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02 Juin 2024, 08:59:23 PM

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jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
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#1
Asie, Pacifique / Gaza : Le massacre des civils ...
Last post by JacquesL - Aujourd'hui à 03:58:44 PM
Gaza : Le massacre des civils palestiniens se poursuit



par Dominique Delawarde

Le massacre des civils palestiniens se poursuit avec le soutien toujours quasi inconditionnel de l'occident otanien et surtout celui de son hégémon US qui fournit les bombes. Le bilan humain s'alourdit de jour en jour. A ce jour: 36 100 morts, plus de 11 000 disparus (non extraits des décombres, donc présumés morts) et 81 150 blessés.

On note désormais des divergences dans l'attitude des pays européens. L'Espagne, l'Irlande et la Norvège ont reconnu l'État de Palestine à l'ONU le 28 mai 2024, la Belgique, le Portugal, le Luxembourg et la Slovénie seraient sur le point de le faire. Lorsque cela adviendra, 13 pays membres de l'UE (sur 27) auront reconnu la Palestine à l'ONU et 150 pays (sur 193) à l'échelle planétaire.https://tass.com/world/1794837

Question : Le président US est-il un sioniste jusqu'au-boutiste ? 

Réponse : Oui, selon son propre aveu, et cela depuis 1973 https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=Il+n%27y+a+pas+besoin+d %27%C3%AAtre+juif+pour+%C3%AAtre+sioniste+Biden#ip=1

Question : Pourquoi Biden est-il sioniste ?

Réponse : Catholique pratiquant d'ascendance irlandaise, Biden n'a aucune raison de nature confessionnelle pour être sioniste. Il n'est pas évangéliste.
Mais il a fait toute sa carrière politique «néoconservatrice» avec le soutien financier et médiatique de milliardaires de la diaspora pro-Israël, néoconservateurs et sionistes. Comme beaucoup de ses collègues politiciens US et UE qui se vendent au plus offrant (Marco Rubio, Ted Cruz, Lindsay Graham, feu John McCain par exemple), il ne tient pas à perdre ses soutiens. C'est incontestablement par intérêt personnel et pour privilégier sa carrière que Biden est devenu sioniste et soutient aujourd'hui l'insoutenable : le génocide des gazaouis.


Thomas Friedman, un des plus influents journalistes US, membre de la diaspora, éditorialiste au NewYork Times et triple lauréat du Prix Pulitzer, ardent partisan d'Israël, écrivait le 13 décembre 2011, dans le NewYork Times: «J'espère que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, comprend que, s'il a été gratifié de l'ovation reçue au Congrès cette année, ce n'était pas pour sa politique.  Son  ovation a été achetée et payée par le lobby israélien   . À chaque visite aux États-Unis d'un Premier

Ministre israélien, le Congrès l'accueille avec plus de ferveur que le président américain lui-même.»https://www.nytimes.com/2011/12/14/opinion/friedman-newt-mitt-bibi-and-vladimir.html?_r=1&ref=opinion

En clair, selon Thomas Friedman, ce sont l'argent de la diaspora et le contrôle des médias qui peuvent «acheter» et/ou promouvoir ou détruire les carrières des hommes politiques US et des «peoples influenceurs». Ces derniers le savent et l'énorme majorité d'entre eux, soumise, se lève pour applaudir à tout rompre dès que paraît le Premier ministre d'Israël, Dieu sur terre pour les politiciens US corrompus C'est éclairant ... C'est fou, le pouvoir de l'argent ...et c'est ce pouvoir qui permet à Israël de conduire ses opérations sans jamais être condamné par les politiciens corrompus de l'occident otanien.

Dominique Delawarde

#2
Europe / Europe : nous la subissons ou ...
Last post by JacquesL - Aujourd'hui à 03:45:42 PM
Europe : nous la subissons ou nous la quittons



par Seph

L'Union Européenne est présentée comme nécessaire à notre économie et au maintien de notre pouvoir d'achat, on a l'impression qu'il est impossible d'en sortir au risque d'un cataclysme financier. Et pourtant c'est une machine à fabriquer de l'inégalité et de l'appauvrissement qui a été d'ores et déjà sciemment mise en place. Où est la vérité ?

Partie 1 : Les pères fondateurs de l'U.E.

I – Les «pères» sulfureux de l'union européenne :

1  – Joseph Retinger



Ex-fasciste polonais devenu agent britannique. Il est une figure majeure de l'histoire du fédéralisme européen. Il est le cofondateur, au lendemain de Seconde Guerre mondiale, de la Ligue européenne de coopération économique (LECE). En décembre 1947, il est secrétaire général du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne.

Partisan du fédéralisme comme solution à la guerre en Europe dès la fin de la Première Guerre mondiale, Jozef Retinger est parfois considéré comme le père d'ombre de l'Europe contemporaine.

Il a joué un rôle phare dans l'organisation du Congrès de La Haye de 1948 et dans la fondation du Mouvement européen, et a été l'initiateur de l'idée de congrès annuel euro-américain devenu, à partir de 1954, le Club de Bilderberg .

On peut affirmer que l'OTAN et le mouvement Européen ( aujourd'hui l'Union Européenne ) sont les «enfants» de Joseph Retinger

sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Retingerhttp://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/qui-connait-jozef-retinger,28785

2  –   Walter Hallstein



Haut fonctionnaire allemand, rédigea le projet hitlérien d'Europe fédérale supra nationale . Il s'agissait de détruire les États européens et de fédérer les populations par ethnies autour du Reich aryen.



Hallstein avait convenu avec Hitler et Mussolini un projet appelé "Das neue Europa" (la nouvelle Europe)... une nouvelle dictature européenne sous leur contrôle.

Le plan ayant raté, ce juriste nazi a été recyclé après la guerre par les Américains pour la création de cette même nouvelle Europe, celle que nous connaissons aujourd'hui.

L'ensemble aurait été soumis à la dictature d'une bureaucratie non-élue, contrôlée par Berlin.

À la Libération, il mit en œuvre son projet avec l'aide des Anglo-Saxons et devint, en 1958, le premier président de la Commission européenne [efn_note]http://fawkes-news.blogspot.fr/2014/03/a-lorigine-de-lue-walter-hallstein.html[/efn_note]

Walter Hallstein, en 1958, est  le premier président de la Commission européenne (*)

Partisan de la dictature d'une bureaucratie non-élue L'Europe était née sous une bonne «étoile» !!!

3  –  Les autres pères  fondateurs de l'U.E. :  Jean Monnet et  Robert Schuman

L'Union Européenne est une invention américaine. C'est Washington qui a conduit l'intégration européenne à la fin des années 1940 et elle l'a financée secrètement sous les administrations des présidents Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson et Nixon.

En effet, La préoccupation principale de la CIA était le soutien  au Comité Américain pour une Europe Unie, présidé par Donovan. Un autre document met en évidence que ce comité a fourni 53,5% des fonds à destination des mouvements européens en 1958. La direction incluait Walter Bedell Smith et Allen Dulles, les chefs de la CIA des années cinquante :





Extraits des documents déclassifiés du gouvernement US publiés par le Daily Télégraph

– Robert Schuman (qui fut ministre de Pétain après lui avoir voté les pleins pouvoirs)


C'est la Déclaration Schuman qui a donné le ton de la réconciliation franco-allemande, et qui devait mener par étapes à la Communauté Européenne, a été concoctée par le Secrétaire d'État américain Dean Acheson à un meeting à Foggy Bottom. «Tout a commencé à Washington» a déclaré le chef de cabinet de Robert Schuman.

– Jean Monnet qui ne comptait que des amis à la CIA et à Washington, cette Europe ne s'est jamais libérée de sa curatelle américaine

Jean Monnet apparaît largement dans le panthéon fédéraliste en étant l'éminence grise de l'infamie supranationale. Peu nombreux sont les individus qui savent qu'il a passé la plupart de sa vie aux États-Unis et qu'il a servi comme étant les yeux et les oreilles de Franklin Roosevelt en temps de guerre. 

–  Robert Schuman,était un agent des services secrets US et Jean Monnet était en fait un agent de la CIA envoyé en Europe pour servir les intérêts des États-Unis.[efn_note]https://www.les-crises.fr/lunion-europeenne-a-toujours-ete-un-projet-de-la-cia-comme-les-pro-brexit-le-decouvrent-ambrose-evans-pritchard[/efn_note]

Pour en savoir plus, cette vidéo d'une conférence de François Asselineau approfondit le sujet [efn_note]https://www.dailymotion.com/video/x1hipio[/efn_note] 

De plus, les sceptiques pourront se convaincre en lisant « Aux origines du carcan européen » de l'historienne Annie Lacroix-Riz (Editions Delga)

Partie 2 : Les apports de l'U.E.

I  –  L'U.E. et la PAIX ? Une promesse non tenue !!!

«L'Union européenne a apporté la paix» . C'est une phrase que l'on entend souvent ; rassurant les populations quant à la pacification du territoire continental. Mais c'est faux : depuis 1945 l'Europe a connu et connaît encore de nombreuses guerres sur son sol. Certes, il n'y a pas eu de nouveau conflit entre la France et l'Allemagne après les trois guerres subies entre 1870 et 1945.

Mais les pays les plus importants de l'U.E. ont mené des guerres d'agression contre des pays souverains en Europe où ailleurs sans que l'U.E. n'y trouve à redire.

Que l'on se souvienne du soutien sans faille de l'Union européenne à toutes les aventures du Pentagone qui ont suivi en Bosnie Herzégovine, au Kosovo, en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie, au Yémen, ...... Dans tous les cas sans exception, elle s'est alignée derrière les USA et son bras armé : l'Otan.

Qu'ils le veuillent ou non, les pays membres de l'U.E. se trouvent aujourd'hui co-responsables des guerres de Washington, y compris par exemple de la famine au Yémen, consécutive aux opérations militaires de la Coalition saoudienne et aux sanctions US.

Les pays de L'U.E.  doivent donc choisir maintenant entre endosser ces crimes et rester dans l'U.E., ou se retirer.

1  –  L'exemple de la Yougoslavie :

Yougoslavie : dix ans de dépeçage

 La fin de la Guerre froide aurait pu laisser croire à un retour de la paix en Europe, il n'en fut rien. Le continent a connu la terrible guerre de Yougoslavie qui a duré près de vingt ans.


Sous la pression des USA et de l'Allemagne, il y eut d'abord l'éclatement de l'ancienne fédération entre 1991 et 1995 (accords de Dayton). Puis la guerre au Kosovo entre 1998 et 1999 . :
  • En 1998, c'est encore l'OTAN qui a attaqué la Serbie, à la demande de Bill Clinton pour la faire plier.
  • Début 1999, les images d'un charnier dans le village kosovar de Racak ont ému l'opinion internationale et furent décisives dans l'intervention de l'OTAN. Or le rapport des experts finlandais ne prouve pas la thèse de l'exécution massive de civils albanais par des unités serbes. Ce charnier était un montage pour faire accuser les Serbes et légitimer ainsi une agression criminelle de l'OTAN.

Actuellement au Kosovo, le conflit dure encore de façon larvée. Les Albanais opèrent une véritable purification ethnique pour éliminer les Serbes de la province afin de la rattacher définitivement à leur pays. Albanie et Kosovo sont deux États mafieux, vivant du trafic de drogue, d'armes et de migrants.

En résumé,  l'Europe en Yougoslavie, a donc été un facteur de guerre associé aux USA.

L'intervention de l'OTAN a mis à genoux la Serbie et entériné la déchirure yougoslave. Notons que l'utilisation des bombes à uranium appauvri par l'OTAN a fait d'énorme dégâts dans la population civile : développement de très nombreux cancers, ...

Le continent européen a bien connu les horreurs de la guerre du fait de certains membres de l'U.E.

2  –  Les Promesses de Paix !

De fait l'U.E. n'a jamais véritablement lutté pour la paix, mais uniquement pour ses maîtres anglo-saxons. Elle a soutenu toutes les guerres US, y compris la guerre contre l'Irak que la France et le chancelier Schröder avaient pourtant dénoncée en son temps.

Auquel il convient d'ajouter une autre épine dans le pied de l'UE. Ses  liens très étroits avec Israël  qui sont concrétisés dans de nombreux accords dans tous les domaines :

l 'U.E. est le premier partenaire commercial d'Israël : 33% des exportations israéliennes vers l'UE et 40 % de ses importations vient de lU.E.

L'U.E. Ne prendra jamais de sanction contre Israël pour qu'il arrête ses massacres en Palestine.

Notons aussi que l'U.E. ne dénonce même pas le génocide rampant des palestiniens en Palestine, pas plus que l'apartheid qui sévit en Israël vis à vis des arabes israéliens. !!!!!

Ainsi l'U.E. par le biais de l'OTAN est le supplétif des USA et se trouve donc entraînée dans les guerres d'agression étasunienne, la liste est longue et les victimes civiles très nombreuses : rien que pour la Libye plus de 100 000 morts.

Aujourd'hui, l'U.E. participe activement par l'envoi d'armes et de budgets ( plus de 50 Milliards d'aide)  à alimenter la guerre en Ukraine. DE plus, certains chefs européens envisage d'envoyer leurs soldats sur le sol ukrainien.

II  –  L'étrange démocratie de L'U.E. Plutôt une oligarchie !



1  –  Une institution européenne particulière

Depuis sa formation, l'U. E. connaît un problème prépondérant : il s'agit  du déficit démocratique à l'intérieur de ses institutions. Par « déficit démocratique », on entend une faute de légitimité démocratique causée par la complexité du fonctionnement du système qui le rend presque inaccessible au citoyen.

Dans l'U.E. Il y a deux pouvoirs exécutifs : le Conseil de l'Union européenne (réunion des ministres des États membres) et la Commission, et, un seul pouvoir législatif le Parlement Européen qui ne peut légiférer que pour des domaines limités.

Ainsi les domaines qui échappent au Parlement sont adoptés selon deux procédures distinctes :
  • la procédure de consultation par laquelle le Parlement ne dispose que d'un rôle consultatif (cas de la politique de la concurrence) .
  • la procédure d'approbation qui requiert du Parlement un simple avis conforme. Cette procédure est appliquée pour l'adhésion d'un nouvel État à l'UE ou pour les modalités de retrait de l'UE ou en cas de violation grave des droits fondamentaux au sens de l'article 7 du traité sur l'Union européenne,....

Le parlement européen est une tour de Babel avec un pouvoir législatif très limité : tout le pouvoir est à la Commission.  Ce n'est pas un État de droit, car il n'y a pas séparation des pouvoirs

2  – L'union européenne est-elle démocratique ?



Dans la pratique, le Conseil de l'U.E.  qui est non élu, est à l'initiative de l'adoption d'une grande partie des directives européennes.
Ainsi, le système institutionnel communautaire est donc dominé essentiellement par deux organes dépourvus de légitimité démocratique directe :


D'une part, un organe qui cumule les pouvoirs législatifs et exécutifs : le Conseil européen qui est juge et partie !!!!!

D'autre part, une institution technocratique sans aucune légitimité représentative réelle : la Commission composée de 27 membres, un par pays, désignés par les gouvernements.

La Commission est l'organe exécutif permanent de l'U.E. qui exerce sa souveraineté entourée de lobbies très influents.

En effet, l'U.E. est sous l'influence de lobbies très puissants qui à travers des conseillers et des consultants influents, construisent une Europe a leur façon loin des préoccupations des peuples européens.

Ainsi, "dans le vaste quartier européen de Bruxelles, la puissance des lobbies saute aux yeux. Les grands noms du monde des affaires occupent chaque immeuble de bureau dans un rayon de 1 kilomètre autour des sièges de la Commission, du Conseil et du Parlement européens" : journal Le MONDE du 07.05.2014 .

Les lobbies, plusieurs milliers, à travers des conseillers et des consultants influents qui connaissent de très près les instances européennes chargées de rédiger les propositions de loi, construisent une Europe a leur façon loin des préoccupations des peuples européens.Les pays membres ont perdu une part essentielle de leur souveraineté : «battre monnaie» –  liberté budgétaire – aliénation juridique à la Cour européenne.

3  –  Des Présidents de l'U.E. loin d'être au-dessus de tout soupçon !!!

A   –   L'actuel Président  de la Commission de l'U.E. Ursula von der Leyen a été nommé à ce poste grâce  à sa participation à la Conférence Bilderberg et à Merkel [efn_note]https://www.kla.tv/_files/video.kla.tv/2019/08/14715/DirectionDeLaCommissionDeLrueL_480p.webm[/efn_note] . En effet elle était son ministre des armées dans son gouvernement.

Or, il était temps qu'elle quitte son poste, car  Ursula von der Leyen était soupçonnée de trafic et d'abus de bien sociaux. L'affaire  a été étouffée après son départ.

Il est important de connaître la famille d'Ursula:

Son père Ernst Albrecht était l'un des premiers fonctionnaires européens, travaillant à ce titre dès la création de la Commission européenne en 1958, d'abord au sein de la commission du nazi Walter Hallstein, comme chef de cabinet auprès du commissaire européen à la Concurrence Hans von der Groeben, puis de 1967 à 1970 comme directeur de la direction générale de la Concurrence .

En 1986, elle se marie avec le médecin Heiko von der Leyen, issu de la famille von der Leyen, de Krefeld, qui a fait fortune dans le commerce de la soie. Heiko von der Leyen deviendra professeur de médecine et PDG d'une entreprise d'ingénierie médicale. Il est depuis décembre 2020 «Medical Director» de la société de biotechnologies Orgenesis (thérapies cellulaires et géniques)

L'affaire dite des SMS a été révélée par le New York Times en avril 2021. Mme von der Leyen et M. Bourla sont soupçonnés d'avoir négocié directement et  secrètement un contrat de 1,8 milliard de doses de vaccin contre le Covid directement par SMS, pour un montant total de 35 milliards d'euros. CF [efn_note]https://www.euractiv.fr/section/pharma/news/contrats-covid-avec-pfizer-ursula-von-der-leyen-visee-par-une-nouvelle-plainte/[/efn_note]

Elle ne veux pas fournir ses e-mails échangés  avec Burlat. C'est un abus de pouvoir caractérisé dans la plus grande opacité digne de la Maffia.

Ursula von der Leyen fait l'objet de plaintes pour corruption.[efn_note]  https://francesoir.fr/politique-monde/ursulagate-omerta-et-censure-influences-et-pressions-subies-par-les-medias-suite [/efn_note]

De façon générale la Commission européenne reste silencieuse sur la façon dont les contrats de vaccins Covid-19 ont été négociés, au risque de jouer avec le feu – ou, dans ce cas, avec Pfizer(*)

(*)Pfizer est l'entreprise la plus condamnée au monde dans le domaine de la santé.

La base de données «Violation Tracker» de l'organisation américaine Good Jobs First recense un total de pénalités supérieur à 10 milliards de dollars de 2000 à 2019 pour le groupe Pfizer et l'ensemble de ses filiales. (Ulrich Baumgarten/Getty Images).

Les amendes de Pfizer concernaient  des faits de pratiques commerciales frauduleuses, de non respect de l'environnement et des droits humains, publicité mensongère relative à plusieurs médicaments . Rien que ç'a !!!

Ref : https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/usa-pfizer-debourse-23-mds-pour-publicite-mensongere-1601699
https://www.liberation.fr/checknews/le-groupe-pfizer-a-t-il-ete-condamne-par-le-passe-a-des-milliards-de-dollars-damendes-20220106_RP6Q4O5BKBFUBAGN2DI3SCYN3I

B  –  Le Guardian révèle que  l'ancien président de la Commission européenne,  déjà impliqué dans le scandale des LuxLeaks , aurait bloqué les réformes visant à lutter contre l'évasion fiscale des multinationales alors qu'il était Premier ministre du Luxembourg.
Thomas Coutrot, économiste et coprésident de l'association ATTAC considère que :


« Les raisons pour lesquelles M. Juncker aurait bloqué les initiatives contre l'évasion fiscale, peuvent s'expliquer par le fait que le Luxembourg était le recordman absolu des accords avec les multinationales qui permettaient à ces dernières d'exercer leurs activités dans le Grand-Duché avec un taux d'imposition dérisoire.

C  –  Notons que son prédécesseur José Manuel Barroso, président de la Commission européenne entre le 22 novembre 2004 et le 3 novembre 2014, est aujourd'hui le président non exécutif du conseil d'administration d'une des toutes premières banques d'affaires du monde : la célèbre banque Goldman Sach !!!!!

N'est-il pas curieux de voir Barroso qui a supervisé aux côtés du FMI l'austérité en Grèce, finir dans la banque qui avait aidé Athènes à maquiller ses comptes pour « respecter » les règles de l'Union monétaire.

Le comportement de Barroso ne serait-il pas la preuve ultime que les « élites » bruxelloises sont vendues aux lobbys ? La réaction tardive et modérée de Jean-Claude Juncker, qui lui a succédé, n'arrange rien. Le Luxembourgeois hésitera deux mois avant de �saisir le comité d'éthique maison, qui �finira par blanchir M. Barroso à l'automne 2016. Étonnant non !!!!!

Tout ceci montre à quel point l'U.E. est gangrenée et est devenue une sorte de Mafia supranationale .

III  –  L'ÉCONOMIE DE L'U.E.  Une machine à paupériser les peuples !

Sur le plan économique l'Allemagne a non seulement désindustrialisé le reste de l'Europe a son profit, mais c'est elle qui est la faiseuse de rois à Bruxelles.

L' U.E. est aujourd'hui un ogre financier destiné à l'accumulation de richesses par les banques et àles entreprises transnationales (entre autres les GAFA). L'U.E. est un véritable banc d'essai pour la création d'une souveraineté mondiale aux mains d'intérêts privés.

L'U.E. est loin d'avoir profité à tout le monde, elle a créé des disparités entre pays et creusé des inégalités. Le dogme de la concurrence « libre et non faussé » a laminé juridiquement les services publics et les mécanismes de solidarité au sein des pays.

Par ailleurs, l'impact de 1999 à 2017 du passage à l'euro en France a coûté 55 996 euros en moyenne pour chaque français. (voir vidéo https://youtu.be/1MC7tYU4NQY)

1  –  Les paradis fiscaux sont au cœur de l'Union européenne.

Selon ATTAC, l'évasion fiscale et le dumping fiscal sont des problèmes européens faits maison :

En effet, Luxembourg, Pays-Bas, Irlande, Malte, Chypre – des États membres de l'UE figurent parmi les paradis fiscaux les plus actifs. L'Allemagne est également l'une des destinations les plus populaires pour les flux financiers non transparents, en particulier en provenance des pays du Sud, avec l'aide desquels le blanchiment d'argent et la fraude fiscale sont pratiqués à une échelle gigantesque . N'oublions pas non plus, aujourd'hui hors de l'U.E., la City de Londres qui est la plus grande place financière mondiale largement ouverte à des transactions opaques échappant à la fiscalité.

En outre, on trouve parmi les paradis fiscaux une douzaine d'autres territoires d'outre-mer principalement britanniques et néerlandais, tels que Jersey, Curaçao et les îles Vierges britanniques.

2  –  La fraude fiscale organisée.

En effet, la politique de concurrence a fait de l'UE l'un des piliers de la concurrence fiscale mondiale.

Le pionnier a été l'Irlande, qui applique un taux d'imposition de 12,5 % sur les bénéfices des sociétés depuis 2004. Chypre, l'Estonie et la Bulgarie offrent désormais des taux d'imposition aussi bas et les taux d'imposition des principaux pays industrialisés ont également été progressivement réduits.

La France n'est pas en reste : le taux de l'impôt sur les bénéfices des sociétés a baissé de moitié depuis les années 1980 passant de 50% à 28 % pour les bénéfices inférieurs à 500 000 € et 33,3% (ou 1/3) au -delà en 2019 et atteindra 25% pour l'ensemble des bénéfices en 2022. » [efn_note] https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23575[/efn_note]

Cf : https://france.attac.org/se-mobiliser/europeennes-2019/article/fiche-l-europe-et-l-evasion-fiscale

Selon les estimations du Parlement européen, les États membres de l'UE perdent environ 1000 milliards d'euros par an à cause de l'évasion fiscale au profit d'une minorité de riches et des multinationale.

L'U.E. c'est effectivement la fraude fiscale organisée pour les transnationales et les banques et c'est une de ses raisons d'être.

Les 10 FAITS QUI MONTRENT COMMENT LES MULTINATIONALES INFLUENCENT LA POLITIQUE EUROPÉENNE
YouTube · Osons Causer  https://www.youtube.com/watch?v=3gv7jxCtnpk&t=103s

Conclusion

L'Union Européenne est sortie d'un accord entre les maîtres de forge Français et allemands pour créer la Communauté européenne du charbon et de l'acier (C.E.C.A.).

La C.E.C.A. fut au niveau européen la première organisation basée sur des principes résolument supranationaux. Cette organisation fondée sur le traité de Paris (1951), est entrée en vigueur le 23 juillet 1952 pour une durée de 50 ans. Elle n'existe plus depuis le 22 juillet 2002.
Or déjà en 1957, un des plus grands hommes politiques français, Pierre Mendes-France avait déjà mis en garde les députés français, le traité de Rome allait, disait-il, entraîner une abdication de la démocratie. C'est exactement ce qui s'est passé au plus grand bénéfice des transnationales et des banques.


A cette époque Pierre Mendes-France qui représentait alors la conscience morale de la gauche, s'opposait aux visionnaires beaucoup moins sociaux. Eux applaudissaient des deux mains à la création de la CEE. Jacques Rueff par exemple s'en réjouissait, il voyait là «  l'aboutissement et le couronnement de l'effort de rénovation de la pensée libérale »

Ce qui est en train de se produire est un désastre industriel majeur, à l'échelle du continent européen, piloté, voulu, assumé par des élites totalement déconnectées et corrompues.

Nous avons financé à grands frais des institutions européennes totalement dysfonctionnelles. Bien entendu, ce désastre se retrouve sur d'autres sujets, tels que la viabilité de la monnaie Euro, un engagement géopolitique délirant dans la guerre en Ukraine, une politique sanitaire plus que dommageable... En vérité, on peinerait à trouver un seul domaine dans lequel ces institutions apportent quelque chose de significativement bon pour le citoyen européen.

On va continuer de nous expliquer qu'il faut plus d'Europe pour résoudre ces problèmes. Ainsi Macron et les europhiles veulent passer a un stade supérieur : une U.E  qui sera un seul État supranational avec la disparition des États  de l'U.E.

L'U.E. correspond simplement à plus de déconnexion vis-à-vis du réel, et donc encore plus de désastre : cette Europe supranationale c'est l'Europe de la guerre.

Elle est donc un carcan inamovible pour les peuples européens inféodés à l'empire des USA, elle en est devenue une colonie. C'est une institution verrouillée qui n'est pas un État de droit du fait qu'il n'y a pas de séparation des pouvoirs. Elle ne peut être changée fondamentalement que par l'unanimité des pays membres. Autant dire que ceux qui veulent une « autre Europe » pourront attendre longtemps. !!!

Il faut donc la quitter pour notre liberté.

Inutile de rêver. La « belle idée » Europe n'existe qu'au moment de l'exécution de son hymne, « à la joie ». La ligne générale, historique et continue de Bruxelles est claire aller une Europe supranationale :  perte de souveraineté des États – suppression progressive du secteur public – économie ultra libérale – tout le pouvoir à l'argent – progression des inégalités  –  régression sociale (nivellement par le bas)  – suppression de libertés.

Le réveil risque d'être cauchemardesque, car  le prochain chef de la commission sera sans doute Mario Draghi qui est un banquier et ancien haut fonctionnaire italien. Il a été le Vice-président pour l'europe de Goldman Sachs entre 2002 et 2005, puis gouverneur de la Banque d'Italie entre 2006 et 2011, il  est président de la Banque centrale européenne (B.C.E.) depuis le 1ᵉʳ novembre 2011. Ainsi, la continuité sera assurée  pour aller vers le totalitarisme d'une Europe devenue fédérale supranationale.



https://reseauinternational.net/europe-nous-la-subissons-ou-nous-la-quittons/
#3
Politique française / C’est inexorable, Macron nous ...
Last post by JacquesL - Aujourd'hui à 03:01:01 PM
C'est inexorable, Macron nous envoie en guerre sans la moindre opposition



La France, à la tête d'une petite coalition de pays, en annonçant l'envoi prochain de formateurs militaires en Ukraine et en finançant directement des brigades sur le front selon des diplomates, a donc choisi la guerre, pourquoi Macron se gênerait-il quand il n'a devant lui aucune opposition crédible ? Quand les têtes de liste de cette dérisoire élection européenne parlent de tout sauf de cette volonté de guerre qui de Hollande à Macron a fait de l'Ukraine un tombeau à ciel ouvert... Quand les immigrés qui arrivent chez nous sont plein de haine pour ceux qui créent les conditions de leur exode et les traitent comme des parias ? Nous devons faire un constat, histoire et société et tous ceux qui ont tenté de vous alerter sont totalement impuissants devant cette lâcheté collective et ce meurtre en bande organisé qu'est la politicaille française et son spectacle de pitres... Donc aujourd'hui il n'y aura en matière de texte que ce simple refus d'être complices de ce que la France accepte au nom du plus corrompu des régimes dont tout le monde agite les drapeaux et porte la cocarde bleu et jaune depuis tant d'années en bénissant la manière dont grâce à Hollande cette ordure massacre dans le Donbass tandis que les Ukrainiens fuient ce lieu de mort dont nous Français derrière ces mégalomanes et ces comiques troupiers nous entretenons le foyer ici comme ailleurs. L'humanité vomira notre nom si elle survit.

Danielle Bleitrach
*
par John Irish

La France pourrait bientôt envoyer des formateurs militaires en Ukraine malgré les inquiétudes de certains alliés et les critiques de la Russie, et pourrait annoncer sa décision la semaine prochaine lors d'une visite du président ukrainien, ont déclaré trois sources diplomatiques.

Les diplomates ont déclaré que Paris espérait forger et diriger une coalition de pays offrant une telle aide à l'effort de guerre de Kiev, même si certains de ses partenaires de l'Union européenne craignent que cela ne rende un conflit direct avec la Russie plus probable. ·

La France enverrait dans un premier temps un nombre limité de personnel pour évaluer les modalités d'une mission avant d'envoyer plusieurs centaines de formateurs, ont déclaré deux des diplomates. La formation serait centrée sur le déminage, le maintien de l'équipement opérationnel et l'expertise technique pour les avions de guerre à fournir par l'Occident, ont-ils déclaré. Paris financerait, armerait et entraînerait également une brigade motorisée ukrainienne.

«Les arrangements sont très avancés et nous pouvons nous attendre à quelque chose la semaine prochaine», a déclaré l'une des sources.

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy est attendu en France le 6 juin, à l'occasion du 80ème anniversaire du jour J, lorsque les soldats alliés ont débarqué en Normandie pour chasser les forces allemandes nazies pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s'entretiendra avec le président français Emmanuel Macron à Paris le lendemain. Le commandant en chef de l'Ukraine a déclaré lundi qu'il avait signé des documents permettant aux instructeurs militaires français de visiter bientôt les centres d'entraînement ukrainiens.

source : Histoire et Société

https://reseauinternational.net/cest-inexorable-macron-nous-envoie-en-guerre-sans-la-moindre-opposition/
#4
Asie, Pacifique / Bruxelles VIII : Pots-de-vin e...
Last post by JacquesL - 01 Juin 2024, 05:01:52 PM
Bruxelles VIII : Pots-de-vin européens pour la rétention des déplacés syriens hors de leur pays




par Sonia Rizk

Le site de la Commission européenne a informé le monde assoiffé d'empathie et de compassion que «la huitième conférence de Bruxelles renouvelle l'aide internationale en faveur de la Syrie et des pays de la région en récoltant plus de 7,5 milliards d'euros ». Il a ajouté que cet engagement « témoigne une fois de plus de la volonté de l'UE et de la communauté internationale d'atténuer les conséquences de la crise syrienne et de soutenir les populations tant en Syrie que dans les pays voisins»La huitième conférence de Bruxelles renouvelle l'aide internationale en faveur de la Syrie et des pays de la région en récoltant plus de 7,5 milliards d'euros https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_24_2843.

Néanmoins, cette aide n'est clairement et obligatoirement destinée qu'aux déplacés syriens qui resteront dans les pays voisins et, vraisemblablement, aux déplacés rendus dans les régions syriennes occupées par les États-Unis d'Amérique ou la Turquie via leurs proxys respectifs, séparatistes et/ou terroristes. Une option dite réaliste par le chef de la diplomatie européenne qui a déclaré : «Nous convenons avec les Nations unies que les conditions ne sont actuellement pas réunies pour des retours sûrs, volontaires et dignes en Syrie... Nous insistons sur le fait que c'est au régime de Bachar al-Assad qu'il incombe d'instaurer ces conditions»L'UE promet plus de 2 milliards d'euros pour les réfugiés syriens https://www.zonebourse.com/cours/devise/US-DOLLAR-TURKISH-LIRA-US-2398517/actualite/L-UE-promet-plus-de-2-milliards-d-euros-pour-les-refugies-syriens-46833607/. Et ce, évidemment, en acceptant l'application de la résolution 2254 (2015), laquelle avalise l'instauration d'une instance de gouvernement provisoire acquis à l'Occident, chose que ni M. Borell ni ses alliés n'ont pu instaurer malgré une guerre sans merci qui dure depuis treize longues années.

Et, une fois de plus, Bruxelles avait réuni un monde fou pour en discuter et en décider, mais en l'absence de représentants des premiers concernés : le gouvernement syrien et ses institutions légitimesUn monde fou en l'absence des représentants légitimes du gouvernement syrien. Voir la liste des participants ici : https://www.eeas.europa.eu/eeas/syria-brussels-viii-conference-2024_en.

Par conséquent, il faut admettre que rien n'a changé depuis que l'ex-représentant de la Syrie auprès des Nations Unies, le Dr Bachar al-Jaafari, a déclaré que les conférences de Bruxelles ne sont que pure propagandeSyrie : Les conférences de Bruxelles ne sont que pure propagande... https://www.mondialisation.ca/syrie-les-conferences-de-bruxelles-ne-sont-que-pure-propagande/5647121?doing_wp_cron=1717075055.3119149208068847656250, et que l'Union européenne est une partie du problème plutôt qu'une partie de la solution, ajoutant qu'«il est ironique de la voir imposer des mesures économiques coercitives unilatérales criminelles contre le peuple syrien et de clamer, en même temps, sa détermination et son engagement à aider ce même peuple syrien»Syrie / L'Union européenne est désormais une partie du problème plutôt qu'une partie de la solution https://www.mondialisation.ca/syrie-lunion-europeenne-est-desormais-une-partie-du-probleme-plutot-quune-partie-de-la-solution/5654624?doing_wp_cron=1717187907.1105120182037353515625.
Mais laissons la parole à la journaliste libanaise, Mme Sonia Rizk, qui a intitulé son article : «Le Liban a tiré la sonnette d'alarme à Bruxelles... et l'Union européenne a «arrangé» le dossier des déplacés avec des pots-de-vin». [NdT].
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Alors que les yeux des Libanais étaient tournés vers la huitième édition de la Conférence de Bruxelles, tenue le 27 mai dernier, ce qui était attendu s'est produit.

L'Union européenne s'est engagée à verser plus de deux milliards d'euros pour soutenir les Syriens déplacés dans les pays de la région et, en même temps, s'est opposée à tout retour possible dans leur pays, considérant que les conditions d'un retour sûr et volontaire ne sont pas réunies. En tout cas, c'est ce qui a été clairement exprimé par le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, lequel a également déclaré : «Notre engagement ne peut pas se limiter à des promesses financières, et nous devons redoubler d'efforts pour trouver une solution politique au conflit, qui soutienne les aspirations du peuple syrien à un avenir pacifique et démocratique».

C'est là une position qui avait été fortement exprimée en juillet 2023, le Parlement  européen ayant voté à une écrasante majorité une résolution soutenant le maintien des déplacés syriens au Liban. Entretemps, l'Union européenne avait manifesté une certaine compréhension de la situation et de ses répercussions accumulées sur le Liban depuis 2011. Néanmoins, ces derniers jours ont prouvé que cette dernière Conférence de Bruxelles est conforme à l'adage qui dit «La neige a fondu et la prairie est dévoilée», vu que la dernière phrase prononcée signifiait que le Liban doit se conformer à la décision de l'Union européenne, comme si la tutelle occidentale sur le pays était revenue ; mais, cette fois-ci, par la porte européenne.

Résolution du Parlement européen du 12 juillet 2023: déclaration d'un mandat colonial sur le Liban?

https://www.mondialisation.ca/resolution-du-parlement-europeen-du-12-juillet-2023-declaration-dun-mandat-colonial-sur-le-liban/5679525?doing_wp_cron=1717195395.9134860038757324218750.

Autrement dit, l'Union européenne, qui agit dans son propre intérêt et tente d'échapper aux conséquences de ses actes, a décidé que le Liban doit encaisser l'argent et garder les Syriens déplacés sur son territoire, point à la ligne. Ce faisant, comme d'habitude, elle met le Liban face à la tempête, en dépit de son plan d'action limpide destiné à organiser le dossier des déplacés syriens dans la région.

Un plan qui invite à la coordination entre les différents ministères et agences compétentes du pays, parallèlement à la formation d'un comité dirigé par le vice-Premier ministre libanais et plusieurs de ses ministres, afin de discuter du dossier avec Damas, en plus de la coordination avec la Jordanie, l'Égypte et l'Irak visant à adopter un plan unifié en liaison avec le gouvernement syrien, comme l'a indiqué le Premier ministre intérimaire, Najib Mikati, le mardi 28 mai.

Cette contradiction entre les positions libanaise et européenne ne laisse présager rien de bon. Par conséquent, face à cette situation, l'inquiétude est de mise et le tableau reste sombre, car une telle directive n'est pas née d'aujourd'hui. En réalité, de tels messages internationaux se sont succédé depuis 2016, et les plans inavoués visant à maintenir les déplacés syriens au Liban se sont poursuivis, tandis que le gouvernement intérimaire libanais était occupé par les conflits entre ses ministres sur l'identité de celui qui dirigera la délégation ministérielle en Syrie.

En d'autres termes, le traitement de ce dossier n'est pas sérieux et la corruption joue toujours son rôle politique au Liban, étant donné que les devises fortes ouvrent toujours l'appétit de certains responsables et que la communauté européenne le sait bien. C'est pourquoi, elle prétend se préoccuper de l'avenir des déplacés aux dépens du Liban, alors que la seule chose importante à ses yeux est que les déplacés ne rejoignent ses territoires, par terre ou par merAccord UE-Liban pour empêcher le départ de réfugiés syriens vers Chypre «L'Union européenne va allouer 1 milliard d'euros à Beyrouth en échange d'une coopération des autorités libanaises dans la lutte contre l'immigration clandestine vers l'Europe .

 https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/03/accord-ue-liban-pour-empecher-le-depart-de-refugies-syriens-vers-chypre_6231323_3210.html. Par conséquent, les intérêts particuliers jouent parfaitement leur rôle, pendant que les «grands» jouent avec le sort du Liban qui paie toujours les factures politiques d'autrui.

Pourtant, à Bruxelles, le Liban a tiré la sonnette d'alarme par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, lequel a signifié que le Liban avait atteint un point de non-retour et que la poursuite du financement des déplacés «là où ils se trouvent» constitue un danger pour les pays voisins de la Syrie. Il a appelé à une révision des politiques des pays donateurs et a souligné que l'explosion libanaise, si elle se produisait, aurait aussi des répercussions sur l'Europe.
C'est pourquoi, il se dit que cette fois-ci la position du Liban sera ferme, et qu'il insistera auprès des responsables européens sur la nécessité de prendre en compte les mesures pratiques prises, depuis plus d'un an, par son Conseil des ministres et ses services de sécurité ; des mesures justifiées par l'intitulé : «Le Liban est un pays de transit et non un pays d'asile». Un intitulé qui implique que l'aide financière soit accordée à ceux qui retournent en Syrie et non à ceux qui se trouvent au Liban, le refus absolu de lier le retour des déplacés à une solution politique de la crise syrienne, et la levée des sanctions imposées à la Syrie par l'abrogation de la «loi César».

Il n'empêche que nombreux sont les Libanais qui n'espèrent aucun changement de la position européenne et de son scénario fin prêt pour la région. C'est pourquoi, la majorité des partis politiques opposés au maintien des déplacés syriens au Liban considère que le concours de pays arabes est nécessaire via les efforts de la Jordanie, de l'Egypte et de l'Irak, afin d'aider le Liban à résoudre cette crise. Sinon, le Liban ne pourra plus s'en sortir, conformément aux observateurs bien informés sur le dossier en question.

Lesquels observateurs, bien informés, affirment que l'Occident s'est habitué aux positions prises par certains piliers du pouvoir libanais ; c'est-à-dire : accepter de l'argent en échange de la résolution de problèmes en suspens, même si cela se fait aux dépens du pays et de ses habitants.


Traduction de l'arabe par Mouna Alno-Nakhal

https://reseauinternational.net/bruxelles-viii-pots-de-vin-europeens-pour-la-retention-des-deplaces-syriens-hors-de-leur-pays/

Grosses difficultés pour transcrire cet article.
#5
Europe / Ukraine : La Russie ne veut p...
Last post by JacquesL - 01 Juin 2024, 04:17:28 PM
Ukraine : La Russie ne veut pas d'escalade mais les États-Unis en veulent


Publié le juin 1, 2024 par Wayan


Par M.K. Bhadrakumar – Le 31 mai 2024 – Source Indian Punchline



La guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie se trouve à un nouveau point d'inflexion. Le champ de bataille se déplace radicalement vers le territoire russe, ce qui est sans précédent, même pendant la guerre froide. L'évolution de la situation constituera un événement capital dans la politique du XXIe siècle.

Trois questions fondamentales se posent ici. Premièrement, la stratégie de l'OTAN pour l'avenir, étant donné que l'Occident réalise qu'il n'est pas possible que la Russie soit vaincue en Ukraine ; deuxièmement, la crise constitutionnelle à Kiev, le mandat présidentiel de Vladimir Zelensky ayant pris fin le 21 mai ; et, troisièmement, les intentions de la Russie, qui sont au cœur de tout cela.

Certes, l'OTAN et l'UE révisent leur stratégie, tandis que la Russie espère conserver « une longueur d'avance » sur l'Occident, comme l'a déclaré le président Vladimir Poutine.

La Russie n'est pas intéressée par une escalade, car elle se débrouille bien avec une simple guerre d'usure contre l'Ukraine. Jusqu'à présent, la Russie a contré efficacement la « Mission Creep » des États-Unis, qui consiste à faire pression sur les limites qu'ils se sont imposées en matière d'aide à l'Ukraine et, finalement, à les franchir.

La grande question aujourd'hui est de savoir comment on peut interpréter l'affirmation de l'administration Biden – déclarée par le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, le département d'État et le Pentagone – disant qu'elle n'est pas favorable à l'utilisation d'armes occidentales par Kiev pour attaquer le territoire russe d'avant-guerre.

Un schéma bien établi s'est mis en place : lorsque Washington déclare qu'un système d'armement avancé est interdit à l'Ukraine, il s'avère en fait que Kiev n'a qu'à s'asseoir pendant quelques mois en attendant que Biden franchisse la ligne rouge qu'il s'était lui-même imposé.

La Russie ne considérera donc pas cela comme le dernier mot de Washington. Curieusement, le terrain est préparé pour lever le tabou, les Républicains du Congrès et le secrétaire d'État Blinken pressant la Maison Blanche de donner son feu vert. Le New York Times et le Washington Post rapportent que ce n'est qu'une question de temps avant que l'administration ne cède à la bénédiction formelle des Américains pour accélérer les frappes sur la Russie. (ici et ici)

Le New York Times et le Guardian ont fait état jeudi d'un changement de position des États-Unis qui permet désormais à l'artillerie ukrainienne fournie par les États-Unis de riposter aux batteries russes à la frontière russe depuis la région de Kharkov et de cibler les concentrations de forces russes massées à la frontière dans la région russe de Belgorod.

Entre-temps, une nouvelle phase est sur le point de commencer pour conclure la bataille du Donbass, qui, même après deux ans, reste inachevée. Les centres militaires ukrainiens retranchés dans la région – Pokrovsk, Kramatorsk et Slovyansk – menacent toujours le sud de l'oblast de Donetsk.

De même, Volchansk, à la frontière russe, face à la ville de Belgorod et à Kupyansk, qui est également un important point logistique et un nœud ferroviaire (près de 20 lignes de chemin de fer se croisent dans la ville, la moitié d'entre elles allant directement en Russie), est une épine dans la chair de la région frontalière de la Russie.

Les Russes ont ouvertement déclaré que les raids répétés de la région de Kharkov sur la ville de Belgorod et ses environs devaient être contrés par la création d'une « zone de sécurité ». Poutine lui-même en a parlé dès le mois de mars.

D'après les indications actuelles, les opérations russes sont dirigées vers deux villes ukrainiennes proches de la frontière – Volchansk et Lypsti. La Russie pourrait étendre le front en faisant une incursion dans l'oblast de Sumy, mais tout effort sérieux pour capturer Sumy ou Kharkov semble peu probable à ce stade.

Dans une analyse incisive, le célèbre observateur de la Russie, Big Serge, a écrit la semaine dernière : « L'objectif principal de ces fronts sera de fixer les réserves ukrainiennes sur place et de dénuder la capacité de l'Ukraine à réagir sur d'autres fronts. Cette guerre ne sera pas gagnée ou perdue à Kharkov, mais dans le Donbass, qui reste le théâtre décisif. Il semble que nous soyons actuellement dans la phase de préparation et de formation d'une offensive d'été russe dans le Donbass, qui (probablement entre autres) comprendra une offensive russe sur la ville de Konstyantinivka. Il s'agit de la dernière grande zone urbaine qui protège l'avancée vers Kramatorsk-Slovyansk depuis le sud (en rappelant que ces villes jumelles constituent l'objectif final de la campagne russe dans le Donbass) ».



L'offensive estivale russe attendue

Poutine a vivement réagi aux récentes attaques par procuration contre les actifs stratégiques de la Russie avec des armes occidentales à l'intérieur de son territoire. Il a prévenu que « cette escalade sans fin peut avoir de graves conséquences ».

Selon lui,

Citerles armes de précision à longue portée ne peuvent être utilisées sans reconnaissance spatiale... la sélection de la cible finale et ce que l'on appelle la mission de lancement ne peuvent être effectués que par des spécialistes hautement qualifiés qui s'appuient sur ces données de reconnaissance, des données de reconnaissance technique.
 Pour certains systèmes d'attaque, comme Storm Shadow, ces missions de lancement peuvent être mises en place automatiquement, sans qu'il soit nécessaire de faire appel à des militaires ukrainiens... Le lancement d'autres systèmes, comme ATACMS, par exemple, repose également sur des données de reconnaissance spatiale, les cibles sont identifiées et communiquées automatiquement aux équipages concernés, qui ne se rendent peut-être même pas compte de ce qu'ils sont en train de mettre en place. Un équipage, peut-être même un équipage ukrainien, met alors en place la mission de lancement correspondante. Toutefois, la mission est élaborée par des représentants des pays de l'OTAN, et non par l'armée ukrainienne.

Ces représentants des pays de l'OTAN, en particulier ceux qui sont basés en Europe, notamment dans les petits pays européens, devraient donc garder à l'esprit que leurs pays sont petits et densément peuplés, ce qui est un facteur à prendre en compte avant qu'ils ne commencent à parler de frappes en profondeur sur le territoire russe. Il s'agit d'une question sérieuse et, n'en doutez pas, nous la suivons de très près.

Poutine a souligné que

Citersi l'Europe devait faire face à ces graves conséquences, que feraient les États-Unis, compte tenu de la parité de nos armes stratégiques ? C'est difficile à dire. Cherchent-ils à déclencher un conflit mondial ? Je pense qu'ils voulaient se mettre d'accord sur les armes stratégiques... Nous attendrons de voir ce qui se passera ensuite.

Toutefois, de plus en plus de signes indiquent que l'administration Biden a peut-être simplement mis en veilleuse l'idée d'utiliser des armes occidentales à longue portée pour détruire les atouts stratégiques de la Russie à l'intérieur de son territoire jusqu'à la fin du sommet de l'OTAN à Washington (du 9 au 11 juillet), afin de garder le troupeau uni.

De même, Joe Biden pourrait estimer qu'il est plus opportun d'attiser les tensions avec la Russie que de laisser le terrain de la politique étrangère au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui pourrait débarquer à Washington pour s'adresser aux législateurs. Le conseiller israélien à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, a déclaré mercredi à la chaîne publique israélienne Kan que « nous nous attendons à sept mois de combats supplémentaires » à Gaza. Les Républicains considèrent déjà le Moyen-Orient comme la plus grande gaffe de Biden en matière de politique étrangère. C'est là que réside le véritable risque.

Il y a une cohérence remarquable dans les propos russes selon lesquels la profondeur de la zone tampon de sécurité proposée le long des frontières occidentales dépendra entièrement de considérations de sécurité. Le vice-président du conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a récemment déclaré explicitement que la zone de sécurité pourrait non seulement inclure Kiev, mais aussi s'étendre jusqu'à la frontière polonaise si l'Occident envoie à Kiev des armes à longue portée. Mardi, Poutine a remis en question la légitimité du maintien de Zelensky au pouvoir à Kiev après la fin de son mandat présidentiel le 21 mai.

La balle est dans le camp de Biden. Mais les signes ne sont pas bons. L'Allemagne, qui est le plus proche allié européen des États-Unis, change apparemment de tactique et déclare désormais que « l'action défensive de l'Ukraine ne se limite pas à son propre territoire, mais [peut] également être étendue au territoire de l'agresseur ».

Le porte-parole de la chancelerie a déclaré que la position précédente de Berlin, selon laquelle l'Ukraine n'utiliserait pas d'armes allemandes sur le sol russe, était « une déclaration de situation » qui était vraie à ce moment-là, mais qui ne s'appliquait pas nécessairement à l'avenir. Il a refusé de révéler les accords précis conclus entre Berlin et Kiev sur l'utilisation des armes allemandes.

M.K. Bhadrakumar

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

https://lesakerfrancophone.fr/ukraine-la-russie-ne-veut-pas-descalade-mais-les-etats-unis-en-veulent
#6
L'actualité, les media / Au bord de la dissolution : Né...
Last post by JacquesL - 31 Mai 2024, 11:23:49 PM
Au bord de la dissolution : Névrose en Occident au moment où la digue cède



par Alastair Crooke

Le discours de l'escalade militaire est à la mode en Europe, mais tant au Moyen-Orient qu'en Ukraine, la politique occidentale est en grande difficulté.

Le paradoxe est que l'équipe Biden – par pure inadvertance – est en train d'accoucher d'un «nouveau monde». Elle le fait en raison de son opposition grossière à la parturition. Plus les élites occidentales s'opposent à la naissance – en «sauvant le sionisme», en «sauvant l'Ukraine européenne» et en écrasant les dissidents – plus elles accélèrent la chute du Léviathan.

La double accolade d'adieu du président Xi au président Poutine après leur sommet des 16 et 17 mai a néanmoins scellé la naissance – même le New York Times, avec son égocentrisme habituel, a qualifié l'accolade chaleureuse de Xi de «défi à l'Occident».

La racine de la dissolution à venir découle précisément de la lacune que le titre du New York Times résume en qualifiant avec dédain le changement sismique d'anti-occidentalisme de base.

Il reflète la myopie qui consiste à ne pas vouloir voir ou entendre ce qui se dresse si clairement devant soi : S'il s'agissait simplement d'un «anti-occident» – rien de plus que la négation de la négation – la critique aurait une certaine justification. Or, il ne s'agit pas d'une simple antithèse.

Au contraire, la déclaration commune Chine-Russie de près de 8000 mots évoque les lois élémentaires de la nature elle-même en décrivant l'usurpation par l'Occident des principes fondamentaux de l'humanité, de la réalité et de l'ordre – une critique qui rend l'Occident collectif fou de rage.

David Brooks, l'auteur américain qui a inventé le terme BoBos (Bohemian Bourgeoisie, c'est-à-dire les métro-élites) pour décrire la montée du wokisme, affirme aujourd'hui que le «libéralisme» (quoi que cela signifie aujourd'hui) «est malade» et en recul. Le zeitgeist «libéral» classique repose sur un socle d'engagements et d'obligations morales qui précèdent le choix – nos obligations envers nos familles, nos communautés et nos pays, nos ancêtres et nos descendants, Dieu ou un ensemble de vérités transcendantes.

Elle tend vers la tiédeur et le manque d'inspiration, déclare Brooks ; «Elle évite les grandes questions telles que : Pourquoi sommes-nous ici ? Quel est le sens de tout cela ? Elle nourrit plutôt les douces vertus bourgeoises comme la gentillesse et la décence – mais pas, comme le permet Lefebvre, certaines des vertus les plus élevées, comme la bravoure, la loyauté, la piété et l'amour auto-sacrificiel».

Pour être clair, Brooks, dans un autre article, affirme qu'en mettant autant l'accent sur le choix individuel, le libéralisme pur atténue les liens sociaux : Dans une éthique purement libérale, une question invisible se cache derrière chaque relation : Cette personne est-elle bonne pour moi ? Chaque lien social devient temporaire et contingent. Lorsque les sociétés deviennent libérales jusqu'au bout, elles négligent (comme le cite Brooks) la vérité fondamentale de Victor Frankl selon laquelle «la quête de sens de l'homme est la motivation première de sa vie».

La déclaration commune de Xi-Poutine n'est donc pas seulement un plan de travail détaillé pour un avenir des BRICS (bien qu'il s'agisse en effet d'un plan de travail très complet pour le sommet des BRICS en octobre). La Russie et la Chine ont plutôt proposé une vision dynamique de principes concrets comme piliers d'une nouvelle société dans l'avenir post-occidental.

En jouant directement sur les sources primordiales de sens qui sont plus profondes que les préférences individuelles – la foi, la famille, le sol et le drapeau – la Russie et la Chine ont repris le flambeau du mouvement des non-alignés de Bandung en promouvant le droit à l'autodétermination nationale et en mettant fin à des systèmes d'exploitation vieux de plusieurs siècles.

Mais comment et pourquoi peut-on dire que l'Occident accélère sa propre dissolution ?

Le New York Times donne un indice sur le «pourquoi» : La vieille obsession «anglo-saxonne» pour une Russie défiante que l'Occident n'a jamais été en mesure de plier à sa volonté. Aujourd'hui, la Russie et la Chine ont signé une déclaration commune quelque peu similaire à l'amitié «sans limites» déclarée en février 2022, mais qui va plus loin.

Cette déclaration décrit leur relation comme «supérieure aux alliances politiques et militaires de l'époque de la guerre froide». L'amitié entre les deux États n'a pas de limites, il n'y a pas de domaines de coopération «interdits»...».

En d'autres termes, il s'agit d'une violation de la règle occidentale de longue date de la triangulation : les États-Unis doivent se tenir aux côtés de l'un, de la Russie ou de la Chine, contre l'autre ; mais jamais la Chine et la Russie ne doivent être autorisées à s'allier contre les États-Unis ! – une doctrine sanctifiée dans le «droit canon» occidental depuis l'époque de Mackinder au XIXe siècle.

Pourtant, ce «deux contre un» est précisément ce que l'équipe Biden a «fait» par inadvertance.

Qu'est-ce qui constitue alors le «comment» ?

Le problème des solutions occidentales à tout problème géopolitique est qu'elles consistent invariablement à faire plus de la même chose.

La combinaison de ce profond dédain pour la Russie – subsumé dans la peur sous-jacente de la Russie en tant que concurrent géostratégique potentiel – invite l'Occident à répéter la même approche de triangulation, sans réfléchir à la question de savoir si les circonstances ont changé ou non. C'est le cas ici et maintenant, ce qui crée un risque «clair et présent» d'escalade involontaire et préjudiciable : Une perspective qui pourrait engendrer ce que l'Occident craint le plus – une perte de contrôle, entraînant le système dans une spirale de chute libre.

L'Erreur :

Ray McGovern, ancien conseiller du président américain, a raconté comment «lorsque Biden a pris ses fonctions en 2021, ses conseillers lui ont assuré qu'il pourrait jouer sur la peur de la Russie (sic) à l'égard de la Chine – et creuser un fossé entre les deux. Cela représente la «mère de toutes les erreurs» de jugement, car elle provoque les circonstances dans lesquelles l'«Ordre» occidental peut se dissoudre».

«Cette [présomption de faiblesse de la Russie] est apparue de manière embarrassante lorsque Biden a dit à Poutine lors de leur sommet de Genève ... permettez-moi de poser une question rhétorique : «Vous avez une frontière de plusieurs milliers de kilomètres avec la Chine. La Chine cherche à devenir l'économie la plus puissante du monde et l'armée la plus importante et la plus puissante du monde»».

McGovern observe que cette rencontre a donné à Poutine la confirmation claire que Biden et ses conseillers étaient coincés dans une évaluation terriblement dépassée des relations entre la Russie et la Chine.

Voici la façon bizarre dont Biden a décrit son approche de la Chine avec Poutine : À l'aéroport, après le sommet, les assistants de Biden ont fait de leur mieux pour l'entraîner dans l'avion, mais n'ont pas réussi à l'empêcher de partager plus de «sagesse» sur la Chine : «La Russie est dans une situation très, très difficile en ce moment. Elle est pressée par la Chine».

Oui : Toujours la même chose ! Biden essayait, sur les conseils de ses experts, d'insérer l'omniprésent «coin» occidental entre la Russie et une «GROSSE» Chine.

Après ces remarques, Poutine et Xi ont passé le reste de l'année 2021 à essayer de discréditer Biden au sujet de la «compression de la Chine» : Cet effort mutuel a culminé avec le sommet d'amitié «pas de limite» Xi-Poutine de cette année-là. Si les conseillers avaient été attentifs, ils auraient suivi la longue histoire du rapprochement russo-chinois. Mais non, ils étaient idéologiquement figés dans l'idée que les deux pays étaient destinés à être des ennemis éternels.

Persévérer dans l'erreur. La situation empire :

Ensuite, lors d'une conversation téléphonique du 30 décembre 2021, Biden a assuré à Poutine que «Washington n'avait pas l'intention de déployer des armes de frappe offensives en Ukraine». Cependant, le ministre des Affaires étrangères Lavrov a révélé que lorsqu'il a rencontré Blinken à Genève en janvier 2022, le secrétaire d'État américain a prétendu qu'il n'avait pas entendu parler de l'engagement de Biden envers Poutine le 30 décembre 2021. Au contraire, Blinken a insisté sur le fait que les missiles américains de moyenne portée pouvaient être déployés en Ukraine et que les États-Unis pourraient être disposés à envisager d'en limiter le nombre.

Aggraver une erreur flagrante

En août 2019, lorsque les États-Unis se sont retirés du traité interdisant les missiles de portée intermédiaire en Europe, ils avaient déjà déployé des missiles en Roumanie et en Pologne (en précisant que leur objectif était ostensiblement de «se défendre contre l'Iran»). Cependant, les tubes installés sont délibérément configurés pour accueillir des missiles de croisière et balistiques équipés d'ogives nucléaires ; mais c'est là que le bât blesse : il n'est pas possible de déterminer quel missile est chargé, car les tubes sont munis de couvercles. Le temps nécessaire à ces missiles pour atteindre Moscou serait de 9 minutes à partir de la Pologne et de 10 minutes à partir de la Roumanie.

Mais si, comme l'a menacé Blinken, des missiles étaient installés en Ukraine, ce délai tomberait à 7 minutes seulement (et s'il s'agissait d'un missile hypersonique, que les États-Unis ne possèdent pas encore, ce délai ne serait que de 2 à 3 minutes).

Pour que les choses soient claires, il s'agit là (c'est-à-dire l'Ukraine) de la guerre existentielle de la Russie, qu'elle mènera quoi qu'il en coûte. Pékin est pleinement conscient des enjeux importants pour la Russie (et, en fin de compte, pour la Chine également).

Les conséquences du recours aux «mêmes tactiques encore et encore» (menaces et pressions).

Le 18 mai à Moscou, dans le sillage du dernier sommet Xi-Poutine – comme le note M.K. Bhadrakumar – Lavrov a prédit une escalade des livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine, reflétant non seulement le besoin électoral de Biden d'être perçu comme «faisant face à la Russie», mais aussi la réalité que «la phase aiguë de la confrontation militaro-politique avec l'Occident» se poursuivra, à «plein régime».

Les processus de pensée occidentaux, a déclaré Lavrov, s'orientent dangereusement vers «les contours de la formation d'une alliance militaire européenne – avec une composante nucléaire». Lavrov a déploré le fait qu'«ils ont fait le choix d'un affrontement sur le champ de bataille : Nous y sommes prêts». «Le programme visant à infliger une défaite stratégique à la Russie – militairement et autrement – est un pur fantasme qui sera résolument contré».

L'insuffisance militaire de l'Europe explique sans doute l'idée d'ajouter une composante nucléaire.

En clair, les États-Unis étant incapables de se retirer ou de modérer leur détermination à préserver leur hégémonie, Lavrov entrevoit la perspective d'une augmentation de la fourniture d'armes occidentales à l'Ukraine. Le discours de l'escalade militaire est à la mode en Europe (cela ne fait aucun doute) ; mais tant au Moyen-Orient qu'en Ukraine, la politique occidentale est en grande difficulté. On peut douter que l'Occident ait la volonté politique, ou l'unité interne, de poursuivre cette voie agressive. Les guerres qui s'éternisent ne sont pas traditionnellement considérées comme «favorables aux électeurs» lorsque la campagne électorale atteint son apogée.

Alastair Crooke

source : Strategic Culture Foundation

https://reseauinternational.net/au-bord-de-la-dissolution-nevrose-en-occident-au-moment-ou-la-digue-cede/
#7
L'actualité, les media / Les États-membres de l’OTAN en...
Last post by JacquesL - 31 Mai 2024, 07:32:19 PM
Les États-membres de l'OTAN entreront-ils individuellement ou collectivement en guerre contre la Russie ?



par Réseau Voltaire

Steffen Hebestreit, porte-parole du gouvernement allemand, a indiqué que son pays s'opposait au déploiement du système anti-missiles de l'OTAN sur l'Ukraine.

Le point de vue allemand correspond à celui de Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Alliance. Lors d'une interview à The Economist, il a déclaré : «Le moment est venu pour les alliés de réfléchir à la question de savoir s'ils doivent lever certaines des restrictions imposées sur l'utilisation des armes données à l'Ukraine (...) Surtout maintenant, alors que de nombreux combats se déroulent à Kharkov, près de la frontière, le fait de refuser à l'Ukraine la possibilité d'utiliser ces armes contre des cibles militaires légitimes sur le territoire russe rend sa défense très difficile».

Il a également déclaré : «Nous n'avons pas l'intention d'envoyer des troupes terrestres de l'OTAN en Ukraine parce que notre objectif... est double : soutenir l'Ukraine comme nous le faisons, mais aussi veiller à ce que cela ne dégénère pas en conflit à grande échelle».

Selon le New York Times, le secrétaire d'État Antony Blinken serait favorable à cette seconde proposition. Steffen Hebestreit, quant à lui, a éludé les questions des journalistes à ce propos.

Étendre au territoire ukrainien la protection du bouclier anti-missiles atlantique signifierait entrer en guerre collectivement contre la Russie. Mais autoriser l'Ukraine à attaquer la Russie avec des armes fournies par les États-membres de l'OTAN signifierait leur entrée en guerre individuelle contre la Russie.

De son côté, Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien, a commenté en déclarant : «Ce monsieur [Jens Stoltenberg] est dangereux parce que parler d'une Troisième Guerre mondiale, d'armes occidentales capables de frapper et de tuer à l'intérieur de la Russie, me semble très, très dangereux et imprudent (...) L'OTAN ne peut pas nous forcer à tuer en Russie, ni personne ne peut nous forcer à envoyer des soldats italiens combattre ou mourir en Ukraine».

Vladimir Poutine, président russe, a répondu à des journalistes : «Cette escalade constante peut entraîner de graves conséquences. Si ces conséquences graves se produisent en Europe, comment les États-Unis se comporteront-ils, compte tenu de notre parité dans le domaine des armes stratégiques ? Dur à dire. Veulent-ils un conflit mondial ?». «Qu'ils [les États européens membres de l'OTAN] se souviennent que leur territoire est petit et leur population dense», a-t-il poursuivi.

Le sénateur Dmitri Rogozine, ancien directeur de Roscosmos, a directement averti Washington : «Nous ne sommes pas seulement sur le seuil, mais déjà au bord, au-delà duquel, si l'ennemi n'est pas arrêté dans de telles actions, un effondrement irréversible de la sécurité stratégique des puissances nucléaires va commencer».

Selon toute vraisemblance, la Pologne devrait être le premier État-membre de l'OTAN à autoriser l'Ukraine à frapper la Russie avec les armes qu'elle a fournies. Moscou devrait alors riposter en frappant au moins le centre logistique de l'OTAN sur le territoire polonais à Rzeszów. Il appartiendra aux autres États-membres de l'OTAN de considérer s'ils doivent ou non activer l'article 5 du Traité de l'Atlantique-Nord et déclencher la Troisième Guerre mondiale.

D'un point de vue stratégique, le déploiement de missiles états-uniens à moyenne portée aux marches de la Russie et de la Chine les exposent désormais à cette éventualité. C'est pourquoi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé que les deux pays avaient conclu un accord de défense mutule lors de la dernière visite du président Vladimir Poutine à Beijing. En outre, la Russie mène actuellement avec la Biélorussie des simulations de l'emploi d'armes nucléaires tactiques (et non pas stratégiques).

source : Réseau Voltaire

https://reseauinternational.net/les-etats-membres-de-lotan-entreront-ils-individuellement-ou-collectivement-en-guerre-contre-la-russie/
#8
Maghreb-Egypte / La prise de Rafah par Israël v...
Last post by JacquesL - 31 Mai 2024, 07:22:36 PM
La prise de Rafah par Israël va-t-elle déclencher une guerre régionale incluant l'Égypte ?



par Alfredo Jalife-Rahme

La presse internationale fait l'impasse sur la grave violation des Accords de Camps David à laquelle les FDI se sont livrées pour prendre le poste frontière de Rafah sans traverser la bande de Gaza, en envahissant le corridor Philadelphie. Le Caire a pourtant immédiatement considéré que Tel-Aviv lui avait déclaré la guerre. Si l'Égypte se défend, ce sera une guerre régionale qu'Israël ne pourra pas gagner.

Le général israélien en retraite Yitzhak Brik[efn_note]«Les analyses prémonitoires du général Yitzhak Brik», Voltaire, actualité internationale, n°58, 27 octobre 2023. «Ex general israelí Yitzhak Brik exhorta a Netanyahu a declarar «el fin de la guerra que ya perdió»», Alfredo Jalife-Rahme, La Jornada, 8 de mayo de 2024.[/efn_note] a déclaré au journal Maariv qu'un conflit entre l'Égypte et Israël, dû au siège de Rafah par l'armée israélienne – dans le sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l'Égypte – se transformerait en drame pour le gouvernement bien perturbé du Premier ministre Netanyahou, car Israël n'a pas de solution pour faire face à l'Égypte.

Selon Brik, l'armée égyptienne est l'une des plus puissantes du Moyen-Orient avec environ 4000 chars, dont 2000 modernes, ainsi que de puissants navires et avions de chasse : la rupture de la paix avec les Égyptiens serait une catastrophe pour la sécurité d'Israël à tous points de vue et, en cas de conflit, Israël n'aurait d'autre choix que de s'en remettre à Dieu.

Le conflit pourrait être déclenché par l'asphyxie militaire de la ville palestinienne de Rafah, où l'on sait que près d'un million de civils ont été contraints de fuir[efn_note]«Israel-Egypt ties in the spotlight : Regional media smells blood – analysis», Seth J. Frantzman, The Jerusalem Post, May 13, 2024.[/efn_note]. Dans le même temps, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a annoncé que son pays se joindrait à la plainte déposée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ), selon le bulletin confidentiel du Réseau Voltaire, (Actualité internationale[efn_note]«Dépêche 1243 : Israël a violé les accords de Camp David», Voltaire, actualité internationale, n°87, 17 mai 2024.[/efn_note]). À l'unisson, l'Égypte a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à s'opposer à l'invasion militaire de Rafah par Israël.

Or, «Israël a violé les accords de Camp David[efn_note]«Camp David Accords. Egyptian-Israeli history», Jimmy Carter, Britannica, April 1st, 2024.[/efn_note] en pénétrant avec ses chars dans la zone démilitarisée dite du corridor Philadelphie : une bande de terre de 14 km de long sur 100 mètres de large administrée depuis 2005 par l'Égypte et l'Autorité palestinienne actuellement présidée par Mahmoud Abbas». Le Réseau Voltaire rappelle que depuis neuf ans, l'Égypte contrôle seule le point de passage de Rafah, tandis que l'armée israélienne occupe le côté palestinien du poste frontière, bloquant l'entrée de l'aide humanitaire.

Brik prédit que c'est la guerre la plus horrible pour Israël qui se profile à l'horizon : les Égyptiens vont enterrer Israël, c'est un signal au rouge et une alarme d'urgence pour tous les citoyens israéliens. Le général à la retraite affirme que l'invasion militaire de Rafah sera le dernier clou dans le cercueil de la capacité d'Israël à vaincre le Hamas et il s'angoisse, malgré son expérience professionnelle de la guerre, à l'idée qu'une guerre régionale, plus dangereuse et plus horrible que le conflit actuel dans la bande de Gaza, se profile à l'horizon. Il a reproché aux cinq dirigeants israéliens – en référence au cabinet de guerre composé du Premier ministre Netanyahou, du ministre de la défense Yoav Gallant, du chef d'état-major Hertzi Halevi et des deux généraux Benny Gantz et Gadi Eisenkot – d'avoir entraîné Israël dans une «guerre régionale (sic)».

Brik s'en prend aux cinq membres du cabinet de guerre qui, après s'être emparés de 80% de la bande de Gaza, à l'exclusion de Rafah, en ont retiré l'armée israélienne, ce qui a permis au Hamas de reprendre le contrôle de toute la zone : «Perdant face au Hamas et perdant face à l'Égypte, les capitaines de guerre mènent Israël au désastre».[efn_note]«מפסידים לחמאס ומאבדים את מצרים : קברניטי המלחמהמובילים את ישראל לאסון», Maariv, 15 mai 2024[/efn_note]

Il affirme que la situation actuelle de l'armée israélienne est qu'elle n'a pas le pouvoir d'écraser le Hamas, même si la guerre se prolonge. En outre, elle ne peut pas repousser le Hezbollah de l'autre côté du fleuve Litani – tout le contraire de ce qu'assène la propagande de guerre toxique d'Israël ! Brik expose «l'érosion (re-sic) à laquelle l'armée israélienne est en proie, et qui risque de s'étendre si elle poursuit une guerre qui a déjà perdu sa raison d'être et n'a pas atteint ses objectifs».

Neuf jours après la prédiction d'insubordinations imminentes de Brik, un homme cagoulé de l'armée israélienne à Gaza a menacé d'un «coup d'État militaire (sic sic sic)» dans une vidéo adressée au Premier ministre Netanyahou – tout à fait dans le style du Cartel de Jalisco «Nueva generación» – avec 100 000 réservistes (mega-sic) pour empêcher la remise du gouvernement de Gaza à l'un ou l'autre des groupes palestiniens[efn_note]«PM Netanyahu's Son Shares Video of Alleged IDF Reservist Threatening Military Coup in Gaza», Josh Breiner & Bar Peleg, Haaretz, May 25, 2024.[/efn_note]. La vidéo a été partagée par Yair, le très controversé fils du Premier ministre Netanyahou, âgé de 32 ans, qui vit aujourd'hui confortablement à Miami.[efn_note]«'Where is he ?' Netanyahu's son draws backlash for being in US amid war», The Times of India, October 25, 2023.[/efn_note]

source : La Jornada (Mexique) via Réseau Voltaire

traduction Maria Poumier

https://reseauinternational.net/la-prise-de-rafah-par-israel-va-t-elle-declencher-une-guerre-regionale-incluant-legypte/
#9
Citoyenneté / Une question urgente
Last post by JacquesL - 31 Mai 2024, 02:35:06 PM
Une question urgente


Publié le mai 28, 2024 par hervek



"Si le gouvernement peut suspendre vos droits chaque fois qu'il estime que quelque chose est en crise, vous n'avez pas de droits. Vous avez des permissions". – "Pismo" sur "X"


Par James Howard Kunstler – Le 17 mai 2024 – Source Clusterfuck Nation
What Are The Most Important Pros And Cons Of Eating Insects?

Alors que notre pays est plongé dans les séquelles mortelles de l'opération Covid-19, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) met la dernière main à une belle connerie appelée Traité sur le règlement sanitaire international (RSI) ou initiative "Une seule santé", une prise de pouvoir globaliste déguisée sous les saints habits blancs de la médecine de santé publique. L'accord, qui doit être finalisé à la fin du mois, cédera ce qui reste de votre liberté à cette bureaucratie non élue au nom de "l'équité et de l'inclusivité", ce qui signifie davantage d'enfermements, une surveillance constante, des "vaccinations" forcées, des restrictions sur les médicaments et la censure de tous ceux qui expriment une opinion contraire à ces actions.

Cela vous rappelle quelque chose ? Oui, c'est la Covid-19 à nouveau, une deuxième tentative de contrôler tout ce que vous faites et chaque choix que vous pourriez faire par une cabale de gouvernements et d'entreprises, en d'autres termes, un gang international de fascistes. L'OMS est une agence des Nations unies basée en Suisse. Vous vous souviendrez peut-être que c'est là que le Forum économique mondial (WEF, alias "Davos") a son siège. Depuis des années, le WEF publie des plans pour un régime mondial techno-fasciste sous lequel, affirment-ils sans ambages, "vous ne posséderez rien et serez heureux" (et mangerez des insectes).

Ces oiseaux ne plaisantent pas, même si tout le monde peut voir la mégalomanie affichée, la volonté de puissance grandiose qui cherche à soumettre la plèbe du monde – et à réduire radicalement notre nombre – afin qu'une minuscule élite restante puisse entrer dans une utopie post-moderne, techno-transhumaine, débarrassée de nous, les "mangeurs inutiles". L'argent des entreprises et l'esprit d'organisation de Davos sont à l'origine de ce qui s'apparente à un racket meurtrier déguisé en prévention des maladies.

Bien entendu, les laboratoires pharmaceutiques sont au premier plan. Ils sont prêts à gagner des centaines de milliards de dollars en distribuant leurs "vaccins" obligatoires – qui, vous le savez maintenant, ne seront pas testés correctement et, comme le démontrent actuellement les vaccins Covid, sont secrètement conçus pour tuer autant de personnes que possible sur une longue période de temps en désactivant les défenses naturelles de votre système immunitaire, garantissant ainsi l'ahurissement et l'adhésion des masses trompées. Cela pourrait ressembler à un film de science-fiction paranoïaque, mais, hélas, la première phase a déjà eu lieu depuis 2020. Et comme les sociétés pharmaceutiques fournissent la majeure partie des recettes publicitaires des médias câblés, vous avez été trompés avec succès pour ne pas voir ce qui se passe tout autour de vous : beaucoup de maladies et de morts.

Heureusement, la nature de la mégalomanie veut qu'elle ait toujours une trop haute opinion de son pouvoir et qu'elle aille trop loin. D'une part, ce "traité" de l'OMS doit être signé par les pays membres. Tous ne sont pas enthousiastes à l'idée de le faire. C'est le cas de la Slovaquie, dont le premier ministre, Robert Fico, a été assassiné quelques jours après avoir annoncé que son pays se retirerait du traité. La coterie des États-Unis, derrière le sénile et incompétent "Joe Biden", est avide de nous faire signer le traité, en grande partie parce qu'une grande partie de l'industrie pharmaceutique mondiale opère à partir de notre pays et se paye un grand nombre de membres du Congrès, en particulier la plupart des membres du parti Démocrate.

En vertu de la Constitution américaine, le président ne peut donner suite à un traité international sans l'approbation du Sénat par deux tiers de ses membres. Le sénateur Ron Johnson (R-WI) a été la personnalité la plus active au sein de cet organe, enquêtant sur les crimes de l'opération Covid-19 et organisant des votes contre le traité, qu'il déclare être le fait de l'ensemble des 49 sénateurs républicains. Il ne peut donc y avoir de ratification du traité de l'OMS à la majorité des deux tiers.

Mais notez que le gouvernement de l'ombre dirigé par "Joe Biden" a fait toutes sortes de choses en défiant ouvertement la Constitution et les arrêts de la Cour suprême des États-Unis sur ce qui est permis par la Constitution, par exemple, en annulant des sommes colossales de dettes de prêts universitaires. Le régime de "Joe Biden" est sans foi ni loi. Quiconque a suivi les poursuites malveillantes contre le candidat Donald Trump et la rafle massive des manifestants du J-6 peut voir comment cela fonctionne. Nous vous conseillons donc d'appeler et d'écrire à vos représentants élus au Congrès pour vous assurer que le pouvoir exécutif (la Maison Blanche et ses agences) reçoive le message suivant : pas d'accord sur le traité de l'OMS.

D'autres tendances en cours peuvent nous aider à échapper à ce qui s'apparente à un coup d'État globaliste. L'une d'entre elles est que l'effondrement économique et politique de la société occidentale tend à aller dans la direction opposée à la centralisation extrême du pouvoir que représente l'OMS. Les choses s'effondrent, en particulier celles qui sont organisées à une échelle gigantesque. Il suffit de regarder le chaos qui règne dans les cabinets médicaux corporatisés et les hôpitaux congloméralisés en Amérique. La corruption et la dégénérescence des gouvernements nationaux, avec leurs bureaucraties colossales, ont atteint un stade que peu de personnes parmi celles qui y sont soumises ne peuvent manquer de remarquer. Cela a sapé leur légitimité et incité les citoyens à ne pas se conformer à leurs diktats de plus en plus insensés.

En vertu de la Constitution, les tâches qui ne relèvent pas de l'autorité fédérale sont laissées aux États. La santé publique en fait partie. En conséquence, les procureurs généraux de vingt-deux États américains ont déclaré leur objection au traité de l'OMS dans une lettre adressée à "Joe Biden", et leur intention d'ignorer ses ordres. Ce qui reste à voir, c'est si les globalistes peuvent utiliser un nouvel agent pathogène fabriqué dans leurs nombreux laboratoires d'armes biologiques pour provoquer une nouvelle pandémie et terroriser la population mondiale pour qu'elle se laisse faire. Ne doutez pas qu'ils essaieront, en particulier au cours d'une année où de nombreux pays tiendront des élections. Et ne vous laissez pas berner à nouveau lorsqu'ils le feront.



James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d'abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu'au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone



https://lesakerfrancophone.fr/une-question-urgente
#10
L'actualité, les media / Re : Escalade nucléaire : démo...
Last post by JacquesL - 31 Mai 2024, 02:19:45 PM
Un lecteur objecte :
CiterL'auteur ne parle que de missiles envoyés par avion. Il oublie totalement les près de 600 ogives que transportent les sous-marins russes, ainsi que ceux de l'occident.