Nouvelles:

Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.

Main Menu
Welcome to Pratiquer les vertus citoyennes. Please login or sign up.

26 Mai 2024, 08:33:30 PM

Login with username, password and session length

Crier !

jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

Récents

Membres
Stats
  • Total des messages: 5,980
  • Total des sujets: 3,262
  • En ligne aujourd'hui: 10
  • Record de connexion total: 448
  • (18 Mai 2024, 04:24:13 AM)
Membres en ligne
Membres: 0
Invités: 8
Total: 8

Messages récents

#1
Asie, Pacifique / L’Iran et les défis d’aujourd’...
Last post by JacquesL - Aujourd'hui à 06:55:07 PM
L'Iran et les défis d'aujourd'hui



par Omar Ahmed

Mercredi, des millions de personnes ont assisté à la procession funéraire du président iranien, Ebrahim Raïssi, qui, avec son principal diplomate, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, et six autres personnes, ont été tués dans un accident d'hélicoptère le 19 mai, près de la frontière avec l'Azerbaïdjan, en raison de mauvaises conditions météorologiques.

Les prières funèbres, dirigées par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, ont rappelé le deuil massif et l'effusion nationale de chagrin observés après l'assassinat du général Qassem Soleimani, de la force Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), en janvier 2020.

Ces deux événements ont constitué des pertes importantes pour la République islamique, l'un sur le plan militaire, l'autre sur le plan politique, chacun ayant des implications stratégiques. Ils ont suscité des spéculations sur la capacité du «régime» à survivre à de tels revers.

Malgré des crises récurrentes, la République islamique a toujours fait preuve d'une remarquable capacité d'endurance et d'adaptation, depuis qu'elle a été confrontée à la menace existentielle de la guerre brutale de près de dix ans avec l'Irak de Saddam Hussein, peu de temps après la révolution islamique.

Tout au long de ses 45 ans d'histoire, la République islamique a été confrontée à plusieurs menaces existentielles, mais elle a toujours réussi à survivre.

La mort de Soleimani, figure clé de l'expansion de l'influence régionale de l'Iran, a été largement perçue comme un coup dur pour l'establishment. À l'époque, certains observateurs avaient prédit une déstabilisation importante et un éventuel changement de régime.

Au lieu de cela, le gouvernement a profité du martyre de Soleimani pour galvaniser les sentiments nationalistes et renforcer sa position à l'intérieur du pays et dans la région.

https://reseauinternational.net/wp-content/uploads/2024/05/23-millones_de_iranies_despidieron_raisi_companeros.mp4

22 mai 2024 – Des millions de personnes sont descendues dans les rues de Téhéran
pour faire leurs adieux au président Ebrahim Raisi et à ses compagnons, qui ont
tragiquement perdu la vie dans un accident d'hélicoptère le 19 mai.

De même, les vastes manifestations de 2009, 2017-2018 et, plus récemment, de 2019-2020 et 2022, alimentées par les difficultés économiques et les demandes de droits et de réformes politiques, ont posé de sérieux défis à la théocratie.

Malgré la répression brutale et la condamnation internationale, le gouvernement est parvenu à se maintenir au pouvoir en combinant répression, concessions stratégiques et en s'appuyant sur sa base idéologique.

Avec la mort de Raïssi, l'attention s'est à nouveau portée sur la capacité de survie de la République islamique et sur la question de savoir si elle peut résister à la tempête dans un contexte de bouleversements politiques.

«La mort de Raïssi va-t-elle déstabiliser l'Iran ?» note un commentaire de Brookings : «Une ouverture politique inattendue pourrait susciter un nouvel activisme contre le régime, comme le montrent les scènes d'Iraniens célébrant la nouvelle de l'accident qui ont commencé à être diffusées sur les médias sociaux».

Un article du New Yorker va plus loin : «La nation est profondément ébranlée par l'avenir. Pour les partisans du régime comme pour les dissidents, la mort de Raïssi a engendré une question existentielle : Qui dirigera l'Iran, surtout avec la mort imminente de l'ayatollah Khamenei ?». Pour Iran International, financé par l'Arabie saoudite, «la mort de Raïssi révèle une fois de plus la crise de légitimité de l'Iran».

Pour l'instant, le successeur immédiat de Raïssi, conformément à l'article 131 de la Constitution iranienne, est le premier vice-président Mohammad Mokhber, qui sera lui-même remplacé à l'issue d'élections anticipées, organisées en raison des circonstances. Bien qu'il y ait plusieurs candidats probables, celui qui occupera le poste poursuivra très certainement la politique étrangère de Raïssi et s'orientera vers l'Est.

Sous la présidence de Raïssi, Téhéran a renforcé ses liens avec les puissances non occidentales, la Chine et la Russie. Cette continuité est cruciale pour la stratégie de l'Iran visant à contrer les pressions et les sanctions américaines et, par conséquent, pour la survie de l'État.

L'adhésion de l'Iran à l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et son entrée dans le groupe des BRICS témoignent de son engagement en faveur de la multipolarité, en plus de l'accord de coopération de 25 ans de l'ère Hassan Rouhanimis en œuvre sous l'administration Raïssi.

Mardi, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré à Mahdi Safari, vice-ministre iranien des Affaires étrangères : «Indépendamment de l'évolution de la situation, Pékin continuera à approfondir son partenariat stratégique avec Téhéran, à préserver les intérêts communs des deux pays et à poursuivre ses efforts en faveur de la paix dans la région et dans le monde».

Lors d'une rencontre avec le président de la chambre basse du parlement russe ou Douma d'État, Vyacheslav Volodin, à Moscou, le président Vladimir Poutine a affirmé que Moscou était prêt à poursuivre la coopération avec Téhéran telle qu'elle existe sous l'administration Raïssi, et qu'il ferait tout pour que les relations russo-iraniennes se poursuivent de cette manière.

Outre le renforcement des relations avec Pékin et Moscou, Raïssi a également supervisé un engagement accru avec le Sud, notamment des tournées en Amérique latine et en Afrique, ainsi qu'une visite en Indonésie, ce qui a permis à l'Iran d'étendre sa portée diplomatique face aux sanctions imposées par l'Occident et à l'opposition aux ambitions nucléaires du pays.

Une déclaration récente du cabinet donne un aperçu de l'orientation de l'Iran post-Raïssi : «Nous assurons à la nation loyale que la voie du service se poursuivra avec l'esprit infatigable de l'ayatollah Raïssi», soulignant que le gouvernement continuera à fonctionner «sans la moindre perturbation». En tout état de cause, «l'héritage de Raïssi est appelé à se poursuivre», tout comme l'héritage de Amir-Abdollahian «qui repose sur la proximité avec le CGRI, l'ouverture aux États du Golfe» et le maintien des relations avec l'Axe de la Résistance.

L'engagement plus profond de l'Iran dans le soutien à la résistance palestinienne au cours de la guerre contre Gaza, illustré par ses frappes de représailles contre Israël, a servi à renforcer la puissance douce iranienne et à mobiliser le soutien à l'État.

Si les alliances extérieures sont cruciales, la stabilité future de l'Iran dépendra également de sa capacité à relever les défis intérieurs.

Les difficultés économiques restent un problème pressant, sans doute exacerbé par les sanctions, mais aussi par la corruption et la mauvaise gestion. Les nouveaux dirigeants devront mettre en œuvre des réformes économiques efficaces et gérer le mécontentement de la population pour maintenir la stabilité interne.

Les précédents historiques suggèrent que la République islamique est susceptible de survivre à cette nouvelle crise ; cela ne signifie pas pour autant que le chemin à parcourir sera sans encombre.

La poursuite probable des politiques de Raïssi sous son éventuel successeur, en particulier le renforcement des liens avec la Chine et la Russie, sera cruciale pour définir l'orientation stratégique de l'Iran.

Toutefois, il sera tout aussi important de relever les défis internes et d'encourager les fondements idéologiques de l'État pour la prochaine génération afin d'assurer la stabilité et la résilience à long terme de l'Iran.

source : Chronique de Palestine

https://reseauinternational.net/liran-et-les-defis-daujourdhui/
#2
Asie, Pacifique / Les multiples visages de l’Ira...
Last post by JacquesL - Aujourd'hui à 06:00:55 PM
Les multiples visages de l'Iran




par Andrea Marcigliano

Les funérailles de Raïssi ont montré l'un des visages de la mosaïque iranienne. Celui qui prévaut, au grand dam de nos médias qui avaient, dans les jours précédents, mis l'accent sur les petites manifestations de liesse. Pas très fréquentées, et encore moins documentées. Alors que maintenant, c'est la foule... la foule qui prie, la foule qui pleure, la foule qui crie des slogans menaçants. À chaque arrêt du cercueil, jusqu'à sa dernière demeure dans la ville sainte de Mashad.

Il ne s'agit pas, cependant, de discuter de la figure du défunt président. Les funérailles sont le test décisif de la complexité, non dénuée de tensions et de tiraillements, de la République islamique.

Et j'insiste sur le terme «République islamique». Car la clé de la compréhension de l'Iran réside précisément là. Dans le fait qu'il s'agit d'une République et, surtout, d'une République islamique.

C'est en effet le ciment d'un pays par ailleurs fragmenté en mille «tesselles» de couleurs et de nuances différentes.

L'Iran est un cosmos où se côtoient des peuples aux ethnicités, aux langues et aux cultures différentes. Unifié cependant par la foi, l'islam chiite et, par conséquent, l'autorité des ayatollahs. Une autorité qui est à la fois religieuse et politique.

Bien sûr, il y a des exceptions. Parmi les Kurdes et les Baloutches, il existe des minorités sunnites d'une certaine importance. Il existe également de petites minorités chrétiennes et zoroastriennes. Toutefois, l'écrasante majorité des Iraniens s'identifient à la tradition chiite duodécimaine. Qu'il s'agisse de Persans – environ 60% des 86 millions d'habitants -, d'Azéris, d'Arabes, de Baloutches, de Qasquai, de Kurdes ou d'autres groupes ethniques mineurs.

Et c'est précisément la foi chiite qui a été le ciment qui a empêché la République islamique d'imploser. Et ce, malgré les tentatives répétées, au fil des décennies, de fomenter des indépendances et des ethno-nationalismes. Ces tentatives ont provoqué des troubles, notamment avec les Baloutches et les Kurdes, mais n'ont jamais vraiment menacé l'unité du pays.

Cela s'explique également par le fait que l'élite dirigeante n'est pas l'expression exclusive de la majorité persane. Au contraire, au sommet, on trouve des membres de la composante arabe, comme le puissant chef du Basijj, la milice paramilitaire religieuse, Mohammed Reza Naqdi. Et surtout, l'ayatollah Ali Khamenei lui-même, le guide suprême, est issu de la minorité azérie.

Si la République islamique a tenu bon pendant tant de décennies, malgré les sanctions, l'isolement international et même des attaques militaires comme celle déclenchée par 'Irak de Saddam, c'est précisément grâce à cette cohésion autour d'une identité religieuse commune.

Et l'image, que nous continuons à véhiculer en Occident, d'un régime fondé uniquement sur la violence et l'oppression est fausse. Profondément fausse, car aucun régime ne pourrait tenir aussi longtemps s'il n'avait pas la capacité de rassembler la majorité de ses citoyens autour d'un noyau identitaire fort et solide.

Certes, à Téhéran et dans les grands centres urbains, il existe une classe moyenne supérieure qui supporte mal les obligations imposées par le système politico-religieux. Une classe moyenne, disons-le, qui est influencée par les modèles laïques et occidentaux. Et de ce fait influente et, tendanciellement, rebelle.

Mais elle est assez, voire très minoritaire. Et, de surcroît, très peu combative.

Qu'on le veuille ou non, le véritable Iran est représenté par les foules qui prient et hurlent de douleur au passage du cercueil de Raïssi.

Nous devons le comprendre. Et ne pas se laisser bercer par le conte de fées que nous racontent nos médias et nos «experts». La fable d'un régime composé de quatre vieux ayatollahs en palandres et d'une poignée de fanatiques violents qui oppriment toute, vraiment toute, la population. Qui aimerait vivre comme nous. Avec nos propres modèles sociaux et culturels, fluides et relativistes. Comme regarder l'Eurofestival et discuter de «l'identité de genre». Ou d'autres choses de ce genre... qui nous semblent fondamentales. Mais seulement fondamentales pour nous...

source : Electo Magazine via Euro-Synergies

https://reseauinternational.net/les-multiples-visages-de-liran/
#3
Asie, Pacifique / Les Palestiniens partiraient d...
Last post by JacquesL - Aujourd'hui à 09:01:28 AM
Les Palestiniens partiraient d'eux-mêmes, quitteraient Gaza ?



par Gilbert Guingant

Cette infamie ne vient pas de nous mais de plusieurs analyses qui paraissent solides. Nous voulons en modifier les prémices : après un génocide hyper raciste que nul n'a concrètement, et de toute ses forces, tenté d'enrayer sur le champ ? Voir surgir une telle inhumanité insupportable et un tel machiavélisme mis à nu devient terriblement moteur de milliards d'indignations. Surtout martelé sur l'air maudit de la propagande occidentale. Que c'est pour se défendre – de quoi déjà se défendre ? De quoi tous ces milliers d'horreurs subies se défendaient ? Et nous défendaient, les insensés, d'avoir de l'empathie pour leurs victimes ? Lorsque plus de 70% des morts injustifiables sont des enfants et de femmes. Impossible de faire croire qu'il «fallait»se défendre d'eux ?

1. Des assauts de mauvaises fois et de mauvaises volontés ?

Obstacles sournois permanents aux convois humanitaires, faims ardentes programmées, intrusions de l'argent des sionistes dans les aides humanitaires, hôpitaux et écoles bombardées pour se défendre de quoi ? Des combles d'effrois et d'abjections que ce monde laisse passer ? Tout, en réponses, en plantant ses traces (plaintes devant la CIJ (Cour internationale de justice) – réponse non ambiguë de la CIJ de «stopper immédiatement le génocide», 143 pays qui reconnaissent et appuient des palestiniens comme un État Souverain – mais poursuites des pillages délictueux de terres en Cisjordanie, etc.) ...Partout des assauts de mauvaises fois et de mauvaises volontés : le stade suprême de ceux qui ont vraiment tort.

Et puis le port artificiel des USA avec ces informations suivantes : «Les États-Unis ont dépensé 330 millions de dollars (près de 303 millions d'euros) pour un pont flottant, via lequel ont débarqué vingt camions le premier jour. Les Israéliens en ont juste laissé passer dix pour le Programme alimentaire mondial, juste pour la symbolique. On peut se demander : pourquoi un tel investissement ? Juste pour faire passer quelques camions ? Et pourquoi les Israéliens les ont-ils laissé passer, alors qu'ils interdisent par ailleurs l'entrée de l'aide humanitaire pour privilégier les produits israéliens ?» Toujours plus cruels et cyniques !!! Assez de bons textes existent pour ne plus jamais l'oublier. Au point que la plus énorme bonne partie de l'Humanité a en horreur complète des sionistes. Leur futur aux sionistes en devient impossible dans la configuration actuelle.

orientxxi/Les gens auraient perdu l' espoir de vivre sur cette terre ?

Le double langage ne peut durer sans limite. Il y a jour où tous les mensonges disjonctent en même temps. «Avec ces 330 millions de dollars, on pourrait faire entrer des milliers de camions chaque semaine. Pourquoi les Israéliens ont-ils donné aux USA la permission de construire ce port alors qu'ils bloquent les camions ? Pour des raisons de sécurité, disent-ils. Mais quand il s'agit du secteur privé et que la majorité des marchandises vient d'Israël, il n'y a plus de problème de sécurité. Car depuis une semaine, il y a près de cinquante camions du secteur privé qui entrent par jour directement par Kerem Shalom, sans que ça ne pose aucun problème de sécurité». Les amoralités et les corruptions, qui blasphèment «durant le génocide les affaires augmentent», se voient, enfin, traitée comme des aveux fermes. Et toutes les dispositions prises pour que Justice soit faite ! De pareils monstres doivent recevoir les pires des peines !  

L'information de Rami Abou Jamous c'est que ce n'est pas la «sécurité» qui empêche le passage de l'aide alimentaire, mais, en conséquence, les profits. Voir les documents en fin de texte. Ne vendre «que» les produits israéliens. Et faire obstacle aux aides humanitaires extérieures «en avertissant les colons de leur passage». Pour nous «faire du profit grâce au génocide» dépasse l'imaginable

2. Et puis ils vont partir. Et pourquoi ne le feront-ils pas ?

L'horreur absolue : comme s'il suffisait d'être abominables, de laisser tout pourrir afin d'avoir tout... à l'usure. De calciner les meilleures qualités humaines pour que ces monstres, déjà condamnés, puissent faire s'en aller les Palestiniens. «Une manière de comprendre ce qu'on veut faire avec ce port flottant (dont il est parlé plus haut) est de regarder vers le passé». 

Aujourd'hui une question circule à Gaza : les Israéliens se préparent-ils à laisser sortir les leaders et les combattants du Hamas par ce port flottant ? Les Égyptiens refusant que les Gazaouis se réfugient sur leur territoire, ils pourraient donner leur feu vert pour ce transfert maritime comme en 1982 Beyrouth avec l'OLP et Arafat ! voir documents en fin de texte.

Je crois que cette fois, ce ne sont pas les combattants du Hamas qui vont sortir, mais toute la population de Gaza. Les gens pourraient l'accepter. Ils ont perdu l'espoir de vivre sur cette terre et on les comprend, parce que les Israéliens ont absolument tout détruit (où il n'y a sûrement pas de quoi se réjouir : il faudra qu'ils affrontent leurs flagrantes culpabilités, amplifiées encore de l'hyper cynisme du  d'abord il faut s'enrichir à fond du génocide» – et, enfin, des irresponsabilités insensées qu'ils n'ont absolument rien prévu pour «après», l'après de la destruction sans excuse et sans motif du lieu de vie des Palestiniens enfin reconnus. – Juste un dément «on a tout cassé et on s'en fout complètement» !!!  «les infrastructures, les nappes d'eau, les puits, l'infrastructure de l'électricité, les hôpitaux, les ateliers et les petites usines qui existaient, les universités, les écoles, même les jardins d'enfants. Il n'y a plus rien à Gaza.

Pour le moment, les gens sont en mode survie grâce à l'adrénaline. Ils sont chassés d'une ville à l'autre, parfois d'un quartier à l'autre. Toute leur énergie est dépensée dans l'effort de rester en vie. Mais le jour où la guerre va s'arrêter, le jour où il y aura un cessez-le-feu, ils vont... se rendre compte de l'ampleur de la destruction de toute la bande de Gaza et ils vont voir que la bande de Gaza est invivable.

La reconstruction n'est qu'une carte entre les mains des Israéliens pour faire chanter les Gazaouis. Il va falloir des années et des années, sans doute une génération, pour reconstruire Gaza. Or une génération sans écoles, sans universités, c'est trop long. Sans enseignement, il n'y a pas de vie humaine.

C'est pour cela que beaucoup de gens vont choisir de sortir par ce port flottant, si on les y pousse, ce qui est possible. Derrière l'humanitaire, il y a toujours du politique.

Alors concrètement que va-t-il se passer ? (et nous ferons tout pour que ces 3 solutions se renforcent à la fois !)

1) L'État palestinien, mondialement reconnu, pourra-t-il obtenir assez de «réparations» pour que les palestiniens puissent encore vivre à Gaza ?

2) Le matériel c'est important, la sécurité garantie aussi : les mises en demeures non ambiguës de la Justice internationale que l'état sioniste doive cesser toute agression envers Gaza – vont-elles être mises en œuvre énergique. Garantie et avec moyens de répressions contre les sionistes – uniquement s'ils dérapaient ? Les «soldats de l'ONU» ont déjà assuré de telles missions et géré des situations aussi tendues.

3) Les Palestiniens, à leur tour, vont-ils avoir assez de confiance dans le monde international et ses volontés, dans l'État naissant palestinien et les soutiens concrets de l'Humanité, dans l'entente sans faille de tous les pays contraignant Israël à stopper leurs persécutions incessantes depuis ...1948.  

1948 où les Palestiniens de la Nakba (n'ayant agressé personne)
n'ont pu avoir la possibilité de se défendre..

Ils ont été écrasés alors qu'ils ne se défendaient pas. 75 ans après, ils n'auraient pas le droit de se défendre (voir la «Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide» à la suite du texte) ?
La partie saine de l'Humanité doit répondre et amplifier les affirmations actuelles des Palestiniens...

Afin – qu'enfin – ils puissent parler en leur propre nom !

source : Imagiter

https://reseauinternational.net/les-palestiniens-partiraient-deux-memes-quitteraient-gaza/
#4
Europe / La «démocratie», version Union...
Last post by JacquesL - 25 Mai 2024, 01:48:01 PM
La «démocratie», version Union européenne



par Thierry Meyssan

L'Union européenne présente l'élection des eurodéputés et celle du président de la Commission comme des manifestations de son caractère démocratique. Pourtant tout ceci n'est qu'un théâtre d'ombres. L'essentiel a déjà été discuté ailleurs, sans que nul n'en entende parler. Cette mise en scène devrait suffire à faire accroire que la pièce, déjà écrite, surgit soudainement de la volonté populaire.

Alors que l'Union européenne s'apprête à se transformer en un État unique, son évolution politique prend un pas autoritaire.

L'élection des eurodéputés et du président de la Commission est déjà écrite

L'élection des eurodéputés s'annonce délibérément confuse. Il n'existe toujours pas de partis politiques à l'échelle européenne, bien que l'on en parle depuis cinquante ans et qu'on les ait inscrits dans les traités, mais uniquement des coalitions européennes de partis nationaux, ce qui n'est pas du tout la même chose. Ces coalitions présentent chacune un Spitzenkandidat, littéralement une «tête de liste», qui ne sont pas candidats au Parlement et ne figurent sur aucune de leurs listes nationales. Cinq d'entre eux débattrons en eurovision de leur projet pour présider la Commission européenne. Il s'agit de :
  • Walter Baier, Gauche européenne ;
  • Sandro Gozi, Renouveler l'Europe maintenant ;
  • Ursula von der Leyen, Parti populaire européen ;
  • Terry Reintke, Verts européens ;
  • Nicolas Schmit, Parti socialiste européen.

Le groupe «Identité et démocratie» n'a pas été invité à ce show. Car les cinq groupes précédents ont une conception particulière de la démocratie. Ils considèrent qu'Identité et démocratie ne joue pas le même jeu qu'eux et donc, refusent de débattre avec lui.

Ce débat n'aura pas lieu en studio, mais dans l'hémicycle du Parlement ; un décor qui en impose. La présidente du Parlement, Roberta Metsola, a profité de ce que les élus sont en campagne électorale pour accorder ce décor aux producteurs, sans prévenir les parlementaires. Beaucoup auraient eu leur mot à dire.

Il aura lieu en langue anglaise. C'est une autre subtilité de l'Union : chaque État membre a le droit de demander que tous les documents officiels soient traduits dans une langue de son choix. L'Union dispose donc de 23 langues officielles pour 27 États membres, soit 552 combinaisons linguistiques possibles. Mais aucun État n'a demandé que l'anglais soit une des langues de l'Union. Malte, par exemple, qui a fait de l'anglais l'une de ses deux langues officielles, a préféré que ce soit le maltais qui soit utilisé à Bruxelles. Pourtant, l'anglais est devenu, de facto, la 24° langue de l'Union et la seule commune à tous. Cela n'a évidemment aucun rapport avec le fait que l'UE soit, non pas un projet européen, mais un projet anglo-saxon.

Au demeurant, cet étrange débat importe peu puisque chacun sait que le président de la Commission sera probablement choisi en dehors de ce cénacle : ce devrait être le banquier Mario Draghi1. Ce n'est pas impossible puisqu'en 2019, Ursula von der Leyen n'a pas participé à ce débat et est pourtant devenue présidente de la Commission.

Comprenez bien : certes Mario Draghi a 76 ans, mais c'est l'ancien gouverneur de la Banque centrale européenne. Dans cette fonction, il a tout fait pour que l'euro devienne irréversible. Il est parvenu, «Whatever it takes» (en anglais dans le texte), à le sauver de la crise de la dette souveraine des années 2010. Il n'a résolu aucun problème et a aggravé le gouffre qui sépare les économies des États-membres. D'un point de vue des États-membres, c'est donc un incapable, mais pas de celui des banquiers d'affaire ; une caste qui a toujours été la sienne (il fut le numéro 2 de Goldman Sachs pour l'Europe).

La confirmation de l'enquête belge (Bruxelles), allemande (Mönchengladbach) et européenne pour corruption visant Ursula von der Leyen ne laisse plus la place au doute2. Il devient urgent pour les Institutions de se débarrasser d'elle. De même, les parlementaires pris la main dans le sac ont été discrètement mis sur la touche, dont la vice-présidente Eva Kaili. Il faut donner l'impression que l'administration de l'Union est honnête et qu'elle est au service des «citoyens» (sic) ; impression, car dans la réalité, il n'y a ni peuple européen, ni citoyens, comme l'atteste l'absence de partis européens.

Les choix de l'UE sont déjà faits

L'Union, qui est une structure politique allant bien au-delà du «marché commun» initial, doit faire face à plusieurs défis extérieurs :

– Elle a signé plusieurs accords de libre-échange avec des États ou des blocs qui ne respectent pas ses règles internes. L'équilibre de la concurrence, qui était établi via un système complexe de subventions, n'est donc plus assuré, vu qu'il n'existe aucun système financier comparable à l'échelle globale.3

– À défaut de lier le fait de commercer avec un tiers à son respect des règles internes de l'Union, elle l'a lié à son respect des Droits de l'homme. Or deux de ses partenaires commerciaux posent de très graves problèmes, sans que l'UE réagisse.

Israël ne respecte aucune des résolutions des Nations unies le concernant depuis 76 ans. En outre, il vient de débuter un nettoyage ethnique de la Palestine, massacrant environ 50 000 civils et en blessant environ 100 000 autres.

L'Ukraine, dont la constitution est explicitement raciste, a opéré deux coups d'État successifs (2004 et 2014). Elle a depuis élu son président, mais le mandat de celui-ci prend fin aujourd'hui, 21 mai 2024. Aucune élection n'a été convoquée et onze partis politiques d'opposition ont été interdits.

Au cours des dernières semaines, l'UE n'a pas avancé d'un iota face aux accords de libre-échange qu'elle a signé en violation de ses règles internes. À ses yeux, il suffit d'attendre pour que le problème disparaisse : d'ici quelques années, les secteurs agricoles touchés auront disparus.

Par contre, elle a annoncé soutenir une solution pour la Palestine, mais poursuit par ailleurs son aide au régime non-démocratique de Volodymyr Zelensky.

Sur le premier point, l'UE semble impatiente de reconnaître la Palestine comme membre de plein droit aux Nations unies. Elle précise qu'elle ne soutient pas le plan de l'envoyé spécial de l'ONU, le comte Folke Bernadotte (assassiné en 1949), mais qu'elle se réfère au plan de la Commission coloniale présidée par William Peel : il devrait y avoir deux États distincts et surtout pas un État binational où les juifs et les arabes seraient égaux en droit.

Concernant l'Ukraine, l'UE persiste à ignorer les accords de Minsk, avalisés par la résolution 2202 du Conseil de sécurité de l'ONU, et la responsabilité de protéger qui en découle. Aussi, non seulement ne félicite-t-elle pas la Russie pour avoir mis fin au massacre des russophones du Donbass, mais elle persiste à l'accuser d'avoir envahi son voisin.

En matière de Défense et de Politique étrangère, les positions de l'UE sont exactement celles du G7, auquel elle participe. Il n'y a aucun cas où elle en diffère, ou même simplement où elle émette une nuance. L'UE se dote donc actuellement d'une industrie de fabrication d'armes et coordonne chaque pays de sorte qu'elle approvisionne en continu le gouvernement de Kiev. Jusqu'en 2022 (opération spéciale de l'armée russe en Ukraine), l'UE ne se mêlait pas des questions de Défense. En effet, les Traités européens stipulent que ce n'est pas de son ressort. La Défense du territoire de l'Union ne dépend pas de ses États-membres, mais de l'OTAN, qu'ils en soient membres ou pas.

Cependant, de manière permanente, l'Alliance atlantique définissait des normes d'inter-opérabilités entre ses membres qu'elle transmettait à la Commission européenne, laquelle les faisait adopter par le Parlement. Elles étaient alors retranscrites en droit national par chacun des 27 États-membres. Ces normes allaient de la composition du chocolat (il y a une barre de chocolat dans la ration des soldats de l'Alliance) à la largeur des grands axes de circulation (afin de pouvoir les emprunter avec des chars états-uniens).

La Commission n'a pas eu de difficulté à s'emparer des questions d'armement. Elle l'avait déjà fait pour les médicaments durant l'épidémie de Covid. Notez bien que la généralisation de ces médicaments n'a pas fait la preuve de son utilité face à la Covid-19. Là n'est pas le problème. Il ne s'agissait pas d'une épidémie dévastatrice, mais d'un prétexte à un exercice de mobilisation dans lequel chaque puissance a montré ce qu'elle pouvait obtenir. De ce point de vue, la Commission a prouvé qu'elle pouvait s'emparer d'un thème qui n'était pas de son ressort et qu'elle pouvait même conclure des contrats gigantesques au nom de ses membres sans leur dévoiler le secret de ses négociations.

Lorsque l'UE sera devenue un État unique, la Commission devrait faire preuve de la même habileté et plus encore, puisque son action ne sera plus entravée par les 27 États-membres. Ils auront disparu. Après cette fusion, le banquier Mario Draghi devrait réaliser des «économies d'échelle». Par exemple : il est inutile de gaspiller en ambassades pour chaque État-membre, un seul réseau suffit pour l'État-unique. Tant qu'à faire, les privilèges des uns seront mis au service de tous. Par exemple, le siège permanent des Français au Conseil de sécurité des Nations unies reviendra à l'Union. Ou encore, la Bombe atomique française sera remise à la Défense de l'Union. Les États neutres, tel que l'Autriche, auront de toute manière disparus.

Ce qui est vrai en matière politique l'est aussi en matière économique. Mario Draghi préconise depuis longtemps déjà une réorganisation de l'économie de l'UE selon le modèle soviétique : à chaque région sa spécificité. C'est d'ailleurs en misant sur cette évolution que l'UE a conclu les accords de libre-échange auquel je faisais référence au début de cet article. Si l'élevage restera une particularité de la Pologne, les Pays-Bas ont pris de l'avance en mettant au chômage autoritairement leurs paysans et la France ne devra plus tarder à consacrer ses talents à d'autres tâches.

L'élimination des obstacles

Le véritable obstacle à la création d'un État-unique ne peut venir que des États-membres refusant de disparaître. Il réside dans le Conseil des chefs d'États et de gouvernements.

Deux points de vue diamétralement opposés et inconciliable se font face. Les deux extrêmes étant dans l'ancienne Tchécoslovaquie : la Tchéquie est gouvernée depuis un peu plus d'un an par le général Petr Pavel, ancien président du Comité militaire de l'OTAN. Son programme est celui du G7 (affirmation d'un monde régi par des règles4, endiguement de la Russie, soutien aux nationalistes intégraux ukrainiens, préparation de l'affrontement avec la Chine). Au contraire, la Slovaquie est gouvernée depuis six mois par Robert Fico. L'alliance sur laquelle il s'appuie comprend certes quelques nostalgiques du père Jozef Tiso qui établit, sous la protection des nazis, un régime national-catholique durant la Seconde Guerre mondiale. Plus sérieusement, elle est fondée sur les partisans de l'indépendance vis-à-vis de l'URSS qui ne se reconnaissait pas dans la figure de Václav Havel, l'agent de la CIA qui prit le pouvoir à l'occasion d'une révolution colorée, la «révolution de velours». Ancien communiste, Robert Fico distingue la Russie de l'URSS. Il défend un monde organisé autour du Droit international (et non pas des «règles» du G7). Il a pris position pour la résolution 2202 du Conseil de sécurité et par conséquent a approuvé l'intervention de la Russie en Ukraine. Il est le seul et unique dirigeant de l'Union a avoir tenu cette position (la Hongrie de Viktor Orbán évite d'aborder ce sujet).

Il y a quelques jours, le problème a été réglé : le 15 mai 2024 un individu a tiré cinq coups de feu à bout portant sur lui. Robert Fico a immédiatement été évacué (photo). Il a déjà été opéré deux fois et ses jours ne sont plus en danger. Le débat qu'il animait au sein du Conseil est interrompu. Il ne devrait pas reprendre.

L'Histoire de l'UE est déjà écrite. Ce qui est merveilleux avec ce projet, c'est qu'au fur et à mesure qu'il s'accomplit, on découvre pourquoi Bruxelles a imposé des règles et des faits qui n'avaient aucun sens lorsqu'ils ont été arrêtés, mais en prennent un désormais.

Le grotesque débat des Spitzenkandidaten, en anglais et dans un décor grandiose, mais sans enjeu, aura joué son rôle : occuper les foules pendant que les gens qui comptent décident de leur avenir dans l'ombre. Ceux qui s'opposent au projet d'État unique seront éliminés.

source : Réseau Voltaire


https://reseauinternational.net/la-democratie-version-union-europeenne/
#5
Citoyenneté économique / Faillites, Chômage, Euro : Où ...
Last post by JacquesL - 25 Mai 2024, 12:15:51 PM
Faillites, Chômage, Euro : Où vont la France et l'Europe ?



par Dominique Delawarde

À l'approche des élections européennes, il est bon de s'informer sur les résultats de notre économie, indiscutablement liés aux immenses talents des dirigeants que nous nous sommes donnés. Marc Touati répond dans sa vidéo hebdomadaire à la question : Faillites, Chômage, Euro : Où vont la France et l'Europe ?  


Deux points de vue valant mieux qu'un, voici celui de Philippe Béchade daté du 21 mai 2024, dans une vidéo de 8 minutes sous le titre : «Records de faillites d'entreprise : le sabotage de l'économie allemande».    

Général Dominique Delawarde

#6
Vaccins : Comment la vérité est étouffée



par Xavier Bazin

Cher(e) ami(e) de la Santé,

C'est un livre qui se lit comme un roman policier... et qui révèle au grand jour la stupéfiante corruption politico-médicale destinée à vous cacher les «effets indésirables» de certains vaccins.

Son auteur, le Pr Romain Gherardi, n'est pas n'importe qui.

Professeur de médecine à 38 ans, il est à la tête d'un prestigieux centre hospitalier français sur les maladies neuro-musculaires. Il a publié plus de 300 articles de recherche dans des revues médicales de premier plan (Lancet, New England Journal of Medicine, Brain, etc.).

Médecin rempli d'humanité et chercheur exigeant, il n'a rien d'un provocateur. Il ne manque jamais une occasion de rappeler que les vaccins ont sauvé des millions de vies.

Mais il refuse qu'on empêche le grand public de connaître certains effets indésirables évitables des vaccins contenant de l'aluminium.

Il n'accepte pas qu'on cherche à étouffer des recherches scientifiques d'utilité publique, qui pourraient éviter des milliers de maladies graves... et peut-être même soulager des millions de patients victimes du terrible «syndrome de fatigue chronique».

Tout ce qu'il souhaite, c'est la vérité, y compris si elle dérange. Et il l'a payé au prix fort.

En quelques années, il est passé du statut de «star enviée de la médecine», consulté officiellement par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), à celui d'un homme que l'on évite, dont on refuse de financer les recherches.

Son seul crime : avoir mis au jour une vérité très embarrassante pour l'industrie du vaccin.

Une découverte mondialement acclamée, jusqu'à ce que...

Lorsqu'en 1997, il découvre une nouvelle maladie, qu'il baptisera «myofasciite à macrophage», le professeur Gherardi est acclamé dans le monde entier.

La «signature» de cette maladie est troublante : de «grandes nappes de cellules bleues», dites «macrophages», apparaissent dans le muscle deltoïde du bras... à un endroit où l'on n'avait encore jamais observé ce type de lésion !

La souffrance des patients, elle aussi, déroute les médecins : douleurs invalidantes des muscles et des articulations, épuisement permanent, troubles cognitifs inquiétants... Voilà des symptômes bien étranges !

En France et dans le monde, c'est le branle-bas de combat. L'Institut de Veille sanitaire (InVS) prend l'affaire très au sérieux et lance une étude de terrain approfondie.

En 1998, la plus prestigieuse revue médicale au monde, The Lancet, publie l'article du Professeur Gherardi et de ses collègues détaillant leur découverte1. Immédiatement, il est invité à s'exprimer dans les plus grands médias, dont la BBC en Angleterre.

Tout allait bien... jusqu'à ce qu'il découvre la cause de l'apparition de ces mystérieux macrophages bleus.

En octobre 1998, premier coup de tonnerre : le Pr Gherardi apprend que ces cellules bleues contiennent... de l'aluminium !

Et il n'a pas besoin de chercher bien loin pour comprendre comment ce métal s'est retrouvé là.

L'aluminium, ce métal toxique utilisé dans les vaccins

Car les organismes vivants ne contiennent normalement pas le moindre atome d'aluminium. Du fer, oui, en quantité. Mais de l'aluminium, jamais, c'est un métal trop toxique pour nos cellules.

Malheureusement, depuis que l'industrie a commencé à extraire ce métal de la croûte terrestre, on en trouve un peu partout autour de nous. Jusque dans nos déodorants, dentifrices, crèmes solaires et additifs alimentaires !

Et on en trouve aussi dans... la plupart des vaccins.

Des vaccins que l'on injecte dans le muscle deltoïde du bras, celui-là même où l'on a observé les grandes nappes bleues. Pas de doute possible : l'aluminium de la myofasciite à macrophage provient des vaccins !

Rapidement, le Professeur Gherardi confirme que 100% de ses malades avaient bien subi une injection de vaccins contenant de l'aluminium dans les deux ou trois ans précédant l'apparition de leur maladie.

Le Pr Gherardi a même injecté le vaccin contre l'hépatite B dans le muscle d'un rat... et il a observé quelques semaines plus tard, au microscope, toutes les caractéristiques de la maladie !

Restait encore une énigme : pourquoi cette maladie est-elle apparue au milieu des années 1990, alors que les adjuvants d'aluminium dans les vaccins étaient utilisés depuis plus longtemps ?

La réponse est d'une simplicité lumineuse : parce qu'il a été décidé mondialement, au début des années 1990, de vacciner dans le muscle et non plus sous la peau !

Et comme la France a décidé de lancer une campagne massive de vaccination de l'hépatite B entre 1994 et 1997, il n'est pas étonnant que ce soit le pays où des centaines de cas ont subitement émergé !

Tout ceci, le Pr Gherardi en fait la démonstration implacable devant l'Organisation mondiale de la Santé en 1999. Les plus grands experts sont venus du monde entier pour l'écouter. Dans la foulée, il publie un article de synthèse lumineux dans une grande revue médicale.2

Bien sûr, il reste quelques éléments à éclaircir, mais les preuves sont alors largement suffisantes pour agir sans tarder.

L'urgence est d'autant plus grande que l'on vaccine tous les jours des milliers de patients avec des vaccins contenant de l'aluminium ! Certes, la myofasciite à macrophage est très rare, fort heureusement, mais elle ruine l'existence des malheureux qui sont frappés.

Le bon sens voudrait donc qu'on lance au plus vite de vastes études scientifiques complémentaires... et que l'on force les laboratoires à remplacer l'aluminium des vaccins par des adjuvants moins toxiques (et il en existe !).

Mais à la grande surprise du Pr Gherardi, ce n'est pas ce qui se produisit. Bien au contraire.

On l'empêche de chercher la vérité !!!

À partir du moment où il a eu le malheur de mettre en cause les adjuvants dans les vaccins, tout a été mis en œuvre pour l'empêcher de dévoiler la vérité.

Il est impossible de retracer ici les innombrables coups bas et embûches subis par le Pr Gherardi depuis 1999 – et je vous conseille vraiment de lire son livre passionnant, «Toxic Story : deux ou trois vérités embarrassantes sur les adjuvants des vaccins».

Il y raconte par exemple ce qu'a osé lui dire, les yeux dans les yeux un grand Professeur de médecine, le Pr M-F Kahn :

«Cher ami, je crois que vous avez raison... Mais je dirai toujours que vous avez tort !»

Pourquoi ? Non pas parce que ce médecin était «vendu» aux laboratoires. Mais, raconte le Professeur Gherardi, parce que la myofasciite à macrophage a le malheur d'être ce que l'on appelle une maladie «iatrogène». C'est à dire provoquée par un acte médical... et donc par des médecins !

Il n'est jamais évident de remettre en cause sa propre profession et c'est même contraire à la déontologie des médecins3. Et c'est encore pire lorsque l'on touche à la vaccination, LE grand tabou de la médecine moderne !4

Rapidement, le Pr Gherardi est «lâché» par la plupart de ses collègues :

«Alors qu'en 1998 tout le monde se battait pour figurer sur la photo de famille de la myofasciite à macrophages, dès que le fatidique mot «vaccin» a été prononcé, chacun s'est retiré sur la pointe des pieds, fuyant un débat où il n'y avait que des coups à prendre».

Et des coups, le Pr Gherardi ne manquera pas d'en recevoir.

Le mystérieux syndrome de la guerre du Golfe

Ce qui se passe en 2001 est digne des grands films d'espionnage. L'événement se produit au moment où le Pr Gherardi s'apprêtait à vérifier si le «syndrome de la guerre du Golfe» était, oui ou non, causé par les vaccins.

Petit rappel : de nombreux soldats britanniques et américains envoyés en Irak en 1991 ont souffert de symptômes inexpliqués : douleurs musculaires et articulaires, fatigue persistante, troubles de la mémoire, etc.

C'est un vrai mystère médical. Toutes les hypothèses ont été envisagées... sauf la plus probable5, à savoir le programme de vaccination intensif subi par les soldats juste avant les opérations, notamment contre l'hépatite A et B.

En 2001, une association de vétérans britanniques veut en avoir le cœur net. Elle contacte donc le Pr Gherardi pour lui demander d'examiner 12 soldats souffrant de ce fameux «syndrome de la guerre du Golfe», et de vérifier si le muscle de leur avant-bras ne contiendrait pas les fameux macrophages bleus.

Le Pr Gherardi accepte immédiatement, trop heureux de vérifier cette hypothèse. Tout est planifié, et son service est sur le pied de guerre pour accueillir dignement ces vétérans malades.

Mais croyez-le ou non, la veille de la venue de ces vétérans, un mystérieux correspondant appelle le Pr Gherardi pour l'informer que la venue des soldats britanniques est «annulée».

Comme cela, du jour au lendemain, sans la moindre explication !

Mais le pire reste à venir.

L'Agence française de sécurité sanitaire essaie de l'éliminer (socialement)

En 2004, l'Agence française du médicament (alors nommée Afssaps) recommande officiellement de STOPPER toute recherche sur le lien entre aluminium et la myofasciite à macrophages.

Cette autorité «sanitaire» décide donc d'enterrer le dossier, malgré les preuves accablantes déjà réunies!

Résultat : du jour au lendemain, le Pr Gherardi perd tout espoir de voir ses recherches financées par l'État. Ce qui le condamne, lui et son équipe, à la marginalité !

Inutile de préciser que les «experts» ayant pris cette décision dramatique avaient tous des liens puissants avec l'industrie pharmaceutique. Mais le scandale du Médiator n'avait pas encore éclaté, et les conflits d'intérêt n'étaient pas aussi suspects qu'aujourd'hui.

Écoutons le Pr Gherardi :

«L'Afssaps, je finirai par le comprendre au fil des années, est une machine ayant pour objectif premier d'empêcher que n'éclate un scandale sanitaire. Elle s'évertue pour ce faire à ralentir les procédures permettant d'appréhender la dimension exacte du problème. (...) Ce n'est ni un juge impartial, ni un collectif scientifique (...). Financée à 80% par l'industrie, c'est prioritairement un outil à son service».

En ce triste mois de mai 2004, les industriels ont donc eu la peau du Pr Gherardi. Enfin, c'est ce qu'ils croyaient.

Car c'était sans compter sur son intelligence et sa détermination exceptionnelles.

Seul contre tous, il apporte la preuve définitive

La dernière pièce du puzzle, celle qui lui fait encore défaut, c'est la démonstration physiologique du lien de cause à effet entre la vaccination et la maladie.

Statistiquement, il ne fait aucun doute que les terribles symptômes dont souffrent ces malades sont bien liés aux vaccins à l'aluminium.

Mais biologiquement, comment cela se passe-t-il ? Comment une dose infime d'aluminium injectée dans un muscle pourrait-elle causer de tels dégâts ?

C'est la toute dernière clé du mystère... et il faudra de longues années au Pr Gherardi, privé de financements nationaux et internationaux, pour la révéler au grand jour.

Mais il y parvint enfin, en 2013, dans article publié dans BMC Medicine.6

Jusqu'à cette date, tout le monde croyait (ou voulait croire) que l'aluminium des vaccins se dissolvait dans le sang. Si c'était le cas, il ne pouvait pas causer la moindre maladie : l'aluminium serait alors rapidement filtré par les reins et expulsé dans les urines.

Mais des expériences réalisées sur des souris prouvent que cela ne se passe pas comme cela. En réalité, 50% des particules d'aluminium des vaccins migrent vers les ganglions, la rate... puis s'accumulent dans le cerveau !

Encore plus étonnant : on retrouve d'autant plus d'aluminium dans le cerveau des souris que les doses d'aluminium injectées sont faiblement concentrées ! Pourquoi ? Tout simplement parce que des doses trop fortes ne peuvent pas être «gobées» par les macrophages – et ne sont donc pas emmenées dans le cerveau !

Ce qui réfute de manière éclatante l'argument des labos, qui répètent sur tous les tons que la dose d'aluminium injectée est trop faible pour pouvoir être dangereuse !

Une maladie qui ne frappe pas au hasard

Et comme si cela ne suffisait pas, le Pr Gherardi et son équipe ont même réussi à montrer pourquoi la maladie ne touche qu'une petite fraction de ceux qui sont vaccinés.

Comme toujours avec les métaux lourds, c'est une question de loterie génétique.

Par exemple, certaines personnes ne parviennent pas à éliminer correctement le fer qu'ils avalent dans leur alimentation – c'est l'hémochromatose, une maladie génétique qui touche 1 personne sur 200.

D'autres ne se détoxifient pas bien du mercure7 : dans leur cas, manger trop de poisson ou avoir plusieurs amalgames au mercure («plombages») dans la bouche peut créer de graves troubles cognitifs.

S'agissant de l'aluminium, le Pr Gherardi a admirablement montré que ceux qui souffrent de la myofasciite à macrophage avaient des variations génétiques rares et spécifiques au sein des 34 gènes qui déterminent la détoxification de ce métal.

Voilà pourquoi vous ne risquez pas grand-chose à vous faire vacciner... sauf si vous avez le malheur de faire partie des personnes «vulnérables» !

C'est vrai pour la myofasciite à macrophage mais aussi pour d'autres graves problèmes de santé.

Quelques exemples des graves effets secondaires des vaccins

Voici quelques exemples des drames les plus criants causés par certains vaccins :

  • Le vaccin contre les rotavirus (injectés aux nourrissons contre la gastroentérite) peut entraîner la mort des nourrissons. On le sait grâce au système de pharmacovigilance français, qui a recensé 2 décès et 201 effets indésirables graves chez les bébés vaccinés8 ;
  • Le vaccin contre la grippe H1N1 Pandermix a causé des milliers de cas de narcolepsie chez les enfants, une maladie grave et incurable. C'est une étude publiée dans le très respecté British Medical Journal en 2013 qui l'a révélé9 ;
  • Le vaccin contre l'hépatite B a été incriminé dans plusieurs études solides pour avoir déclenché de nombreux cas de sclérose en plaque10,11,12 ;
  • Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus, a provoqué en France plusieurs dizaines de cas de syndrome de Guillain-Barré, une maladie neurologique grave. C'est l'Agence du médicament elle-même qui l'a reconnu en 2015.13

Et bien sûr, tous les vaccins peuvent provoquer de graves réactions allergiques.

Faire toute la vérité sur les vaccins

Au total, il est clair que certains vaccins et certains de leurs adjuvants (aluminium, squalène) posent de graves problèmes de santé à une petite minorité d'entre nous.

Il est important de le reconnaître publiquement, plutôt que de faire de la vaccination un tabou («la vaccination, ça ne se discute pas», a osé dire la ministre de la Santé en 2015 !).

Il n'est pas question d'être «anti-vaccin» par principe... mais il n'est pas question non plus d'être «pro-vaccin» aveugle.

Il faut simplement reconnaître que, comme tout acte médical, il peut avoir de graves conséquences. Et il faut donc examiner au cas par cas si ses bienfaits l'emportent sur ses dangers.

Tout dépend de la maladie que l'on cherche à éviter, de la nature des vaccins, de leurs adjuvants... et de la vulnérabilité personnelle de chacun d'entre nous !

Ce doit donc être une décision médicale et individuelle, et non pas administrative et collective, comme les labos le réclament, pour sécuriser leurs profits !

La prudence vis-à-vis des vaccins est d'autant plus légitime que la recherche scientifique est manipulée par de puissants intérêts.

C'est même encore pire pour les vaccins que pour les autres médicaments !

Pourquoi ? Parce qu'on se refuse à faire pour les vaccins ce qu'on fait pour tous les médicaments : des études en double aveugle, contre placebo. C'est à dire prendre un groupe de patients, le séparer en deux groupes, vacciner un groupe mais pas l'autre (sans que personne ne sache qui a été vacciné et qui ne l'a pas été), puis observer les résultats, au bout de quelques années.

Résultat : la science des vaccins est tout sauf solide... et l'industrie pharmaceutique s'en donne à cœur joie pour lui faire dire ce qui l'arrange.

Avec la complicité, hélas, de certains médecins sincères, dont la priorité absolue est d'éviter que l'opinion publique ne perde confiance dans la vaccination.

Pour eux, la population est un «petit enfant, dont il faut redouter les réactions inconsidérées, quitte à taire les dangers qui le menacent pour ne pas risquer de l'effrayer».14

Comme si vous et moi n'étions pas capables d'entendre la vérité et de faire des choix raisonnés pour notre avenir et celui de nos enfants !

Que faire ?

Je laisse le dernier mot au Pr Gherardi :

«J'en appelle donc aux personnalités politiques de tous bords.

Pour que perdure et vive le vaccin (...), il ne faut pas seulement reconnaître l'intolérance aux adjuvants et financer les recherches sur cette pathologie.

Il faut aussi imposer aux industriels de remettre sur le marché les vaccins sans aluminium qui ont longtemps vacciné sans danger – tel le DTP ; de travailler sur de nouveaux adjuvants non toxiques – tels le phosphate de calcium. (...)

Il faut surtout, de toute urgence, mettre en place un système d'expertise et de régulation vraiment indépendant des grands industriels du médicament».

Comptez-sur moi, chers lecteurs, pour me battre en ce sens, à mon petit niveau.

Bonne santé,

envoyé par Themistocles




https://reseauinternational.net/vaccins-comment-la-verite-est-etouffee/m
#7
Europe / La Norvège reconnaît la Palest...
Last post by JacquesL - 24 Mai 2024, 11:42:36 PM
La Norvège reconnaît la Palestine comme un État



par Léo Kersauzie

«Le gouvernement norvégien a décidé que la Norvège reconnaîtra la Palestine en tant qu'État. Au milieu d'une guerre, avec des dizaines de milliers de morts et de blessés, nous devons maintenir en vie la seule alternative qui offre une solution politique aussi bien aux Israéliens qu'aux Palestiniens : deux États, vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité», a déclaré le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Store.

La Norvège a soutenu et cherché à faire progresser la solution à deux États. La reconnaissance de la Palestine en tant qu'État met en évidence la position norvégienne de longue date selon laquelle une solution durable au conflit au Moyen-Orient ne peut être obtenue que par une solution à deux États.

Solution à deux États

«Le peuple palestinien a un droit fondamental et indépendant à l'autodétermination. Israéliens et Palestiniens ont le droit de vivre en paix dans leurs États indépendants. Il n'y aura pas de paix au Moyen-Orient sans une solution à deux États. Il ne peut y avoir de solution à deux États sans un État palestinien. En d'autres termes, un État palestinien est une condition préalable à la réalisation de la paix au Moyen-Orient», a affirmé le Premier ministre norvégien Støre.

Selon le Premier ministre norvégien, la démarcation territoriale entre l'État de Palestine et l'État d'Israël devrait être basée sur les frontières d'avant 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux États, et sans préjudice d'un règlement final des frontières, y compris le recours à des échanges de terres.

«La reconnaissance de la Palestine est un moyen de soutenir les forces modérées qui perdent du terrain dans ce conflit prolongé et brutal. Cela envoie également un message fort aux autres pays pour qu'ils suivent l'exemple de la Norvège et d'un certain nombre d'autres pays européens et reconnaissent l'État de Palestine. Cela pourrait à terme permettre de reprendre le processus menant à une solution à deux États et de lui donner un nouvel élan», a ajouté le Premier ministre norvégien.

La reconnaissance comme moteur de la paix

Depuis les accords d'Oslo il y a environ 30 ans, la Norvège et de nombreux autres pays ont suivi une stratégie dans laquelle la reconnaissance suivrait un accord de paix. Cela n'a pas abouti.

«En l'absence d'un processus de paix et d'une solution politique au conflit, les développements sont allés dans la mauvaise direction. Ni les Palestiniens ni les Israéliens ne peuvent vivre en sécurité. C'est pourquoi nous devons penser différemment et agir en conséquence. Nous ne pouvons plus attendre que le conflit soit résolu avant de reconnaître l'État de Palestine», a déclaré M. Støre.

«La Palestine est prise dans une spirale descendante d'instabilité économique et de dépendance à l'aide, ainsi que de manque de droits fondamentaux. (...) Un sentiment général de désespoir s'est renforcé parmi les Palestiniens au fil des années», a commenté le ministre norvégien des Affaires étrangères Espen Barth Eide.

Plusieurs raisons pour reconnaître l'État palestinien maintenant

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles le moment est venu de reconnaître la Palestine en tant qu'État, explique la Norvège.

«La guerre en cours à Gaza a clairement montré que la réalisation de la paix et de la stabilité doit passer par la résolution de la question palestinienne. La situation au Moyen-Orient n'a pas été aussi grave depuis de nombreuses années», a déclaré M. Støre.

«La Norvège continue à soutenir le projet de construction de l'État palestinien. Nous devons renforcer l'Autorité palestinienne sous la direction du Premier ministre Muhammed Mustafa, et nous devons œuvrer pour que l'Autorité palestinienne gouverne à Gaza après un cessez-le-feu et pour qu'il y ait un gouvernement palestinien unique. L'objectif est de parvenir à un État palestinien qui soit politiquement cohérent et qui dérive de l'Autorité palestinienne», a déclaré M. Eide.

La reconnaissance formelle de la Palestine par la Norvège en tant qu'État entrera en vigueur le mardi 28 mai 2024. Un certain nombre d'autres pays européens partageant les mêmes idées reconnaîtront également la Palestine à la même date. Ces pays feront leurs propres annonces.

«La reconnaissance par divers pays européens n'est pas, en elle-même, suffisante pour garantir la pérennité d'un État palestinien. En reconnaissant un État palestinien, nous soutenons le plan de paix arabe qui a été élaboré par des acteurs clés de la région à la suite du 7 octobre. La Norvège a joué un rôle de premier plan dans la mobilisation du soutien européen en faveur de ce plan. Ses principaux éléments sont un processus irréversible vers la création d'un État palestinien, le renforcement de l'Autorité palestinienne, des garanties de sécurité crédibles pour Israël, la démobilisation du Hamas et d'autres groupes armés et la normalisation des relations entre Israël et les pays arabes. Bien qu'aucune de ces mesures ne puisse à elle seule résoudre le conflit israélo-palestinien, leur combinaison peut conduire à de grands progrès», a déclaré M. Eide.

30 ans après les accords d'Oslo

La reconnaissance par la Norvège d'un État palestinien arrive un peu plus de 30 ans après la signature du premier accord d'Oslo en 1993. Depuis lors, les Palestiniens ont fait des pas importants vers une solution à deux États. En 2011, la Banque mondiale a conclu que la Palestine satisfaisait aux critères clés requis pour fonctionner en tant qu'État. Des institutions nationales ont été créées pour fournir à la population des services essentiels. Mais la guerre à Gaza et l'expansion continue des colonies illégales en Cisjordanie ont rendu la situation en Palestine plus difficile qu'elle ne l'a été depuis des décennies.

«Les Israéliens comme les Palestiniens ont besoin de sécurité et d'espoir pour l'avenir. Le plus urgent à l'heure actuelle est de parvenir à un cessez-le-feu, de garantir qu'une aide humanitaire suffisante parvienne à la population de Gaza et d'obtenir la libération des otages. À plus long terme, nous espérons que la reconnaissance de la Palestine en tant qu'État encouragera les parties à relancer les pourparlers de paix dans le but de trouver des solutions aux questions en suspens concernant le statut final. Un État palestinien renforcera également la sécurité des Israéliens», a déclaré M. Eide.

143 pays reconnaissent l'État de Palestine comme État souverain

Le vice-président de la Commission européenne Josep Borrell avait déclaré fin avril que plusieurs pays de l'Union européenne reconnaîtraient l'État palestinien avant la fin mai. L'État de Palestine est actuellement reconnu comme État souverain par 143 des 193 États membres des Nations unies, dont la Russie. Quant aux pays de l'UE, la Bulgarie, la République tchèque, Chypre, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Suède ont déjà reconnu l'État palestinien.

source : Médias-Presse-Info

https://reseauinternational.net/la-norvege-reconnait-la-palestine-comme-un-etat/
#8
Asie, Pacifique / The Guardian : Les colons isra...
Last post by JacquesL - 24 Mai 2024, 03:22:26 PM
The Guardian : Les colons israéliens sont informés sur l'emplacement des camions d'aides afin de les attaquer



par Ahmed Asmar

Le quotidien britannique cite un membre d'un des principaux groupes de colons à l'origine des attaques, qui affirme recevoir des informations sur l'emplacement des camions d'aide de la part de membres de la police et de l'armée israéliennes.

Le personnel de sécurité israélien transmet aux extrémistes et aux colons israéliens des informations sur la position des camions d'aide humanitaire destinés à la bande de Gaza ravagée par la guerre, ce qui leur permet de bloquer et de vandaliser les convois, a déclaré The Guardian dans un article exclusif publié mardi.

Au cours des dernières semaines, des colons israéliens ont attaqué et vandalisé des dizaines de camions d'aide humanitaire faisant route de la Cisjordanie vers la bande de Gaza.

Israël impose un blocus paralysant à l'enclave depuis octobre dernier, date à laquelle il a lancé une guerre contre le Hamas après une incursion transfrontalière du mouvement de résistance palestinien qui aurait coûté la vie à 1200 israéliens.

Les opérations militaires menées depuis plus de sept mois ont tué plus de 35 000 Palestiniens, provoqué des déplacements internes forcés, créé des conditions de famine et réduit l'enclave à l'état de ruines. La guerre a également entraîné des poursuites contre Israël devant la Cour internationale de justice de La Haye pour crime de génocide.

Le quotidien britannique cite un membre d'un des principaux groupes de colons à l'origine des attaques, qui affirme recevoir des informations sur l'emplacement des camions d'aide de la part de membres de la police et de l'armée israéliennes.

Selon le journal, l'allégation de collusion des forces de sécurité est étayée par des messages provenant de groupes de discussion internes sur Internet qu'il a examinés, ainsi que par les récits d'un certain nombre de témoins et d'activistes.

Les colons affirment que l'aide est détournée vers le Hamas, mais ces allégations ont été rejetées par les organisations humanitaires.

«Oui, certaines de nos informations proviennent de membres individuels des forces israéliennes», a déclaré au Guardian Rachel Touitou, porte-parole du groupe Tzav 9, impliqué dans les attaques contre les camions d'aide.

Prenant ses distances avec les récents incendies criminels de camions d'aide, elle a admis que le groupe bloquait les camions d'aide afin d'empêcher les vivres de parvenir au Hamas.

Le journal s'est également entretenu avec des chauffeurs de camions palestiniens transportant l'aide vers Gaza, qui ont qualifié les attaques de «scènes barbares».

«Les colons coopèrent pleinement avec l'armée. Nous sommes choqués et surpris que l'armée ne nous ait fourni aucune protection. Même si elle était présente et observait ce qui se passait. L'armée était au service des colons», a déclaré Yazid al-Zoubi, 26 ans, un chauffeur de camion palestinien qui a été attaqué par les manifestants la semaine dernière au poste de contrôle de Tarqumiya.

Une militante israélienne des droits de l'homme a été battue par les colons lorsqu'elle a tenté de documenter les attaques contre les camions d'aide sans l'intervention des forces de sécurité israéliennes. Sapir Sluzker Amran a déclaré que les colons qui attaquent les camions d'aide sont armés de fusils et de couteaux.

source : Agence Anadolu

https://reseauinternational.net/the-guardian-les-colons-israeliens-sont-informes-sur-lemplacement-des-camions-daides-afin-de-les-attaquer/
#9
Politique française / L’article 4 sur la censure des...
Last post by JacquesL - 24 Mai 2024, 12:15:55 PM
L'article 4 sur la censure des médecins retoqué en article 12



Le combat est efficace : la censure des médecins donneurs d'alerte est retoquée (discrètement !) en passant du fameux article 4 à l'article 12

par les Drs Nicole et Gérard Delépine

Les seuls combats perdus d'avance sont ceux qu'on ne livre pas !

La loi Darmanin sur les dérives sectaires voulait criminaliser tout discours critiquant le discours officiel sur les maladies et les mesures et traitements prônés par le gouvernement afin de pouvoir nous imposer plus facilement des mesures supprimant nos libertés ou des traitements peu efficaces sous prétexte sanitaire.

L'article 4 prévoyait ainsi :

«Est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende la provocation à abandonner ou à s'abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique»... «Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d'effets, les peines sont portées à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende».

Devant les risques d'atteinte à la liberté d'expression évoqués par le Conseil d'État, les sénateurs ont fortement amendé la première version du texte1 que les députés de la majorité ont rétabli immédiatement par un vote obtenu dans des conditions discutables. Heureusement les pétitions et innombrables lettres adressées aux élus ont finalement convaincu ceux-ci de la nécessité de préserver la liberté scientifique et les médecins et chercheurs donneurs d'alerte, et de réécrire le texte en un article devenu «12».

Cette victoire montre une fois de plus que le combat paie ainsi que l'expose l'analyse de juristes2 transcrite ci-dessous dans son intégralité.

«Bref commentaire de l'ex-article 4 devenu article 12 relatif au délit de provocation à l'abandon/abstention de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique présenté comme bénéfique pour la santé en l'état des connaissances médicales».

L'article 12, désormais en vigueur dans la loi n°2024-420 du 10 mai 2024 visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l'accompagnement des victimes, qui aurait pu être réprimé avec les dispositions existantes du Code pénal, vient donc créer un nouveau délit, plus précis, et spécifique aux dérives sectaires.

Initialement, le projet de la majorité et de la secrétaire d'État à la citoyenneté et à la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, était d'amalgamer le complotisme (très largement entendu jusqu'à l'esprit critique) aux dérives sectaires et de le réprimer de la même façon, profitant de la difficulté de délimiter la frontière entre la mise en danger d'une personne par un gourou et la liberté d'expression d'un thérapeute. Les dérives sectaires constituaient un prétexte habile pour créer, dans une optique de contrôle de la parole, un délit nouveau à même de faire condamner toute forme d'expression qui serait sortie ou qui serait allée à l'encontre du narratif scientifique officiel dans l'optique d'une future pandémie. Ainsi, sous prétexte de protection des citoyens, on risquait d'attenter aux libertés.

Il faut dire que la rédaction initiale de ce nouveau délit était très maladroite, notamment avec sa formule «en l'état des connaissances médicales» qui a fait couler beaucoup d'encre. En effet, ce n'est pas au juge de déterminer «l'état de la science» en matière de médecine, ni au législateur de permettre au gouvernement et au juge de déterminer un standard scientifique, encore moins de fixer la science, qui est évolutive par définition et peut soulever de vives controverses selon les sujets. Si cet «état de la science» était choquant dans la version initiale au regard de la liberté d'opinion et d'expression, il devient – à défaut de le supprimer – plus logique et cohérent dans la version finale promulguée, puisque cet «état de la science» tel qu'il est fixé à un moment donné d'appréciation d'une emprise sectaire effective, permet justement au droit de qualifier et de venir saisir cette emprise.

En toute hypothèse, il est toujours dangereux de déléguer au scientifique la responsabilité de déterminer une partie de l'état du droit et d'imposer au juge de faire de la science ou de s'improviser médecin. Ce texte revêtait un aspect fortement téléologique et poursuivait un objectif dissimulé. Le Conseil d'État avait rendu un avis frileux sur le projet et avait proposé de supprimer ce délit. Les parlementaires ont donc bien senti la manœuvre maligne du gouvernement – tant sur le fond que sur la forme – et la séparation des pouvoirs a joué son rôle – ce dont il faut se féliciter en l'espèce – pour «retirer le venin initial de la loi».

Rappelons qu'après que la commission des lois du Sénat l'eut supprimé, cet article 4 a été rétabli en commission à l'Assemblée qui l'a rejeté en séance à 8 voix près. Il a été ensuite réintroduit et voté in extremis dans le cadre de la demande d'une nouvelle délibération nocturne. La Commission mixte paritaire n'ayant pu mettre d'accord les chambres, le gouvernement a finalement donné le dernier mot à l'Assemblée qui avait voté l'article, en vertu de l'article 45, alinéa 4 de la Constitution.

Nous sommes donc partis d'une loi utilisant le prétexte d'un nouveau délit sectaire pour réprimer tout lanceur d'alerte en matière scientifique et médicale, à une loi ramenée par le législateur, à son objectif initial : empêcher les dérives sectaires – et elles seules. Le travail législatif a donc permis de venir «verrouiller» une disposition particulièrement équivoque en la limitant à l'objet spécifique du texte qui lui servait de support. Le législateur a donc cantonné les dispositions proposées aux seules et strictes emprises de nature sectaire réelles, en venant tout simplement préciser l'article 4 initial – devenu article 12 – de quelques amendements. Et c'est cette précision qui a permis de rendre ce texte moins dangereux pour les libertés fondamentales (garanties par la Constitution), notamment la liberté d'expression, liberté d'opinion et de communication, au droit au respect de la vie privée et à l'indépendance des enseignants-chercheurs.

En effet, pour retirer le venin initial du texte, paradoxalement rien n'en a vraiment été retiré. Au contraire, le législateur est surtout venu ajouter des dispositions. Trois ajouts légistiques ont permis d'annihiler la finalité première de ce texte : D'abord, le texte initial ne précisait pas comment pouvaient se caractériser la «provocation» à l'abstention/abandon de suivre un traitement médical. Qu'à cela ne tienne, le législateur est venu apporter ces précisions nécessaires à un délit grave afin que les autorités administratives puis le juge soient mieux guidés dans sa mise en œuvre répressive – et surtout, que ce délit ne soit pas suffisamment flou pour donner à un gouvernement un jour le prétexte abusif de poursuites vexatoires à l'encontre d'un potentiel lanceur d'alerte ou même d'une personne qui aurait pu constater ou critiquer un peu trop vite au goût de cet exécutif, les effets néfastes d'un médicament... Mais surtout, ces ajouts ont levé l'épée de Damoclès que la formule «en l'état des connaissances médicales» avait suspendue sur le travail des médecins-cliniciens/chercheurs en médecine (puisque l'emploi du terme «médical» montre que ce délit ne visait pas l'intégralité des scientifiques, mais uniquement ceux ayant un lien au monde médical, révélant ainsi, au prétexte de lutter contre les dérives sectaires, le besoin du gouvernement de contrôler totalement ce secteur, déjà fortement administré). Rassurons donc les chercheurs du domaine médical et clinicien : en l'état actuel du droit, un médecin-clinicien/chercheur qui publie ses résultats ou analyses scientifiquement démontrés et/ou qui commente scientifiquement une étude publiée, dans un sens ou dans un autre, ne pourra en aucun cas constituer une «provocation» à l'abandon/abstention d'un soin ou d'un traitement.

Nous allons ici expliquer précisément pourquoi. L'honneur est sauf, le bon sens aussi : nos scientifiques gardent donc, fort heureusement, leur liberté d'expression et les médecins cliniciens et chercheurs dans le domaine médical ne constituent pas une sous-catégorie de citoyens, que ce délit serait venu amputer de leur liberté d'expression par rapport à l'ensemble des autres chercheurs – et constituant par la même une discrimination inacceptable dans le domaine de la recherche scientifique. Il faut donc se féliciter de la précision apportée par les parlementaires pour verrouiller l'article, car on se demande comment la version initiale aurait pu passer le contrôle du Conseil constitutionnel avec une telle rupture d'égalité au regard du principe de l'indépendance des enseignants-chercheurs.

Désormais, il faudra donc réunir trois éléments constitutifs cumulatifs pour commettre l'infraction :

1. Elle s'appliquera uniquement sur une personne atteinte d'une pathologie. Il faudra établir une pathologie initiale et déterminer précisément cette pathologie.

2. Il faudra des «pressions» ou des «manœuvres» ;

3. Mais surtout, il faudra que ces pressions ou ces manœuvres soient «réitérées», autrement dit, répétées. Une simple demande ou une intervention unique ne suffira donc pas à qualifier le délit. Ce qui signifie que le fait d'exprimer ses doutes dans un livre ou dans un article de presse sur un traitement ou une mesure d'ordre prophylactique décidée par un gouvernement ne rentrera pas dans la caractérisation de ce délit : en effet, il n'y a pas de manœuvres, ni de pressions sur une personne, encore moins réitérées. Pour des raisons de sécurité juridique au regard du risque pénal qui peut devenir fort en certaines périodes «troubles», nous recommandons néanmoins de mentionner lors de l'expression de ses doutes, que de tels doutent n'engagent personne et que le point de vue est personnel, ce qui permettra d'exclure tout élément intentionnel de la pression ou manœuvre.

Ensuite, le législateur est venu ajouter une nouvelle précision relative à cette «provocation» à l'abandon/abstention d'un traitement : si les circonstances de la commission «permettent d'établir la volonté libre et éclairée de la personne, eu égard notamment à la délivrance d'une information claire et complète quant aux conséquences pour la santé», alors, le délit n'est plus constitué. On voit là la recherche de précision du législateur : l'expression claire du consentement libre et éclairé exclut par définition toute emprise. Il démontre une volonté, une intention excluant toute entreprise de domination ou de soumission psychologique. Et la meilleure façon de démontrer que l'on n'est pas dans un schéma d'emprise de type sectaire – et donc d'écarter l'application de ce délit – consiste donc en une démarche de transparence totale, à savoir une «information claire et complète quant aux conséquences pour la santé». En effet, les manœuvres d'emprises, notamment sectaires, s'appuient souvent sur une information parcellaire, lacunaire ou précaire, voire carrément fausse. Une telle précision est ainsi à saluer en ce qu'elle se focalise sur une lutte efficace et réelle contre toute forme de dérive sectaire, plutôt que de permettre de restreindre les libertés fondamentales des personnes qui exerceraient leur libre esprit critique en toute bonne foi.

Ainsi, le simple conseil bienveillant et de bonne foi à un proche ne peut plus relever de ce texte, car l'élément intentionnel visant à tromper ou dissimuler doit être rapporté pour caractériser le délit. Plus encore, le législateur ne manque pas de venir rappeler que toutes formes de sujétions psychologiques ou physiques qui seraient établies ne manqueraient pas d'opérer résurgence des dispositions du texte. Ces sujétions sont définies plus loin dans le Code pénal comme des «pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement et ayant pour effet de causer une altération grave de sa santé physique ou mentale ou de conduire cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables». Le législateur a donc eu à cœur de mettre le texte à promulguer en cohérence avec le reste du Code pénal. Ici encore, il faut saluer cette recherche de mise en cohérence, d'ordre, de logique et d'intelligibilité générale de notre système juridique. La première rédaction, dans son but initial, aurait finalement pu conduire à de nombreuses incompréhensions et incertitudes, aux limites de la mise en cause du principe de sûreté – à savoir le droit de ne pas être arrêté arbitrairement (art. 7 DDHC) pour toutes sortes d'expressions légitimes au regard d'une doxa gouvernementale soudainement établie ou d'un état de la science parfois arbitrairement déterminé.

Enfin, afin d'être sûr de retirer tout le venin de la disposition et qu'elle ne puisse jamais servir aux fins initiales pour lesquelles elle était prévue, le législateur est venu empêcher son application aux lanceurs d'alertes. Bien entendu, il s'agit de l'hypothèse du lanceur d'alerte tel que défini et reconnu par la loi dite «Sapin 2» relative à la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique du 9 décembre 2016, dans les articles 6 à 16 de son Chapitre II qui a, pour la première fois en France, introduit un statut du lanceur d'alerte et des dispositions relatives à sa protection. La définition du lanceur d'alerte (art. 6) devient dès lors fondamentale pour comprendre la limite du délit de provocation à l'abandon/abstention d'un traitement. Au sens de la loi Sapin 2, un lanceur d'alerte est «une personne physique qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un crime ou un délit, une violation grave et manifeste d'un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d'un acte unilatéral d'une organisation internationale pris sur le fondement d'un tel engagement, de la loi ou du règlement, ou une menace ou un préjudice graves pour l'intérêt général, dont elle a eu personnellement connaissance».

Le lanceur d'alerte, ainsi exclu de ce nouveau délit, se définit donc par trois critères cumulatifs :

1. Il signale, au regard de ses connaissances, une atteinte grave à la loi ou au droit international ou un préjudice grave à l'intérêt général ;
2. Il opère ce signalement de façon désintéressée ET de bonne foi ;
3. Cette révélation ou ce signalement n'est pas couvert par le secret de la défense nationale, le secret médical ou le secret professionnel entre l'avocat et son client.


Ainsi, dès lors que ces trois critères sont réunis, il ne peut plus y avoir de provocation à l'abandon/abstention d'un traitement.

L'on voit bien que la version finale permet de préserver l'État de droit avec le respect de nos libertés les plus fondamentales, mais aussi la cohérence de notre ordre public. Les précisions légistiques ou de rédaction apportées par la phase parlementaire de l'itinéraire législatif, ont permis d'éviter de tomber dans un arbitraire particulièrement préjudiciable au rôle du juge, mais aussi – et surtout – au rôle du scientifique dans la société.

La remise en cohérence de ce texte permet de montrer le rôle protecteur de l'État de droit face à tout risque d'arbitraire, mais aussi l'importance de la séparation des pouvoirs (article 16 DDHC) et du rôle parlementaire lorsqu'il apparaît que l'exécutif se trompe ou pire, que sa vision de l'intérêt général puisse ne pas toujours être motivé par les objectifs les plus louables au regard de la préservation des libertés. La Constitution a donc joué son rôle définitoire de garde-fou des décisions liberticides des gouvernants dans l'intérêt des gouvernés et a permis aux universités et à la recherche de conserver leur indépendance et la liberté inhérente à toute forme de progrès.

G. H., Professeur de droit public à l'université,
J.-L. D., Juriste,
Me J.- P. JOSEPH, Avocat.


Continuons la lutte pour le respect de nos libertés fondamentales si durement conquises par nos ancêtres. Vivons dans le respect de leur mémoire et pour l'avenir de nos enfants. Vivons comme le rappelait si élégamment Victor Hugo en 1853 dans «Les Châtiments»3 :

Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front,
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime,
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche,
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va,
Rire de Jupiter sans croire à Jéhovah,
Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme,
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme,
Pour de vains résultats faire de vains efforts,
N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés
Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !

source : Docteur Nicole Delépine



https://reseauinternational.net/larticle-4-sur-la-censure-des-medecins-retoque-en-article-12/
#10
Europe / «La cheffe de la diplomatie la...
Last post by JacquesL - 23 Mai 2024, 04:13:47 PM
«La cheffe de la diplomatie la plus stupide» : qu'est-ce qui a valu à Baerbock une telle étiquette ?



par Sputnik Afrique

La cheffe de la diplomatie allemande est connue pour les bourdes qui plongent les autres, tant en Allemagne qu'ailleurs, dans l'embarras par procuration.

Voici un palmarès de ses déclarations les plus provocantes et controversées, qui ont été à l'origine de sa réputation peu flatteuse :

«Nous menons une guerre contre la Russie»

En voici une déclaration qui pourrait avoir des conséquences irréparables. En effet, lors d'un débat à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe le 24 janvier 2023, Baerbock a lancé :

«Oui, nous devons faire plus pour défendre l'Ukraine. Mais le plus important et le plus crucial est que nous le fassions ensemble et que nous ne fassions pas le jeu des reproches en Europe, parce que nous menons une guerre contre la Russie et non pas les uns contre les autres».

Le président russe doit «changer le cap à 360 degrés» 
pour que l'Ukraine soit en sécurité, a déclaré la ministre lors de la conférence de Munich sur la sécurité, le 18 février 2023.

«Peu importe ce que pensent mes électeurs allemands...»

Indépendamment de l'opinion de ces derniers, Baerbock aiderait l'Ukraine «aussi longtemps qu'elle en aura besoin», a insisté la haute responsable. Même si les Allemands descendent dans la rue, le pays ne lèvera pas les sanctions contre la Russie, a-t-elle souligné le 31 août 2022, lors de la conférence du Forum 2000 à Prague.

La photo d'Erdogan avec Poutine est un «défi» pour l'OTAN

Le fait que le président turc soit immortalisé sur le même cliché que son homologue russe et le feu président iranien Ebrahim Raïssi, au cours de la visite de Poutine et d'Ergogan en Iran en juillet 2022 est «plus qu'incompréhensible» et constitue un «défi» pour l'Alliance nord-atlantique, a estimé Baerbock le 23 juillet 2022.

Outre son manque de professionnalisme qui s'exprime par des déclarations dures et vides de sens, Baerbok est également «célèbre» pour ses erreurs constantes, telles que «OstCocaine» (au lieu d'Ostukraine, soit Ukraine orientale) et bien d'autres encore.

source : Sputnik Afrique

https://reseauinternational.net/la-cheffe-de-la-diplomatie-la-plus-stupide-quest-ce-qui-a-valu-a-baerbock-une-telle-etiquette/