N'oublions pas que Georges Pompidou avait été fondé de pouvoir à la banque Rothschild.
Ce qui, selon les mots de Paris Match, l'avait
préparé à sa mission. Mais l'hebdomadaire illustré omettait de préciser qui l'avait missionné.
http://www.monde-diplomatique.fr/2009/06/LEGAY/17386 :
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La dette publique, une affaire rentable. A qui profite le système ?
André-Jacques Holbecq et Philippe Derruder
« La dette publique croît d'année en année et, si nous n'y portons pas remède, elle sera supportée par notre descendance. » Il y a, dans ce discours, de quoi nous culpabiliser à vie ! Il était donc plus que nécessaire de révéler le mécanisme de captation financière à l'origine de la dette : la Banque de France détenait autrefois le privilège de créer la monnaie nécessaire au pays, mais, en 1973, l'Etat a transféré son droit régalien de création monétaire au système bancaire privé qui consent à lui prêter, mais avec intérêt !
Avant d'équilibrer ses dépenses et ses recettes, l'Etat a besoin de disponibilités (comme un salarié demande une avance sur salaire) ; les intérêts de ces emprunts s'accumulent d'année en année et conduisent à la dette actuelle de plus de 1 200 milliards d'euros.
Il n'y aurait pas cette dette publique si l'Etat avait conservé son droit de création monétaire, au lieu d'emprunter à des investisseurs institutionnels... qui s'enrichissent au dépens des contribuables que l'on va solliciter pour régler l'addition ! Le transfert des charges ne se fait pas entre générations, mais entre couches sociales.
Gilbert Legay.
Ce paragraphe est le résumé d'un livre :
La dette publique, une affaire rentable. A qui profite le système ?André-Jacques Holbecq et Philippe Derruder
Yves Michel, Gap, 2009, 160 pages, 12 euros.