Un jour sur ses longs pieds, le héron au long bec sur un long cou emmanché, arpentait l'eau peu profonde. Assez pour inquiéter l'aîné d'une nichée d'oisillons, qui se mit à crier, dans l'espoir d'alerter ses parents :
-
Tapon ! Tapon !Mais les parents, partis à la pêche, étaient trop loins pour entendre. Et le héron, sur ses longs pieds, se rapprochait à pas précautionneux, le regard attentif sur l'eau.
Plus près, et l'oisillon devint très inquiet, et se remit à crier à perdre haleine :
-
Tapon ! Tapon ! Tapon !Et le héron au long bec sur un long cou emmanché, vint au dessus du nid et tança ainsi l'oisillon :
- Ah non ! Héron ! Héron, petit, pas tapon ! Depuis, c'est ce que l'on répète aux bergères en colère, dans l'espoir de les calmer et d'en obtenir un bisou :
Pour votre pénitence,
Héron ! Héron, petit, pas tapon !
Pour votre pénitence,
Nous nous embrasserons !
Ronron
Nous nous embrasserons !
Celui de cette photo est un adulte de plus de deux ans : front blanc.
Moins mauvais cliché, en milieu artificiel au milieu de la ville : au Parc de la Tête d'Or :
Cliché argentique.
Ici aussi, c'est un adulte à sa maturité sexuelle.
Essai en scan du négatif, hélas avec poussières ou rayures, mais avec effacement du grain.
Héron cendré à Miribel :
Désolé, je suis déjà au bout de mon zoume, c'est sauvagement recadré.
Autre héron à Miribel, trop loin hélas, pris à la lunette de 1200 mm de focale.