite de vastes études scientifiques complémentaires... et que l'on force les laboratoires à remplacer l'aluminium des vaccins par des adjuvants moins toxiques (et il en existe !).

Mais à la grande surprise du Pr Gherardi, ce n'est pas ce qui se produisit. Bien au contraire.

On l'empêche de chercher la vérité !!!

À partir du moment où il a eu le malheur de mettre en cause les adjuvants dans les vaccins, tout a été mis en œuvre pour l'empêcher de dévoiler la vérité.

Il est impossible de retracer ici les innombrables coups bas et embûches subis par le Pr Gherardi depuis 1999 – et je vous conseille vraiment de lire son livre passionnant, «Toxic Story : deux ou trois vérités embarrassantes sur les adjuvants des vaccins».

Il y raconte par exemple ce qu'a osé lui dire, les yeux dans les yeux un grand Professeur de médecine, le Pr M-F Kahn :

«Cher ami, je crois que vous avez raison... Mais je dirai toujours que vous avez tort !»

Pourquoi ? Non pas parce que ce médecin était «vendu» aux laboratoires. Mais, raconte le Professeur Gherardi, parce que la myofasciite à macrophage a le malheur d'être ce que l'on appelle une maladie «iatrogène». C'est à dire provoquée par un acte médical... et donc par des médecins !

Il n'est jamais évident de remettre en cause sa propre profession et c'est même contraire à la déontologie des médecins3. Et c'est encore pire lorsque l'on touche à la vaccination, LE grand tabou de la médecine moderne !4

Rapidement, le Pr Gherardi est «lâché» par la plupart de ses collègues :

«Alors qu'en 1998 tout le monde se battait pour figurer sur la photo de famille de la myofasciite à macrophages, dès que le fatidique mot «vaccin» a été prononcé, chacun s'est retiré sur la pointe des pieds, fuyant un débat où il n'y avait que des coups à prendre».

Et des coups, le Pr Gherardi ne manquera pas d'en recevoir.

Le mystérieux syndrome de la guerre du Golfe

Ce qui se passe en 2001 est digne des grands films d'espionnage. L'événement se produit au moment où le Pr Gherardi s'apprêtait à vérifier si le «syndrome de la guerre du Golfe» était, oui ou non, causé par les vaccins.

Petit rappel : de nombreux soldats britanniques et américains envoyés en Irak en 1991 ont souffert de symptômes inexpliqués : douleurs musculaires et articulaires, fatigue persistante, troubles de la mémoire, etc.

C'est un vrai mystère médical. Toutes les hypothèses ont été envisagées... sauf la plus probable5, à savoir le programme de vaccination intensif subi par les soldats juste avant les opérations, notamment contre l'hépatite A et B.

En 2001, une association de vétérans britanniques veut en avoir le cœur net. Elle contacte donc le Pr Gherardi pour lui demander d'examiner 12 soldats souffrant de ce fameux «syndrome de la guerre du Golfe», et de vérifier si le muscle de leur avant-bras ne contiendrait pas les fameux macrophages bleus.

Le Pr Gherardi accepte immédiatement, trop heureux de vérifier cette hypothèse. Tout est planifié, et son service est sur le pied de guerre pour accueillir dignement ces vétérans malades.

Mais croyez-le ou non, la veille de la venue de ces vétérans, un mystérieux correspondant appelle le Pr Gherardi pour l'informer que la venue des soldats britanniques est «annulée».

Comme cela, du jour au lendemain, sans la moindre explication !

Mais le pire reste à venir.

L'Agence française de sécurité sanitaire essaie de l'éliminer (socialement)

En 2004, l'Agence française du médicament (alors nommée Afssaps) recommande officiellement de STOPPER toute recherche sur le lien entre aluminium et la myofasciite à macrophages.

Cette autorité «sanitaire» décide donc d'enterrer le dossier, malgré les preuves accablantes déjà réunies!

Résultat : du jour au lendemain, le Pr Gherardi perd tout espoir de voir ses recherches financées par l'État. Ce qui le condamne, lui et son équipe, à la marginalité !

Inutile de préciser que les «experts» ayant pris cette décision dramatique avaient tous des liens puissants avec l'industrie pharmaceutique. Mais le scandale du Médiator n'avait pas encore éclaté, et les conflits d'intérêt n'étaient pas aussi suspects qu'aujourd'hui.

Écoutons le Pr Gherardi :

«L'Afssaps, je finirai par le comprendre au fil des années, est une machine ayant pour objectif premier d'empêcher que n'éclate un scandale sanitaire. Elle s'évertue pour ce faire à ralentir les procédures permettant d'appréhender la dimension exacte du problème. (...) Ce n'est ni un juge impartial, ni un collectif scientifique (...). Financée à 80% par l'industrie, c'est prioritairement un outil à son service».

En ce triste mois de mai 2004, les industriels ont donc eu la peau du Pr Gherardi. Enfin, c'est ce qu'ils croyaient.

Car c'était sans compter sur son intelligence et sa détermination exceptionnelles.

Seul contre tous, il apporte la preuve définitive

La dernière pièce du puzzle, celle qui lui fait encore défaut, c'est la démonstration physiologique du lien de cause à effet entre la vaccination et la maladie.

Statistiquement, il ne fait aucun doute que les terribles symptômes dont souffrent ces malades sont bien liés aux vaccins à l'aluminium.

Mais biologiquement, comment cela se passe-t-il ? Comment une dose infime d'aluminium injectée dans un muscle pourrait-elle causer de tels dégâts ?

C'est la toute dernière clé du mystère... et il faudra de longues années au Pr Gherardi, privé de financements nationaux et internationaux, pour la révéler au grand jour.

Mais il y parvint enfin, en 2013, dans article publié dans BMC Medicine.6

Jusqu'à cette date, tout le monde croyait (ou voulait croire) que l'aluminium des vaccins se dissolvait dans le sang. Si c'était le cas, il ne pouvait pas causer la moindre maladie : l'aluminium serait alors rapidement filtré par les reins et expulsé dans les urines.

Mais des expériences réalisées sur des souris prouvent que cela ne se passe pas comme cela. En réalité, 50% des particules d'aluminium des vaccins migrent vers les ganglions, la rate... puis s'accumulent dans le cerveau !

Encore plus étonnant : on retrouve d'autant plus d'aluminium dans le cerveau des souris que les doses d'aluminium injectées sont faiblement concentrées ! Pourquoi ? Tout simplement parce que des doses trop fortes ne peuvent pas être «gobées» par les macrophages – et ne sont donc pas emmenées dans le cerveau !

Ce qui réfute de manière éclatante l'argument des labos, qui répètent sur tous les tons que la dose d'aluminium injectée est trop faible pour pouvoir être dangereuse !

Une maladie qui ne frappe pas au hasard

Et comme si cela ne suffisait pas, le Pr Gherardi et son équipe ont même réussi à montrer pourquoi la maladie ne touche qu'une petite fraction de ceux qui sont vaccinés.

Comme toujours avec les métaux lourds, c'est une question de loterie génétique.

Par exemple, certaines personnes ne parviennent pas à éliminer correctement le fer qu'ils avalent dans leur alimentation – c'est l'hémochromatose, une maladie génétique qui touche 1 personne sur 200.

D'autres ne se détoxifient pas bien du mercure7 : dans leur cas, manger trop de poisson ou avoir plusieurs amalgames au mercure («plombages») dans la bouche peut créer de graves troubles cognitifs.

S'agissant de l'aluminium, le Pr Gherardi a admirablement montré que ceux qui souffrent de la myofasciite à macrophage avaient des variations génétiques rares et spécifiques au sein des 34 gènes qui déterminent la détoxification de ce métal.

Voilà pourquoi vous ne risquez pas grand-chose à vous faire vacciner... sauf si vous avez le malheur de faire partie des personnes «vulnérables» !

C'est vrai pour la myofasciite à macrophage mais aussi pour d'autres graves problèmes de santé.

Quelques exemples des graves effets secondaires des vaccins

Voici quelques exemples des drames les plus criants causés par certains vaccins :

  • Le vaccin contre les rotavirus (injectés aux nourrissons contre la gastroentérite) peut entraîner la mort des nourrissons. On le sait grâce au système de pharmacovigilance français, qui a recensé 2 décès et 201 effets indésirables graves chez les bébés vaccinés8 ;
  • Le vaccin contre la grippe H1N1 Pandermix a causé des milliers de cas de narcolepsie chez les enfants, une maladie grave et incurable. C'est une étude publiée dans le très respecté British Medical Journal en 2013 qui l'a révélé9 ;
  • Le vaccin contre l'hépatite B a été incriminé dans plusieurs études solides pour avoir déclenché de nombreux cas de sclérose en plaque10,11,12 ;
  • Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus, a provoqué en France plusieurs dizaines de cas de syndrome de Guillain-Barré, une maladie neurologique grave. C'est l'Agence du médicament elle-même qui l'a reconnu en 2015.13

Et bien sûr, tous les vaccins peuvent provoquer de graves réactions allergiques.

Faire toute la vérité sur les vaccins

Au total, il est clair que certains vaccins et certains de leurs adjuvants (aluminium, squalène) posent de graves problèmes de santé à une petite minorité d'entre nous.

Il est important de le reconnaître publiquement, plutôt que de faire de la vaccination un tabou («la vaccination, ça ne se discute pas», a osé dire la ministre de la Santé en 2015 !).

Il n'est pas question d'être «anti-vaccin» par principe... mais il n'est pas question non plus d'être «pro-vaccin» aveugle.

Il faut simplement reconnaître que, comme tout acte médical, il peut avoir de graves conséquences. Et il faut donc examiner au cas par cas si ses bienfaits l'emportent sur ses dangers.

Tout dépend de la maladie que l'on cherche à éviter, de la nature des vaccins, de leurs adjuvants... et de la vulnérabilité personnelle de chacun d'entre nous !

Ce doit donc être une décision médicale et individuelle, et non pas administrative et collective, comme les labos le réclament, pour sécuriser leurs profits !

La prudence vis-à-vis des vaccins est d'autant plus légitime que la recherche scientifique est manipulée par de puissants intérêts.

C'est même encore pire pour les vaccins que pour les autres médicaments !

Pourquoi ? Parce qu'on se refuse à faire pour les vaccins ce qu'on fait pour tous les médicaments : des études en double aveugle, contre placebo. C'est à dire prendre un groupe de patients, le séparer en deux groupes, vacciner un groupe mais pas l'autre (sans que personne ne sache qui a été vacciné et qui ne l'a pas été), puis observer les résultats, au bout de quelques années.

Résultat : la science des vaccins est tout sauf solide... et l'industrie pharmaceutique s'en donne à cœur joie pour lui faire dire ce qui l'arrange.

Avec la complicité, hélas, de certains médecins sincères, dont la priorité absolue est d'éviter que l'opinion publique ne perde confiance dans la vaccination.

Pour eux, la population est un «petit enfant, dont il faut redouter les réactions inconsidérées, quitte à taire les dangers qui le menacent pour ne pas risquer de l'effrayer».14

Comme si vous et moi n'étions pas capables d'entendre la vérité et de faire des choix raisonnés pour notre avenir et celui de nos enfants !

Que faire ?

Je laisse le dernier mot au Pr Gherardi :

«J'en appelle donc aux personnalités politiques de tous bords.

Pour que perdure et vive le vaccin (...), il ne faut pas seulement reconnaître l'intolérance aux adjuvants et financer les recherches sur cette pathologie.

Il faut aussi imposer aux industriels de remettre sur le marché les vaccins sans aluminium qui ont longtemps vacciné sans danger – tel le DTP ; de travailler sur de nouveaux adjuvants non toxiques – tels le phosphate de calcium. (...)

Il faut surtout, de toute urgence, mettre en place un système d'expertise et de régulation vraiment indépendant des grands industriels du médicament».

Comptez-sur moi, chers lecteurs, pour me battre en ce sens, à mon petit niveau.

Bonne santé,

envoyé par Themistocles




https://reseauinternational.net/vaccins-comment-la-verite-est-etouffee/m
#4
Europe / La Norvège reconnaît la Palest...
Last post by JacquesL - 24 Mai 2024, 11:42:36 PM
La Norvège reconnaît la Palestine comme un État



par Léo Kersauzie

«Le gouvernement norvégien a décidé que la Norvège reconnaîtra la Palestine en tant qu'État. Au milieu d'une guerre, avec des dizaines de milliers de morts et de blessés, nous devons maintenir en vie la seule alternative qui offre une solution politique aussi bien aux Israéliens qu'aux Palestiniens : deux États, vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité», a déclaré le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Store.

La Norvège a soutenu et cherché à faire progresser la solution à deux États. La reconnaissance de la Palestine en tant qu'État met en évidence la position norvégienne de longue date selon laquelle une solution durable au conflit au Moyen-Orient ne peut être obtenue que par une solution à deux États.

Solution à deux États

«Le peuple palestinien a un droit fondamental et indépendant à l'autodétermination. Israéliens et Palestiniens ont le droit de vivre en paix dans leurs États indépendants. Il n'y aura pas de paix au Moyen-Orient sans une solution à deux États. Il ne peut y avoir de solution à deux États sans un État palestinien. En d'autres termes, un État palestinien est une condition préalable à la réalisation de la paix au Moyen-Orient», a affirmé le Premier ministre norvégien Støre.

Selon le Premier ministre norvégien, la démarcation territoriale entre l'État de Palestine et l'État d'Israël devrait être basée sur les frontières d'avant 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux États, et sans préjudice d'un règlement final des frontières, y compris le recours à des échanges de terres.

«La reconnaissance de la Palestine est un moyen de soutenir les forces modérées qui perdent du terrain dans ce conflit prolongé et brutal. Cela envoie également un message fort aux autres pays pour qu'ils suivent l'exemple de la Norvège et d'un certain nombre d'autres pays européens et reconnaissent l'État de Palestine. Cela pourrait à terme permettre de reprendre le processus menant à une solution à deux États et de lui donner un nouvel élan», a ajouté le Premier ministre norvégien.

La reconnaissance comme moteur de la paix

Depuis les accords d'Oslo il y a environ 30 ans, la Norvège et de nombreux autres pays ont suivi une stratégie dans laquelle la reconnaissance suivrait un accord de paix. Cela n'a pas abouti.

«En l'absence d'un processus de paix et d'une solution politique au conflit, les développements sont allés dans la mauvaise direction. Ni les Palestiniens ni les Israéliens ne peuvent vivre en sécurité. C'est pourquoi nous devons penser différemment et agir en conséquence. Nous ne pouvons plus attendre que le conflit soit résolu avant de reconnaître l'État de Palestine», a déclaré M. Støre.

«La Palestine est prise dans une spirale descendante d'instabilité économique et de dépendance à l'aide, ainsi que de manque de droits fondamentaux. (...) Un sentiment général de désespoir s'est renforcé parmi les Palestiniens au fil des années», a commenté le ministre norvégien des Affaires étrangères Espen Barth Eide.

Plusieurs raisons pour reconnaître l'État palestinien maintenant

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles le moment est venu de reconnaître la Palestine en tant qu'État, explique la Norvège.

«La guerre en cours à Gaza a clairement montré que la réalisation de la paix et de la stabilité doit passer par la résolution de la question palestinienne. La situation au Moyen-Orient n'a pas été aussi grave depuis de nombreuses années», a déclaré M. Støre.

«La Norvège continue à soutenir le projet de construction de l'État palestinien. Nous devons renforcer l'Autorité palestinienne sous la direction du Premier ministre Muhammed Mustafa, et nous devons œuvrer pour que l'Autorité palestinienne gouverne à Gaza après un cessez-le-feu et pour qu'il y ait un gouvernement palestinien unique. L'objectif est de parvenir à un État palestinien qui soit politiquement cohérent et qui dérive de l'Autorité palestinienne», a déclaré M. Eide.

La reconnaissance formelle de la Palestine par la Norvège en tant qu'État entrera en vigueur le mardi 28 mai 2024. Un certain nombre d'autres pays européens partageant les mêmes idées reconnaîtront également la Palestine à la même date. Ces pays feront leurs propres annonces.

«La reconnaissance par divers pays européens n'est pas, en elle-même, suffisante pour garantir la pérennité d'un État palestinien. En reconnaissant un État palestinien, nous soutenons le plan de paix arabe qui a été élaboré par des acteurs clés de la région à la suite du 7 octobre. La Norvège a joué un rôle de premier plan dans la mobilisation du soutien européen en faveur de ce plan. Ses principaux éléments sont un processus irréversible vers la création d'un État palestinien, le renforcement de l'Autorité palestinienne, des garanties de sécurité crédibles pour Israël, la démobilisation du Hamas et d'autres groupes armés et la normalisation des relations entre Israël et les pays arabes. Bien qu'aucune de ces mesures ne puisse à elle seule résoudre le conflit israélo-palestinien, leur combinaison peut conduire à de grands progrès», a déclaré M. Eide.

30 ans après les accords d'Oslo

La reconnaissance par la Norvège d'un État palestinien arrive un peu plus de 30 ans après la signature du premier accord d'Oslo en 1993. Depuis lors, les Palestiniens ont fait des pas importants vers une solution à deux États. En 2011, la Banque mondiale a conclu que la Palestine satisfaisait aux critères clés requis pour fonctionner en tant qu'État. Des institutions nationales ont été créées pour fournir à la population des services essentiels. Mais la guerre à Gaza et l'expansion continue des colonies illégales en Cisjordanie ont rendu la situation en Palestine plus difficile qu'elle ne l'a été depuis des décennies.

«Les Israéliens comme les Palestiniens ont besoin de sécurité et d'espoir pour l'avenir. Le plus urgent à l'heure actuelle est de parvenir à un cessez-le-feu, de garantir qu'une aide humanitaire suffisante parvienne à la population de Gaza et d'obtenir la libération des otages. À plus long terme, nous espérons que la reconnaissance de la Palestine en tant qu'État encouragera les parties à relancer les pourparlers de paix dans le but de trouver des solutions aux questions en suspens concernant le statut final. Un État palestinien renforcera également la sécurité des Israéliens», a déclaré M. Eide.

143 pays reconnaissent l'État de Palestine comme État souverain

Le vice-président de la Commission européenne Josep Borrell avait déclaré fin avril que plusieurs pays de l'Union européenne reconnaîtraient l'État palestinien avant la fin mai. L'État de Palestine est actuellement reconnu comme État souverain par 143 des 193 États membres des Nations unies, dont la Russie. Quant aux pays de l'UE, la Bulgarie, la République tchèque, Chypre, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Suède ont déjà reconnu l'État palestinien.

source : Médias-Presse-Info

https://reseauinternational.net/la-norvege-reconnait-la-palestine-comme-un-etat/
#5
Asie, Pacifique / The Guardian : Les colons isra...
Last post by JacquesL - 24 Mai 2024, 03:22:26 PM
The Guardian : Les colons israéliens sont informés sur l'emplacement des camions d'aides afin de les attaquer



par Ahmed Asmar

Le quotidien britannique cite un membre d'un des principaux groupes de colons à l'origine des attaques, qui affirme recevoir des informations sur l'emplacement des camions d'aide de la part de membres de la police et de l'armée israéliennes.

Le personnel de sécurité israélien transmet aux extrémistes et aux colons israéliens des informations sur la position des camions d'aide humanitaire destinés à la bande de Gaza ravagée par la guerre, ce qui leur permet de bloquer et de vandaliser les convois, a déclaré The Guardian dans un article exclusif publié mardi.

Au cours des dernières semaines, des colons israéliens ont attaqué et vandalisé des dizaines de camions d'aide humanitaire faisant route de la Cisjordanie vers la bande de Gaza.

Israël impose un blocus paralysant à l'enclave depuis octobre dernier, date à laquelle il a lancé une guerre contre le Hamas après une incursion transfrontalière du mouvement de résistance palestinien qui aurait coûté la vie à 1200 israéliens.

Les opérations militaires menées depuis plus de sept mois ont tué plus de 35 000 Palestiniens, provoqué des déplacements internes forcés, créé des conditions de famine et réduit l'enclave à l'état de ruines. La guerre a également entraîné des poursuites contre Israël devant la Cour internationale de justice de La Haye pour crime de génocide.

Le quotidien britannique cite un membre d'un des principaux groupes de colons à l'origine des attaques, qui affirme recevoir des informations sur l'emplacement des camions d'aide de la part de membres de la police et de l'armée israéliennes.

Selon le journal, l'allégation de collusion des forces de sécurité est étayée par des messages provenant de groupes de discussion internes sur Internet qu'il a examinés, ainsi que par les récits d'un certain nombre de témoins et d'activistes.

Les colons affirment que l'aide est détournée vers le Hamas, mais ces allégations ont été rejetées par les organisations humanitaires.

«Oui, certaines de nos informations proviennent de membres individuels des forces israéliennes», a déclaré au Guardian Rachel Touitou, porte-parole du groupe Tzav 9, impliqué dans les attaques contre les camions d'aide.

Prenant ses distances avec les récents incendies criminels de camions d'aide, elle a admis que le groupe bloquait les camions d'aide afin d'empêcher les vivres de parvenir au Hamas.

Le journal s'est également entretenu avec des chauffeurs de camions palestiniens transportant l'aide vers Gaza, qui ont qualifié les attaques de «scènes barbares».

«Les colons coopèrent pleinement avec l'armée. Nous sommes choqués et surpris que l'armée ne nous ait fourni aucune protection. Même si elle était présente et observait ce qui se passait. L'armée était au service des colons», a déclaré Yazid al-Zoubi, 26 ans, un chauffeur de camion palestinien qui a été attaqué par les manifestants la semaine dernière au poste de contrôle de Tarqumiya.

Une militante israélienne des droits de l'homme a été battue par les colons lorsqu'elle a tenté de documenter les attaques contre les camions d'aide sans l'intervention des forces de sécurité israéliennes. Sapir Sluzker Amran a déclaré que les colons qui attaquent les camions d'aide sont armés de fusils et de couteaux.

source : Agence Anadolu

https://reseauinternational.net/the-guardian-les-colons-israeliens-sont-informes-sur-lemplacement-des-camions-daides-afin-de-les-attaquer/
#6
Politique française / L’article 4 sur la censure des...
Last post by JacquesL - 24 Mai 2024, 12:15:55 PM
L'article 4 sur la censure des médecins retoqué en article 12



Le combat est efficace : la censure des médecins donneurs d'alerte est retoquée (discrètement !) en passant du fameux article 4 à l'article 12

par les Drs Nicole et Gérard Delépine

Les seuls combats perdus d'avance sont ceux qu'on ne livre pas !

La loi Darmanin sur les dérives sectaires voulait criminaliser tout discours critiquant le discours officiel sur les maladies et les mesures et traitements prônés par le gouvernement afin de pouvoir nous imposer plus facilement des mesures supprimant nos libertés ou des traitements peu efficaces sous prétexte sanitaire.

L'article 4 prévoyait ainsi :

«Est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende la provocation à abandonner ou à s'abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique»... «Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d'effets, les peines sont portées à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende».

Devant les risques d'atteinte à la liberté d'expression évoqués par le Conseil d'État, les sénateurs ont fortement amendé la première version du texte1 que les députés de la majorité ont rétabli immédiatement par un vote obtenu dans des conditions discutables. Heureusement les pétitions et innombrables lettres adressées aux élus ont finalement convaincu ceux-ci de la nécessité de préserver la liberté scientifique et les médecins et chercheurs donneurs d'alerte, et de réécrire le texte en un article devenu «12».

Cette victoire montre une fois de plus que le combat paie ainsi que l'expose l'analyse de juristes2 transcrite ci-dessous dans son intégralité.

«Bref commentaire de l'ex-article 4 devenu article 12 relatif au délit de provocation à l'abandon/abstention de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique présenté comme bénéfique pour la santé en l'état des connaissances médicales».

L'article 12, désormais en vigueur dans la loi n°2024-420 du 10 mai 2024 visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l'accompagnement des victimes, qui aurait pu être réprimé avec les dispositions existantes du Code pénal, vient donc créer un nouveau délit, plus précis, et spécifique aux dérives sectaires.

Initialement, le projet de la majorité et de la secrétaire d'État à la citoyenneté et à la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, était d'amalgamer le complotisme (très largement entendu jusqu'à l'esprit critique) aux dérives sectaires et de le réprimer de la même façon, profitant de la difficulté de délimiter la frontière entre la mise en danger d'une personne par un gourou et la liberté d'expression d'un thérapeute. Les dérives sectaires constituaient un prétexte habile pour créer, dans une optique de contrôle de la parole, un délit nouveau à même de faire condamner toute forme d'expression qui serait sortie ou qui serait allée à l'encontre du narratif scientifique officiel dans l'optique d'une future pandémie. Ainsi, sous prétexte de protection des citoyens, on risquait d'attenter aux libertés.

Il faut dire que la rédaction initiale de ce nouveau délit était très maladroite, notamment avec sa formule «en l'état des connaissances médicales» qui a fait couler beaucoup d'encre. En effet, ce n'est pas au juge de déterminer «l'état de la science» en matière de médecine, ni au législateur de permettre au gouvernement et au juge de déterminer un standard scientifique, encore moins de fixer la science, qui est évolutive par définition et peut soulever de vives controverses selon les sujets. Si cet «état de la science» était choquant dans la version initiale au regard de la liberté d'opinion et d'expression, il devient – à défaut de le supprimer – plus logique et cohérent dans la version finale promulguée, puisque cet «état de la science» tel qu'il est fixé à un moment donné d'appréciation d'une emprise sectaire effective, permet justement au droit de qualifier et de venir saisir cette emprise.

En toute hypothèse, il est toujours dangereux de déléguer au scientifique la responsabilité de déterminer une partie de l'état du droit et d'imposer au juge de faire de la science ou de s'improviser médecin. Ce texte revêtait un aspect fortement téléologique et poursuivait un objectif dissimulé. Le Conseil d'État avait rendu un avis frileux sur le projet et avait proposé de supprimer ce délit. Les parlementaires ont donc bien senti la manœuvre maligne du gouvernement – tant sur le fond que sur la forme – et la séparation des pouvoirs a joué son rôle – ce dont il faut se féliciter en l'espèce – pour «retirer le venin initial de la loi».

Rappelons qu'après que la commission des lois du Sénat l'eut supprimé, cet article 4 a été rétabli en commission à l'Assemblée qui l'a rejeté en séance à 8 voix près. Il a été ensuite réintroduit et voté in extremis dans le cadre de la demande d'une nouvelle délibération nocturne. La Commission mixte paritaire n'ayant pu mettre d'accord les chambres, le gouvernement a finalement donné le dernier mot à l'Assemblée qui avait voté l'article, en vertu de l'article 45, alinéa 4 de la Constitution.

Nous sommes donc partis d'une loi utilisant le prétexte d'un nouveau délit sectaire pour réprimer tout lanceur d'alerte en matière scientifique et médicale, à une loi ramenée par le législateur, à son objectif initial : empêcher les dérives sectaires – et elles seules. Le travail législatif a donc permis de venir «verrouiller» une disposition particulièrement équivoque en la limitant à l'objet spécifique du texte qui lui servait de support. Le législateur a donc cantonné les dispositions proposées aux seules et strictes emprises de nature sectaire réelles, en venant tout simplement préciser l'article 4 initial – devenu article 12 – de quelques amendements. Et c'est cette précision qui a permis de rendre ce texte moins dangereux pour les libertés fondamentales (garanties par la Constitution), notamment la liberté d'expression, liberté d'opinion et de communication, au droit au respect de la vie privée et à l'indépendance des enseignants-chercheurs.

En effet, pour retirer le venin initial du texte, paradoxalement rien n'en a vraiment été retiré. Au contraire, le législateur est surtout venu ajouter des dispositions. Trois ajouts légistiques ont permis d'annihiler la finalité première de ce texte : D'abord, le texte initial ne précisait pas comment pouvaient se caractériser la «provocation» à l'abstention/abandon de suivre un traitement médical. Qu'à cela ne tienne, le législateur est venu apporter ces précisions nécessaires à un délit grave afin que les autorités administratives puis le juge soient mieux guidés dans sa mise en œuvre répressive – et surtout, que ce délit ne soit pas suffisamment flou pour donner à un gouvernement un jour le prétexte abusif de poursuites vexatoires à l'encontre d'un potentiel lanceur d'alerte ou même d'une personne qui aurait pu constater ou critiquer un peu trop vite au goût de cet exécutif, les effets néfastes d'un médicament... Mais surtout, ces ajouts ont levé l'épée de Damoclès que la formule «en l'état des connaissances médicales» avait suspendue sur le travail des médecins-cliniciens/chercheurs en médecine (puisque l'emploi du terme «médical» montre que ce délit ne visait pas l'intégralité des scientifiques, mais uniquement ceux ayant un lien au monde médical, révélant ainsi, au prétexte de lutter contre les dérives sectaires, le besoin du gouvernement de contrôler totalement ce secteur, déjà fortement administré). Rassurons donc les chercheurs du domaine médical et clinicien : en l'état actuel du droit, un médecin-clinicien/chercheur qui publie ses résultats ou analyses scientifiquement démontrés et/ou qui commente scientifiquement une étude publiée, dans un sens ou dans un autre, ne pourra en aucun cas constituer une «provocation» à l'abandon/abstention d'un soin ou d'un traitement.

Nous allons ici expliquer précisément pourquoi. L'honneur est sauf, le bon sens aussi : nos scientifiques gardent donc, fort heureusement, leur liberté d'expression et les médecins cliniciens et chercheurs dans le domaine médical ne constituent pas une sous-catégorie de citoyens, que ce délit serait venu amputer de leur liberté d'expression par rapport à l'ensemble des autres chercheurs – et constituant par la même une discrimination inacceptable dans le domaine de la recherche scientifique. Il faut donc se féliciter de la précision apportée par les parlementaires pour verrouiller l'article, car on se demande comment la version initiale aurait pu passer le contrôle du Conseil constitutionnel avec une telle rupture d'égalité au regard du principe de l'indépendance des enseignants-chercheurs.

Désormais, il faudra donc réunir trois éléments constitutifs cumulatifs pour commettre l'infraction :

1. Elle s'appliquera uniquement sur une personne atteinte d'une pathologie. Il faudra établir une pathologie initiale et déterminer précisément cette pathologie.

2. Il faudra des «pressions» ou des «manœuvres» ;

3. Mais surtout, il faudra que ces pressions ou ces manœuvres soient «réitérées», autrement dit, répétées. Une simple demande ou une intervention unique ne suffira donc pas à qualifier le délit. Ce qui signifie que le fait d'exprimer ses doutes dans un livre ou dans un article de presse sur un traitement ou une mesure d'ordre prophylactique décidée par un gouvernement ne rentrera pas dans la caractérisation de ce délit : en effet, il n'y a pas de manœuvres, ni de pressions sur une personne, encore moins réitérées. Pour des raisons de sécurité juridique au regard du risque pénal qui peut devenir fort en certaines périodes «troubles», nous recommandons néanmoins de mentionner lors de l'expression de ses doutes, que de tels doutent n'engagent personne et que le point de vue est personnel, ce qui permettra d'exclure tout élément intentionnel de la pression ou manœuvre.

Ensuite, le législateur est venu ajouter une nouvelle précision relative à cette «provocation» à l'abandon/abstention d'un traitement : si les circonstances de la commission «permettent d'établir la volonté libre et éclairée de la personne, eu égard notamment à la délivrance d'une information claire et complète quant aux conséquences pour la santé», alors, le délit n'est plus constitué. On voit là la recherche de précision du législateur : l'expression claire du consentement libre et éclairé exclut par définition toute emprise. Il démontre une volonté, une intention excluant toute entreprise de domination ou de soumission psychologique. Et la meilleure façon de démontrer que l'on n'est pas dans un schéma d'emprise de type sectaire – et donc d'écarter l'application de ce délit – consiste donc en une démarche de transparence totale, à savoir une «information claire et complète quant aux conséquences pour la santé». En effet, les manœuvres d'emprises, notamment sectaires, s'appuient souvent sur une information parcellaire, lacunaire ou précaire, voire carrément fausse. Une telle précision est ainsi à saluer en ce qu'elle se focalise sur une lutte efficace et réelle contre toute forme de dérive sectaire, plutôt que de permettre de restreindre les libertés fondamentales des personnes qui exerceraient leur libre esprit critique en toute bonne foi.

Ainsi, le simple conseil bienveillant et de bonne foi à un proche ne peut plus relever de ce texte, car l'élément intentionnel visant à tromper ou dissimuler doit être rapporté pour caractériser le délit. Plus encore, le législateur ne manque pas de venir rappeler que toutes formes de sujétions psychologiques ou physiques qui seraient établies ne manqueraient pas d'opérer résurgence des dispositions du texte. Ces sujétions sont définies plus loin dans le Code pénal comme des «pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement et ayant pour effet de causer une altération grave de sa santé physique ou mentale ou de conduire cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables». Le législateur a donc eu à cœur de mettre le texte à promulguer en cohérence avec le reste du Code pénal. Ici encore, il faut saluer cette recherche de mise en cohérence, d'ordre, de logique et d'intelligibilité générale de notre système juridique. La première rédaction, dans son but initial, aurait finalement pu conduire à de nombreuses incompréhensions et incertitudes, aux limites de la mise en cause du principe de sûreté – à savoir le droit de ne pas être arrêté arbitrairement (art. 7 DDHC) pour toutes sortes d'expressions légitimes au regard d'une doxa gouvernementale soudainement établie ou d'un état de la science parfois arbitrairement déterminé.

Enfin, afin d'être sûr de retirer tout le venin de la disposition et qu'elle ne puisse jamais servir aux fins initiales pour lesquelles elle était prévue, le législateur est venu empêcher son application aux lanceurs d'alertes. Bien entendu, il s'agit de l'hypothèse du lanceur d'alerte tel que défini et reconnu par la loi dite «Sapin 2» relative à la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique du 9 décembre 2016, dans les articles 6 à 16 de son Chapitre II qui a, pour la première fois en France, introduit un statut du lanceur d'alerte et des dispositions relatives à sa protection. La définition du lanceur d'alerte (art. 6) devient dès lors fondamentale pour comprendre la limite du délit de provocation à l'abandon/abstention d'un traitement. Au sens de la loi Sapin 2, un lanceur d'alerte est «une personne physique qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un crime ou un délit, une violation grave et manifeste d'un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d'un acte unilatéral d'une organisation internationale pris sur le fondement d'un tel engagement, de la loi ou du règlement, ou une menace ou un préjudice graves pour l'intérêt général, dont elle a eu personnellement connaissance».

Le lanceur d'alerte, ainsi exclu de ce nouveau délit, se définit donc par trois critères cumulatifs :

1. Il signale, au regard de ses connaissances, une atteinte grave à la loi ou au droit international ou un préjudice grave à l'intérêt général ;
2. Il opère ce signalement de façon désintéressée ET de bonne foi ;
3. Cette révélation ou ce signalement n'est pas couvert par le secret de la défense nationale, le secret médical ou le secret professionnel entre l'avocat et son client.


Ainsi, dès lors que ces trois critères sont réunis, il ne peut plus y avoir de provocation à l'abandon/abstention d'un traitement.

L'on voit bien que la version finale permet de préserver l'État de droit avec le respect de nos libertés les plus fondamentales, mais aussi la cohérence de notre ordre public. Les précisions légistiques ou de rédaction apportées par la phase parlementaire de l'itinéraire législatif, ont permis d'éviter de tomber dans un arbitraire particulièrement préjudiciable au rôle du juge, mais aussi – et surtout – au rôle du scientifique dans la société.

La remise en cohérence de ce texte permet de montrer le rôle protecteur de l'État de droit face à tout risque d'arbitraire, mais aussi l'importance de la séparation des pouvoirs (article 16 DDHC) et du rôle parlementaire lorsqu'il apparaît que l'exécutif se trompe ou pire, que sa vision de l'intérêt général puisse ne pas toujours être motivé par les objectifs les plus louables au regard de la préservation des libertés. La Constitution a donc joué son rôle définitoire de garde-fou des décisions liberticides des gouvernants dans l'intérêt des gouvernés et a permis aux universités et à la recherche de conserver leur indépendance et la liberté inhérente à toute forme de progrès.

G. H., Professeur de droit public à l'université,
J.-L. D., Juriste,
Me J.- P. JOSEPH, Avocat.


Continuons la lutte pour le respect de nos libertés fondamentales si durement conquises par nos ancêtres. Vivons dans le respect de leur mémoire et pour l'avenir de nos enfants. Vivons comme le rappelait si élégamment Victor Hugo en 1853 dans «Les Châtiments»3 :

Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front,
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime,
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche,
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va,
Rire de Jupiter sans croire à Jéhovah,
Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme,
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme,
Pour de vains résultats faire de vains efforts,
N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés
Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !

source : Docteur Nicole Delépine



https://reseauinternational.net/larticle-4-sur-la-censure-des-medecins-retoque-en-article-12/
#7
Europe / «La cheffe de la diplomatie la...
Last post by JacquesL - 23 Mai 2024, 04:13:47 PM
«La cheffe de la diplomatie la plus stupide» : qu'est-ce qui a valu à Baerbock une telle étiquette ?



par Sputnik Afrique

La cheffe de la diplomatie allemande est connue pour les bourdes qui plongent les autres, tant en Allemagne qu'ailleurs, dans l'embarras par procuration.

Voici un palmarès de ses déclarations les plus provocantes et controversées, qui ont été à l'origine de sa réputation peu flatteuse :

«Nous menons une guerre contre la Russie»

En voici une déclaration qui pourrait avoir des conséquences irréparables. En effet, lors d'un débat à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe le 24 janvier 2023, Baerbock a lancé :

«Oui, nous devons faire plus pour défendre l'Ukraine. Mais le plus important et le plus crucial est que nous le fassions ensemble et que nous ne fassions pas le jeu des reproches en Europe, parce que nous menons une guerre contre la Russie et non pas les uns contre les autres».

Le président russe doit «changer le cap à 360 degrés» 
pour que l'Ukraine soit en sécurité, a déclaré la ministre lors de la conférence de Munich sur la sécurité, le 18 février 2023.

«Peu importe ce que pensent mes électeurs allemands...»

Indépendamment de l'opinion de ces derniers, Baerbock aiderait l'Ukraine «aussi longtemps qu'elle en aura besoin», a insisté la haute responsable. Même si les Allemands descendent dans la rue, le pays ne lèvera pas les sanctions contre la Russie, a-t-elle souligné le 31 août 2022, lors de la conférence du Forum 2000 à Prague.

La photo d'Erdogan avec Poutine est un «défi» pour l'OTAN

Le fait que le président turc soit immortalisé sur le même cliché que son homologue russe et le feu président iranien Ebrahim Raïssi, au cours de la visite de Poutine et d'Ergogan en Iran en juillet 2022 est «plus qu'incompréhensible» et constitue un «défi» pour l'Alliance nord-atlantique, a estimé Baerbock le 23 juillet 2022.

Outre son manque de professionnalisme qui s'exprime par des déclarations dures et vides de sens, Baerbok est également «célèbre» pour ses erreurs constantes, telles que «OstCocaine» (au lieu d'Ostukraine, soit Ukraine orientale) et bien d'autres encore.

source : Sputnik Afrique

https://reseauinternational.net/la-cheffe-de-la-diplomatie-la-plus-stupide-quest-ce-qui-a-valu-a-baerbock-une-telle-etiquette/
#8
Europe / Août 1947 – La nuit de cristal...
Last post by JacquesL - 23 Mai 2024, 03:10:37 PM
Août 1947 – La nuit de cristal britannique, en réponse au terrorisme anti-britannique en Palestine et à l'affaire des sergents pendus en Palestine

Publié le mai 23, 2024 par jmarti



Par Francis Goumain − Le 3 mai 2024 − Source Unz Review



Cette photo d'une vitrine de magasin n'a pas été prise à Berlin, Leipzig ou Treuchtlingen après la nuit du 9 novembre 1938, mais à Liverpool, au mois d'août 1947.

Il n'y a que peu de gens qui s'en souviennent, mais l'été 1947 vit une terrible vague de chaleur balayer l'Europe ; le phénomène ne fut pas aussi intense qu'en 2003, mais s'étala sur une durée nettement plus longue.

Mais un autre événement notable se produisit durant cet été-là. Quand on en refait mention, il fait souvent l'objet d'une introduction des plus douteuses, que l'on a déjà entendue par ailleurs chaque fois qu'il faut trouver des excuses pour disculper la bonne vieille "communauté internationale", en l'instance, voici ce qu'on nous dit :


CiterEn 1947, un été pluvieux avait fait suite à un hiver rigoureux, et la Grande-Bretagne connaissait les affres de la récession et peinait à relancer son économie après la seconde guerre mondiale. Durant le week-end prolongé du mois d'août, la météo de Manchester se fit chaude et étouffante. Les commerces tournaient mal, le rationnement battait son plein, et de nombreux travailleurs avaient décidé de rester en ville pour le week-end prolongé.

Le seul aspect original de cette introduction consiste à ajouter une note météorologique pour expliquer l'anti-sémitisme. Ce n'est qu'après avoir biaisé l'approche du lecteur que l'on entre en matière :

CiterDans les files d'attente des cinémas et aux coins de rues, un seul sujet dominait les conversations : le meurtre de deux sergents de l'armée britannique par des paramilitaires d'Irgun, en Palestine sous mandat britannique. L'Irgun était l'un des groupes sionistes qui menait une guérilla pour faire partir l'armée britannique du territoire et établir l'État d'Israël. Ce groupe avait enlevé les deux sergents en représailles des peines de mort prononcées contre trois de ses membres. Les trois hommes avaient été exécutés par l'armée britannique le 29 juillet, et deux jours plus tard, on découvrit le corps des deux soldats au milieu d'un verger d'eucalyptus, près de Netanya. Ils avaient été pendus, et une mine avait été posée dans le sol tout près de la scène.



Comme l'indique la première page de ce journal, ce n'est pas l'extrême droite qui oriente la vague de chaleur sur toile de fond de crise économique et de rationnement. On peut également noter sur la droite la référence à la vague de chaleur et de sécheresse en Europe.

CiterCe n'était qu'un incident de plus marquant un conflit difficile. L'année précédente, les militants avaient posé une bombe à l'hôtel King David de Jérusalem, et avaient même posé de petites bombes à Londres. Mais ce qu'on désigna sous le nom d'"affaire des sergents" provoqua l'indignation générale sur le sol du Royaume-Uni.

Le 1er août, un vendredi, le Daily Express rapporta les faits en première page, affichant en grand la photographie des corps, non sans promettre au lecteur que celle-ci allait être une "image qui va choquer le monde". Les dirigeants de la communauté juive britannique condamnèrent les assassinats, mais des détails plus terribles encore suivirent dans les journaux des jours suivants. Ce week-end-là, comme s'en souvient Walter Lever, un travailleur juif résidant à Manchester, "On n'avait rien d'autre à faire qu'arpenter les rues... discuter des journaux," et l'affaire des sergents pendus "prenait l'ascendant sur les meurtres et les viols de la semaine."



Les signes d'hostilité étaient déjà visibles. À Birkenhead, tout près de Liverpool, les ouvriers d'un abattoir avaient refusé d'honorer les commandes à destination des Juifs tant que les attaques contre des soldats britanniques en Palestine se prolongeraient. Aux abords de Merseyside, la colère commençait à monter dans les rues, et des groupes d'hommes jeunes se rassemblaient dans les quartiers juifs.



Le dimanche après-midi, l'agitation gagna Manchester. Des petits groupes d'hommes se mirent à briser les vitrines des magasins à Cheetham Hill, berceau d'une communauté juive depuis le début du XIXème siècle situé juste au nord du centre ville. Les pubs avaient fermé tôt ce jour-là, pour cause de pénuries de bière et, durant la soirée, les groupements se dénombrèrent en centaines de personnes. La plupart des gens étaient à pied, mais certains étaient à bord de véhicules, et lançaient des briques en roulant.


Les rues se retrouvèrent bientôt jonchées de débris de verre et de cailloux, et les hommes passèrent à des cibles plus importantes : ils brisèrent la verrière de la grande synagogue de Cheetham Hill Road, et encerclèrent une fête de mariage à l'Assembly Hall. Ils proférèrent des insanités aux invités terrifiés jusqu'à une heure du matin.

Le lendemain, raconte Lever, "Cheetham Hill avait repris l'apparence qu'elle avait eu sept années auparavant, après que les bombardiers allemands avaient pilonné la ville durant 12 heures. Tous les bâtiments appartenant à des Juifs, sur une distance de presque 2 kilomètres, avaient les fenêtres brisées, et le sol était recouvert de bris de verre."

À la fin du week-end prolongé, des émeutes anti-juives s'étaient également déroulé à Glasgow et à Liverpool. On avait également assisté à des incidents mineurs à Bristol, Hull, Londres et Warrington, et de nombreuses attaques contre des propriétés juives dans tout le pays. Un avocat de Liverpool et un commerçant de Glasgow avaient été battus. Personne n'avait été tué, mais il s'agissait de la vague de violence contre des Juifs la plus importante jamais observée au Royaume-Uni. À Salford, le lendemain du jour où une foule de plusieurs milliers de personnes avait lancé des cailloux dans des vitrines, des pancartes étaient apparues, où l'on pouvait lire : "Ne tirez pas. Ces bâtiments sont britanniques."


À West Derby, des pyromanes mirent le feu à une synagogue en bois ; à Liverpool les ouvriers de Canada Dock découvrirent en reprenant le travail qu'on avait peint "Mort à tous les Juifs" sur le fronton du bâtiment. Et à Eccles, un ancien sergent-major du nom de John Regan reçut une amende de 15£ pour avoir déclaré face à une foule de 700 personnes : "Hitler avait raison. Exterminez les Juifs — chaque homme, femme ou enfant. De quoi avez-vous peur ? Les policiers ne sont pas nombreux."

En ce qui concerne les événements qui se sont déroulés en Palestine en 1947, on pourrait affirmer qu'un peuple opprimé sur une terre qu'on lui a volée dispose d'un droit légitime à recourir à la lutte armée, terrorisme y compris, pour faire partir la puissance coloniale, mais sans doute que rien de tel ne sera avancé, et je crois qu'il est jugé plus propice d'oublier complètement cette période et d'éviter tout parallèle malheureux avec la situation actuelle que connait la région. (Pour autant, la une édifiante du Bristol Mirror disant "Les terroristes juifs appellent à la guerre totale contre la Grande-Bretagne" pourrait encore aujourd'hui être considérée comme d'actualité — en y ajoutant juste les États-Unis).

En conclusion, la flambée de débordements simultanés survenue en 1947 dans plusieurs villes britanniques montre qu'il n'est pas nécessaire que le régime politique en place organise, instigue ou cautionne le mouvement. Il est évident que le gouvernement de Clement Attlee n'eut rien à voir avec ces événements, et a contrario, cela démontre que la responsabilité directe des plus hautes autorités n'est pas non plus établie de manière certaine pour ce qui concerne la nuit de cristal de 1938. Il faut la prouver.

Note de l'éditeur : les émeutes de 1947 constituent un événement bien connu des nationalistes britanniques. Voici un article écrit en 2015 par Francis Carr Begbie :

Commémoration des pertes britanniques causées par le terrorisme juif, 1944-1948



le 6 août 2015 — par Francis Carr Begbie

En temps normal, tout rassemblement de nationalistes britanniques dans le centre ville de Londres, arborant fièrement des drapeaux anglais et des Union Flags se voit confronté à une horde de manifestants hurlant venus de loin. Mais le week-end dernier, rien n'est venu gêner le groupe de patriotes assemblé aux abords de Trafalgar Square, et il n'est pas difficile de savoir pourquoi. Une confrontation aurait en effet soulevé l'attention sur un épisode historique que le gouvernement britannique et les dirigeants de la communauté juive préféreraient voir oublié — le meurtre de 784 agents de police, soldats, serviteurs de la Couronne et civils par des terroristes juifs durant la crise du mandat britannique sur la Palestine, entre 1944 et 1948. C'est pour cette raison, en dépit du fait qu'un communiqué de presse a été transmis à tous les médias et à tous les partis politiques, que les médias ont maintenu un silence absolu sur ce rassemblement. L'événement est aux antipodes de la manifestation anti-Shomrim opposée à l'institution d'une force de police sectaire juive, le mois passé.

Tout se déroule comme prévu. La tentative du gouvernement britannique d'"oublier" le sacrifice de ces personnes et d'ensevelir leur mémoire rappelle fortement un épisode tout aussi embarrassant, l'attaque meurtrière israélienne contre l'USS Liberty, en 1967.

Les soldats et membres de la police britannique constituaient une force de maintien de la paix œuvrant pour ce qu'on l'on désignait comme enclave du mandat britannique sur la Palestine, juste après la guerre. Ce mandat avait été défini dans le cadre de la Déclaration de Balfour, et devait prendre fin au mois de mai 1948.

Ce fut une période de fortes tensions. Les Arabes commençaient à comprendre que les promesses et assurances qu'on leur avait prodiguées à Balfour ne valaient rien, et qu'ils étaient en train de perdre leur terre. Les colons juifs se voyaient renforcés par l'immigration illégale de milliers de Juifs en provenance d'une Europe dévastée par la guerre, par des armements en provenance d'Union soviétique et un soutien financier en provenance des États-Unis.

Les jeunes soldats et policiers britanniques tenaient la ligne qui les séparait, et nombre d'entre eux avaient pris part à la guerre en Europe et s'étaient investis dans la libération de camps comme celui de Bergen-Belsen, tout cela pour se retrouver tués et saignés par des terroristes juifs. Leur mort a laissé une amertume durable parmi les anciens combattants et leurs familles.

On compta parmi les morts Mervyn Paice et Clifford Martin, deux sergents de l'armée britannique âgés de 20 ans, pendus avec des cordes de piano, après avoir été enlevés en 1947 par l'Irgun et détenus comme otages pendant trois semaines. On a retrouvé leur corps pendu dans un verger d'eucalyptus, et des mines antipersonnel avaient été posées au sol aux abords.

Ce furent également 100 membres de l'armée britannique, serviteurs de la Couronne et civils qui furent assassinés par l'explosion d'une énorme bombe posée par l'Irgun au sous-sol de l'hôtel King David, à Jérusalem, au mois de juillet 1946. 28 autres soldats britanniques moururent dans l'explosion d'une bombe dans le train reliant Haïfa au Caire.

On a largement oublié que le terrorisme s'est étendu jusque sur le sol britannique. Le week-end dernier, une cérémonie de dépose de gerbe près de Trafalgar Square a été tenue sur le site du British Colonies Club, où avait été posée une bombe par le groupe terroriste Irgun le 7 mars 1947, et où de nombreuses personnes avaient été blessées et estropiées.

Autre victime, Rex Farran, le frère de la cible prévue, le capitaine Roy Farran DSO, MC — un spécialiste de l'anti-terrorisme pour le SAS. Rex a ouvert un colis piégé adressé à "R. Farran" au domicile de la famille Farran, à Staffordshire. C'est au total 20 colis piégés qui ont été envoyés en Grande-Bretagne.

De nombreux attentats furent menés avant la fin de la guerre. Parmi ceux-ci, on compte l'assassinat de Lord Moyne, secrétaire d'État aux colonies, et son chauffeur de l'armée britannique, le caporal Fuller, le 6 novembre 1944, alors que l'armée britannique combattait encore en France. Les assassinats par arme à feu furent menés au Caire par le groupe Stern.

Ce furent les mêmes terroristes, de l'Irgun et du groupe Stern, qui ont collaboré au massacre d'au moins 100 villageois civils arabes dans le village de Deir Yassin, le 10 avril 1948.

Comme pour l'assassinat des deux jeunes sergents, l'opération de Deir Yassin fut organisée par Menachem Begin, qui est devenu par la suite premier ministre d'Israël. Il a également reçu le prix Nobel de la paix.

Le 19 mai 1947, le gouvernement britannique a protesté auprès des États-Unis contre les campagnes de financement étasuniennes au bénéfice de groupes terroristes en Palestine. La plainte faisait référence à une "Lettre aux Terroristes de Palestine" écrite par Ben Hecht, dramaturge, scénariste et co-président de l'American League for a Free Palestine et parue dans le New York Post le 15 mai. La publicité affirmait : "Nous allons lever des millions pour vous." On trouvait dans cette lettre la phrase infamante, voulant que chaque fois que des soldats britanniques subissait un tir ou une explosion, "les Juifs d'Amérique célèbrent de petites vacances dans leur cœur." Durant cette période, Hecht écrivit sous pseudonyme pour éviter un boycott britannique de ses productions, en vigueur jusqu'au début des années 1950.

Hecht écrivit également une pièce de théâtre jouée à Broadway pour lever des fonds. Dans A Flag is Born [un drapeau est né, NdT], le rôle d'un survivant de l'Holocauste était joué par Marlon Brando. Le London Evening Standard désigna cette pièce de théâtre comme "la pièce la plus virulente à l'encontre du Royaume-Uni jamais jouée aux États-Unis." Cependant, l'éditorialiste juif Walter Winchell, dont le billet parut dans plus de 2000 journaux du monde entier, affirma que la pièce de théâtre "méritait d'être vue, d'être écoutée, et de rester dans les mémoires... Elle va changer vos cœurs et vos yeux secs... Apportez au moins 11 mouchoirs."

La mort des soldats britannique et l'ingratitude meurtrière de la communauté juive provoqua un choc énorme dans la Grande-Bretagne d'après-guerre. On a largement oublié que l'affaire des deux jeunes sergents a amené aux dernières émeutes anti-juives à grande échelle en Grande-Bretagne. Des vitrines ont été brisées dans toute la Grande-Bretagne, mais surtout à Glasgow, Liverpool et Manchester.

Malgré la colère parmi les Britanniques, il n'y a eu jusqu'en 2001 aucun mémorial, et ce n'est qu'après 60 ans que le ministère de la défense a convenu que le conflit méritait sa propre médaille militaire.

La rencontre des Héros britanniques oubliés à Trafalgar Square a permis d'entendre une demande de Peter Rushton, du magazine Heritage & Destiny, pour que les hommes responsables de l'explosion de Londres soient amenés devant la justice.

De nos jours, Robert Misrahi, le célèbre philosophe de la télévision, reste une création étrange de la France. L'universitaire de la Sorbonne jouit d'une

Citerréputation comme personnalité médiatique et comme professeur de philosophie éthique. Mais en 1947, il fut membre du groupe Irgun qui posa une bombe au Colonies Club. On ne l'a jamais même interrogé sur sa participation à cet attentat.

Une autre personnalité, coupable du bombardement de l'hôtel King David jouit d'une longue vie paisible en Grande-Bretagne, et se vante ouvertement de ses exploits sans craindre la moindre conséquence judiciaire.

Miriam Abramoff a vécu au grand jour en banlieue de Londres et a donné des interviews sur son passé infamant jusqu'en 2012. Elle est décédée l'an dernier à l'âge de 88 ans. Elle retournait souvent en Israël et prenait toujours le thé à l'hôtel King David"Cet endroit est si beau désormais" a-t-elle affirmé.

Martin Webster, un nationaliste de longue date, fut l'un des organisateurs de la campagne des héros britanniques oubliés. Il se montrait cinglant sur le fait qu'on ne leur laissait même pas de place parmi les autres unités de l'armée britannique pour déposer des gerbes de fleur lors du Dimanche de la mémoire au Cenotaph de Whitehall.

Les sources officielles n'ont jamais apporté la moindre explication au sujet de cette mise au ban exceptionnelle des hommes et femmes courageux lors de la cérémonie nationale de souvenir — mais chacun sait que cette mise au ban a été imposée à la demande des groupes de pression de la communauté juive et leurs soutiens milliardaires qui versent chaque année des millions de livres sterling aux principaux partis politiques.

L'Establishment et les Juifs ont hâte que les vestiges de ces hommes courageux qui ont servi en Palestine (et leur Association de souvenir) soient morts et ne représentent plus d'"embarras" !

À l'issue de la commémoration, l'ambassadeur d'Israël à Londres, Daniel Taub, a reçu une lettre de la part de la Campagne de collection des détails des atrocités sionistes sus-nommées. Cette lettre exprime plusieurs demandes suite à l'histoire de l'activisme juif d'après-guerre : qu'Israël verse des dommages et intérêts aux victimes du terrorisme sioniste et à leur famille, qu'Israël édifie un "Musée du terrorisme sioniste" à Jérusalem et prodigue des cours sur le terrorisme sioniste dans les écoles israéliennes pour prévenir les générations à venir.

La lettre est signée par Martin Webster, Richard Edmonds, Jeremy Turner, Lady Michèle Renouf, et Peter Rushton.

Francis Goumain

Note du Saker francophone

Seul l'avenir nous dira avec espièglerie si considérer le réchauffement climatique comme une source de l'antisémitisme est une théorie farfelue ou une thèse officielle impossible à réfuter.

Traduit par José Martí, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

https://lesakerfrancophone.fr/aout-1947-la-nuit-de-cristal-britannique-en-reponse-au-terrorisme-anti-britannique-en-palestine-et-a-laffaire-des-sergents-pendus-en-palestine
#9
Asie, Pacifique / La “piste intérieure” des pour...
Last post by JacquesL - 22 Mai 2024, 08:39:18 PM
La "piste intérieure" des pourparlers entre Poutine et Xi Jinping

Publié le mai 22, 2024 par Wayan



Par M.K. Bhadrakumar – Le 21 mai 2024 – Source Indian Punchline



En diplomatie internationale, les réunions au sommet se distinguent des réunions régulières de haut niveau lorsqu'elles se tiennent à des moments clés ou à des moments importants pour renforcer les partenariats et/ou lancer des initiatives majeures.

La réunion au sommet qui s'est tenue jeudi dernier à Pékin entre le président chinois Xi Jinping et le président russe Vladimir Poutine entre dans cette catégorie, puisqu'elle a lieu à un moment crucial où la dynamique du pouvoir mondial est en train de changer et où l'on assiste au spectacle époustouflant d'une histoire en train de se faire en temps réel. (Lire mon article dans NewsClick intitulé « L'entente sino-russe déplace les plaques tectoniques de la politique mondiale »).

Les deux hommes d'État ont passé un jeudi entier ensemble après que l'avion présidentiel de Poutine a atterri à l'aube à Pékin. Des discussions approfondies et très détaillées ont eu lieu. Comme Poutine l'a déclaré plus tard, il s'agissait d'une visite d'État qui s'est transformée en "visite de travail".

Peu après que Poutine soit rentré, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fait le point, samedi, devant l'élite de la politique étrangère et de sécurité à Moscou, lors de l'assemblée plénière annuelle du Conseil de la politique étrangère et de défense – l'équivalent russe du Conseil des relations étrangères dont le siège est à New York – et a donné un aperçu inestimable des discussions à huis clos qui se sont déroulées à Pékin.

Au niveau le plus évident, Lavrov a frappé fort dans son discours contre les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN en affirmant sans détour que leur programme visant à infliger une "défaite stratégique" à la Russie sur le plan militaire et autre – pour "décoloniser" ou "démembrer" la Russie, et ainsi de suite – est purement fantaisiste et sera résolument contré. Lavrov a prédit que l'escalade des livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine ne faisait que souligner la réalité du terrain, à savoir que "la phase aiguë de la confrontation militaro-politique avec l'Occident" se poursuivra "à plein régime".

Les processus de pensée occidentaux s'orientent dangereusement vers "les contours de la formation d'une alliance militaire européenne avec une composante nucléaire", a déclaré Lavrov. En particulier, la France et l'Allemagne luttent toujours contre les démons dans leurs greniers – la défaite écrasante que la France a subie face à l'armée russe lors de la guerre napoléonienne et la destruction de la Wehrmacht d'Hitler par l'Armée rouge.

Le tableau d'ensemble est que l'Occident n'est pas prêt pour une conversation sérieuse. Lavrov a déploré qu'"ils aient fait le choix d'une confrontation sur le champ de bataille. Nous sommes prêts à cela. Et toujours". Le fait que Lavrov se soit exprimé sur un ton exceptionnellement dur suggère que Moscou est extrêmement confiant dans le soutien de Pékin dans la phase cruciale de la guerre en Ukraine. C'est la première chose.

L'offensive russe en cours dans la région de Kharkov a démarré alors qu'il ne restait que six jours avant la prochaine visite de Poutine en Chine. Moscou a donné le signal le plus clair possible qu'il s'agit pour la Russie d'une guerre existentielle qu'elle mènera coûte que coûte. Pékin comprend parfaitement les enjeux les plus importants.

Selon les termes de Lavrov, "la Russie défendra ses intérêts dans les directions ukrainienne, occidentale et européenne. Et cela, dans l'ensemble, est compris dans le monde par presque tous les collègues étrangers avec lesquels nous devons communiquer".

Dans son discours, Lavrov a reconnu que la position des dirigeants chinois était un sujet de grande satisfaction pour le Kremlin. Il a déclaré : "La veille, le président Vladimir Poutine s'est rendu en Chine. Il s'agit de sa première visite à l'étranger depuis sa réélection. Les négociations avec le président chinois Xi Jinping et les réunions avec d'autres représentants de la direction chinoise ont confirmé que notre partenariat global et notre coopération stratégique dépassent en qualité les alliances interétatiques traditionnelles de l'ère précédente et continuent de jouer un rôle clé dans le maintien de la sécurité internationale et d'un développement mondial équilibré." C'est la deuxième chose.

L'intérêt du discours de Lavrov réside toutefois dans certaines remarques capitales qu'il a faites concernant la trajectoire future de l'entente entre la Russie et la Chine en tant que telle. Dans un langage mesuré, Lavrov a déclaré que la Russie était ouverte à l'idée de "construire une véritable alliance avec la Chine".

"Ce sujet peut et doit faire l'objet d'une discussion spécifique. Nous [les élites russes de la politique étrangère et de sécurité] pouvons et devons avoir une conversation spéciale sur ce sujet. Nous sommes prêts à débattre et à discuter des idées exprimées dans les publications et visant à construire une véritable alliance avec la RPC", a-t-il déclaré au public d'élite.

En effet, il s'agit d'une déclaration extrêmement importante dans le contexte des tempêtes qui s'accumulent dans le triangle États-Unis-Russie-Chine, la Russie étant au cœur d'une guerre par procuration âprement disputée avec les États-Unis et Pékin se préparant à l'inévitabilité d'une confrontation avec Washington en Asie-Pacifique.

Diplomate accompli, M. Lavrov a veillé à ce que son idée explosive d'une "véritable alliance" atterrisse en douceur. Il a déclaré : "L'évaluation faite par nos dirigeants indique que la relation est si étroite et amicale qu'elle surpasse en qualité les alliances classiques du passé. Elle reflète pleinement l'essence des liens qui existent entre la Russie et la Chine et qui se renforcent dans presque tous les domaines".

En effet, le fait même que Lavrov ait exprimé ouvertement ce point de vue est important, car il indique une coordination entre Moscou et Pékin. D'une manière ou d'une autre, le sujet a été abordé lors des discussions qui ont eu lieu la veille à Pékin entre Poutine et Xi.

Bien sûr, jamais dans leur histoire la Russie et la Chine n'ont été aussi profondément imbriquées. Mais pour que l'entente sino-russe prenne la forme d'une "véritable alliance", les conditions ne cessent de se développer en Asie-Pacifique. Lavrov a noté avec pertinence que "nos actions en Chine et dans d'autres régions non occidentales suscitent la colère non dissimulée de l'ancien hégémon [les États-Unis] et de ses satellites".

Il a affirmé que même si les États-Unis s'efforcent de "monter autant de pays que possible contre la Russie et de prendre ensuite d'autres mesures hostiles", Moscou "travaillera de manière méthodique et cohérente à l'établissement de nouveaux équilibres, mécanismes et instruments internationaux qui répondent aux intérêts de la Russie et de ses partenaires et aux réalités d'un monde multipolaire".

Dans la perspective de la Chine, Lavrov a souligné que l'OTAN cherchait activement à jouer un rôle de premier plan dans la région Asie-Pacifique. La doctrine de l'OTAN parle désormais de "l'indivisibilité de la sécurité dans la région euro-atlantique et indo-pacifique". Des blocs y sont introduits – l'incarnation de la même OTAN. Les tentatives sont de plus en plus nombreuses. On crée des "trois", des "quatre", des AUKUS et bien d'autres choses encore.

Lavrov a conclu qu'"il est impossible de ne pas réfléchir à la manière dont nous devrions structurer notre travail sur le thème de la sécurité dans ces conditions". Il a sensibilisé l'auditoire au fait que le moment était peut-être venu de combiner "les germes eurasiens d'une nouvelle architecture [EAEU, BRI, CIS, CSTO, SCO, etc], une nouvelle configuration avec une sorte de "parapluie commun".

Lavrov a estimé qu'un tel effort serait entièrement en phase avec le "concept de Xi Jinping visant à assurer la sécurité mondiale sur la base de la logique de l'indivisibilité de la sécurité, selon laquelle aucun pays ne devrait assurer sa sécurité au détriment de la sécurité d'autres pays".

Lavrov a indiqué que le concept de sécurité mondiale de Xi Jinping avait été discuté lors de la visite de Poutine en Chine, à la fois au niveau de la délégation et dans un format restreint, ainsi que lors de la conversation en tête-à-tête entre les deux dirigeants. Lavrov a résumé la situation en ces termes : "Nous estimons qu'il y a de bonnes raisons de promouvoir concrètement l'idée d'assurer la sécurité mondiale en commençant par jeter les bases de la sécurité eurasienne".

Lavrov a fait ces profondes remarques publiquement à la veille de sa visite de travail à Astana pour participer à la réunion des ministres des affaires étrangères de l'Organisation de coopération de Shanghai. La Chine assumera la présidence de l'OCS dans le courant de l'année. Lavrov a poursuivi les discussions sur cette question complexe avec son homologue chinois, le ministre des affaires étrangères Wang Yi, qu'il a rencontré plus tôt dans la journée à Astana. Le communiqué de presse russe est disponible ici.

M.K. Bhadrakumar

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

https://lesakerfrancophone.fr/la-piste-interieure-des-pourparlers-entre-poutine-et-xi-jinping
#10
L'actualité, les media / Désormais, la CPI doit égaleme...
Last post by JacquesL - 22 Mai 2024, 07:20:13 PM
Désormais, la CPI doit également enquêter sur les ministres britanniques



par Marc Curtis

Armes, entraînement et espionnage : alors que la Cour pénale internationale cible Netanyahou pour crimes de guerre, Mark Curtis en signale sept officiels pour avoir aidé le Premier ministre israélien dans trois domaines.

Sept ministres britanniques – dont Rishi Sunak, David Cameron, Grant Shapps et Kemi Badenoch – doivent faire l'objet d'une enquête pour avoir aidé Israël.



Karim Khan (au centre) annonce lundi un mandat d'arrêt
de la CPI contre Benjamin Netanyahou.

Avec le procureur en chef de la CPI qui a déposé une demande de mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien pour «crimes de guerre et crimes contre l'humanité», l'attention doit se tourner vers ceux qui ont aidé, et continuent à aider, Israël.

Les ministres britanniques ont aidé matériellement Israël pendant ses attaques contre les Palestiniens à Gaza depuis des mois. Ce soutien est fourni de trois manières principales.

Premièrement, le Royaume-Uni est fournir des armes à Israël. Des documents judiciaires récemment déposés révèlent qu'en janvier de cette année, le gouvernement britannique disposait de 28 licences «d'armes à haut risque» en vigueur et de 28 en attente avec Israël, marquées comme «les plus susceptibles d'être utilisées par Tsahal dans des opérations offensives à Gaza».

Le 18 janvier, les forces israéliennes ont bombardé un complexe résidentiel à Gaza abritant l'équipe médicale d'urgence de Medical Aid for Palestiniens (MAP), une organisation caritative britannique. Quatre médecins britanniques ont été blessés lors de la frappe aérienne, ainsi que des membres du personnel de la MAP et un garde du corps. 

L'attaque a été réalisée par un avion à réaction F-16, dont les composants ont été fournis par des sociétés britanniques.

Mais le Royaume-Uni continue d'armer Israël, rejetant les appels répétés des groupes de campagne, des anciens juges de la Cour suprême et de certains députés à y mettre un terme. 

Deuxièmement, l'armée britannique continue de former le personnel des forces armées israéliennes en Grande-Bretagne pendant le génocide. 

Le gouvernement a admis que «il y a actuellement six officiers des forces armées israéliennes en poste au Royaume-Uni». Il indique que «Israël est représenté par le personnel des forces armées dans son ambassade au Royaume-Uni et en tant que participants aux cours de formation dirigés par la défense britannique».

Troisièmement, l'armée britannique effectue des vols d'espionnage au-dessus de Gaza en soutien à Israël. Des documents déclassifié ont montré que plus 200 missions de surveillance au-dessus de Gaza ont été entreprises par la Royal Air Force, qui a probablement rassemblé environ 1000 heures d'images de surveillance.

Aucune de ces activités d'espionnage n'est utilisée pour mettre fin aux attaques d'Israël contre les Palestiniens. Le gouvernement britannique affirme que ces activités de surveillance visent uniquement à aider à la libération des otages détenus par le Hamas.

Bien que la CPI ait également inculpé les dirigeants du Hamas pour prise d'otages, il n'y AUCUNE preuve que la surveillance britannique de Gaza a contribué à sauver des vies. Cela encourage plutôt Netanyahou à poursuivre sa campagne militaire et à éviter de négocier un cessez-le-feu, une voie privilégiée par de nombreuses familles d'otages. 

Le secret pour éviter les poursuites



Palais de Westminster, siège du Parlement britannique,
depuis le pont de Westminster, Londres

Les ministres britanniques refusent de fournir des informations détaillées sur ces trois domaines d'activité au Parlement, probablement pour éviter des poursuites pour complicité de crimes de guerre. 

Le ministère britannique de la Défense (MoD) refuse, par exemple, de fournir au Parlement de plus amples informations sur sa formation de personnel militaire israélien en Grande-Bretagne ou sur un accord militaire signé avec Israël en 2020.

Le gouvernement britannique refuse également de donner des détails sur les vols d'espionnage au-dessus de Gaza, qui ont débuté le 3 décembre.

Des documents judiciaires montrent que les ministres britanniques ont décidé de poursuivre les exportations d'armes vers Israël le 8 avril, une semaine après la frappe qui a tué trois travailleurs humanitaires britanniques employés par l'association caritative World Central Kitchen.

Le 8 avril également, le Royaume-Uni a entamé sa dernière série de négociations avec les ministres israéliens pour conclure un nouvel accord commercial. Plutôt que de sanctionner Israël pour ses actions à Gaza, le Royaume-Uni approfondit ses relations commerciales.

Légitimité de l'enquête



Cour pénale internationale de La Haye aux Pays-Bas.

La CPI a la légitimité pour enquêter sur les ministres britanniques puisqu'ils sont protégés légalement et politiquement au niveau national. 

Il n'y a pratiquement aucune chance que le système britannique tienne les ministres responsables de leur complicité dans les crimes de guerre, d'autant plus qu'ils sont protégés par «l'immunité de la Couronne». 

Cela considère que les ministres ne peuvent pas commettre de faute juridique et n'agissent pas en tant que personnes mais en tant qu'agents investis de l'autorité de la Couronne, et sont donc intouchables en vertu de la loi.

L'objectif même de la CPI est d'enquêter et de les poursuivre en justice, y compris pour complicité, des crimes les plus graves lorsque les autorités nationales refusent d'agir. 

Ils s'en moquent

La Convention internationale sur le génocide a besoin tous les États pour prévenir et punir le génocide.

Le principe de la responsabilité de protéger, adopté par tous les États en 2005, met en avant responsabilité des États à empêcher des «crimes d'atrocité» tels que les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l'humanité.

Non seulement les ministres britanniques ne respectent pas ces normes, mais ils soutiennent activement les décideurs israéliens qui les violent.

Les ministres britanniques ont toujours défendu les attaques d'Israël contre les Palestiniens qui ont fait des dizaines de milliers de morts. Ils rejettent explicitement l'accusation de génocide portée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice.

Les preuves suggèrent que les ministres britanniques ne se soucient tout simplement pas du droit international ni du nombre de personnes – Palestiniennes ou Britanniques – tuées à Gaza.
Dans le même temps, le gouvernement britannique refuse de publier les avis juridiques qu'il a reçus sur la question de savoir si Israël viole le droit international à Gaza.

Ministres responsables

Des mandats d'arrêt ont été émis par la CPI contre Netanyahou et son ministre de la Défense Yoav Gallant. 

Son procureur en chef, l'avocat britannique Karim Khan, affirme avoir des «motifs raisonnables de croire» que les deux ministres israéliens «portent la responsabilité pénale» de crimes, notamment «la famine des civils comme méthode de guerre», «le fait de diriger intentionnellement des attaques contre un civil».

Rishi Sunak, en tant que Premier ministre, ainsi que le ministre des Affaires étrangères David Cameron, le secrétaire à la Défense Grant Shapps et le secrétaire au Commerce Kemi Badenoch – qui approuvent tous les exportations d'armes britanniques vers Israël – doivent faire l'objet d'une enquête pour complicité dans des crimes de guerre.

Le vice-ministre des Affaires étrangères Andrew Mitchell, qui a exercé les fonctions de chef du gouvernement apologiste pour les actions d'Israël au Parlement britannique, ne devrait pas non plus échapper à l'attention de la CPI.

Le ministre de la Défense Leo Doherty et l'ancien ministre des Affaires étrangères James Cleverly (aujourd'hui ministre de l'Intérieur), qui ont contribué aux décisions du gouvernement britannique concernant la politique à l'égard d'Israël, ne devraient pas non plus échapper aux poursuites

source : Consortium News via La Cause du Peuple

https://reseauinternational.net/desormais-la-cpi-doit-egalement-enqueter-sur-les-ministres-britanniques/