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#71
Asie, Pacifique / L’éventualité d’une guerre mon...
Last post by JacquesL - 10 Avril 2024, 01:52:11 PM
L'éventualité d'une guerre mondiale est-elle réelle ?



par Serge Marchand et Thierry Meyssan

Une guerre atomique est possible. La paix du monde est suspendue au doigté des États-Unis que les «nationalistes intégraux» ukrainiens et les «sionistes révisionnistes» israéliens font chanter. Si Washington ne livre pas des armes pour massacrer les Russes et les Gazaouis, ils n'hésiteront pas à lancer l'armageddon.

Les guerres en Ukraine et à Gaza ont conduit plusieurs responsables politiques de premier plan à comparer la période actuelle avec les années 1930 et à évoquer la possibilité d'une Guerre mondiale. Ces craintes sont-elles justifiées ou s'agit-il d'une rhétorique visant à faire peur ?

Pour répondre à cette question, Nous allons résumer des évènements ignorés de tous, quoique bien connus des spécialistes. Nous le ferons sans passion, au risque de paraître indifférents à ces horreurs.

En premier lieu, distinguons les conflits en Europe orientale et au Moyen-Orient. Ils n'ont que deux points communs :

Ils ne représentent en eux-mêmes aucun enjeu significatif, mais une défaite de l'Occident qui, après sa défaite en Syrie, marquerait la fin de son hégémonie sur le monde.

Ils sont alimentés par une idéologie fasciste, celle des «nationalistes intégraux» ukrainiens de Dmytro Dontsov1 et celle des «sionistes révisionnistes» israéliens de Vladimir Ze'ev Jabotinsky2 ; deux groupes qui sont alliés depuis 1917, mais sont passés dans la clandestinité durant la guerre Froide et sont inconnus aujourd'hui du grand public.

Il existe cependant une différence notable entre eux :

La même fureur est visible sur les deux champs de bataille, mais les «nationalistes intégraux» sacrifient leur propres concitoyens (il n'y a presque plus d'hommes valides de moins de trente ans en Ukraine), tandis que les «sionistes révisionnistes» sacrifient des personnes qui leur sont étrangères, des civils arabes.

Ces guerres risquent-elles de se généraliser ?

C'est la volonté des deux groupes précités. Les «nationalistes intégraux» ne cessent d'attaquer la Russie à l'intérieur de son territoire et au Soudan, tandis que les «sionistes révisionnistes» bombardent le Liban, la Syrie et l'Iran (plus exactement le territoire iranien en Syrie puisque le consulat de Damas est extra-territorialisé). Cependant, nul ne répond : ni la Russie, ni l'Égypte et les Émirats dans le premier cas, ni le Hezbollah, ni l'armée arabe syrienne, ni les Gardiens de la Révolution dans le second cas.

Tous, y compris la Russie, soucieux d'éviter une réplique brutale de l'«Occident collectif» qui conduirait à une Guerre mondiale, préfèrent encaisser les coups et accepter leurs morts.

S'il devait y avoir une généralisation de la guerre, celle-ci ne serait plus simplement conventionnelle, mais surtout nucléaire.

Si l'on connaît les capacités conventionnelles de chacun, on ignore en grande partie ses capacités nucléaires. Tout au plus sait-on que seuls les États-Unis ont utilisé des bombes nucléaires stratégiques durant la Seconde Guerre mondiale et que la Russie affirme disposer de lanceurs nucléaires hypersoniques avec lesquels aucune autre puissance ne peut rivaliser. Cependant quelques experts occidentaux mettent en doute la réalité de ces prodigieuses avancées techniques. En arrière-plan, quelle est donc la stratégie des puissances nucléaires ?

Outre les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité, l'Inde, le Pakistan, la Corée du Nord et Israël disposent de bombes atomiques stratégiques. Tous, sauf Israël les envisagent comme des moyens de dissuasion.

Les médias occidentaux présentent également l'Iran comme une puissance nucléaire ce que démentent officiellement la Russie et la Chine.

Durant la guerre du Yémen, l'Arabie saoudite a acheté des bombes nucléaires tactiques à Israël et les a utilisées, mais elle ne semble pas en disposer de manière permanente, ni en maîtriser la technique.

Seule la Russie mène régulièrement des exercices de Guerre nucléaire. Lors de ceux d'octobre dernier, elle admettait perdre un tiers de sa population en quelques heures, puis simulait le combat et en sortait vainqueur.

En définitive, la totalité des puissances nucléaires n'envisagent pas de tirer en premier, car cela entrainerait sans aucun doute leur destruction. À l'exception d'Israël qui, au contraire, semble avoir adopté la «doctrine Samson» («Laissez-moi mourir avec les Philistins»). Il serait donc la seule puissance à imaginer le sacrifice ultime, le «Crépuscule des Dieux», cher aux nazis.

Deux ouvrages critiques ont été consacrés à l'atome militaire israélien : «The Samson Option : Israel's Nuclear Arsenal and American Foreign Policy» de Seymour M. Hersh (Random House, 1991) et «Israel and the Bomb» d'Avner Cohen (Columbia University Press, 1998, traduit en français par les éditions Demi-Lune).3

L'atome militaire n'a jamais été envisagé comme une forme de dissuasion classique, mais comme l'assurance qu'Israël n'hésitera pas à se suicider pour tuer ses ennemis plutôt que d'être vaincu. C'est le complexe de Massada4. Cette manière de penser s'inscrit dans la ligne de la «Directive Hannibal» selon laquelle les FDI doivent tuer eux-mêmes leurs propres soldats plutôt que de les laisser devenir prisonniers de l'ennemi.5

Durant la guerre des Six Jours, le Premier ministre israélien, l'Ukrainien Levi Eshkol, ordonna de préparer une des deux bombes dont Israël disposait à l'époque pour la faire exploser non loin d'une base militaire égyptienne sur le mont Sinaï. Ce plan ne fut pas exécuté, les FDI ayant très rapidement gagné cette guerre conventionnelle. Si cela avait eu lieu, des retombées auraient tué en nombre, non seulement des Égyptiens, mais aussi des Israéliens.6

Durant la guerre d'Octobre 1973 (dite en Occident «guerre du Kippour»), le ministre de la Défense, l'Israélien d'origine ukrainienne Moshe Dayan, et la Première ministre, l'Ukrainienne Golda Meir, envisagèrent à nouveau d'utiliser 13 bombes atomiques.7



Les révélations de Mordechai Vanunu à la «une» du Sunday Times.

En 1986, un technicien nucléaire de la centrale de Dimona, le Marocain Mordechaï Vanunu, révéla le programme nucléaire militaire secret israélien au Sunday Times8. Il fut enlevé par le Mossad à Rome, sur ordre du Premier ministre israélien et père de la bombe atomique, le Biélorusse Shimon Peres. Il fut jugé à huis-clos et condamné à 18 ans de prison, dont 11 passées en isolement total. Il fut à nouveau condamné à 6 mois de prison pour avoir osé s'entretenir avec le Réseau Voltaire.

En 2009, Martin van Creveld, le principal stratège israélien, déclarait : «Nous possédons plusieurs centaines d'ogives atomiques et de fusées et pouvons atteindre nos cibles dans tous les azimuts, et même Rome. La plupart des capitales européennes font partie des cibles potentielles de notre armée de l'Air (...) Les Palestiniens doivent tous être expulsés. Les gens qui luttent dans ce but attendent simplement la venue de «la bonne personne au bon moment». Il y a seulement deux ans, 7 ou 8% des Israéliens étaient d'avis que ce serait la meilleure solution, il y a deux mois c'était 33%, et maintenant, selon un Sondage Gallup, le chiffre est de 44% pour».

Aussi est-il raisonnable de penser qu'aucune puissance nucléaire, sauf Israël, n'osera commettre l'irréparable.

Précisément, c'est ce que le ministre du Patrimoine, Amichai Eliyahu (Otzma Yehudit/Force juive), envisagea sur la Radio Kol Berama, le 5 novembre dernier. À propos de l'arme atomique contre Gaza, il déclara : «c'est une solution... c'est une option». Il compara ensuite les résidents de la bande de Gaza aux «nazis», en assurant qu'»il n'y a pas de non-combattants à Gaza» et que ce territoire ne mérite pas d'aide humanitaire. «Il n'y a pas de peuple non impliqué à Gaza».

Ces propos ont soulevé l'indignation en Occident. Seul Moscou s'est étonné que l'Agence internationale de l'énergie atomique ne s'en saisisse pas.9

Il est très probable que c'est la raison qui pousse Washington à continuer à armer Israël alors qu'il réclame un cessez-le-feu immédiat : si les États-Unis ne fournissent plus d'armes à Tel-Aviv pour massacrer les gazaouis, celui-ci pourrait recourir à l'arme nucléaire contre l'ensemble des peuples de la région, les Israéliens y compris.

En Ukraine, les «nationalistes intégraux» avaient prévu de faire chanter les États-Unis avec le même argument : la menace nucléaire ou, à défaut, celle des armes biologiques10. En 1994, l'Ukraine, qui disposait d'un vaste stock de bombes atomiques soviétiques, signa le Mémorandum de Budapest. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie lui accordèrent des garanties d'intégrité territoriale en échange du transfert de toutes ses armes nucléaires en Russie et de la signature du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Cependant, après le renversement du président élu Viktor Ianoukovytch, en 2014 (EuroMaïdan), les «nationalistes intégraux» travaillèrent à la re-nucléarisation du pays. Celle-ci était indispensable à leurs yeux pour éradiquer la Russie de la surface de la Terre.

Le 19 février 2022, le président ukrainien, Voloymyr Zelensky, annonça lors de la conférence annuelle sur la Sécurité de Munich qu'il allait remettre en cause le Mémorandum de Budapest afin de réarmer son pays au plan nucléaire. Cinq jours plus tard, le 24 février 2022, la Russie lança son opération spéciale contre le gouvernement de Kiev en vue d'appliquer la résolution 2202. Elle se donna comme objectif archi-prioritaire de faire main basse sur les réserves secrètes et illégales de l'Ukraine en uranium enrichi. Après huit jours de combats, la centrale nucléaire civile de Zaporijia était occupée par l'armée russe.



Laurence Norman, envoyé spécial du Wall Street Journal au forum de Davos
sur le nucléaire iranien, a relaté sur Twitter la déclaration de Rafael Grossi
sur le nucléaire ukrainien, mais n'a pas publié d'article à ce sujet.
L'information a été confirmée par un autre journaliste,
du New York Times cette fois, toujours sur Twitter.

Selon l'Argentin Rafael Grossi, directeur de l'Agence internationale de l'Énergie atomique, qui s'exprimait trois mois plus tard, le 25 mai, au Forum de Davos, l'Ukraine avait secrètement entreposé 30 tonnes de plutonium et 40 tonnes d'uranium à Zaporijia. Au prix du marché, ce stock représentait au moins 150 milliards de dollars. Le président russe, Vladimir Poutine, déclarait : «La seule chose qui manque [à l'Ukraine] c'est un système d'enrichissement d'uranium. Mais c'est une question technique, et pour l'Ukraine ce n'est pas un problème insoluble». Cependant, son armée avait déjà retiré une grande partie de ce stock de la centrale. Des combats s'y poursuivirent portant durant des mois. Si les nationalistes intégraux en avaient encore disposé, ils auraient fait comme les «sionistes révisionnistes» aujourd'hui : Ils auraient exigé toujours plus d'armes et, dans le cas d'un refus, auraient menacé de l'utiliser, c'est-à-dire de lancer l'armageddon.

Revenons aux champs de bataille actuels. Qu'observons-nous ? En Ukraine et en Palestine, les Occidentaux continuent à fournir un arsenal impressionnant aux «nationalistes intégraux» et, dans une moindre mesure, aux «sionistes révisionnistes». Ils n'ont cependant aucun espoir raisonnable de faire reculer les Russes, ni de massacrer la totalité des gazaouis. Au pire peuvent-ils conduire leurs alliés à vider leurs arsenaux, à sacrifier la totalité des Ukrainiens en âge de combattre et à isoler diplomatiquement l'État-voyou d'Israël. Au demeurant, Moshe Dayan ne disait-il pas «Israël doit être comme un chien enragé, trop dangereux pour qu'on le contrôle».

Envisageons que ces conséquences, apparemment catastrophiques, soient en réalité leur but.

Le monde se trouverait alors divisé en deux comme lors de la Guerre froide, sauf qu'Israël serait devenu infréquentable. À l'Ouest, les Anglo-Saxons seraient toujours les maîtres, d'autant plus qu'ils seraient les seuls à disposer d'armes, leurs alliés ayant épuisés les leurs en Ukraine. Israël isolé, comme à la fin des années 70 et au début des années 80 lorsqu'il n'était vraiment reconnu que par le régime d'apartheid d'Afrique du Sud, remplirait toujours la mission qui lui a été confiée à l'origine : mobiliser au service de l'Empire, la diaspora juive qui craindrait une nouvelle vague antisémite.

Cette sombre vision est la seule qui puisse permettre aux Anglo-Saxons de ne pas s'effondrer et d'avoir toujours des vassaux, même si cela n'aura plus grand rapport avec leur puissance de l'époque du «monde global». C'est pourquoi, ils se sont placés dans l'inextricable situation actuelle. Les «nationalistes intégraux» et les «sionistes révisionnistes» les font chanter, mais ils entendent les manipuler pour diviser le monde en deux et préserver ce qu'ils peuvent de leur suprématie.

source : Réseau Voltaire


https://reseauinternational.net/leventualite-dune-guerre-mondiale-est-elle-reelle/
#72
Asie, Pacifique / Face à la poursuite des attaqu...
Last post by JacquesL - 10 Avril 2024, 12:05:16 PM
Face à la poursuite des attaques contre les Palestiniens, la Turquie impose des restrictions d'exportations vers Israël



par Ayse Böcüoglu Budur

«Les restrictions resteront en vigueur jusqu'à ce qu'Israël déclare un cessez-le-feu immédiat à Gaza et autorise une aide suffisante et ininterrompue», a indiqué le ministère du Commerce.

Le ministère turc du Commerce a décidé d'imposer des restrictions à l'exportation de 54 groupes de produits destinés à Israël, qui poursuit ses attaques contre la Palestine.

Dans sa déclaration partagée mardi, le ministère dévoile les raisons de la décision prise à l'encontre d'Israël et énumère les groupes de produits auxquels les restrictions à l'exportation seront appliquées.

Le ministère turc rappelle que le nombre de Palestiniens qui ont perdu la vie dans le massacre total perpétré par Israël dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 et sans distinction contre le peuple palestinien innocent et les colonies civiles a dépassé 33 000 et que le nombre de blessés a dépassé des centaines de milliers, précisant que la grande majorité d'entre eux sont des femmes et des enfants.

Il est également souligné que la bande de Gaza a été soumise à une grande destruction et que le peuple palestinien qui tente de s'accrocher à la vie lutte contre une faim sans précédent et toutes sortes de pauvreté. L'accès aux denrées alimentaires les plus élémentaires, à l'aide médicale et au matériel est empêché par Israël, et les décès dus à la famine augmentent et les épidémies se propagent.

La déclaration souligne que la Türkiye a mené des activités politiques et diplomatiques au plus haut niveau, tant auprès des parties que dans l'arène internationale, au sein du monde islamique, afin de mettre fin aux conflits depuis le 7 octobre, de prévenir les pertes humanitaires et la destruction physique, de rechercher un cessez-le-feu permanent, des solutions diplomatiques et de reconstruire la bande de Gaza :

«La Türkiye s'est précipitée pour venir en aide à la population de Gaza après le début des attaques israéliennes et a livré des dizaines de milliers de tonnes d'aide par bateau et par avion, en particulier de la nourriture et de l'aide médicale. Des milliers de patients palestiniens ont été évacués, la Türkiye a été l'un des deux premiers pays au monde dans ce domaine».

Cependant, «Israël continue de violer de manière flagrante le droit international et ignore les nombreux appels de la communauté internationale en faveur d'un cessez-le-feu et d'une aide humanitaire ininterrompue».

Les résolutions de l'ONU ont été rappelées

Par ailleurs, il est souligné qu'Israël n'a mis en œuvre aucune des décisions prises par le Conseil de sécurité des Nations unies, l'Assemblée générale des Nations unies, le Conseil des droits de l'homme des Nations unies et la Cour internationale de justice, qui constituent les fondements du droit et de l'ordre internationaux.

Le communiqué explique que ces résolutions imposent une obligation claire à Israël de parvenir à un cessez-le-feu et, en pleine coopération avec les Nations unies, de permettre la fourniture ininterrompue de toute l'aide humanitaire essentielle, y compris les fournitures médicales et les services de santé, aux Palestiniens de la bande de Gaza.

La décision de restriction prend effet à partir du 9 avril 2024

Soulignant que les décisions du Conseil de sécurité des Nations unies et de la Cour internationale de justice sont juridiquement contraignantes, le communiqué poursuit :

«La Türkiye a annoncé à plusieurs reprises qu'elle suivrait la mise en œuvre de toutes ces décisions. En conséquence, la Türkiye a décidé de restreindre l'exportation vers Israël des produits appartenant aux groupes de produits spécifiés dans la première phase à compter du 9 avril 2024. Les exigences de cette décision seront immédiatement mises en œuvre par le ministère du Commerce. Cette décision restera en vigueur jusqu'à ce qu'Israël, dans le cadre de ses obligations en vertu du droit international, déclare un cessez-le-feu immédiat à Gaza et permette un flux adéquat et ininterrompu d'aide humanitaire dans la bande de Gaza».

«La vente de produits militaires n'est pas et ne sera pas autorisée»

Le communiqué contient également des messages de soutien à la Palestine.

Le texte, qui indique qu'aucun produit militaire n'a été vendu à Israël, on peut lire ce qui suit :

«En fait, depuis longtemps, notre pays n'a pas autorisé et n'autorise pas la vente à Israël de produits ou de services pouvant être utilisés à des fins militaires. Dans le cadre de l'étape grave atteinte dans la bande de Gaza, nous appelons tous les membres de la communauté internationale à assumer leurs responsabilités pour s'assurer qu'Israël respecte ses obligations découlant du droit international. En tant qu'État et peuple de la République de Türkiye, nous continuerons à soutenir la Palestine et son peuple comme nous l'avons fait jusqu'à aujourd'hui».

Liste des 54 groupes de produits concernés

Les groupes de produits pour lesquels le ministère du commerce a décidé de restreindre les exportations vers Israël sont les suivants :
1- Profilés en aluminium
2- Fils en aluminium
3- Peintures
4- Profilés, barres et fils en cuivre
5- Bétonnières
6- Tubes et raccords en acier
7- Fil machine en acier
8- Conteneurs et réservoirs en acier
9- Composants de ponts en acier
10- Tours en acier
11- Profilés en acier
12- Ciment
13- Blocs et dalles de construction en ciment, béton ou pierre artificielle
14- Tous les matériaux de construction en fer et en acier
15- Tous les fils de fer et d'acier
16- Excavateurs
17- Câbles électriques
18- Panneaux électriques
19- Tuiles
20- Câbles à fibres optiques et conducteurs électriques
21- Chariots élévateurs
22- Granite
23- Cordes et câbles
24- Produits de quincaillerie
25- Huiles hydrauliques
26- Barres d'armature
27- Machines de construction
28- Matériaux d'isolation pour la construction
29- Verre utilisé dans la construction
30- Composés chimiques
31- Engrais chimiques
32- Clinker
33- Seaux, pelles, pinces et crochets
34- Soufre
35- Huiles minérales
36- Chaînes à rouleaux
37- Marbre
38- Machines pour le traitement des métaux
39- Produits chimiques utilisés dans le traitement des métaux
40- Engrais minéraux
41- Huiles de moteur
42- Palettes
43- Tubes en plastique
44- Panneaux sandwichs
45- Céramique
46- Peintures à base de solvants
47- Machines de tréfilage
48- Machines à scier
49- Briques
50- Essence pour avions et carburéacteur
51- Vernis
52- Grues
53- Adhésifs et colles
54- Produits en acier plat

source : Agence Anadolu

https://reseauinternational.net/face-a-la-poursuite-des-attaques-contre-les-palestiniens-la-turquie-impose-des-restrictions-dexportations-vers-israel/
#73
Politique française / Général Pinatel : «Nous avons ...
Last post by JacquesL - 10 Avril 2024, 08:44:10 AM
Général Pinatel : «Nous avons une bonne armée, mais elle n'est pas prête à faire la guerre en Ukraine»



par Paolo Garoscio

Entretien avec le Général Jean-Bernard Pinatel.

Quel est vraiment l'état de la Défense française aujourd'hui ?

Il faut tout d'abord commencer par un aspect qui est le point fort et le socle de notre défense depuis sa création : notre force nucléaire stratégique dont la mission est de dissuader tout agresseur potentiel de s'en prendre à nos intérêts vitaux notamment par une attaque directe de notre territoire. Il est important de bien comprendre cela : le risque nucléaire est un risque tellement important qu'il assure pleinement son rôle dissuasif. J'ai personnellement assisté, en tant que chargé de la sécurité des essais nucléaires dans le Pacifique en 1971-73, à cinq tirs aériens d'une puissance à peu près équivalente à Hiroshima. Je peux vous assurer que même à 6 miles du point zéro, l'effet est terrifiant. Et si Poutine, mis en difficulté, utilisait une arme nucléaire sur le champ de bataille la guerre s'arrêterait immédiatement. C'est pour cela que Biden dès le 24 février 2021 a donné à son staff et au Pentagone la consigne suivante : «pour s'assurer que l'Ukraine ne soit pas vaincue et que l'Amérique ne soit pas entraînée dans une confrontation avec la Russie».1.

On ne peut pas combattre contre des armes nucléaires. Ce sont des armes de destruction massive et leur existence sert à dissuader par la menace qu'on fait peser sur l'adversaire. Le risque nucléaire en Ukraine est supérieur à l'enjeu que représente ce pays pour les États-Unis c'est pour cela que Biden veut éviter toute confrontation directe de l'OTAN avec la Russie.

Mais pour en revenir à ce qu'a dit Emmanuel Macron, on ne peut pas étendre la protection de notre dissuasion nucléaire aux autres pays européens. Qui pourrait croire que si les Russes envahissaient les pays baltes, nous pourrions tirer à l'arme nucléaire sur les armées russes au risque d'une riposte sur Paris ? Les Américains le savent très bien et ils ont très bien compris dès le départ que cette guerre que la Russie mène à ses frontières parce qu'elle estime que ses intérêts vitaux sont menacés, est une guerre sous menace nucléaire et ils font tout pour tenir la tête de l'Ukraine hors de l'eau mais sans inquiéter Poutine. Leur but de guerre n'est pas de battre la Russie mais d'empêcher la création de l'Eurasie qui ferait de cet ensemble la première puissance mondiale

Et en ce qui concerne les forces classiques ?

En ce qui concerne les forces classiques, j'ai écrit un article qui a été publié sur Géopragma2, qui traitait à la fois de la Bundeswehr et de l'armée française. La commissaire parlementaire aux forces armées, Ava Hölg, après une longue enquête au plus près des corps de troupe dans un rapport comminatoire de 170 pages rendu public en avril 2023, constatait que la Bundeswehr «manque de tout», et que sur les 100 milliards promis par le chancelier Olaf Scholz dès le 27 février 2022, «pas un centime n'est encore arrivé à nos soldats». Le tableau qu'elle trace de la condition militaire et de l'état des forces est accablant. Selon la commissaire «ce ne sont pas 100 milliards d'euros mais 300 milliards dont a besoin la Bundeswehr pour devenir pleinement opérationnelle. Nous n'avons pas assez de chars pour pouvoir nous entraîner, il nous manque aussi des navires et des avions».

À la suite de ce rapport j'ai publié le 20 mars 2023 sur le site de Geopragma une analyse intitulée «La Bundeswehr manque de tout et l'armée française n'a qu'un peu de tout».

Nous avons un encadrement de qualité, mais le gros problème de notre armée, c'est le nombre. Et on a pris conscience avec la guerre en Ukraine que le nombre est la clé de la victoire. Nous avons théoriquement 200 chars, c'est moins de 10% de ce qu'aligne la Russie. Nous avons très peu de canons, nous n'avons presque plus de munitions parce que nous en avons beaucoup donné.

Nous avons une bonne armée. Mais elle n'est absolument pas prête pour participer à la guerre de haute intensité en Ukraine. Nous avons 7 brigades organisées en deux divisions mais seulement deux sont au standard ukrainien. Nous sommes donc capables d'engager 2 brigades soit au maximum 10 000 hommes suffisamment équipées pour faire bonne figure. Rappelons-nous que l'Ukraine a engagé vingt brigades dans sa contre-offensive de l'été 2022 sans parvenir à entamer les lignes de défense russes.

On va pouvoir à titre dissuasif déployer des troupes en Moldavie ou dans les pays baltes. Mais sur le champ de bataille ukrainien, nos alliés ne nous le permettent pas.

Faire du «en même temps» n'est pas possible dans le domaine de la sécurité européenne car la France fait partie de l'OTAN. Nos soldats sont perçus par la Russie comme des forces de l'OTAN. Vladimir Poutine a clairement dit que si la Russie devait se confronter à l'OTAN, ce serait la guerre nucléaire. C'est pour ça que Joe Biden et Olaf Scholz ont réagi immédiatement aux propos de Macron et affirmé qu'il n'était pas question d'envoyer des troupes au sol en Ukraine et que c'était une décision prise au sein de l'OTAN, c'est-à-dire à Washington.

Je me demande pourquoi Emmanuel Macron fait tout cela. Il y perd le peu de crédibilité internationale qui lui restait. La France en intégrant l'OTAN savait qu'elle perdait toute autonomie stratégique, c'est pour cela que, de De Gaulle à Jacques Chirac, la France tout en restant membre de l'Alliance Atlantique ne faisait pas partie de l'organisation militaire intégrée3. Il y a probablement des raisons électoralistes liées aux élections européennes de façon à apparaître comme le plus européen des Européens.

En vous écoutant, cela voudrait dire que l'armée française est plus une armée d'opérations spéciales comme on a pu voir en Afrique qu'une armée faite pour des projections avec des opérations terrestres ?

On a réduit tellement le budget des armées depuis1991 qu'on a effectivement privilégié cette approche.

Il faut d'abord comprendre que la France a une position stratégique très différente des autres pays européens. Nous sommes à la fois une puissance maritime avec 5000 kilomètres de côtes, 12 millions et demi de kilomètres carrés de zones économiques exclusives avec nos territoires d'outre-mer. Nous sommes une puissance maritime comme la Grande-Bretagne et les États-Unis. La Grande-Bretagne n'a d'ailleurs pratiquement plus d'armées de terre après les réductions. Elle a une marine et une aviation, mais elle n'a plus d'armée de terre.

Et nous sommes en même temps une puissance continentale comme l'Allemagne et la Russie. Nous devons donc maintenir un équilibre entre toutes nos forces aériennes, terrestres et navales, tout cela avec un budget amputé de 30% consacré aux forces nucléaires stratégiques. C'est pour cela que nous avons une armée «d'échantillons». Nous avons un problème considérable : celui du nombre. Nous avons tout mais en petit nombre. Et nous avons un problème de nombre de nos personnels. L'armée de terre, c'est en gros 100 000 hommes mais nous n'avons pas 100 000 hommes sur les rangs parce qu'on n'arrive pas à maintenir les gens après un deuxième contrat. La condition militaire n'a pas été assez revalorisée. Il y a eu des efforts qui ont été faits mais par rapport à ce qu'on envisageait de faire avec François Fillon dont j'ai été le coordinateur Défense pour la campagne présidentielle de 2017, mais on n'a pas fait ce qui était nécessaire ! Pour les sous-officiers et les hommes du rang, on n'arrive pas à les maintenir assez longtemps. Tous nos régiments sont en sous-effectifs, sauf les forces spéciales qui n'ont aucun problème à recruter. Pour le reste, j'ai rencontré un officier du régiment blindé de Mourmelon qui me disait qu'il leur manquait un escadron. Il y a des chars qui sont dans le garage parce qu'on n'a pas les hommes pour les équiper ! Nous avons une bonne armée au niveau des valeurs, alors que la Bundeswehr n'existe pas. Il n'y a plus d'officiers allemands capables de faire la guerre, ils n'ont plus entendu un coup de feu depuis 78 ans. Nous, au moins, nos officiers ont entendu tirer des coups de feu en opération. On a pu les sélectionner en fonction de la façon dont ils se comportaient en zone d'insécurité.

En Espagne, Pedro Sánchez a remis l'idée d'éventuellement réintroduire le service militaire. Est-ce que c'est quelque chose qui pourrait être envisageable en France ?

Tout est envisageable mais une classe d'âge aujourd'hui, hommes et femmes – car il n'est pas question de faire un service militaire seulement pour les hommes dans un pays aussi féministe que le nôtre – c'est 800 000 personnes alors qu'on a vendu toutes les casernes. On n'a ni les officiers ni les sous-officiers pour les encadrer. Et pour former un officier, il faut déjà trois ans à Saint-Cyr, puis après pour qu'il puisse encadrer, deux ans d'entraînement. Il faut cinq ans pour un officier chef de section. Pour un capitaine, il faut dix ans. Pour vous donner un exemple, dans ma promotion de Saint-Cyr (1958-60) le premier bataillon, c'était 375 officiers au moment de l'Algérie. Aujourd'hui, il y a moins de 100 officiers qui sortent de Saint-Cyr. C'est donc bien beau de réintroduire le service militaire mais comment encadrer les appelés ?

On pousse au maximum ce qu'on peut faire avec des réserves et on essaie de mobiliser 50 000 hommes en plus à partir de réservistes qui font des périodes de réserve et qui sont relativement entraînés dans les différents régiments. Cela fonctionne, mais à un niveau qui n'a rien à voir avec une classe d'âge qui pourrait faire le service national. Pour réintroduire le service militaire, il faudrait une remontée en puissance sur dix ans parce qu'il faudrait recréer les infrastructures et l'encadrement. Et il faudrait dépenser des dizaines de milliards d'euros.

Vous avez commencé à l'aborder, il y a la question du matériel et des munitions qui ont été données en partie à l'Ukraine. Il faut donc aussi reconstituer des stocks. C'est un budget mais c'est aussi une opportunité économique pour l'industrie de l'armement...

Tout le problème pour nos industries d'armement, ce n'est pas tant de créer les matériels que de gérer tout l'aspect logistique et les stocks de matériels et de munitions. Nous n'avons plus de stocks. À la différence des Russes et, en partie, des Américains, nous sommes passés à la notion de «flux tendu» car maintenir du matériel et des munitions en stock, cela entraine des coûts d'immobilisation et de fonctionnement. Nous n'avons plus cette compétence. On a liquidé pratiquement tous les personnels de la Direction générale de l'armement qui s'occupaient des stocks. Donc là encore, si on voulait remonter en puissance et avoir des stocks, il faudrait récupérer des locaux, engager du personnel, etc. D'une façon générale, la montée en puissance ne peut être que lente. Et puis les industriels aujourd'hui sont pour la plupart des industriels privés et ils ont leurs propres impératifs. Prenez Dassault, s'ils doivent passer à trois avions par mois, ils doivent créer une nouvelle ligne de production. C'est un investissement considérable. Si on veut créer de nouvelles lignes de production pour produire des obus de 155, il faut soit les payer ou que l'État s'engage à long terme (10 ans) pour permettre aux industriels d'amortir cet investissement. C'est pour ça que Thierry Breton avait promis de l'argent de l'Europe à Nexter pour que l'entreprise développe ses capacités de production. Et puis il faut trouver les sous-traitants. Par exemple, on a un grand problème parce qu'on ne trouve pas assez de poudre. On a voulu tirer tellement les bénéfices de la fin de la guerre froide qu'on a des secteurs de vulnérabilité tout à fait considérables. Les problèmes de la remontée en puissance se posent chez nous comme aux États-Unis. Dans mon livre4 qui va sortir, je raconte le problème des moteurs de fusée américains. Ils n'ont plus que deux sociétés qui en produisent, l'une a connu un incendie en 2023. Ils n'arrivent même plus à fournir la marine à tel point que l'amiral qui commande les forces navales américaines a dit : «Je n'ai plus assez de missiles mer-mer pour soutenir une guerre contre la Chine». Tout ce que les Américains ont donné à l'Ukraine comme missiles anti-aériens ou de missiles anti-chars, il faudra cinq, sept ou huit ans pour reconstituer les stocks. Ça ne se fait pas sur un coup de sifflet.

Des investissements pourraient bénéficier à l'industrie militaire au Pays basque ?

Tout effort de guerre bénéficie à l'industrie et aux sous-traitants de l'industrie militaire, c'est évident. Mais pour le moment, on parle beaucoup, mais rien n'a été fait. On n'a pas du tout changé ce qui était prévu en 2017 dans la loi de programmation 2017-2022, qui prévoyait plus de 3 milliards de plus par an à partir de 2023. Pour changer vraiment et faire une remontée en puissance rapide, il faudrait rajouter 5 milliards d'euros par an. 3 milliards, c'est déjà bien, mais on a déjà tellement de retard dans tous les domaines comme en maintenance technique opérationnelle. Les rapports de l'Assemblée indiquaient qu'on avait seulement 60% des matériels de l'armée de terre qui étaient opérationnels, 70% des bâtiments de la marine, 80% des avions de l'armée de l'air, parce qu'il manquait des pièces de rechange, etc.

On a un effort financier considérable à faire, mais qui n'est pas fait ! 3 milliards d'euros par an, ce n'est absolument pas suffisant si on voulait effectivement, comme le dit Emmanuel Macron, engager 20 000 ou 30 000 hommes sur le front de l'Est. Nous ne sommes absolument pas prêts. J'en reviens à cette idée d'armée d'échantillons. Cela ne veut pas dire que nos échantillons ne sont pas de grande qualité, je pense notamment à nos cadres. J'ai toujours des contacts avec des officiers et des sous-officiers de différentes armées. Il y a des gens de grande qualité ! Mais depuis 30 ans, ils n'ont pas les moyens pour être prêts pour une guerre de haute intensité. Et ça ne va pas s'améliorer en deux ans ! La majorité de nos blindés ne sont pas faits pour une guerre de haute intensité. Ils sont conçus pour aller combattre les rebelles au Tchad. Nous avons un besoin de remonter en puissance, mais ça prendra dix ans. Il ne faut pas se faire d'illusion ! Et il ne suffit pas de parler, il faut que cela soit suivi d'actes et d'investissements !

Le premier RPIMa de Bayonne est un régiment qui fait partie des forces spéciales. Comment est-ce qu'il pourrait être mobilisé ?

Les forces spéciales sont faites pour des missions spéciales ! Ce sont soit des missions de renseignement, soit des régiments de «coups de poing». D'ailleurs, les Russes utilisent aujourd'hui des forces spéciales pour avancer. Ils frappent un secteur massivement avec de l'artillerie, des drones des bombes planantes et ils envoient ensuite leurs forces spéciales pour réduire ceux qui restent valides dans les tranchées. Ce sont des gens particulièrement entraînés, qui sont mieux équipés et qui savent prendre plus de risques. Ça a toujours existé : il y avait des corps francs dans les tranchées en 1914.

source : Armées.com via Strategika


https://reseauinternational.net/general-pinatel-nous-avons-une-bonne-armee-mais-elle-nest-pas-prete-a-faire-la-guerre-en-ukraine/
#74
Citoyenneté économique / Les Américains sacrifieront l’...
Last post by JacquesL - 09 Avril 2024, 09:48:05 PM
Les Américains sacrifieront l'euro pour sauver le dollar



par Reporter

Le principal concurrent des États-Unis est l'Union européenne. Par conséquent, afin de sauver le dollar et de le préserver en tant que monnaie mondiale dans le commerce et la finance, les Américains sont prêts à sacrifier leurs alliés européens et leur monnaie, l'euro. Cela n'est pas surprenant puisque Washington l'a déjà fait à plusieurs reprises, avec ses partenaires les plus proches en Europe et en Asie.

Premièrement, ils ont «réduit» la livre sterling dans les années 60 du XXe siècle, et avec elle le colossal empire colonial britannique. Puis, dans les années 80, les États-Unis ont déclenché une guerre commerciale avec le Japon, qui est encore sous le choc. L'épopée en cours avec l'Ukraine et le chantage à l'égard de la sécurité militaire et énergétique de l'Europe ne sont donc que des éléments de la lutte contre un concurrent.

Aujourd'hui, Washington tente de forcer l'UE à confisquer quelque 300 milliards de dollars d'actifs russes «gelés» pour avoir prétendument aidé et reconstruit l'Ukraine. Mais en réalité, les Américains poursuivent deux objectifs. Premièrement, cela devrait provoquer un émoi sur les marchés, suivi d'un effondrement de l'euro et d'une fuite des investisseurs vers le dollar. Deuxièmement, il est important pour les Américains que l'argent russe volé serve à «soutenir» l'Ukraine par le biais de l'OTAN, afin que les États-Unis puissent économiser le même montant de dépenses.

Ce n'est également un secret pour personne que, dans le projet de loi des démocrates sur «l'aide» à l'Ukraine, sur les 60,6 milliards de dollars convenus, Kiev recevra, au mieux, environ 6 milliards de dollars. Le reste sera «approprié» par le gouvernement. Les Républicains approuveraient probablement ce document si la question ukrainienne était distincte des autres. Mais les démocrates ont également lié au projet de loi mentionné l'aide à Israël, à Taïwan, la propagation de la «démocratie» dans le monde et, plus important encore, et inacceptable pour les républicains, les questions de frontière américaine et de migration.

Joe Biden souhaite que 12 millions de personnes votent pour lui à l'élection présidentielle, ce qui, bien entendu, ne ravit pas Donald Trump et son équipe. Le 9 avril, la Chambre des représentants du Congrès américain pourrait commencer à examiner un projet de loi «amélioré» par les républicains, qui porterait sur l'octroi de prêts à Kiev pour le montant spécifié, et non sur l'octroi d'une aide gratuite, ce que la Maison-Blanche ne fera pas. approuver.

De toute évidence, les États-Unis ont décidé de faire porter le problème de l'Ukraine sur les épaules de l'UE. Ce n'est pas surprenant, car la dette nationale américaine dépasse déjà 34 000 milliards de dollars, ayant augmenté de près de 10% en un an seulement, soit 2700 milliards de dollars, et le service de cette dette soulève des questions. Nous saurons dans un avenir proche si les Américains seront en mesure de faire choir l'euro.

source : Reporteriqu
#75
Politique française / L’armée peut-elle stopper la f...
Last post by JacquesL - 09 Avril 2024, 01:53:52 PM
L'armée peut-elle stopper la folie de Macron ? – Général Coustou



par Géopolitique profonde

Dans un contexte de tensions accrues tant sur le plan national qu'international, le général André Coustou, figure respectée de l'armée française à la retraite, prend la parole pour évaluer l'état actuel de la France sous la présidence de Emmanuel Macron. Alors que le monde a les yeux rivés sur des conflits tels que la guerre en Ukraine, impliquant des acteurs majeurs comme la Russie et l'OTAN, la situation interne en France soulève des questions cruciales sur la légitimité et la direction de son gouvernement.

Pourquoi un général à la retraite décide-t-il de s'exprimer maintenant ?

Cela reflète une inquiétude profonde concernant les ordres donnés à l'armée pendant les manifestations des Gilets Jaunes, où il a été rapporté que les soldats avaient reçu l'ordre de protéger des bâtiments clés tel que l'Élysée, en utilisant la force si nécessaire. Ces actions posent la question de l'utilisation de l'armée dans le maintien de l'ordre public et des droits civils en France.

Le régime de Macron est-il encore légitime ?

Emmanuel Macron fait face à de vives critiques sur la gestion des crises, notamment sa réponse aux attentats et au terrorisme, ainsi que sa politique étrangère avec des pays comme la Chine et Israël.

La position de la France dans la géopolitique mondiale, notamment sa relation avec les États-Unis sous la présidence de Joe Biden, et son rôle dans la guerre Ukraine-Russie, est également mise en lumière. La diplomatie française, sous la houlette de Macron, oscille entre coopération et confrontation, notamment en ce qui concerne les discussions sur l'OTAN et ses interactions avec des leaders tels que Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.

La question brûlante que qui se doit d'être posée est de savoir si la France se trouve à une période pré-révolutionnaire. Les actions militaires internes, combinées à une politique de plus en plus contestée, pourraient-elles mener à un changement radical ?

Le témoignage du général Coustou nous invite à une réflexion urgente sur la situation actuelle de la France. Entre gestion interne de la sécurité et rôle sur la scène internationale, il est impératif que les citoyens et les dirigeants reconsidèrent les stratégies adoptées pour naviguer dans ce paysage complexe et interconnecté. Est-il temps pour un renouveau politique ?

Les mois à venir pourraient bien déterminer le cours de l'histoire française moderne.


source : Géopolitique Profonde

https://reseauinternational.net/larmee-peut-elle-stopper-la-folie-de-macron-general-coustou/
#76
Médecine physique et hygiène / 27% des Saoudiens ayant partic...
Last post by JacquesL - 09 Avril 2024, 10:45:11 AM
27% des Saoudiens ayant participé à l'étude «Bombshell» ont souffert de problèmes cardiaques après des injections de mRNA COVID





par John-Michael Dumais

Une étude menée en Arabie saoudite et rapportée par TrialSite News a révélé que 27,11% des participants ont souffert de complications cardiaques à la suite de la vaccination par l'ARNm Covid-19, l'apparition de ces complications allant d'un mois à plus d'un an plus tard.

Plus d'un quart des participants à une étude menée en Arabie saoudite ont fait état de complications cardiaques après avoir reçu des vaccins à ARNm Covid-19, et nombre d'entre eux ont dû être hospitalisés ou recevoir des soins intensifs.

L'étude, dirigée par le microbiologiste et immunologiste Muazzam M. Sheriff et ses collègues de l'Ibn Sina National College for Medical Studies et du King Faisal General Hospital, a révélé que 27,11% des personnes interrogées ont souffert de problèmes cardiaques après la vaccination par le Covid-19.

L'apparition des complications cardiaques a varié d'un participant à l'autre, 14,55% d'entre eux ayant présenté des symptômes dans le mois suivant la vaccination, tandis que d'autres ont fait état de problèmes survenus 12 mois ou plus tard.

TrialSite News a publié mercredi une étude saoudienne qui a fait l'effet d'une bombe. Le fondateur de l'étude, Daniel O'Connor, a déclaré au Defender que, bien que l'étude ait des limites et qu'elle ait été conçue pour rechercher des complications cardiaques, «le taux de cas hospitalisés était certainement notable, en particulier compte tenu du signal cardiaque existant de (myocardite et péricardite associé aux vaccins».

Le Dr Peter A. McCullough, cardiologue et épidémiologiste, a déclaré qu'en plus du grand nombre de symptômes cardiovasculaires justifiant une hospitalisation, 15,8% ont dû être amenés dans une unité de soins intensifs (USI).

«Plus de la moitié des sujets ont indiqué avoir été influencés par un professionnel de la santé ou une agence gouvernementale pour se faire vacciner», a déclaré M. McCullough au Defender. «Jamais, à une époque récente, un vaccin aussi cardiotoxique n'a été mis à la disposition du public

Soulignant les préoccupations croissantes concernant les effets potentiels à long terme des vaccins Covid-19 sur la santé cardiovasculaire, M. O'Connor a déclaré : «La multiplication des incidents cardiaques dans les médias depuis un an ou deux n'est pas non plus rassurante».

9,45% ont eu besoin de soins médicaux pendant plus de 12 mois

L'étude saoudienne, publiée dans la revue médicale Cureus, a utilisé un modèle transversal et recruté 804 participants (379 hommes, 425 femmes, âgés de 18 ans et plus) qui avaient reçu au moins une dose d'un vaccin Covid-19 à ARNm (Pfizer-BioNTech, Moderna ou les deux – 58 ont pris une marque différente).

Près de 40% d'entre eux n'ont reçu qu'une seule injection.

Les participants ont rempli un questionnaire adapté à leur culture, portant sur les données démographiques, les antécédents de vaccination, l'état de santé et les perceptions liées aux vaccins.

L'apparition des complications cardiaques chez les 27,11% de participants concernés a varié, 14,55% d'entre elles s'étant manifestées dans le mois suivant la vaccination, 6,97% entre un et trois mois, et d'autres ayant connu des problèmes jusqu'à 12 mois ou plus après avoir reçu le vaccin.

Pour les 15,8% admis dans les unités de soins intensifs et les 11,44% dans les services d'hospitalisation générale, le traitement hospitalier a duré de moins d'un jour à plusieurs semaines, 8,33% d'entre eux ayant passé entre quatre et sept jours à l'hôpital.

Le traitement des complications cardiaques était en cours pour de nombreux participants, 9,45% d'entre eux ayant reçu des soins médicaux pendant plus de 12 mois et 7,11% étant sous traitement continu au moment de l'enquête.

Soixante-cinq pour cent des sujets ont déclaré être «neutres», «plutôt pas confiants» ou «pas confiants du tout» que les vaccins ARNm soient sécuritaires, tandis qu'environ 20% seulement ont déclaré croire que leurs symptômes cardiaques étaient «fortement liés» ou «plutôt liés» aux vaccins.

L'étude a également révélé des taux élevés de problèmes de santé préexistants parmi les participants, notamment le diabète (48,26%), l'hypertension (56,72%), l'obésité (39,15%) et la sédentarité (22,14%).

Selon les auteurs de l'étude, ces comorbidités peuvent avoir contribué à l'augmentation du risque de complications cardiaques après la vaccination par l'ARNm.

Un taux qui semble terriblement élevé

«Malgré le biais de la stratégie de recrutement visant à trouver des patients présentant des effets secondaires cardiovasculaires de l'ARNm, il s'agit de pourcentages importants nécessitant des soins à l'hôpital ou en soins intensifs», a déclaré le Dr McCullough.

«Davantage de données sont nécessaires sur ces cas, y compris le diagnostic, le traitement et les résultats tels que l'hospitalisation récurrente et le décès», a-t-il ajouté.

Les auteurs de l'étude ont souligné la nécessité de poursuivre les recherches sur les facteurs de risque spécifiques et les mécanismes biologiques qui peuvent contribuer à l'apparition de complications cardiaques après la vaccination.

TrialSite News a qualifié cette étude de «solide sur le plan de la méthodologie, de la pertinence et des considérations éthiques», notant que les auteurs semblaient «minimiser l'ampleur de la réponse», malgré ce qui «semble être un taux terriblement élevé» de complications cardiaques.

source : The Defender via Mondialisation

https://reseauinternational.net/27-des-saoudiens-ayant-participe-a-letude-bombshell-ont-souffert-de-problemes-cardiaques-apres-des-injections-de-mrna-covid/
#77
Questions mondiales. / Des anciens de la CIA, de l’ar...
Last post by JacquesL - 08 Avril 2024, 11:16:41 AM
Des anciens de la CIA, de l'armée et du FBI lancent à Biden un appel solennel : Macron peut entrainer les États-Unis et l'humanité dans la guerre nucléaire



La France pourrait conduire le peuple américain sur la voie d'un conflit nucléaire qui ne serait décidément pas dans l'intérêt du peuple américain – ni de l'humanité elle-même, prévient VIPS le président Joe Biden.

MÉMORANDUM D'ALERTE POUR : Le président
DE : Professionnels du renseignement vétéran pour la santé mentale
OBJET : Au bord de la guerre nucléaire

Monsieur le Président :

La France se préparerait à envoyer une force d'environ 2000 soldats – en gros une brigade renforcée construite autour d'un bataillon blindé et de deux bataillons mécanisés, avec des troupes de logistique, d'ingénierie et d'artillerie en soutien – en Ukraine dans un avenir pas si lointain.

Cette force est purement symbolique, dans la mesure où elle n'aurait aucune capacité de survie dans un conflit moderne de haute intensité de l'ampleur de ce qui se passe aujourd'hui en Ukraine. Elle ne serait pas déployée directement dans une zone de conflit, mais servirait soit de

(1) force de filtrage/fil déclencheur pour arrêter l'avancée de la Russie ; ou

(2) force de remplacement déployée dans une zone non active pour libérer les soldats ukrainiens pour le combat. La brigade française serait complétée par des unités plus petites provenant des États baltes.

Cela reviendrait à introduire les troupes de combat d'un pays de l'OTAN sur un théâtre de guerre, ce qui en ferait des «cibles légitimes» au sens du droit de la guerre.

De telles unités ne disposeraient apparemment pas d'un mandat de l'OTAN. Toutefois, de l'avis de la Russie, il s'agit peut-être d'une distinction sans différence. La France semble parier – naïvement – que son adhésion à l'OTAN empêcherait la Russie d'attaquer les troupes françaises. Il est plutôt très probable que la Russie attaquerait tout contingent français/balte en Ukraine et détruirait/dégraderait rapidement sa viabilité au combat.

Dans ce cas, le président français Macron pourrait calculer qu'après les attaques russes contre les troupes des membres de l'OTAN – mandat de l'OTAN ou non – il pourrait invoquer l'article 5 de la Charte de l'OTAN et faire intervenir l'alliance de l'OTAN. Une telle intervention prendrait probablement la forme d'avions opérant depuis les pays de l'OTAN – et comprendrait peut-être des missions d'interdiction contre des cibles en Russie. 

Au précipice de la guerre nucléaire ?

D'un point de vue doctrinal et juridique, la réponse de la Russie serait de lancer des frappes de représailles également contre des cibles situées dans les pays de l'OTAN. Si l'OTAN attaque ensuite des cibles en Russie, la doctrine nucléaire russe prendrait alors le dessus et les centres de décision de l'OTAN seraient frappés par des armes nucléaires.

Nous ne pensons pas que la Russie lancera une attaque nucléaire contre les États-Unis, mais nous laissons plutôt aux États-Unis le soin de décider s'ils veulent risquer la destruction en se préparant à lancer une frappe nucléaire contre la Russie. Cela dit, les forces stratégiques russes se sont améliorées au point que, dans certains domaines – les missiles hypersoniques, par exemple – leurs capacités dépassent celles des États-Unis et de l'OTAN.

En d'autres termes, la tentation russe de frapper en premier est peut-être un peu plus forte que lors des crises passées, et nous sommes un peu moins convaincus que la Russie voudra «passer en second».

Un autre facteur inquiétant est que les Russes sont susceptibles de croire que la folie de Macron bénéficie de l'approbation tacite de certains responsables américains et occidentaux clés, qui semblent désespérés de trouver un moyen de modifier la trajectoire de la guerre en Ukraine – d'autant plus que les élections approchent.

Ce qui doit être fait

L'Europe doit comprendre que la France l'entraîne sur la voie d'une autodestruction inévitable.

Le peuple américain doit comprendre que l'Europe le mène au bord de l'anéantissement nucléaire.

Puisque les dirigeants russes peuvent soupçonner que Macron travaille main dans la main avec Washington, les États-Unis doivent exprimer publiquement et sans ambiguïté leur position.

Et si la France et les pays baltes insistent pour envoyer des troupes en Ukraine, il faut également préciser qu'une telle action n'a aucun mandat de l'OTAN ; que l'article 5 ne sera pas déclenché par des représailles russes ; et que l'arsenal nucléaire américain, y compris les armes nucléaires qui font partie de la force de dissuasion de l'OTAN, ne sera pas utilisé à la suite d'une action militaire russe contre les troupes françaises ou baltes.

Sans une telle clarté, la France entraînerait le peuple américain sur la voie d'un conflit nucléaire qui ne serait décidément pas dans l'intérêt du peuple américain – ni de l'humanité elle-même.

Pour le groupe de pilotage, des professionnels du Renseignement vétérans pour la santé

  • William Binney, ancien directeur technique, Analyse géopolitique et militaire mondiale, NSA; co-fondateur, SIGINT Automation Research Center (ret.)
  • Richard Noir, ancien sénateur de l'État de Virginie ; Colonel, États-Unis (à la retraite) ; Ancien chef de la Division du droit pénal, juge-avocat général (VIP associé)
  • Marshall Carter Tripp, Officier du service extérieur (à la retraite) et ancien directeur de bureau au Bureau du renseignement et de la recherche du Département d'État
  • Bogdan Dzaković, ancien chef d'équipe des Federal Air Marshals et de l'équipe rouge, FAA Security, (à la retraite) (VIP associé)
  • Graham E. Fuller, Vice-président, Conseil national du renseignement (à la retraite)
  • Philippe Girardi, CIA, Officier des Opérations (ret.)
  • Matthew Hoh, ancien capitaine, USMC, Irak et officier du service extérieur, Afghanistan (VIP associé)
  • James George Jatras, ancien diplomate américain et ancien conseiller en politique étrangère auprès de la direction du Sénat (Associate VIPS)
  • Larry C. Johnson, ancien officier antiterroriste de la CIA et du Département d'État
  • John Kiriakou, ancien officier antiterroriste de la CIA et ancien enquêteur principal de la commission sénatoriale des relations étrangères
  • Karen Kwiatkowski, ancien lieutenant-colonel de l'US Air Force (à la retraite), au Bureau du secrétaire à la Défense, observant la fabrication de mensonges sur l'Irak, 2001-2003
  • Douglas MacGregor, Colonel, États-Unis (à la retraite) (VIP associé)
  • Ray McGovern, ancien officier d'infanterie/renseignement de l'armée américaine et analyste de la CIA ; Briefeur présidentiel de la CIA (à la retraite)
  • Elizabeth Murray, ancien officier adjoint du renseignement national pour le Proche-Orient, Conseil national du renseignement et analyste politique de la CIA (à la retraite)
  • Todd E. Pierce, MAJ, juge-avocat de l'armée américaine (à la retraite)
  • Pedro Israël Orta, ancien officier de la CIA et de la communauté du renseignement (Inspecteur général)
  • Scott Ritter, ancien MAJ, USMC ; ancien inspecteur des armes de l'ONU, Irak
  • Coleen Rowley, Agent spécial du FBI et ancien conseiller juridique de la division de Minneapolis (à la retraite)
  • Laurent Wilkerson, Colonel USA, à la retraite), professeur invité émérite, College of William and Mary (associé VIPS)
  • Sarah G.Wilton, CDR, USNR, (ret.); Agence de renseignement de défense (ret.)
  • Kirk Wiebe, ancien analyste principal, SIGINT Automation Research Center, NSA
  • Robert Aile, ancien officier du service extérieur (associé VIPS)
  • Ann Wright, colonel de réserve à la retraite de l'armée américaine et ancien diplomate américain qui a démissionné en 2003 pour s'opposer à la guerre en Irak.

source : Consortium News via Patrice Gibertie

https://reseauinternational.net/des-anciens-de-la-cia-de-larmee-et-du-fbi-lancent-a-biden-un-appel-solennel-macron-peut-entrainer-les-etats-unis-et-lhumanite-dans-la-guerre-nucleaire/
#78
Europe / Avec la victoire de Pellegrini...
Last post by JacquesL - 08 Avril 2024, 11:02:50 AM
Avec la victoire de Pellegrini aux élections présidentielles, la Slovaquie s'oppose résolument à la poursuite du conflit en Ukraine



par RT France


Peter Pellegrini a remporté le deuxième tour des élections présidentielles slovaques, le samedi 6 avril au soir, avec 53,12% des suffrages, contre 46,80% pour le candidat pro-européen Ivan Korcok. Comme son allié le Premier ministre Robert Fico, Pellegrini appelle à des négociations avec Moscou pour mettre fin au conflit en Ukraine.

«Je ferai tout pour que, que cela plaise ou non, la Slovaquie reste du côté de la paix et non du côté de la guerre» a déclaré Peter Pellegrini lors de son discours retransmis par la chaîne de télévision RTVS le 6 avril au soir.

Remerciant les citoyens slovaques pour leur confiance, l'allié du Premier ministre Robert Fico, opposé lui aussi au soutien militaire à l'Ukraine, a promis de toujours défendre les intérêts du pays.

Pellegrini, qui prendra donc ses fonctions le 15 juin prochain, a été élu avec 53,12% des suffrages, contre 46,80% pour le pro-européen et ancien ministre des Affaires étrangères Ivan Korcok. Le taux de participation s'est élevé à 61,12%. L'actuelle présidente, Zuzana Caputova, l'a félicité pour sa victoire.

Bien que ses pouvoirs soient limités, le président ratifie les traités internationaux, nomme les principaux juges. Il est aussi commandant en chef des forces armées. Celui-ci peut également opposer son veto aux lois adoptées par le Parlement.

La Slovaquie a besoin de «sérénité», selon Pellegrini

Le débat sur le conflit en Ukraine a été au cœur de la campagne électorale dans ce pays de 5,4 millions d'habitants, membre de l'UE et de l'OTAN. Depuis octobre 2023 et la victoire de Robert Fico aux élections législatives, Bratislava appelle à la paix avec Moscou, interrompant son soutien militaire à Kiev.

Critique virulent du gouvernement, Ivan Korcok, estimait de son côté que la Fédération de Russie avait violé le droit international et que l'Ukraine ne pouvait perdre ses territoires. Pellegrini, durant sa campagne, a quant à lui fait valoir que la Slovaquie avait besoin de «sérénité».

Il est devenu député du parti en 2006 et a pris le poste de secrétaire d'État aux Finances en 2012. Il a par la suite occupé le poste de ministre de l'Éducation en 2014 avant d'être nommé président du Parlement la même année. Il était devenu Premier ministre après le renversement de son allié Robert Fico 2018.

source : RT France

https://reseauinternational.net/avec-la-victoire-de-pellegrini-aux-elections-presidentielles-la-slovaquie-soppose-resolument-a-la-poursuite-du-conflit-en-ukraine/
#79
Europe / Les troupes américaines en Mol...
Last post by JacquesL - 07 Avril 2024, 01:49:43 PM
Les troupes américaines en Moldavie dans le cadre d'un plan B pour l'Ukraine



Un drone sur la Transnistrie, la France accusée d'être impliquée dans l'attentat de Moscou et les troupes françaises d'être en Ukraine, cible de la Russie, est-ce comme l'affirment Macron et les médias aux ordres, la classe politique la plus servile qui se puisse imaginer, un pur accès de paranoïa russe ? En tous les cas la véracité de la «paranoïa» est confirmée par les experts des USA. La Moldavie pourrait être envisagée comme une zone de rassemblement pour les forces américaines et de l'OTAN en cas de victoire russe et d'éclatement de l'Ukraine. Cet expert américain décrit un scénario impitoyable pour l'Ukraine devenue la base d'un terrorisme international (dans lequel les troupes françaises de Roumanie jouent le rôle qui se confirme de toute part), n'existant plus en tant qu'État, dépecé in fine pour devenir un lieu d'instabilité permanente entre la Russie et l'OTAN, c'est l'Europe qui se met en place et dont évite de parler une campagne de plus en plus grotesque... En fait nous assistons à un nouveau retrait des États-Unis comparable à ceux opérés au Vietnam et en Afghanistan, les États-Unis portent toutes leurs forces vers la Chine et laissent leurs «alliés» européens avec à leur tête le pitoyable Macron flanqué de Zelensky et de la Pologne, Roumanie, Tchéquie pratiquant le terrorisme dirigée par la Grande Bretagne et se construisant des zones de repli totalement instables comme ici la Moldavie, pour avoir parcouru dans des cars branlants en discutant avec les habitants de la Moldavie, Transnistrie, Gagaouzie et Odessa1 nous confirmons le diagnostic concernant le caractère explosif de ces zones dans lesquelles l'OTAN et l'ambassade des USA agissent comme en pays conquis...

Danielle Bleitrach

*
par Stephen Bryen

De gros problèmes se préparent peut-être dans la petite Moldavie, qui commence à ressembler à une zone de transit pour l'Union européenne afin de compenser une victoire russe émergente en Ukraine. Il n'est pas certain qu'un tel plan, s'il était tenté, réussisse. Mais la Moldavie n'est pas le pays le plus stable au monde, la nation étant divisée entre des éléments pro-UE et pro-russes.

Les troupes américaines sont maintenant en Moldavie avec les Roumains, officiellement pour un exercice militaire appelé JCET 2024 (Joint Command Exchange Training). L'exercice a débuté le 1er avril et se poursuivra jusqu'au 19 avril.

Selon un communiqué du ministère moldave de la Défense, «l'objectif de l'exercice est l'entraînement conjoint et l'échange d'expériences entre les forces spéciales moldaves, roumaines et américaines, ainsi que d'augmenter le niveau d'interopérabilité entre les contingents participants. Des représentants du Service de protection et de sécurité de l'État [moldave] et des forces spéciales de Pantera participeront également à l'événement de cette année».

Ces exercices ne sont pas nouveaux, mais ils revêtent une nouvelle urgence en raison de l'évolution de la situation en Ukraine voisine.


Groupe de dialogue stratégique. Photo : Ambassade des États-Unis en Moldavie

Les États-Unis parrainent ce qu'ils appellent le dialogue stratégique entre la Moldavie et les États-Unis à Chisinau, la capitale de la Moldavie. Le dialogue se concentre sur les domaines suivants :


«La coopération, y compris les réformes du secteur de la justice et de la lutte contre la corruption, les droits de l'homme, la promotion d'un environnement médiatique pluraliste et de politiques médiatiques respectueuses des droits pour lutter contre la désinformation, la diversification et la résilience énergétiques, la modernisation et la transformation de la défense, la protection civile, la gestion des frontières, la cybersécurité, la lutte contre les menaces transfrontalières, la lutte contre le trafic illicite d'armes et de munitions, la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes, répondre aux besoins des réfugiés et resserrer les liens entre les peuples».

Les États-Unis ont débloqué près de 320 millions de dollars d'aide économique, sécuritaire et humanitaire pour aider la Moldavie. Cette aide comprend un appui budgétaire non remboursable de 30 millions de dollars déboursé en décembre 2022 pour l'achat d'électricité. Selon le Département d'État américain :

«Les États-Unis, en collaboration avec le Congrès, prévoient également de débloquer 300 millions de dollars supplémentaires pour l'aide énergétique en Moldavie afin de répondre aux besoins urgents créés par la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine et de renforcer la résilience et la sécurité énergétiques de la Moldavie, y compris 80 millions de dollars supplémentaires de soutien budgétaire pour faire face aux coûts de l'énergie et de l'électricité».


Agents du Service de protection de l'État de Moldavie

L'objectif du Service de protection et de sécurité de l'État, qui est distinct de l'armée moldave, est de protéger les hauts fonctionnaires.
Officiellement, la Moldavie est censée être un pays neutre. Il est question de modifier sa constitution pour lui permettre de rejoindre des alliances militaires et, éventuellement, d'adhérer à l'OTAN. L'entraînement conjoint avec des pays étrangers (États-Unis et Roumanie) semble violer les dispositions actuelles de neutralité constitutionnelle.
La Roumanie souhaite renforcer ses relations militaires avec la Moldavie. Une législation est en cours d'élaboration en Roumanie pour lui permettre d'intervenir à l'extérieur du pays. De telles actions ne se limiteraient pas à l'armée, mais pourraient également impliquer d'autres types d'interventions pour contrer les menaces hybrides. La nouvelle loi se concentre sur la Moldavie et l'Ukraine.
La Roumanie fournit 80 à 90% de l'énergie de la Moldavie. Elle a construit un gazoduc reliant Chisenau à la Roumanie, financé en grande partie par des subventions et des prêts de la Communauté européenne. La Moldavie ne reçoit plus de gaz de Russie.


Selon des sources roumaines, il y a 600 000 citoyens roumains en Moldavie (la plupart avec une citoyenneté hybride). La Roumanie se positionne pour «protéger» ses citoyens moldaves en cas de conflit.

La Moldavie est le deuxième pays le plus pauvre d'Europe après l'Ukraine. En 2022, le revenu par habitant de la Moldavie était de 5688 dollars. Celui de l'Ukraine était de 4005 $ (avant la guerre actuelle). L'Europe de l'Est a un revenu par habitant de 11 855 dollars.



Le territoire moldave se trouve entre le Dniestr et le Prut, la région autrefois connue sous le nom de Bessarabie. La majorité de la population est orthodoxe orientale.

Il était une fois une communauté juive importante et florissante dans le pays. Chisinau, la capitale moldave, était juive à 46%. Dans le Royaume de Roumanie, pendant l'Holocauste, on estime que 380 000 à 400 000 juifs sont morts dans les zones alors contrôlées par la Roumanie, notamment la Bessarabie, la Bucovine et la Transnistrie.

On dit que la Roumanie se classe au premier rang des pays auteurs de l'Holocauste autres que l'Allemagne nazie. Aujourd'hui, il y a environ 15 000 juifs en Moldavie et en Transnistrie.

Il y a eu une lutte en cours en Moldavie, le pays étant grossièrement divisé en deux camps : le camp pro-UE d'un côté et le camp pro-russe de l'autre. Actuellement, le camp pro-UE est au pouvoir.

Il a interdit les partis et organisations d'opposition pro-russes et emprisonné certains de leurs dirigeants. En outre, le parti au pouvoir a fermé 13 chaînes de télévision et médias au motif qu'ils étaient liés à la Russie.

Jusqu'à la mi-mars, le parti pro-UE n'autorisait pas les candidats de l'opposition à se présenter aux élections locales ou nationales.


Evghenia Gutsul rend visite au président russe Vladimir Poutine à Moscou

Le cas de l'actuel gouverneur élu de la région autonome de Gagaouze, Evghenia Gutsul, en est un bon exemple. La Gagaouzie est une entité turcophone orthodoxe russe située dans la partie sud-est de la Moldavie.


Gutsul était membre du parti Shor (ou Sor), un parti pro-russe qui a été interdit par le gouvernement actuel. Elle n'a pas été autorisée à se présenter aux élections sous la bannière du parti et a été accusée d'avoir aidé à financer illégalement le parti Shor. Elle a décidé de se présenter aux élections en tant qu'«indépendante» et l'a emporté haut la main. Gutsul est proche de Moscou et du président Vladimir Poutine.

En mars, la Haute Cour de Moldavie a jugé illégale l'interdiction du parti Shor.


La police allemande à la frontière avec la Moldavie

Pendant ce temps, d'autres pays s'intéressent de près à la Moldavie. Un exemple intéressant : les Allemands fournissent des policiers pour renforcer la frontière avec l'Ukraine. L'Allemagne s'est jointe à un projet parrainé par l'UE visant à «assurer la sécurité» de la Moldavie.


La police met fin à la contrebande, mais selon les rapports, les critiques affirment que les efforts renforcés visent principalement à empêcher les Ukrainiens d'échapper à la conscription et à les renvoyer en Ukraine, où ils risquent soit des peines de prison, soit d'être jetés sur les lignes de front en combattant la Russie.

La question de savoir comment une telle activité s'accorderait avec les lois européennes sur les droits de l'homme reste ouverte.

La France active également des unités clés de sa Légion étrangère, dont beaucoup sont actuellement sans emploi après avoir été expulsées de certains pays africains. Selon la presse, 1500 soldats français de la Légion étrangère devraient être déployés soit en Ukraine, soit en Moldavie, en mai ou en juin.

Le président français Emmanuel Macron a fait des heures supplémentaires pour tenter d'obtenir le soutien de l'OTAN à l'intervention en Ukraine.

Transnistrie

La Transnistrie est une région séparatiste officiellement connue sous le nom de République moldave de Pridnestrovskaïa, qui a son propre gouvernement et sa propre armée. Elle se trouve sur la rive orientale de la rivière Dniestr avec sa capitale à Tiraspol. Le Parlement européen a déclaré que cette région était sous occupation russe.

Il y a un contingent militaire russe en Transnistrie, mais il n'est composé que de 1500 soldats. Il y a aussi un énorme dépôt de munitions russes, un sujet d'un grand intérêt pour les Ukrainiens affamés de munitions. L'armée de Transnistrie est composée de 5000 militaires en service actif et de 16 000 réservistes. Une grande partie de son équipement est désuète.

À titre de comparaison, la Moldavie dispose d'une armée de 6500 militaires en service actif et de 2000 conscrits annuels. Il revendique une force de réserve de 65 000 hommes. On ne sait pas dans quelle mesure ces chiffres de force sont fiables.


Défilé du Jour de l'Indépendance de la Transnistrie – Un char T-64.

Pour que les troupes étrangères puissent opérer de la Moldavie vers l'Ukraine, il faudrait soit prendre le contrôle de la Transnistrie, soit envoyer des forces militaires en Gagaouzie, ce qui déclencherait probablement une guerre civile.



Importance stratégique

La Moldavie en elle-même n'a pas d'importance stratégique. Cependant, il pourrait s'agir d'une zone de transit et d'un point de départ pour une stratégie visant la ville d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, et, peut-être, la Crimée annexée par la Russie.

Ce qui semble se préparer en Europe, c'est une sorte de plan B – en substance, que faire si l'armée ukrainienne s'effondre. Les spécialistes européens et certains responsables sont de plus en plus d'avis que l'époque de l'Ukraine en tant qu'entité indépendante touche peut-être à sa fin.

Les responsables russes alimentent le dialogue en disant qu'ils veulent une énorme zone tampon dans toute colonie ukrainienne, un cordon sanitaire pour empêcher l'OTAN de menacer le territoire et les intérêts vitaux russes.

En supposant que les sombres prédictions de guerre se réalisent, une future Ukraine pourrait se composer d'une zone russe annexée, d'un régime pro-russe à Kiev, d'une zone tampon et de l'ouest de l'Ukraine repris par la Pologne, potentiellement découpée avec certains de ses voisins.

L'OTAN, cependant, voudrait avoir un contrepoids à une victoire russe. Cela pourrait signifier, en plus du retour de la ville ukrainienne de Lviv à la Pologne, une tentative de protéger Odessa et peut-être de menacer la Crimée, que les Russes considèrent comme un territoire vital pour leur sécurité et son importance historique.

La construction de la Moldavie en tant que zone de transit apparaît donc comme une stratégie potentielle émergente, le début d'un plan B. Cependant, l'utilisation de la Moldavie comme zone de transit pose des problèmes.

Sa politique est très instable, et si les Russes intensifient vraiment leurs efforts dans ce pays, la faction pro-UE pourrait faire face à un avenir nuageux. Cela exclurait potentiellement la Moldavie en tant que base tournante de l'UE.

Alternativement, l'UE, par l'intermédiaire de la Roumanie et d'autres, pourrait envoyer des troupes pour sécuriser le régime pro-européen actuellement au pouvoir, ce qui pourrait conduire à un conflit interne et sanglant.

source : Asia Times via Histoire et Société


  • Danielle Bleitrach et Marianne Dunlop, «L'URSS vingt ans après retour de l'Ukraine en guerre». Delga, 2016

https://reseauinternational.net/les-troupes-americaines-en-moldavie-dans-le-cadre-dun-plan-b-pour-lukraine/
#80
Médecine physique et hygiène / Cardiologues et cancérologues ...
Last post by JacquesL - 06 Avril 2024, 04:56:05 PM
Cardiologues et cancérologues reconnaissent en privé que depuis les «vaccins», c'est une hécatombe



Aux États-Unis les données sont publiques : 66% de décès cardiaques en plus

@EthicalSkeptic

Mort subite d'origine cardiaque chez les personnes plus jeunes, en hausse de 66% (21 sigma), la mortalité liée à l'abus de drogues étant supprimée des données. C'est austère, mes amis. Les anecdotes ne sont pas fausses. Si vous êtes un consommateur de drogue occasionnel et que vous avez reçu le vaccin à ARNm, consultez immédiatement votre médecin.

Pour ceux qui ne savent pas lire les graphiques, la création de ces données commence le 26 décembre 2020, 12 jours après le déploiement du vaccin auprès des professionnels de la santé et des personnes à risque. Il ne s'agissait pas uniquement de personnes âgées.

À la semaine 39 2023, la mort cardiaque subite chez les jeunes s'élevait à 930 décès par semaine. Il s'agit de 131 000 jeunes morts, dont une partie étaient des consommateurs de drogues occasionnels qui n'avaient aucune idée que leur cœur avait été endommagé/affaibli par le vaccin à ARNm.

Cela n'inclut pas les décès d'usagers d'héroïne, de fentanyl et de méthamphétamine. Le 131K inclut les décès survenus en fumant un J, en buvant une bière ou en étant décédés mais «ayant déjà pris de la drogue» – mais pas au moment de leur décès.



Félicitations à @ChrisCuomo pour avoir montré notre analyse des tendances américaines en matière de décès par néoplasmes selon les codes CIM : C00-D48, 15-44 ans dans sa discussion.





Dr JF Lesgards Marseille
@marseille_jeff

Cardiologues & cancérologues reconnaissent en privé que depuis les «vaccins», c'est une hécatombe. Mais ils savent que s'ils parlent, ils sont finis. Même si cette tyrannie est organisée en très haut lieu, ne pas alerter les Français, fait que nous avons cessé d'être une société.

source : Patrice Gibertie

https://reseauinternational.net/cardiologues-et-cancerologues-reconnaissent-en-prive-que-depuis-les-vaccins-cest-une-hecatombe/