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Europe / Les armées fantômes de l’OTAN
Last post by JacquesL - Aujourd'hui à 10:22:36 PM
Les armées fantômes de l'OTAN



par Régis de Castelnau

Depuis février 2022 se déroule en Europe centrale une guerre de haute intensité entre pairs. Ce qui ne s'était pas produite depuis 1945. Ce conflit est dominé par la Russie.

Le psychopathe incompétent qui nous sert de président continue ses rodomontades. Sans peur du ridicule, il annonce qu'il déclare la guerre à la Russie en brandissant des cartes sur papier A4. Continuant à se déconsidérer dans le monde entier, voilà que maintenant il paraît qu'il veut annoncer une «coalition la volonté» contre les Moujiks lors des cérémonies de commémoration du 6 juin. Les bredouillis de Biden sur l'autorisation de frapper la Russie dans la profondeur, les jappements des chihuahuas baltes, les piqûres d'épingle contre certaines installations de la triade nucléaire russe inquiètent. C'est compréhensible, et cela provoque chez nous quelques cris d'orfraie.

Le problème, c'est que les dirigeants occidentaux sont incompétents. Heureusement, quoi qu'en dise David Pujadas, les Russes sont rationnels et sensés.
Nous publions une analyse de l'état des forces, qui nous explique pourquoi l'implication de l'OTAN n'est pas réalisable.

Aurelien est le pseudonyme d'un spécialiste qui intervient sur Substack. On peut retrouver ici l'original de l'article.
*



Alors que la phase militaire de la crise en Ukraine entre dans sa longue phase finale, dont les conséquences sont désormais indubitables pour tous ceux qui ont des yeux pour voir, on pourrait espérer que les experts, quelles que soient leurs opinions personnelles sur l'équipe de football qu'ils aimeraient voir gagner, acceptent la réalité et commencent à critiquer l'Europe et le monde pour la victoire russe. Pourtant, l'emprise de la pensée conventionnelle et la peur d'abandonner les croyances sacrées sur le monde sont telles que cela se produit rarement. En effet, de tous les points de vue idéologiques, nous entendons parler d'une nouvelle étape menaçante dans l'évolution de la crise, celle de l'intervention de l'OTAN, ou, comme je suppose que nous devrions l'écrire, de l'INTERVENTION de l'OTAN. Pour certains, la seule façon de «vaincre» la Russie et «d'arrêter Poutine» est que l'OTAN «s'implique», tandis que pour d'autres, une telle intervention est un expédient impérialiste américain désespéré qui ne fera que provoquer une Troisième Guerre mondiale et la fin du monde.

Si vous avez lu certains de mes précédents articles, vous vous rendrez compte que ces deux arguments sont complètement faux. Mais même si moi-même et d'autres écrivains beaucoup plus éminents et largement lus, le disons depuis un certain temps, cela ne semble guère avoir été pris en compte. C'est donc un texte que je pensais ne jamais avoir besoin d'écrire, mais qui semble maintenant nécessaire. Cela entre dans ce que l'on pourrait appeler des détails atroces, mais dans ce genre de sujet, le diable est dans le détail, ou même dans le détail du détail. Cela dit, il y a beaucoup plus de niveaux qu'il ne couvre pas, sur lesquels des personnes qui sont de bien plus grands experts militaires que moi peuvent commenter, mais s'en tiennent plutôt à une vue d'ensemble. Donc....

Alors que je réfléchissais à la manière d'aborder cet essai, je suis tombé sur le fantôme du grand penseur militaire prussien Carl von Clausewitz et, un peu contre mes attentes, il a volontiers accepté de me livrer quelques réflexions d'ouverture. J'ai ensuite noté notre conversation, et elle s'est déroulée à peu près comme ceci :

Aurélien : Merci beaucoup d'avoir accepté de parler sur mon site, d'autant plus que je vous ai déjà fait appel à plusieurs reprises.

Clausewitz : Ah, pas du tout. Vous voyez, les gens me comprennent complètement et me citent mal depuis deux cents ans maintenant, et ça ne s'améliore pas. Ceci en dépit du fait que je ne pense pas que le tome I de De la guerre – le seul que je n'aie jamais vraiment terminé – pourrait être beaucoup plus clair, et que vous pouvez le lire et l'absorber en un après-midi.

Aurélien : Et quel est le message essentiel que, selon vous, les gens ne comprennent pas actuellement ?

Clausewitz : Écoutez, c'est très simple. L'action militaire est elle-même une affaire technique qui peut bien ou mal se passer, mais ce résultat n'a d'importance que dans la mesure où il est lié à un objectif politique que vous souhaitez atteindre. Par «politique» – puisque nous parlons en anglais – je n'entends pas la politique des partis, j'entends la politique de l'État lui-même : en d'autres termes, ce que le gouvernement essaie de réaliser. (En allemand, c'est le même mot.) Mais la condition préalable absolue est que le gouvernement ait une idée de ce qu'il veut réaliser et une idée de la manière dont cela pourrait se produire. En particulier, il doit identifier ce que j'appelle le centre de gravité, c'est-à-dire la cible la plus importante contre laquelle vous dirigez vos efforts, et qui permettra d'atteindre cet objectif pour vous. A mon époque, il s'agissait souvent de l'armée ennemie, mais cela pouvait aussi être la capitale, la force d'une coalition ou encore le moral de la population. En fin de compte, ce que vous visez réellement, c'est le processus décisionnel de l'ennemi. Comme je l'ai dit dans mon livre, la guerre consiste à forcer notre ennemi à faire ce que nous voulons, pas seulement une destruction inconsidérée. De nos jours, nous ne parlons pas de guerre à la légère et nous n'avons pas toujours de simples ennemis. Je dirais donc que «toute opération militaire doit avoir un objectif ultime, non militaire, sinon c'est une perte de temps».

Aurélien : Alors, où allons-nous à partir de là ?

Clausewitz : Eh bien, bien sûr, il ne suffit pas d'avoir un plan stratégique, aussi bien défini et sensé soit-il. Vous avez besoin de capacités militaires, tant en termes d'équipements et d'unités que de formation et de compétences professionnelles, pour mettre en œuvre ce plan. Nous disons donc qu'au-dessous du niveau stratégique et de la planification stratégique, vient le niveau opérationnel, où vous essayez de rassembler toutes les activités plus détaillées de niveau tactique de vos forces individuelles, dans un plan cohérent, pour obtenir un résultat. qui rend l'objectif stratégique possible. Et historiquement, depuis l'époque d'Alexandre, c'est toujours la partie la plus difficile.

Aurélien : Et dans la guerre actuelle ?

Clausewitz : Eh bien, la façon la plus simple de le dire est que, même si les deux parties ont eu des objectifs stratégiques, seuls les Russes ont réellement eu des plans stratégiques et opérationnels appropriés. L'Occident souhaite depuis longtemps renverser le système actuel en Russie et, plus récemment, ses dirigeants ont également craint la puissance militaire croissante de la Russie. Mais tout cela est très incohérent et semble désespérément et paradoxalement mêlé à des croyances de supériorité raciale et culturelle sur les Russes. Le résultat est qu'il n'y a jamais eu de véritable plan stratégique, au-delà de l'espoir que le renforcement de l'Ukraine, par exemple, affaiblirait d'une manière ou d'une autre le système russe. Et quant à l'Ukraine elle-même, eh bien, l'Occident n'a jamais vraiment eu de plan stratégique, encore moins opérationnel : juste beaucoup de postures et d'initiatives déconnectées. Si l'on veut, cela revenait simplement à maintenir la guerre dans l'espoir que la Russie s'effondre. Ce n'est pas une façon de mener une guerre à mon avis : les éléments ne sont tout simplement pas connectés entre eux, et dans ce cas, vous ne pouvez pas gagner. Et maintenant, je dois aller discuter avec Tchoukhatchevski et Patton, qui sont toujours obsédés par la guerre de manœuvre en Ukraine.

Et c'est là que la conversation s'est terminée. Mais cela m'a fait penser que l'obstacle le plus fondamental à toute «implication» de l'OTAN en Ukraine est conceptuel. Personne ne sait vraiment à quoi cela sert ni, à quoi cela ressemblerait. Personne ne sait ce que cela serait censé accomplir, ni quel serait «l'état final», en langage technique.

C'est à peu près le cas depuis le début. À tout moment, au moins depuis la fin 2021, l'Occident a été surpris par les actions russes et a dû se démener pour suivre le rythme. Les projets de traités de décembre 2021 n'étaient pas anticipés et n'ont suscité aucune réponse occidentale cohérente. La constitution ultérieure des forces russes a été mal comprise : certains pensaient qu'aucune invasion n'était planifiée, d'autres ont mal compris la nature de l'invasion elle-même et quels en étaient les objectifs. Depuis lors, l'Occident a pris au moins un pas de retard, se surprenant continuellement et réagissant aux actions russes. En outre, bon nombre de ses propres actions ont été basées sur ce qui était réellement possible (attaquer la Crimée, envoyer certains types d'équipement) plutôt que sur des actions susceptibles d'aider l'Occident et l'Ukraine à rattraper les Russes, et encore moins à prendre l'initiative. Tout cela contrevient à l'un des principes éternels de la guerre, qui est la sélection et le maintien du but. L'Occident n'a pu identifier aucun objectif à son implication, sauf celui qui est par définition impossible sur le plan militaire (restauration des frontières de l'Ukraine de 1991) ou celui qui n'est qu'un fantasme politique (le retrait de Poutine du pouvoir). disent que l'Occident n'a pas d'objectifs en tant que tels, mais plutôt une série d' aspirations vaguement définies.

Il existe un exemple légèrement technique mais intéressant qui a beaucoup contribué à clarifier ce genre de situation, alors permettez-moi de faire un bref détour. Pendant la guerre de Corée, de nombreux combats ont eu lieu entre des chasseurs américains F-86 et des MiG-15 pilotés souvent par des pilotes chinois et parfois russes. Les caractéristiques techniques de l'avion étaient très similaires et la différence dans les compétences des pilotes n'était pas grande. Pourtant, le F-86 est sorti vainqueur la plupart du temps. John Boyd, alors officier de l'US Air Force, a étudié le problème et s'est rendu compte que, dans une situation où les victimes ne pouvaient être obtenues de manière fiable qu'en se plaçant derrière l'ennemi, cela nécessitait de se tourner plus étroitement que votre adversaire. Il est apparu que le F-86 disposait d'un avantage modeste, mais en réalité vital, et qu'après plusieurs séries de manœuvres, il était généralement capable de se positionner derrière les avions ennemis. L'importance de ceci était que le pilote américain conservait l'initiative, tandis que le pilote ennemi essayait toujours de secouer le F-86 de sa queue.
Boyd a ensuite systématisé ce processus en le divisant en quatre étapes. Le premier est l'Observation («que puis-je voir ?»), le deuxième est l'Orientation («qu'est-ce que cela signifie ?»), le troisième est la Décision («qu'est-ce que je vais faire ?») et le dernier, bien sûr. , c'est l'Action. Et puis tu recommences. Collectivement, ces étapes sont connues sous le nom de cycle Boyd, ou plus familièrement la «boucle OODA». Mais ce que Boyd a réalisé, c'est que celui qui réagit le plus rapidement peut en fait pénétrer dans la boucle de l'ennemi, de sorte qu'au moment où l'ennemi est prêt à agir, la situation a changé et le processus de décision doit tout recommencer. Cela s'applique de manière omniprésente, depuis le combat original entre avions jusqu'au niveau stratégique.

C'est en effet la situation dans laquelle se trouve l'Occident depuis le début de la crise : courir pour rattraper son retard. Les Russes ont prouvé (sans surprise s'ils étudient l'histoire) qu'ils étaient prompts à adapter leurs tactiques, à modifier et à introduire de nouvelles armes. Ce n'est pas le cas de l'Occident. Ainsi, nous voyons maintenant les Ukrainiens transférer frénétiquement leurs forces d'une manière ou d'une autre pour faire face à la dernière attaque, et ni eux ni leurs sponsors occidentaux ne savent avec certitude quelles attaques sont réelles et lesquelles ne sont que des feintes. En effet, il est peu probable que l'Ukraine et l'Occident aient jamais pris l'initiative de cette guerre : même la célèbre offensive de 2023, je dirais, a été essentiellement imposée à l'Ukraine par les Russes dans le but d'épuiser davantage leur propre armée, et les forces occidentales l'aide qu'ils avaient reçue.

Or, une explication de cette disparité nous ramène en réalité aux caractéristiques techniques : non pas des avions, cette fois, mais des organisations. Le groupe dispersé du Grand Ouest qui soutient l'Ukraine est divisé entre lui-même, et son acteur le plus influent, les États-Unis, est divisé en lui-même. La Russie est une puissance unique, dotée d'un degré manifestement élevé de cohérence. (L'unité de commandement est d'ailleurs un principe militaire dans certaines traditions.) Même dans des circonstances idéales, l'Occident sera donc plus lent à réagir que les Russes, et les circonstances sont loin d'être idéales. Les Russes ont donc, et auront dans un avenir proche, l'initiative et les avantages d'une boucle OODA plus rapide.

Parce que l'Occident n'avait pas de plan stratégique au départ, et seulement des objectifs stratégiques très vagues, et parce qu'il n'a jamais eu l'initiative et ne peut pas réagir aussi vite que les Russes, parler d'une «implication» de l'OTAN est fondamentalement vide de sens. Il est vrai, à un certain niveau, que l'OTAN pourrait se désarmer encore plus rapidement en envoyant quelques unités en Ukraine, pour y être anéanties par des bombes planantes et des missiles à longue portée sans voir l'ennemi, mais cela ne répond pas à la question de savoir ce que sera l'ennemi. Et ne répond pas non plus à la question de savoir à quoi servirait réellement le déploiement de telles forces.

Comme souvent, face à ce genre de problème, les dirigeants politiques se replient sur un brouillard de généralités. On nous dira que tel ou tel déploiement vise à «montrer à Poutine qu'il ne peut pas gagner» ou à «démontrer la détermination de l'OTAN à résister à l'agression». Le problème, bien entendu, consiste à traduire ce genre d'aspiration trouble (puisqu'il ne s'agit même pas à proprement parler d'un objectif stratégique) pour le type de plans opérationnels et tactiques dont parlait Clausewitz. En pratique, cela revient généralement à faire quelque chose pour le plaisir de faire quelque chose, ce qui est une mauvaise idée infaillible, et conduit souvent à des décisions prises à travers le pseudo-syllogisme tripartite que j'ai souvent cité : il faut faire quelque chose, c'est quelque chose. Alors faisons-le.
Imaginez, si vous voulez, les trente-deux membres actuels de l'OTAN autour de la table, discutant de ce qui «peut être fait». Même le principe de «faire quelque chose» serait controversé, et les États-Unis eux-mêmes risquent de toute façon d'être amèrement divisés sur la question et auront du mal à prendre position. Les pays qui ne peuvent pas ou ne veulent pas envoyer de troupes seront plus enthousiastes que ceux qui le peuvent. Les États-Unis voudront commander l'opération, même s'ils ne déploient aucune troupe. L'opération devra être commandée depuis Mons car il n'existe pas de QG dotés de capacités similaires ailleurs en Europe. Il y aura d'interminables débats sur qui commandera la force elle-même, qui contribuera à son QG, quelles seront les lignes hiérarchiques politiques et même quelles seront ses règles d'engagement, puisque les pays de l'OTAN ont des lois différentes sur l'usage de la force à l'extérieur. Pour un conflit armé général ? Oh, et que va réellement faire cette force ? Quel est son objectif et comment saurons-nous s'il a été atteint ? Il faudra probablement des jours de discussions pour déterminer quelles sont les décisions qui doivent réellement être prises.

De plus, la décision devra être unanime : toute velléité de désaccord interne «fera le jeu des Russes». Un temps et des efforts énormes seront donc consacrés à des plans et des objectifs terriblement complexes et contradictoires, avec quelque chose pour tout le monde, et rien qui puisse prêter à de sérieuses objections. Nous sommes déjà venus ici : l'exemple classique est le déploiement de la FORPRONU en Bosnie de 1992 à 1995, qui souffrait du problème fondamental suivant :
(1) de nombreuses nations voulaient que quelque chose «soit fait», mais pas par elles-mêmes, et
(2), il n'y avait rien de valable qu'une force militaire puisse réellement faire. Cela a produit un mandat chaotique et fréquemment changeant, variant selon l'équilibre des forces au sein du Conseil de sécurité, qui était impossible à mettre en œuvre (les forces n'étaient tout simplement pas disponibles) et était inutile pour les commandants sur le terrain. Toute «implication» de l'OTAN serait bien plus compliquée que cela.

Mais supposons simplement que l'état-major militaire international soit envoyé pour préparer des options et qu'il découvre qu'il n'y en a que deux. Il s'agit (1) d'une force expéditionnaire destinée à combattre les Ukrainiens et de tenter de conserver, et si possible de récupérer, un territoire, et (2) d'être une présence purement démonstrative, quelque part dans une zone relativement sûre, dans l'espoir de «décourager» les Russes d'attaquer, ou du moins de faire valoir un argument politique, quel qu'il soit. Nous aborderons les aspects pratiques spécifiques des différentes options dans un instant, mais nous devons d'abord comprendre que, dans les deux cas, il existe un certain nombre de questions préalables courantes auxquelles il faut répondre.

Combien de temps est-ce que cela prendrait ?
Non seulement il faut tenir compte du temps nécessaire à la formation et au déploiement, mais même dans ce cas, on ne peut pas laisser indéfiniment les forces sur le terrain en opération. Les nations effectuent généralement une rotation des forces après un déploiement de 4 à 6 mois. Cela signifie que quelle que soit la taille de la force envoyée, il doit y en avoir une autre derrière, qui s'entraîne et se prépare. Et derrière ça, un autre. Si vous n'y parvenez pas, les Russes n'auront qu'à attendre et vos forces rentreront chez elles. En fonction de la taille de la force qu'elle souhaite envoyer, l'OTAN constaterait probablement que, pour des raisons politiques et de ressources, elle pourrait soutenir un maximum de deux déploiements.

Quelle est la posture de force ?
La situation juridique serait compliquée, c'est le moins qu'on puisse dire. Peu de pays de l'OTAN seraient heureux d'être explicitement parties au conflit, car cela exposerait leurs propres territoires nationaux à des attaques contre lesquelles ils n'auraient aucune défense, sans pouvoir frapper utilement la Russie. Il faudrait trouver une formule compliquée qui leur permettrait de répondre aux attaques russes, mais sans déclencher un conflit (ce qui serait de toute façon suicidaire). L'aéroport dont ils dépendent pour leur réapprovisionnement ? Que se passe-t-il lorsque des avions russes patrouillent continuellement juste en dehors de la portée d'engagement mais ne manifestent aucune activité hostile ? Que se passe-t-il lorsqu'un missile survole la force de l'OTAN et frappe une cible à cinq kilomètres ? Que se passe-t-il lorsque les troupes russes passent fréquemment, prennent des photos et exigent finalement que les troupes occidentales quittent la zone avant une certaine date sous peine de subir des conséquences non précisées ? Que se passera-t-il si les Russes coupent l'eau douce et empêchent l'approvisionnement en nourriture ?

Individuellement, ce type d'éventualités peut être géré par une seule nation avec des instructions claires. Le problème réside dans la recherche d'une sorte de consensus sur ce qu'il faut dire au commandant avant le début de la mission, et d'une manière de réagir aux développements inattendus. Le risque est d'envoyer des troupes armées d'une sorte de salade de mots qui dit tout et rien au commandant, et que lorsque quelque chose de véritablement inattendu se produit, le système se bloque, incapable de prendre une décision. Et nous pouvons supposer que les Ukrainiens tenteront d'impliquer l'OTAN dans les combats, par un subterfuge ou un autre, y compris, par exemple, en lançant des attaques depuis les territoires où les troupes de l'OTAN sont déployées, avec des armes occidentales.

Que se passerait-il si les choses tournaient mal ?
La crédibilité d'un déploiement militaire dépend dans une certaine mesure de sa capacité à réagir aux événements et à faire face à des problèmes inattendus. Il est hautement improbable qu'une force de l'OTAN envoyée en Ukraine, quelle que soit sa taille, dispose de réserves facilement disponibles et ne puisse donc pas s'intensifier. Durant la guerre froide, il existait une unité militaire multinationale de l'OTAN portant le titre accrocheur de Force mobile (terrestre) du Commandement allié en Europe, familièrement connue sous le nom d'AMF(L). Il s'agissait d'une force facilement disponible, capable d'un déploiement rapide en cas de crise. Mais l'essentiel était qu'il ne s'agissait que de la pointe de la lance, et qu'elle pourrait être rapidement renforcée si la crise s'aggravait. Cela pourrait donc (selon l'OTAN) remplir une fonction de dissuasion. La même chose n'est pas possible en Ukraine, même en principe. Et si une force de l'OTAN était réellement attaquée ? Se retirerait-il ? Essayerait-il de se battre ? Jusqu'à quel niveau de victimes ? Que se passe-t-il s'il subit un bombardement d'armes telles que des missiles ou des bombes planantes, ou une attaque massive de drones, auxquels il est incapable de répondre ? Que se passe-t-il si, après quelques tirs démonstratifs, la force est menacée de destruction si elle ne se retire ? Non seulement cela provoquerait une crise politique au sein de l'alliance, mais il est tout à fait possible que des nations individuelles retirent leurs forces du commandement de l'OTAN et les ramènent chez elles.

Comment allons-nous fonctionner ?
Alors que Clausewitz s'éloignait, il tourna la tête et cria «n'oubliez pas la doctrine !» Il avait bien sûr raison. La doctrine est ce qui indique aux militaires comment combattre, et elle doit être pratiquée régulièrement afin que les commandants à tous les niveaux la connaissent et n'aient pas besoin de se faire dire quoi faire. Durant la guerre froide, l'OTAN avait un concept de défense qui impliquait de se défendre le plus près possible de la frontière pour des raisons politiques et de se rabattre sur ses lignes d'approvisionnement et ses réserves. Pendant ce temps, les forces aériennes tenteraient de détruire les forces soviétiques de deuxième et troisième échelons, d'attaquer les centres logistiques et les aérodromes, tout en maintenant la supériorité aérienne sur l'Europe occidentale. Il existait des plans opérationnels très détaillés : par exemple, le 1er corps (britannique), renforcé à son effectif de guerre d'environ 90 000 hommes, était chargé d'arrêter la troisième armée de choc soviétique. L'espoir était qu'à mesure que l'Armée rouge avançait vers un territoire inconnu, plus éloigné des approvisionnements, elle pourrait éventuellement être stoppée à l'est de ce qu'on appelait la ligne Omega, où l'armée de l'OTAN aurait le droit de demander la libération d'armes nucléaires tactiques. Le point important à ce sujet est que toutes sortes de conséquences doctrinales en découlaient à différents niveaux, et que cette doctrine pouvait être écrite, enseignée, mise en pratique et révisée.

Rien de tout cela n'existe aujourd'hui. L'OTAN, en tant qu'alliance, ne dispose pas vraiment de doctrine militaire, et certainement pas adaptée à la situation actuelle. Le déploiement en Bosnie en 1995 n'était pour l'essentiel qu'une simple tentative, et le déploiement en Afghanistan représentait un type de guerre totalement différent. Il n'existe aujourd'hui dans aucune armée de l'OTAN aucun officier supérieur ayant l'expérience du commandement de grandes opérations et, comme la durée moyenne de service d'un soldat est généralement de 7 à 8 ans, la plupart des armées de l'OTAN n'ont aucun soldat ayant participé au combat, et probablement pas beaucoup. les officiers non plus. Les Russes ont certes retenu la doctrine militaire de l'ère soviétique pour les combats à grande échelle et de haute intensité, mais nous avons vu avec quelle rapidité ils ont dû la modifier en Ukraine. L'OTAN ne pourrait jamais s'attendre à une supériorité aérienne sur un champ de bataille en Ukraine, et elle n'a aucune doctrine (ni aucun équipement) pour combattre dans des conditions de supériorité aérienne ennemie. Il n'a pas de doctrine pour faire face aux bombes planantes lancées à partir de distances où l'avion lanceur ne peut pas être détecté ou du moins sa cible est inconnue, ni de doctrine pour faire face aux attaques par missiles balistiques et essaims de drones. (Oui, il dispose d'un équipement capable de détruire théoriquement des drones, mais d'aucune doctrine pour faire face à une attaque sophistiquée par essaim de drones à l'aide de leurres. Ses troupes ne sauraient tout simplement pas quoi faire.)

De plus, nous nous dirigeons vers une conception de guerre où les unités ennemies sont faciles à trouver et à détruire, et où l'un des principes de guerre – la concentration des forces – ne s'applique plus comme autrefois. D'après les vidéos disponibles, la plupart des attaques sont désormais à petite échelle, mais coordonnées sur une zone très vaste. Ainsi, la guerre ressemble aujourd'hui à un jeu d'échecs joué sur un échiquier de deux cents cases de côté, avec peut-être une centaine de pièces par joueur. Il s'agit d'un type de guerre qui confie d'immenses responsabilités aux officiers subalternes et aux sous-officiers, qui doivent tous être soigneusement formés à la même doctrine et disposer d'équipements de communication totalement interopérables et très sophistiqués. Et même alors, nous avons vu que les nouvelles unités employées par les Russes dans la direction de Kharkov commettent toutes sortes d'erreurs lors de leurs premiers affrontements avec l'ennemi.

L'OTAN n'a rien de tout cela : ses contingents nationaux ne peuvent même pas nécessairement se parler, ses troupes n'ont pas de doctrine commune et elle n'a absolument aucune idée institutionnelle de la manière de mener une guerre de ce type, même si, par miracle, un un objectif opérationnel pourrait être convenu. En fait, l'OTAN n'a jamais eu de doctrine opérationnelle offensive, ni de doctrine pour la défense des positions fortifiées statiques, comme l'a fait l'Ukraine. Sa seule doctrine consistait en une retraite combattante le long de ses propres lignes de communication. Il n'y a donc pas non plus de précédent historique à utiliser.

Jusqu'ici tout va mal, pensez-vous peut-être, mais ce n'est que l'aspect cérébral du problème, bien que sans doute le plus important. (Aucun équipement sophistiqué ne vous sera d'aucune utilité si vous ne savez pas quoi en faire.) Il y a au moins deux autres obstacles majeurs à surmonter, et le premier consiste en fait à rassembler une force : ce que les professionnels appellent la génération de force. À son tour, cela comporte une composante à la fois politique et militaire. Si l'OTAN devait un jour «s'impliquer», alors la force devrait ressembler à une force internationale, avec au moins des contingents symboliques provenant de la grande majorité des 32 pays de l'OTAN, et toutes les nations devraient apporter publiquement leur soutien politique. Dans le passé, cela a constitué un problème majeur : le déploiement international en Afghanistan en 2002 a été retardé pendant des semaines tandis que les députés allemands étaient rappelés des plages de Croatie pour donner l'approbation nécessaire à la participation des forces de leur pays. La plupart des pays doivent surmonter des obstacles juridiques ou parlementaires avant de pouvoir déployer des troupes en dehors du territoire national. Les chances qu'un obstacle politique majeur se dessine à un moment donné sont probablement de l'ordre de 100 %, même avec un petit déploiement.

Deuxièmement, la force doit avoir une structure crédible. Ce n'est pas une bonne chose que 25 des 32 nations se portent volontaires pour fournir un soutien logistique dans la zone arrière depuis la Pologne. L'état-major militaire international devra adopter le concept finalement convenu et développer une structure de force pour y répondre. Ensuite, ils devront demander aux nations de fournir les unités. Bien entendu, la politique, tant nationale qu'internationale, est également impliquée ici. Les nations pourraient très bien offrir, ou refuser d'offrir, des forces pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la mission ostensible. Certains types d'unités peuvent être rares : les communications stratégiques en sont un bon exemple. De nos jours, peu de pays ont l'expérience d'opérer en dehors de leur territoire national, et si vous disposez d'un seul régiment de transmissions opérationnel, risquez-vous de le perdre ? Il y aura également les habituelles disputes vicieuses sur le commandement. Dans la plupart des opérations internationales, il existe ce qu'on appelle une «nation-cadre», qui fournit le commandant et environ 70 % de l'état-major du quartier général, garantissant le bon fonctionnement des choses. Il est courant de changer de nation tous les six mois environ lors des missions internationales, mais cela pourrait poser un problème en Ukraine. À partir de tout cela, il faut construire une force correctement équilibrée, capable, du moins en théorie, de mener à bien une mission.

Et quelle serait cette mission ? Eh bien, nous arrivons ici au cœur du problème. Je pense qu'il est clair que l'OTAN ne peut rien faire d'utile sur le plan militaire pour influencer l'issue des combats. Par conséquent, tout déploiement sera essentiellement théâtral, visant autant l'opinion publique nationale que celle des Russes. Cette dernière affirmation peut paraître surprenante à certains, malgré ce que j'ai déjà dit, mais considérez simplement quelques éléments. Il est notoire que les armées occidentales ont laissé leur capacité à mener des guerres conventionnelles de haute intensité s'évaporer presque à néant. Comme je l'ai souvent souligné, c'est très bien tant que vous ne cherchez pas à contrarier un grand État qui ne l'a pas fait. Comme vous l'aurez compris au cours des discussions jusqu'à présent, l'OTAN serait confrontée à d'énormes problèmes de coordination, de doctrine et de génération de forces, même si elle parvenait à se mettre d'accord sur un objectif. Ses troupes ne sont pas entraînées pour ce genre de guerre et n'ont jamais opéré ensemble. Mais les unités sont là, n'est-ce pas ? Et le matériel ?

Pas vraiment. Il faudrait un essai séparé pour entrer dans les détails, mais vous pouvez vérifier par vous-même la taille et la composition des armées occidentales, et avec quelques calculs, vous pouvez voir que l'Occident aurait du mal à déployer une force. plus puissante que les neuf brigades entraînées et équipées par l'Occident pour la Grande Offensive de 2023, qui ont juste rebondi sur les forces russes sans rien réaliser de notable. Et ces brigades comprenaient un certain nombre d'unités et de commandants expérimentés. Une force de l'OTAN devrait couvrir de longues distances, sans couverture aérienne ni protection contre les attaques à longue portée, simplement pour être en mesure de combattre. Et une grande partie de son équipement ne serait pas meilleur, voire inférieur, à celui des unités participant aux attentats de 2023.

Mais qu'en est-il des Américains, me demanderez-vous ? Eh bien, on dit souvent que les États-Unis ont «cent mille soldats en Europe». Mais si vous visitez le site Web du Commandement américain en Europe, vous verrez de nombreuses photos et vidéos astucieuses, des histoires réconfortantes d'activités de coopération et de formation, ainsi que des articles sur les rotations des troupes, les exercices et les plans visant à baser davantage de troupes américaines en Europe. Bientôt maintenant. Mais il n'y a presque rien sur la force de combat réelle, et de nombreux liens vers des niveaux inférieurs renvoient à des vidéos et à des articles de presse. En fait, si vous consultez des sites extérieurs, notamment Wikipedia , il est assez clair qu'il n'y a que trois unités de combat de l'armée américaine en Europe : un régiment de cavalerie Stryker en Allemagne, une unité aéroportée de la taille d'une brigade en Italie et une unité d'hélicoptères, également en Allemagne. Allemagne. Le tableau est confus par les rotations, les exercices, les structures d'entraînement et de commandement et les annonces de déploiements prévus (il existe désormais un QG de corps, mais pas de corps), mais le message est suffisamment clair. Les États-Unis ne disposent pas d'unités de combat terrestre en Europe adaptées à une guerre terrestre de haute intensité. Il existe bien sûr de nombreux avions, mais il serait impossible pour les unités aériennes européennes ou américaines d'opérer avec succès depuis des bases situées en Ukraine, et si elles étaient basées à l'extérieur, elles constitueraient en grande partie un symbole politique.

Avec suffisamment de temps, d'argent, de volonté politique et d'organisation, la plupart des choses sont possibles. Mais il n'y a aucune chance, répétons-le, que l'OTAN rassemble une force qui constituerait autre chose qu'une nuisance pour les Russes, tout en mettant de nombreuses vies en danger. Tout ce que je peux imaginer, c'est un déploiement purement politique, de forces non destinées à combattre. Les planificateurs proposeraient probablement deux options : une option «légère» qui pourrait être appelée quelque chose comme une «force de liaison» ou une «équipe de surveillance», et une «option moyenne» d'une force d'unités de combat, même s'ils ne s'attendaient pas à lutte. (Il n'y a pas d'option «lourde».)

Même l'option «légère» nécessiterait une équipe multinationale, des interprètes, des agents de sécurité, des véhicules spécialisés en communication, des hélicoptères, une unité de soutien logistique et un approvisionnement garanti en carburant, nourriture et autres produits de première nécessité. A titre indicatif, la mission de vérification au Kosovo de 1998-99, sous les auspices de l'OSCE, comptait près de 1 500 observateurs, plus du personnel de soutien, avec des véhicules, des hélicoptères et des avions, pour un pays comparable en taille peut-être à la Crimée. Même alors, ils n'avaient aucune capacité de se protéger et ont été retirés pour leur sécurité avant le début des bombardements de l'OTAN. Le simple fait de tenter de couvrir les principales agglomérations de l'Ukraine représenterait un engagement massif, et la force devrait rester à l'écart des combats. Oh, et les Ukrainiens feraient tout ce qu'ils peuvent pour amener les Russes à cibler la mission, ou à donner l'impression qu'ils l'avaient fait.

Une force purement cérémonielle composée de quelques unités de la taille d'un bataillon, déployées autour de Kiev, pourrait être une option «moyenne» typique. Mais attendez : une telle force devrait être insérée, probablement par chemin de fer, sur des ponts qui pourraient ou non être intacts. Une grande partie du personnel devrait être transportée par avion vers des aéroports ou des aérodromes sous un risque permanent d'attaque. On ne pouvait pas compter sur les Ukrainiens pour un soutien logistique (ou quoi que ce soit d'autre) et cela devrait arriver par les mêmes chemins de fer et par les mêmes ponts. Et vous ne pouvez pas simplement envoyer quelques bataillons : vous auriez besoin d'un quartier général doté de communications stratégiques, d'une unité logistique, d'une unité de transport, d'une unité du génie, d'interprètes, de cuisiniers, probablement d'hélicoptères et d'une équipe de mouvements aériens. Et tout ce que vous obtiendriez serait une force incapable d'activités sérieuses, servant de cible pour les Russes et d'otages pour les Ukrainiens. Je pourrais continuer, mais je pense que cela suffit.

Ce qui nous amène au dernier point. L'Occident continue de se nourrir des investissements technologiques de la guerre froide. Ce n'est pas un hasard si même les chars et autres systèmes de combat les plus modernes envoyés en Ukraine sont des modèles des années 1970 et 1980 (bien que modifiés), ou bien développés pour être utilisés dans des pays comme l'Afghanistan. Il n'est pas évident que l'Occident dispose encore de la base technologique et du personnel qualifié pour concevoir, concevoir, développer, fabriquer, déployer, exploiter et entretenir des équipements nouveaux et sophistiqués pour les guerres de haute technologie. Il existe des types entiers de technologies, comme les missiles de précision à longue portée, pour lesquels l'Occident ne dispose pas actuellement de capacités et, en termes pratiques, il semble peu probable qu'ils les développent. (Il y a trop d'histoires de récents désastres technologiques militaires occidentaux pour même les énumérer ici.) Il n'est pas non plus évident que les États occidentaux soient en mesure d'attirer le nombre et la quantité de recrues dont ils ont besoin, et rares sont ceux qui se joindront avec enthousiasme pour se faire exploser en morceaux par les missiles russes...

En ce sens, l'Occident aurait intérêt à gérer les ressources dont il dispose, car elles sont en déclin et leur remplacement prendrait beaucoup de temps, si tant est qu'il puisse y parvenir.

C'est peut-être l'argument le plus fort contre une «implication» de l'OTAN.

source : Vu du Droit

https://reseauinternational.net/les-armees-fantomes-de-lotan/
#2
Asie, Pacifique / Gaza : Le massacre des civils ...
Last post by JacquesL - Aujourd'hui à 03:58:44 PM
Gaza : Le massacre des civils palestiniens se poursuit



par Dominique Delawarde

Le massacre des civils palestiniens se poursuit avec le soutien toujours quasi inconditionnel de l'occident otanien et surtout celui de son hégémon US qui fournit les bombes. Le bilan humain s'alourdit de jour en jour. A ce jour: 36 100 morts, plus de 11 000 disparus (non extraits des décombres, donc présumés morts) et 81 150 blessés.

On note désormais des divergences dans l'attitude des pays européens. L'Espagne, l'Irlande et la Norvège ont reconnu l'État de Palestine à l'ONU le 28 mai 2024, la Belgique, le Portugal, le Luxembourg et la Slovénie seraient sur le point de le faire. Lorsque cela adviendra, 13 pays membres de l'UE (sur 27) auront reconnu la Palestine à l'ONU et 150 pays (sur 193) à l'échelle planétaire.https://tass.com/world/1794837

Question : Le président US est-il un sioniste jusqu'au-boutiste ? 

Réponse : Oui, selon son propre aveu, et cela depuis 1973 https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=Il+n%27y+a+pas+besoin+d %27%C3%AAtre+juif+pour+%C3%AAtre+sioniste+Biden#ip=1

Question : Pourquoi Biden est-il sioniste ?

Réponse : Catholique pratiquant d'ascendance irlandaise, Biden n'a aucune raison de nature confessionnelle pour être sioniste. Il n'est pas évangéliste.
Mais il a fait toute sa carrière politique «néoconservatrice» avec le soutien financier et médiatique de milliardaires de la diaspora pro-Israël, néoconservateurs et sionistes. Comme beaucoup de ses collègues politiciens US et UE qui se vendent au plus offrant (Marco Rubio, Ted Cruz, Lindsay Graham, feu John McCain par exemple), il ne tient pas à perdre ses soutiens. C'est incontestablement par intérêt personnel et pour privilégier sa carrière que Biden est devenu sioniste et soutient aujourd'hui l'insoutenable : le génocide des gazaouis.


Thomas Friedman, un des plus influents journalistes US, membre de la diaspora, éditorialiste au NewYork Times et triple lauréat du Prix Pulitzer, ardent partisan d'Israël, écrivait le 13 décembre 2011, dans le NewYork Times: «J'espère que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, comprend que, s'il a été gratifié de l'ovation reçue au Congrès cette année, ce n'était pas pour sa politique.  Son  ovation a été achetée et payée par le lobby israélien   . À chaque visite aux États-Unis d'un Premier

Ministre israélien, le Congrès l'accueille avec plus de ferveur que le président américain lui-même.»https://www.nytimes.com/2011/12/14/opinion/friedman-newt-mitt-bibi-and-vladimir.html?_r=1&ref=opinion

En clair, selon Thomas Friedman, ce sont l'argent de la diaspora et le contrôle des médias qui peuvent «acheter» et/ou promouvoir ou détruire les carrières des hommes politiques US et des «peoples influenceurs». Ces derniers le savent et l'énorme majorité d'entre eux, soumise, se lève pour applaudir à tout rompre dès que paraît le Premier ministre d'Israël, Dieu sur terre pour les politiciens US corrompus C'est éclairant ... C'est fou, le pouvoir de l'argent ...et c'est ce pouvoir qui permet à Israël de conduire ses opérations sans jamais être condamné par les politiciens corrompus de l'occident otanien.

Dominique Delawarde

#3
Europe / Europe : nous la subissons ou ...
Last post by JacquesL - Aujourd'hui à 03:45:42 PM
Europe : nous la subissons ou nous la quittons



par Seph

L'Union Européenne est présentée comme nécessaire à notre économie et au maintien de notre pouvoir d'achat, on a l'impression qu'il est impossible d'en sortir au risque d'un cataclysme financier. Et pourtant c'est une machine à fabriquer de l'inégalité et de l'appauvrissement qui a été d'ores et déjà sciemment mise en place. Où est la vérité ?

Partie 1 : Les pères fondateurs de l'U.E.

I – Les «pères» sulfureux de l'union européenne :

1  – Joseph Retinger



Ex-fasciste polonais devenu agent britannique. Il est une figure majeure de l'histoire du fédéralisme européen. Il est le cofondateur, au lendemain de Seconde Guerre mondiale, de la Ligue européenne de coopération économique (LECE). En décembre 1947, il est secrétaire général du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne.

Partisan du fédéralisme comme solution à la guerre en Europe dès la fin de la Première Guerre mondiale, Jozef Retinger est parfois considéré comme le père d'ombre de l'Europe contemporaine.

Il a joué un rôle phare dans l'organisation du Congrès de La Haye de 1948 et dans la fondation du Mouvement européen, et a été l'initiateur de l'idée de congrès annuel euro-américain devenu, à partir de 1954, le Club de Bilderberg .

On peut affirmer que l'OTAN et le mouvement Européen ( aujourd'hui l'Union Européenne ) sont les «enfants» de Joseph Retinger

sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Retingerhttp://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/qui-connait-jozef-retinger,28785

2  –   Walter Hallstein



Haut fonctionnaire allemand, rédigea le projet hitlérien d'Europe fédérale supra nationale . Il s'agissait de détruire les États européens et de fédérer les populations par ethnies autour du Reich aryen.



Hallstein avait convenu avec Hitler et Mussolini un projet appelé "Das neue Europa" (la nouvelle Europe)... une nouvelle dictature européenne sous leur contrôle.

Le plan ayant raté, ce juriste nazi a été recyclé après la guerre par les Américains pour la création de cette même nouvelle Europe, celle que nous connaissons aujourd'hui.

L'ensemble aurait été soumis à la dictature d'une bureaucratie non-élue, contrôlée par Berlin.

À la Libération, il mit en œuvre son projet avec l'aide des Anglo-Saxons et devint, en 1958, le premier président de la Commission européenne [efn_note]http://fawkes-news.blogspot.fr/2014/03/a-lorigine-de-lue-walter-hallstein.html[/efn_note]

Walter Hallstein, en 1958, est  le premier président de la Commission européenne (*)

Partisan de la dictature d'une bureaucratie non-élue L'Europe était née sous une bonne «étoile» !!!

3  –  Les autres pères  fondateurs de l'U.E. :  Jean Monnet et  Robert Schuman

L'Union Européenne est une invention américaine. C'est Washington qui a conduit l'intégration européenne à la fin des années 1940 et elle l'a financée secrètement sous les administrations des présidents Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson et Nixon.

En effet, La préoccupation principale de la CIA était le soutien  au Comité Américain pour une Europe Unie, présidé par Donovan. Un autre document met en évidence que ce comité a fourni 53,5% des fonds à destination des mouvements européens en 1958. La direction incluait Walter Bedell Smith et Allen Dulles, les chefs de la CIA des années cinquante :





Extraits des documents déclassifiés du gouvernement US publiés par le Daily Télégraph

– Robert Schuman (qui fut ministre de Pétain après lui avoir voté les pleins pouvoirs)


C'est la Déclaration Schuman qui a donné le ton de la réconciliation franco-allemande, et qui devait mener par étapes à la Communauté Européenne, a été concoctée par le Secrétaire d'État américain Dean Acheson à un meeting à Foggy Bottom. «Tout a commencé à Washington» a déclaré le chef de cabinet de Robert Schuman.

– Jean Monnet qui ne comptait que des amis à la CIA et à Washington, cette Europe ne s'est jamais libérée de sa curatelle américaine

Jean Monnet apparaît largement dans le panthéon fédéraliste en étant l'éminence grise de l'infamie supranationale. Peu nombreux sont les individus qui savent qu'il a passé la plupart de sa vie aux États-Unis et qu'il a servi comme étant les yeux et les oreilles de Franklin Roosevelt en temps de guerre. 

–  Robert Schuman,était un agent des services secrets US et Jean Monnet était en fait un agent de la CIA envoyé en Europe pour servir les intérêts des États-Unis.[efn_note]https://www.les-crises.fr/lunion-europeenne-a-toujours-ete-un-projet-de-la-cia-comme-les-pro-brexit-le-decouvrent-ambrose-evans-pritchard[/efn_note]

Pour en savoir plus, cette vidéo d'une conférence de François Asselineau approfondit le sujet [efn_note]https://www.dailymotion.com/video/x1hipio[/efn_note] 

De plus, les sceptiques pourront se convaincre en lisant « Aux origines du carcan européen » de l'historienne Annie Lacroix-Riz (Editions Delga)

Partie 2 : Les apports de l'U.E.

I  –  L'U.E. et la PAIX ? Une promesse non tenue !!!

«L'Union européenne a apporté la paix» . C'est une phrase que l'on entend souvent ; rassurant les populations quant à la pacification du territoire continental. Mais c'est faux : depuis 1945 l'Europe a connu et connaît encore de nombreuses guerres sur son sol. Certes, il n'y a pas eu de nouveau conflit entre la France et l'Allemagne après les trois guerres subies entre 1870 et 1945.

Mais les pays les plus importants de l'U.E. ont mené des guerres d'agression contre des pays souverains en Europe où ailleurs sans que l'U.E. n'y trouve à redire.

Que l'on se souvienne du soutien sans faille de l'Union européenne à toutes les aventures du Pentagone qui ont suivi en Bosnie Herzégovine, au Kosovo, en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie, au Yémen, ...... Dans tous les cas sans exception, elle s'est alignée derrière les USA et son bras armé : l'Otan.

Qu'ils le veuillent ou non, les pays membres de l'U.E. se trouvent aujourd'hui co-responsables des guerres de Washington, y compris par exemple de la famine au Yémen, consécutive aux opérations militaires de la Coalition saoudienne et aux sanctions US.

Les pays de L'U.E.  doivent donc choisir maintenant entre endosser ces crimes et rester dans l'U.E., ou se retirer.

1  –  L'exemple de la Yougoslavie :

Yougoslavie : dix ans de dépeçage

 La fin de la Guerre froide aurait pu laisser croire à un retour de la paix en Europe, il n'en fut rien. Le continent a connu la terrible guerre de Yougoslavie qui a duré près de vingt ans.


Sous la pression des USA et de l'Allemagne, il y eut d'abord l'éclatement de l'ancienne fédération entre 1991 et 1995 (accords de Dayton). Puis la guerre au Kosovo entre 1998 et 1999 . :
  • En 1998, c'est encore l'OTAN qui a attaqué la Serbie, à la demande de Bill Clinton pour la faire plier.
  • Début 1999, les images d'un charnier dans le village kosovar de Racak ont ému l'opinion internationale et furent décisives dans l'intervention de l'OTAN. Or le rapport des experts finlandais ne prouve pas la thèse de l'exécution massive de civils albanais par des unités serbes. Ce charnier était un montage pour faire accuser les Serbes et légitimer ainsi une agression criminelle de l'OTAN.

Actuellement au Kosovo, le conflit dure encore de façon larvée. Les Albanais opèrent une véritable purification ethnique pour éliminer les Serbes de la province afin de la rattacher définitivement à leur pays. Albanie et Kosovo sont deux États mafieux, vivant du trafic de drogue, d'armes et de migrants.

En résumé,  l'Europe en Yougoslavie, a donc été un facteur de guerre associé aux USA.

L'intervention de l'OTAN a mis à genoux la Serbie et entériné la déchirure yougoslave. Notons que l'utilisation des bombes à uranium appauvri par l'OTAN a fait d'énorme dégâts dans la population civile : développement de très nombreux cancers, ...

Le continent européen a bien connu les horreurs de la guerre du fait de certains membres de l'U.E.

2  –  Les Promesses de Paix !

De fait l'U.E. n'a jamais véritablement lutté pour la paix, mais uniquement pour ses maîtres anglo-saxons. Elle a soutenu toutes les guerres US, y compris la guerre contre l'Irak que la France et le chancelier Schröder avaient pourtant dénoncée en son temps.

Auquel il convient d'ajouter une autre épine dans le pied de l'UE. Ses  liens très étroits avec Israël  qui sont concrétisés dans de nombreux accords dans tous les domaines :

l 'U.E. est le premier partenaire commercial d'Israël : 33% des exportations israéliennes vers l'UE et 40 % de ses importations vient de lU.E.

L'U.E. Ne prendra jamais de sanction contre Israël pour qu'il arrête ses massacres en Palestine.

Notons aussi que l'U.E. ne dénonce même pas le génocide rampant des palestiniens en Palestine, pas plus que l'apartheid qui sévit en Israël vis à vis des arabes israéliens. !!!!!

Ainsi l'U.E. par le biais de l'OTAN est le supplétif des USA et se trouve donc entraînée dans les guerres d'agression étasunienne, la liste est longue et les victimes civiles très nombreuses : rien que pour la Libye plus de 100 000 morts.

Aujourd'hui, l'U.E. participe activement par l'envoi d'armes et de budgets ( plus de 50 Milliards d'aide)  à alimenter la guerre en Ukraine. DE plus, certains chefs européens envisage d'envoyer leurs soldats sur le sol ukrainien.

II  –  L'étrange démocratie de L'U.E. Plutôt une oligarchie !



1  –  Une institution européenne particulière

Depuis sa formation, l'U. E. connaît un problème prépondérant : il s'agit  du déficit démocratique à l'intérieur de ses institutions. Par « déficit démocratique », on entend une faute de légitimité démocratique causée par la complexité du fonctionnement du système qui le rend presque inaccessible au citoyen.

Dans l'U.E. Il y a deux pouvoirs exécutifs : le Conseil de l'Union européenne (réunion des ministres des États membres) et la Commission, et, un seul pouvoir législatif le Parlement Européen qui ne peut légiférer que pour des domaines limités.

Ainsi les domaines qui échappent au Parlement sont adoptés selon deux procédures distinctes :
  • la procédure de consultation par laquelle le Parlement ne dispose que d'un rôle consultatif (cas de la politique de la concurrence) .
  • la procédure d'approbation qui requiert du Parlement un simple avis conforme. Cette procédure est appliquée pour l'adhésion d'un nouvel État à l'UE ou pour les modalités de retrait de l'UE ou en cas de violation grave des droits fondamentaux au sens de l'article 7 du traité sur l'Union européenne,....

Le parlement européen est une tour de Babel avec un pouvoir législatif très limité : tout le pouvoir est à la Commission.  Ce n'est pas un État de droit, car il n'y a pas séparation des pouvoirs

2  – L'union européenne est-elle démocratique ?



Dans la pratique, le Conseil de l'U.E.  qui est non élu, est à l'initiative de l'adoption d'une grande partie des directives européennes.
Ainsi, le système institutionnel communautaire est donc dominé essentiellement par deux organes dépourvus de légitimité démocratique directe :


D'une part, un organe qui cumule les pouvoirs législatifs et exécutifs : le Conseil européen qui est juge et partie !!!!!

D'autre part, une institution technocratique sans aucune légitimité représentative réelle : la Commission composée de 27 membres, un par pays, désignés par les gouvernements.

La Commission est l'organe exécutif permanent de l'U.E. qui exerce sa souveraineté entourée de lobbies très influents.

En effet, l'U.E. est sous l'influence de lobbies très puissants qui à travers des conseillers et des consultants influents, construisent une Europe a leur façon loin des préoccupations des peuples européens.

Ainsi, "dans le vaste quartier européen de Bruxelles, la puissance des lobbies saute aux yeux. Les grands noms du monde des affaires occupent chaque immeuble de bureau dans un rayon de 1 kilomètre autour des sièges de la Commission, du Conseil et du Parlement européens" : journal Le MONDE du 07.05.2014 .

Les lobbies, plusieurs milliers, à travers des conseillers et des consultants influents qui connaissent de très près les instances européennes chargées de rédiger les propositions de loi, construisent une Europe a leur façon loin des préoccupations des peuples européens.Les pays membres ont perdu une part essentielle de leur souveraineté : «battre monnaie» –  liberté budgétaire – aliénation juridique à la Cour européenne.

3  –  Des Présidents de l'U.E. loin d'être au-dessus de tout soupçon !!!

A   –   L'actuel Président  de la Commission de l'U.E. Ursula von der Leyen a été nommé à ce poste grâce  à sa participation à la Conférence Bilderberg et à Merkel [efn_note]https://www.kla.tv/_files/video.kla.tv/2019/08/14715/DirectionDeLaCommissionDeLrueL_480p.webm[/efn_note] . En effet elle était son ministre des armées dans son gouvernement.

Or, il était temps qu'elle quitte son poste, car  Ursula von der Leyen était soupçonnée de trafic et d'abus de bien sociaux. L'affaire  a été étouffée après son départ.

Il est important de connaître la famille d'Ursula:

Son père Ernst Albrecht était l'un des premiers fonctionnaires européens, travaillant à ce titre dès la création de la Commission européenne en 1958, d'abord au sein de la commission du nazi Walter Hallstein, comme chef de cabinet auprès du commissaire européen à la Concurrence Hans von der Groeben, puis de 1967 à 1970 comme directeur de la direction générale de la Concurrence .

En 1986, elle se marie avec le médecin Heiko von der Leyen, issu de la famille von der Leyen, de Krefeld, qui a fait fortune dans le commerce de la soie. Heiko von der Leyen deviendra professeur de médecine et PDG d'une entreprise d'ingénierie médicale. Il est depuis décembre 2020 «Medical Director» de la société de biotechnologies Orgenesis (thérapies cellulaires et géniques)

L'affaire dite des SMS a été révélée par le New York Times en avril 2021. Mme von der Leyen et M. Bourla sont soupçonnés d'avoir négocié directement et  secrètement un contrat de 1,8 milliard de doses de vaccin contre le Covid directement par SMS, pour un montant total de 35 milliards d'euros. CF [efn_note]https://www.euractiv.fr/section/pharma/news/contrats-covid-avec-pfizer-ursula-von-der-leyen-visee-par-une-nouvelle-plainte/[/efn_note]

Elle ne veux pas fournir ses e-mails échangés  avec Burlat. C'est un abus de pouvoir caractérisé dans la plus grande opacité digne de la Maffia.

Ursula von der Leyen fait l'objet de plaintes pour corruption.[efn_note]  https://francesoir.fr/politique-monde/ursulagate-omerta-et-censure-influences-et-pressions-subies-par-les-medias-suite [/efn_note]

De façon générale la Commission européenne reste silencieuse sur la façon dont les contrats de vaccins Covid-19 ont été négociés, au risque de jouer avec le feu – ou, dans ce cas, avec Pfizer(*)

(*)Pfizer est l'entreprise la plus condamnée au monde dans le domaine de la santé.

La base de données «Violation Tracker» de l'organisation américaine Good Jobs First recense un total de pénalités supérieur à 10 milliards de dollars de 2000 à 2019 pour le groupe Pfizer et l'ensemble de ses filiales. (Ulrich Baumgarten/Getty Images).

Les amendes de Pfizer concernaient  des faits de pratiques commerciales frauduleuses, de non respect de l'environnement et des droits humains, publicité mensongère relative à plusieurs médicaments . Rien que ç'a !!!

Ref : https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/usa-pfizer-debourse-23-mds-pour-publicite-mensongere-1601699
https://www.liberation.fr/checknews/le-groupe-pfizer-a-t-il-ete-condamne-par-le-passe-a-des-milliards-de-dollars-damendes-20220106_RP6Q4O5BKBFUBAGN2DI3SCYN3I

B  –  Le Guardian révèle que  l'ancien président de la Commission européenne,  déjà impliqué dans le scandale des LuxLeaks , aurait bloqué les réformes visant à lutter contre l'évasion fiscale des multinationales alors qu'il était Premier ministre du Luxembourg.
Thomas Coutrot, économiste et coprésident de l'association ATTAC considère que :


« Les raisons pour lesquelles M. Juncker aurait bloqué les initiatives contre l'évasion fiscale, peuvent s'expliquer par le fait que le Luxembourg était le recordman absolu des accords avec les multinationales qui permettaient à ces dernières d'exercer leurs activités dans le Grand-Duché avec un taux d'imposition dérisoire.

C  –  Notons que son prédécesseur José Manuel Barroso, président de la Commission européenne entre le 22 novembre 2004 et le 3 novembre 2014, est aujourd'hui le président non exécutif du conseil d'administration d'une des toutes premières banques d'affaires du monde : la célèbre banque Goldman Sach !!!!!

N'est-il pas curieux de voir Barroso qui a supervisé aux côtés du FMI l'austérité en Grèce, finir dans la banque qui avait aidé Athènes à maquiller ses comptes pour « respecter » les règles de l'Union monétaire.

Le comportement de Barroso ne serait-il pas la preuve ultime que les « élites » bruxelloises sont vendues aux lobbys ? La réaction tardive et modérée de Jean-Claude Juncker, qui lui a succédé, n'arrange rien. Le Luxembourgeois hésitera deux mois avant de �saisir le comité d'éthique maison, qui �finira par blanchir M. Barroso à l'automne 2016. Étonnant non !!!!!

Tout ceci montre à quel point l'U.E. est gangrenée et est devenue une sorte de Mafia supranationale .

III  –  L'ÉCONOMIE DE L'U.E.  Une machine à paupériser les peuples !

Sur le plan économique l'Allemagne a non seulement désindustrialisé le reste de l'Europe a son profit, mais c'est elle qui est la faiseuse de rois à Bruxelles.

L' U.E. est aujourd'hui un ogre financier destiné à l'accumulation de richesses par les banques et àles entreprises transnationales (entre autres les GAFA). L'U.E. est un véritable banc d'essai pour la création d'une souveraineté mondiale aux mains d'intérêts privés.

L'U.E. est loin d'avoir profité à tout le monde, elle a créé des disparités entre pays et creusé des inégalités. Le dogme de la concurrence « libre et non faussé » a laminé juridiquement les services publics et les mécanismes de solidarité au sein des pays.

Par ailleurs, l'impact de 1999 à 2017 du passage à l'euro en France a coûté 55 996 euros en moyenne pour chaque français. (voir vidéo https://youtu.be/1MC7tYU4NQY)

1  –  Les paradis fiscaux sont au cœur de l'Union européenne.

Selon ATTAC, l'évasion fiscale et le dumping fiscal sont des problèmes européens faits maison :

En effet, Luxembourg, Pays-Bas, Irlande, Malte, Chypre – des États membres de l'UE figurent parmi les paradis fiscaux les plus actifs. L'Allemagne est également l'une des destinations les plus populaires pour les flux financiers non transparents, en particulier en provenance des pays du Sud, avec l'aide desquels le blanchiment d'argent et la fraude fiscale sont pratiqués à une échelle gigantesque . N'oublions pas non plus, aujourd'hui hors de l'U.E., la City de Londres qui est la plus grande place financière mondiale largement ouverte à des transactions opaques échappant à la fiscalité.

En outre, on trouve parmi les paradis fiscaux une douzaine d'autres territoires d'outre-mer principalement britanniques et néerlandais, tels que Jersey, Curaçao et les îles Vierges britanniques.

2  –  La fraude fiscale organisée.

En effet, la politique de concurrence a fait de l'UE l'un des piliers de la concurrence fiscale mondiale.

Le pionnier a été l'Irlande, qui applique un taux d'imposition de 12,5 % sur les bénéfices des sociétés depuis 2004. Chypre, l'Estonie et la Bulgarie offrent désormais des taux d'imposition aussi bas et les taux d'imposition des principaux pays industrialisés ont également été progressivement réduits.

La France n'est pas en reste : le taux de l'impôt sur les bénéfices des sociétés a baissé de moitié depuis les années 1980 passant de 50% à 28 % pour les bénéfices inférieurs à 500 000 € et 33,3% (ou 1/3) au -delà en 2019 et atteindra 25% pour l'ensemble des bénéfices en 2022. » [efn_note] https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23575[/efn_note]

Cf : https://france.attac.org/se-mobiliser/europeennes-2019/article/fiche-l-europe-et-l-evasion-fiscale

Selon les estimations du Parlement européen, les États membres de l'UE perdent environ 1000 milliards d'euros par an à cause de l'évasion fiscale au profit d'une minorité de riches et des multinationale.

L'U.E. c'est effectivement la fraude fiscale organisée pour les transnationales et les banques et c'est une de ses raisons d'être.

Les 10 FAITS QUI MONTRENT COMMENT LES MULTINATIONALES INFLUENCENT LA POLITIQUE EUROPÉENNE
YouTube · Osons Causer  https://www.youtube.com/watch?v=3gv7jxCtnpk&t=103s

Conclusion

L'Union Européenne est sortie d'un accord entre les maîtres de forge Français et allemands pour créer la Communauté européenne du charbon et de l'acier (C.E.C.A.).

La C.E.C.A. fut au niveau européen la première organisation basée sur des principes résolument supranationaux. Cette organisation fondée sur le traité de Paris (1951), est entrée en vigueur le 23 juillet 1952 pour une durée de 50 ans. Elle n'existe plus depuis le 22 juillet 2002.
Or déjà en 1957, un des plus grands hommes politiques français, Pierre Mendes-France avait déjà mis en garde les députés français, le traité de Rome allait, disait-il, entraîner une abdication de la démocratie. C'est exactement ce qui s'est passé au plus grand bénéfice des transnationales et des banques.


A cette époque Pierre Mendes-France qui représentait alors la conscience morale de la gauche, s'opposait aux visionnaires beaucoup moins sociaux. Eux applaudissaient des deux mains à la création de la CEE. Jacques Rueff par exemple s'en réjouissait, il voyait là «  l'aboutissement et le couronnement de l'effort de rénovation de la pensée libérale »

Ce qui est en train de se produire est un désastre industriel majeur, à l'échelle du continent européen, piloté, voulu, assumé par des élites totalement déconnectées et corrompues.

Nous avons financé à grands frais des institutions européennes totalement dysfonctionnelles. Bien entendu, ce désastre se retrouve sur d'autres sujets, tels que la viabilité de la monnaie Euro, un engagement géopolitique délirant dans la guerre en Ukraine, une politique sanitaire plus que dommageable... En vérité, on peinerait à trouver un seul domaine dans lequel ces institutions apportent quelque chose de significativement bon pour le citoyen européen.

On va continuer de nous expliquer qu'il faut plus d'Europe pour résoudre ces problèmes. Ainsi Macron et les europhiles veulent passer a un stade supérieur : une U.E  qui sera un seul État supranational avec la disparition des États  de l'U.E.

L'U.E. correspond simplement à plus de déconnexion vis-à-vis du réel, et donc encore plus de désastre : cette Europe supranationale c'est l'Europe de la guerre.

Elle est donc un carcan inamovible pour les peuples européens inféodés à l'empire des USA, elle en est devenue une colonie. C'est une institution verrouillée qui n'est pas un État de droit du fait qu'il n'y a pas de séparation des pouvoirs. Elle ne peut être changée fondamentalement que par l'unanimité des pays membres. Autant dire que ceux qui veulent une « autre Europe » pourront attendre longtemps. !!!

Il faut donc la quitter pour notre liberté.

Inutile de rêver. La « belle idée » Europe n'existe qu'au moment de l'exécution de son hymne, « à la joie ». La ligne générale, historique et continue de Bruxelles est claire aller une Europe supranationale :  perte de souveraineté des États – suppression progressive du secteur public – économie ultra libérale – tout le pouvoir à l'argent – progression des inégalités  –  régression sociale (nivellement par le bas)  – suppression de libertés.

Le réveil risque d'être cauchemardesque, car  le prochain chef de la commission sera sans doute Mario Draghi qui est un banquier et ancien haut fonctionnaire italien. Il a été le Vice-président pour l'europe de Goldman Sachs entre 2002 et 2005, puis gouverneur de la Banque d'Italie entre 2006 et 2011, il  est président de la Banque centrale européenne (B.C.E.) depuis le 1ᵉʳ novembre 2011. Ainsi, la continuité sera assurée  pour aller vers le totalitarisme d'une Europe devenue fédérale supranationale.



https://reseauinternational.net/europe-nous-la-subissons-ou-nous-la-quittons/
#4
Politique française / C’est inexorable, Macron nous ...
Last post by JacquesL - Aujourd'hui à 03:01:01 PM
C'est inexorable, Macron nous envoie en guerre sans la moindre opposition



La France, à la tête d'une petite coalition de pays, en annonçant l'envoi prochain de formateurs militaires en Ukraine et en finançant directement des brigades sur le front selon des diplomates, a donc choisi la guerre, pourquoi Macron se gênerait-il quand il n'a devant lui aucune opposition crédible ? Quand les têtes de liste de cette dérisoire élection européenne parlent de tout sauf de cette volonté de guerre qui de Hollande à Macron a fait de l'Ukraine un tombeau à ciel ouvert... Quand les immigrés qui arrivent chez nous sont plein de haine pour ceux qui créent les conditions de leur exode et les traitent comme des parias ? Nous devons faire un constat, histoire et société et tous ceux qui ont tenté de vous alerter sont totalement impuissants devant cette lâcheté collective et ce meurtre en bande organisé qu'est la politicaille française et son spectacle de pitres... Donc aujourd'hui il n'y aura en matière de texte que ce simple refus d'être complices de ce que la France accepte au nom du plus corrompu des régimes dont tout le monde agite les drapeaux et porte la cocarde bleu et jaune depuis tant d'années en bénissant la manière dont grâce à Hollande cette ordure massacre dans le Donbass tandis que les Ukrainiens fuient ce lieu de mort dont nous Français derrière ces mégalomanes et ces comiques troupiers nous entretenons le foyer ici comme ailleurs. L'humanité vomira notre nom si elle survit.

Danielle Bleitrach
*
par John Irish

La France pourrait bientôt envoyer des formateurs militaires en Ukraine malgré les inquiétudes de certains alliés et les critiques de la Russie, et pourrait annoncer sa décision la semaine prochaine lors d'une visite du président ukrainien, ont déclaré trois sources diplomatiques.

Les diplomates ont déclaré que Paris espérait forger et diriger une coalition de pays offrant une telle aide à l'effort de guerre de Kiev, même si certains de ses partenaires de l'Union européenne craignent que cela ne rende un conflit direct avec la Russie plus probable. ·

La France enverrait dans un premier temps un nombre limité de personnel pour évaluer les modalités d'une mission avant d'envoyer plusieurs centaines de formateurs, ont déclaré deux des diplomates. La formation serait centrée sur le déminage, le maintien de l'équipement opérationnel et l'expertise technique pour les avions de guerre à fournir par l'Occident, ont-ils déclaré. Paris financerait, armerait et entraînerait également une brigade motorisée ukrainienne.

«Les arrangements sont très avancés et nous pouvons nous attendre à quelque chose la semaine prochaine», a déclaré l'une des sources.

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy est attendu en France le 6 juin, à l'occasion du 80ème anniversaire du jour J, lorsque les soldats alliés ont débarqué en Normandie pour chasser les forces allemandes nazies pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s'entretiendra avec le président français Emmanuel Macron à Paris le lendemain. Le commandant en chef de l'Ukraine a déclaré lundi qu'il avait signé des documents permettant aux instructeurs militaires français de visiter bientôt les centres d'entraînement ukrainiens.

source : Histoire et Société

https://reseauinternational.net/cest-inexorable-macron-nous-envoie-en-guerre-sans-la-moindre-opposition/
#5
Asie, Pacifique / Bruxelles VIII : Pots-de-vin e...
Last post by JacquesL - 01 Juin 2024, 05:01:52 PM
Bruxelles VIII : Pots-de-vin européens pour la rétention des déplacés syriens hors de leur pays




par Sonia Rizk

Le site de la Commission européenne a informé le monde assoiffé d'empathie et de compassion que «la huitième conférence de Bruxelles renouvelle l'aide internationale en faveur de la Syrie et des pays de la région en récoltant plus de 7,5 milliards d'euros ». Il a ajouté que cet engagement « témoigne une fois de plus de la volonté de l'UE et de la communauté internationale d'atténuer les conséquences de la crise syrienne et de soutenir les populations tant en Syrie que dans les pays voisins»La huitième conférence de Bruxelles renouvelle l'aide internationale en faveur de la Syrie et des pays de la région en récoltant plus de 7,5 milliards d'euros https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_24_2843.

Néanmoins, cette aide n'est clairement et obligatoirement destinée qu'aux déplacés syriens qui resteront dans les pays voisins et, vraisemblablement, aux déplacés rendus dans les régions syriennes occupées par les États-Unis d'Amérique ou la Turquie via leurs proxys respectifs, séparatistes et/ou terroristes. Une option dite réaliste par le chef de la diplomatie européenne qui a déclaré : «Nous convenons avec les Nations unies que les conditions ne sont actuellement pas réunies pour des retours sûrs, volontaires et dignes en Syrie... Nous insistons sur le fait que c'est au régime de Bachar al-Assad qu'il incombe d'instaurer ces conditions»L'UE promet plus de 2 milliards d'euros pour les réfugiés syriens https://www.zonebourse.com/cours/devise/US-DOLLAR-TURKISH-LIRA-US-2398517/actualite/L-UE-promet-plus-de-2-milliards-d-euros-pour-les-refugies-syriens-46833607/. Et ce, évidemment, en acceptant l'application de la résolution 2254 (2015), laquelle avalise l'instauration d'une instance de gouvernement provisoire acquis à l'Occident, chose que ni M. Borell ni ses alliés n'ont pu instaurer malgré une guerre sans merci qui dure depuis treize longues années.

Et, une fois de plus, Bruxelles avait réuni un monde fou pour en discuter et en décider, mais en l'absence de représentants des premiers concernés : le gouvernement syrien et ses institutions légitimesUn monde fou en l'absence des représentants légitimes du gouvernement syrien. Voir la liste des participants ici : https://www.eeas.europa.eu/eeas/syria-brussels-viii-conference-2024_en.

Par conséquent, il faut admettre que rien n'a changé depuis que l'ex-représentant de la Syrie auprès des Nations Unies, le Dr Bachar al-Jaafari, a déclaré que les conférences de Bruxelles ne sont que pure propagandeSyrie : Les conférences de Bruxelles ne sont que pure propagande... https://www.mondialisation.ca/syrie-les-conferences-de-bruxelles-ne-sont-que-pure-propagande/5647121?doing_wp_cron=1717075055.3119149208068847656250, et que l'Union européenne est une partie du problème plutôt qu'une partie de la solution, ajoutant qu'«il est ironique de la voir imposer des mesures économiques coercitives unilatérales criminelles contre le peuple syrien et de clamer, en même temps, sa détermination et son engagement à aider ce même peuple syrien»Syrie / L'Union européenne est désormais une partie du problème plutôt qu'une partie de la solution https://www.mondialisation.ca/syrie-lunion-europeenne-est-desormais-une-partie-du-probleme-plutot-quune-partie-de-la-solution/5654624?doing_wp_cron=1717187907.1105120182037353515625.
Mais laissons la parole à la journaliste libanaise, Mme Sonia Rizk, qui a intitulé son article : «Le Liban a tiré la sonnette d'alarme à Bruxelles... et l'Union européenne a «arrangé» le dossier des déplacés avec des pots-de-vin». [NdT].
*


Alors que les yeux des Libanais étaient tournés vers la huitième édition de la Conférence de Bruxelles, tenue le 27 mai dernier, ce qui était attendu s'est produit.

L'Union européenne s'est engagée à verser plus de deux milliards d'euros pour soutenir les Syriens déplacés dans les pays de la région et, en même temps, s'est opposée à tout retour possible dans leur pays, considérant que les conditions d'un retour sûr et volontaire ne sont pas réunies. En tout cas, c'est ce qui a été clairement exprimé par le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, lequel a également déclaré : «Notre engagement ne peut pas se limiter à des promesses financières, et nous devons redoubler d'efforts pour trouver une solution politique au conflit, qui soutienne les aspirations du peuple syrien à un avenir pacifique et démocratique».

C'est là une position qui avait été fortement exprimée en juillet 2023, le Parlement  européen ayant voté à une écrasante majorité une résolution soutenant le maintien des déplacés syriens au Liban. Entretemps, l'Union européenne avait manifesté une certaine compréhension de la situation et de ses répercussions accumulées sur le Liban depuis 2011. Néanmoins, ces derniers jours ont prouvé que cette dernière Conférence de Bruxelles est conforme à l'adage qui dit «La neige a fondu et la prairie est dévoilée», vu que la dernière phrase prononcée signifiait que le Liban doit se conformer à la décision de l'Union européenne, comme si la tutelle occidentale sur le pays était revenue ; mais, cette fois-ci, par la porte européenne.

Résolution du Parlement européen du 12 juillet 2023: déclaration d'un mandat colonial sur le Liban?

https://www.mondialisation.ca/resolution-du-parlement-europeen-du-12-juillet-2023-declaration-dun-mandat-colonial-sur-le-liban/5679525?doing_wp_cron=1717195395.9134860038757324218750.

Autrement dit, l'Union européenne, qui agit dans son propre intérêt et tente d'échapper aux conséquences de ses actes, a décidé que le Liban doit encaisser l'argent et garder les Syriens déplacés sur son territoire, point à la ligne. Ce faisant, comme d'habitude, elle met le Liban face à la tempête, en dépit de son plan d'action limpide destiné à organiser le dossier des déplacés syriens dans la région.

Un plan qui invite à la coordination entre les différents ministères et agences compétentes du pays, parallèlement à la formation d'un comité dirigé par le vice-Premier ministre libanais et plusieurs de ses ministres, afin de discuter du dossier avec Damas, en plus de la coordination avec la Jordanie, l'Égypte et l'Irak visant à adopter un plan unifié en liaison avec le gouvernement syrien, comme l'a indiqué le Premier ministre intérimaire, Najib Mikati, le mardi 28 mai.

Cette contradiction entre les positions libanaise et européenne ne laisse présager rien de bon. Par conséquent, face à cette situation, l'inquiétude est de mise et le tableau reste sombre, car une telle directive n'est pas née d'aujourd'hui. En réalité, de tels messages internationaux se sont succédé depuis 2016, et les plans inavoués visant à maintenir les déplacés syriens au Liban se sont poursuivis, tandis que le gouvernement intérimaire libanais était occupé par les conflits entre ses ministres sur l'identité de celui qui dirigera la délégation ministérielle en Syrie.

En d'autres termes, le traitement de ce dossier n'est pas sérieux et la corruption joue toujours son rôle politique au Liban, étant donné que les devises fortes ouvrent toujours l'appétit de certains responsables et que la communauté européenne le sait bien. C'est pourquoi, elle prétend se préoccuper de l'avenir des déplacés aux dépens du Liban, alors que la seule chose importante à ses yeux est que les déplacés ne rejoignent ses territoires, par terre ou par merAccord UE-Liban pour empêcher le départ de réfugiés syriens vers Chypre «L'Union européenne va allouer 1 milliard d'euros à Beyrouth en échange d'une coopération des autorités libanaises dans la lutte contre l'immigration clandestine vers l'Europe .

 https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/03/accord-ue-liban-pour-empecher-le-depart-de-refugies-syriens-vers-chypre_6231323_3210.html. Par conséquent, les intérêts particuliers jouent parfaitement leur rôle, pendant que les «grands» jouent avec le sort du Liban qui paie toujours les factures politiques d'autrui.

Pourtant, à Bruxelles, le Liban a tiré la sonnette d'alarme par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, lequel a signifié que le Liban avait atteint un point de non-retour et que la poursuite du financement des déplacés «là où ils se trouvent» constitue un danger pour les pays voisins de la Syrie. Il a appelé à une révision des politiques des pays donateurs et a souligné que l'explosion libanaise, si elle se produisait, aurait aussi des répercussions sur l'Europe.
C'est pourquoi, il se dit que cette fois-ci la position du Liban sera ferme, et qu'il insistera auprès des responsables européens sur la nécessité de prendre en compte les mesures pratiques prises, depuis plus d'un an, par son Conseil des ministres et ses services de sécurité ; des mesures justifiées par l'intitulé : «Le Liban est un pays de transit et non un pays d'asile». Un intitulé qui implique que l'aide financière soit accordée à ceux qui retournent en Syrie et non à ceux qui se trouvent au Liban, le refus absolu de lier le retour des déplacés à une solution politique de la crise syrienne, et la levée des sanctions imposées à la Syrie par l'abrogation de la «loi César».

Il n'empêche que nombreux sont les Libanais qui n'espèrent aucun changement de la position européenne et de son scénario fin prêt pour la région. C'est pourquoi, la majorité des partis politiques opposés au maintien des déplacés syriens au Liban considère que le concours de pays arabes est nécessaire via les efforts de la Jordanie, de l'Egypte et de l'Irak, afin d'aider le Liban à résoudre cette crise. Sinon, le Liban ne pourra plus s'en sortir, conformément aux observateurs bien informés sur le dossier en question.

Lesquels observateurs, bien informés, affirment que l'Occident s'est habitué aux positions prises par certains piliers du pouvoir libanais ; c'est-à-dire : accepter de l'argent en échange de la résolution de problèmes en suspens, même si cela se fait aux dépens du pays et de ses habitants.


Traduction de l'arabe par Mouna Alno-Nakhal

https://reseauinternational.net/bruxelles-viii-pots-de-vin-europeens-pour-la-retention-des-deplaces-syriens-hors-de-leur-pays/

Grosses difficultés pour transcrire cet article.
#6
Europe / Ukraine : La Russie ne veut p...
Last post by JacquesL - 01 Juin 2024, 04:17:28 PM
Ukraine : La Russie ne veut pas d'escalade mais les États-Unis en veulent


Publié le juin 1, 2024 par Wayan


Par M.K. Bhadrakumar – Le 31 mai 2024 – Source Indian Punchline



La guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie se trouve à un nouveau point d'inflexion. Le champ de bataille se déplace radicalement vers le territoire russe, ce qui est sans précédent, même pendant la guerre froide. L'évolution de la situation constituera un événement capital dans la politique du XXIe siècle.

Trois questions fondamentales se posent ici. Premièrement, la stratégie de l'OTAN pour l'avenir, étant donné que l'Occident réalise qu'il n'est pas possible que la Russie soit vaincue en Ukraine ; deuxièmement, la crise constitutionnelle à Kiev, le mandat présidentiel de Vladimir Zelensky ayant pris fin le 21 mai ; et, troisièmement, les intentions de la Russie, qui sont au cœur de tout cela.

Certes, l'OTAN et l'UE révisent leur stratégie, tandis que la Russie espère conserver « une longueur d'avance » sur l'Occident, comme l'a déclaré le président Vladimir Poutine.

La Russie n'est pas intéressée par une escalade, car elle se débrouille bien avec une simple guerre d'usure contre l'Ukraine. Jusqu'à présent, la Russie a contré efficacement la « Mission Creep » des États-Unis, qui consiste à faire pression sur les limites qu'ils se sont imposées en matière d'aide à l'Ukraine et, finalement, à les franchir.

La grande question aujourd'hui est de savoir comment on peut interpréter l'affirmation de l'administration Biden – déclarée par le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, le département d'État et le Pentagone – disant qu'elle n'est pas favorable à l'utilisation d'armes occidentales par Kiev pour attaquer le territoire russe d'avant-guerre.

Un schéma bien établi s'est mis en place : lorsque Washington déclare qu'un système d'armement avancé est interdit à l'Ukraine, il s'avère en fait que Kiev n'a qu'à s'asseoir pendant quelques mois en attendant que Biden franchisse la ligne rouge qu'il s'était lui-même imposé.

La Russie ne considérera donc pas cela comme le dernier mot de Washington. Curieusement, le terrain est préparé pour lever le tabou, les Républicains du Congrès et le secrétaire d'État Blinken pressant la Maison Blanche de donner son feu vert. Le New York Times et le Washington Post rapportent que ce n'est qu'une question de temps avant que l'administration ne cède à la bénédiction formelle des Américains pour accélérer les frappes sur la Russie. (ici et ici)

Le New York Times et le Guardian ont fait état jeudi d'un changement de position des États-Unis qui permet désormais à l'artillerie ukrainienne fournie par les États-Unis de riposter aux batteries russes à la frontière russe depuis la région de Kharkov et de cibler les concentrations de forces russes massées à la frontière dans la région russe de Belgorod.

Entre-temps, une nouvelle phase est sur le point de commencer pour conclure la bataille du Donbass, qui, même après deux ans, reste inachevée. Les centres militaires ukrainiens retranchés dans la région – Pokrovsk, Kramatorsk et Slovyansk – menacent toujours le sud de l'oblast de Donetsk.

De même, Volchansk, à la frontière russe, face à la ville de Belgorod et à Kupyansk, qui est également un important point logistique et un nœud ferroviaire (près de 20 lignes de chemin de fer se croisent dans la ville, la moitié d'entre elles allant directement en Russie), est une épine dans la chair de la région frontalière de la Russie.

Les Russes ont ouvertement déclaré que les raids répétés de la région de Kharkov sur la ville de Belgorod et ses environs devaient être contrés par la création d'une « zone de sécurité ». Poutine lui-même en a parlé dès le mois de mars.

D'après les indications actuelles, les opérations russes sont dirigées vers deux villes ukrainiennes proches de la frontière – Volchansk et Lypsti. La Russie pourrait étendre le front en faisant une incursion dans l'oblast de Sumy, mais tout effort sérieux pour capturer Sumy ou Kharkov semble peu probable à ce stade.

Dans une analyse incisive, le célèbre observateur de la Russie, Big Serge, a écrit la semaine dernière : « L'objectif principal de ces fronts sera de fixer les réserves ukrainiennes sur place et de dénuder la capacité de l'Ukraine à réagir sur d'autres fronts. Cette guerre ne sera pas gagnée ou perdue à Kharkov, mais dans le Donbass, qui reste le théâtre décisif. Il semble que nous soyons actuellement dans la phase de préparation et de formation d'une offensive d'été russe dans le Donbass, qui (probablement entre autres) comprendra une offensive russe sur la ville de Konstyantinivka. Il s'agit de la dernière grande zone urbaine qui protège l'avancée vers Kramatorsk-Slovyansk depuis le sud (en rappelant que ces villes jumelles constituent l'objectif final de la campagne russe dans le Donbass) ».



L'offensive estivale russe attendue

Poutine a vivement réagi aux récentes attaques par procuration contre les actifs stratégiques de la Russie avec des armes occidentales à l'intérieur de son territoire. Il a prévenu que « cette escalade sans fin peut avoir de graves conséquences ».

Selon lui,

Citerles armes de précision à longue portée ne peuvent être utilisées sans reconnaissance spatiale... la sélection de la cible finale et ce que l'on appelle la mission de lancement ne peuvent être effectués que par des spécialistes hautement qualifiés qui s'appuient sur ces données de reconnaissance, des données de reconnaissance technique.
 Pour certains systèmes d'attaque, comme Storm Shadow, ces missions de lancement peuvent être mises en place automatiquement, sans qu'il soit nécessaire de faire appel à des militaires ukrainiens... Le lancement d'autres systèmes, comme ATACMS, par exemple, repose également sur des données de reconnaissance spatiale, les cibles sont identifiées et communiquées automatiquement aux équipages concernés, qui ne se rendent peut-être même pas compte de ce qu'ils sont en train de mettre en place. Un équipage, peut-être même un équipage ukrainien, met alors en place la mission de lancement correspondante. Toutefois, la mission est élaborée par des représentants des pays de l'OTAN, et non par l'armée ukrainienne.

Ces représentants des pays de l'OTAN, en particulier ceux qui sont basés en Europe, notamment dans les petits pays européens, devraient donc garder à l'esprit que leurs pays sont petits et densément peuplés, ce qui est un facteur à prendre en compte avant qu'ils ne commencent à parler de frappes en profondeur sur le territoire russe. Il s'agit d'une question sérieuse et, n'en doutez pas, nous la suivons de très près.

Poutine a souligné que

Citersi l'Europe devait faire face à ces graves conséquences, que feraient les États-Unis, compte tenu de la parité de nos armes stratégiques ? C'est difficile à dire. Cherchent-ils à déclencher un conflit mondial ? Je pense qu'ils voulaient se mettre d'accord sur les armes stratégiques... Nous attendrons de voir ce qui se passera ensuite.

Toutefois, de plus en plus de signes indiquent que l'administration Biden a peut-être simplement mis en veilleuse l'idée d'utiliser des armes occidentales à longue portée pour détruire les atouts stratégiques de la Russie à l'intérieur de son territoire jusqu'à la fin du sommet de l'OTAN à Washington (du 9 au 11 juillet), afin de garder le troupeau uni.

De même, Joe Biden pourrait estimer qu'il est plus opportun d'attiser les tensions avec la Russie que de laisser le terrain de la politique étrangère au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui pourrait débarquer à Washington pour s'adresser aux législateurs. Le conseiller israélien à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, a déclaré mercredi à la chaîne publique israélienne Kan que « nous nous attendons à sept mois de combats supplémentaires » à Gaza. Les Républicains considèrent déjà le Moyen-Orient comme la plus grande gaffe de Biden en matière de politique étrangère. C'est là que réside le véritable risque.

Il y a une cohérence remarquable dans les propos russes selon lesquels la profondeur de la zone tampon de sécurité proposée le long des frontières occidentales dépendra entièrement de considérations de sécurité. Le vice-président du conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a récemment déclaré explicitement que la zone de sécurité pourrait non seulement inclure Kiev, mais aussi s'étendre jusqu'à la frontière polonaise si l'Occident envoie à Kiev des armes à longue portée. Mardi, Poutine a remis en question la légitimité du maintien de Zelensky au pouvoir à Kiev après la fin de son mandat présidentiel le 21 mai.

La balle est dans le camp de Biden. Mais les signes ne sont pas bons. L'Allemagne, qui est le plus proche allié européen des États-Unis, change apparemment de tactique et déclare désormais que « l'action défensive de l'Ukraine ne se limite pas à son propre territoire, mais [peut] également être étendue au territoire de l'agresseur ».

Le porte-parole de la chancelerie a déclaré que la position précédente de Berlin, selon laquelle l'Ukraine n'utiliserait pas d'armes allemandes sur le sol russe, était « une déclaration de situation » qui était vraie à ce moment-là, mais qui ne s'appliquait pas nécessairement à l'avenir. Il a refusé de révéler les accords précis conclus entre Berlin et Kiev sur l'utilisation des armes allemandes.

M.K. Bhadrakumar

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

https://lesakerfrancophone.fr/ukraine-la-russie-ne-veut-pas-descalade-mais-les-etats-unis-en-veulent
#7
L'actualité, les media / Au bord de la dissolution : Né...
Last post by JacquesL - 31 Mai 2024, 11:23:49 PM
Au bord de la dissolution : Névrose en Occident au moment où la digue cède



par Alastair Crooke

Le discours de l'escalade militaire est à la mode en Europe, mais tant au Moyen-Orient qu'en Ukraine, la politique occidentale est en grande difficulté.

Le paradoxe est que l'équipe Biden – par pure inadvertance – est en train d'accoucher d'un «nouveau monde». Elle le fait en raison de son opposition grossière à la parturition. Plus les élites occidentales s'opposent à la naissance – en «sauvant le sionisme», en «sauvant l'Ukraine européenne» et en écrasant les dissidents – plus elles accélèrent la chute du Léviathan.

La double accolade d'adieu du président Xi au président Poutine après leur sommet des 16 et 17 mai a néanmoins scellé la naissance – même le New York Times, avec son égocentrisme habituel, a qualifié l'accolade chaleureuse de Xi de «défi à l'Occident».

La racine de la dissolution à venir découle précisément de la lacune que le titre du New York Times résume en qualifiant avec dédain le changement sismique d'anti-occidentalisme de base.

Il reflète la myopie qui consiste à ne pas vouloir voir ou entendre ce qui se dresse si clairement devant soi : S'il s'agissait simplement d'un «anti-occident» – rien de plus que la négation de la négation – la critique aurait une certaine justification. Or, il ne s'agit pas d'une simple antithèse.

Au contraire, la déclaration commune Chine-Russie de près de 8000 mots évoque les lois élémentaires de la nature elle-même en décrivant l'usurpation par l'Occident des principes fondamentaux de l'humanité, de la réalité et de l'ordre – une critique qui rend l'Occident collectif fou de rage.

David Brooks, l'auteur américain qui a inventé le terme BoBos (Bohemian Bourgeoisie, c'est-à-dire les métro-élites) pour décrire la montée du wokisme, affirme aujourd'hui que le «libéralisme» (quoi que cela signifie aujourd'hui) «est malade» et en recul. Le zeitgeist «libéral» classique repose sur un socle d'engagements et d'obligations morales qui précèdent le choix – nos obligations envers nos familles, nos communautés et nos pays, nos ancêtres et nos descendants, Dieu ou un ensemble de vérités transcendantes.

Elle tend vers la tiédeur et le manque d'inspiration, déclare Brooks ; «Elle évite les grandes questions telles que : Pourquoi sommes-nous ici ? Quel est le sens de tout cela ? Elle nourrit plutôt les douces vertus bourgeoises comme la gentillesse et la décence – mais pas, comme le permet Lefebvre, certaines des vertus les plus élevées, comme la bravoure, la loyauté, la piété et l'amour auto-sacrificiel».

Pour être clair, Brooks, dans un autre article, affirme qu'en mettant autant l'accent sur le choix individuel, le libéralisme pur atténue les liens sociaux : Dans une éthique purement libérale, une question invisible se cache derrière chaque relation : Cette personne est-elle bonne pour moi ? Chaque lien social devient temporaire et contingent. Lorsque les sociétés deviennent libérales jusqu'au bout, elles négligent (comme le cite Brooks) la vérité fondamentale de Victor Frankl selon laquelle «la quête de sens de l'homme est la motivation première de sa vie».

La déclaration commune de Xi-Poutine n'est donc pas seulement un plan de travail détaillé pour un avenir des BRICS (bien qu'il s'agisse en effet d'un plan de travail très complet pour le sommet des BRICS en octobre). La Russie et la Chine ont plutôt proposé une vision dynamique de principes concrets comme piliers d'une nouvelle société dans l'avenir post-occidental.

En jouant directement sur les sources primordiales de sens qui sont plus profondes que les préférences individuelles – la foi, la famille, le sol et le drapeau – la Russie et la Chine ont repris le flambeau du mouvement des non-alignés de Bandung en promouvant le droit à l'autodétermination nationale et en mettant fin à des systèmes d'exploitation vieux de plusieurs siècles.

Mais comment et pourquoi peut-on dire que l'Occident accélère sa propre dissolution ?

Le New York Times donne un indice sur le «pourquoi» : La vieille obsession «anglo-saxonne» pour une Russie défiante que l'Occident n'a jamais été en mesure de plier à sa volonté. Aujourd'hui, la Russie et la Chine ont signé une déclaration commune quelque peu similaire à l'amitié «sans limites» déclarée en février 2022, mais qui va plus loin.

Cette déclaration décrit leur relation comme «supérieure aux alliances politiques et militaires de l'époque de la guerre froide». L'amitié entre les deux États n'a pas de limites, il n'y a pas de domaines de coopération «interdits»...».

En d'autres termes, il s'agit d'une violation de la règle occidentale de longue date de la triangulation : les États-Unis doivent se tenir aux côtés de l'un, de la Russie ou de la Chine, contre l'autre ; mais jamais la Chine et la Russie ne doivent être autorisées à s'allier contre les États-Unis ! – une doctrine sanctifiée dans le «droit canon» occidental depuis l'époque de Mackinder au XIXe siècle.

Pourtant, ce «deux contre un» est précisément ce que l'équipe Biden a «fait» par inadvertance.

Qu'est-ce qui constitue alors le «comment» ?

Le problème des solutions occidentales à tout problème géopolitique est qu'elles consistent invariablement à faire plus de la même chose.

La combinaison de ce profond dédain pour la Russie – subsumé dans la peur sous-jacente de la Russie en tant que concurrent géostratégique potentiel – invite l'Occident à répéter la même approche de triangulation, sans réfléchir à la question de savoir si les circonstances ont changé ou non. C'est le cas ici et maintenant, ce qui crée un risque «clair et présent» d'escalade involontaire et préjudiciable : Une perspective qui pourrait engendrer ce que l'Occident craint le plus – une perte de contrôle, entraînant le système dans une spirale de chute libre.

L'Erreur :

Ray McGovern, ancien conseiller du président américain, a raconté comment «lorsque Biden a pris ses fonctions en 2021, ses conseillers lui ont assuré qu'il pourrait jouer sur la peur de la Russie (sic) à l'égard de la Chine – et creuser un fossé entre les deux. Cela représente la «mère de toutes les erreurs» de jugement, car elle provoque les circonstances dans lesquelles l'«Ordre» occidental peut se dissoudre».

«Cette [présomption de faiblesse de la Russie] est apparue de manière embarrassante lorsque Biden a dit à Poutine lors de leur sommet de Genève ... permettez-moi de poser une question rhétorique : «Vous avez une frontière de plusieurs milliers de kilomètres avec la Chine. La Chine cherche à devenir l'économie la plus puissante du monde et l'armée la plus importante et la plus puissante du monde»».

McGovern observe que cette rencontre a donné à Poutine la confirmation claire que Biden et ses conseillers étaient coincés dans une évaluation terriblement dépassée des relations entre la Russie et la Chine.

Voici la façon bizarre dont Biden a décrit son approche de la Chine avec Poutine : À l'aéroport, après le sommet, les assistants de Biden ont fait de leur mieux pour l'entraîner dans l'avion, mais n'ont pas réussi à l'empêcher de partager plus de «sagesse» sur la Chine : «La Russie est dans une situation très, très difficile en ce moment. Elle est pressée par la Chine».

Oui : Toujours la même chose ! Biden essayait, sur les conseils de ses experts, d'insérer l'omniprésent «coin» occidental entre la Russie et une «GROSSE» Chine.

Après ces remarques, Poutine et Xi ont passé le reste de l'année 2021 à essayer de discréditer Biden au sujet de la «compression de la Chine» : Cet effort mutuel a culminé avec le sommet d'amitié «pas de limite» Xi-Poutine de cette année-là. Si les conseillers avaient été attentifs, ils auraient suivi la longue histoire du rapprochement russo-chinois. Mais non, ils étaient idéologiquement figés dans l'idée que les deux pays étaient destinés à être des ennemis éternels.

Persévérer dans l'erreur. La situation empire :

Ensuite, lors d'une conversation téléphonique du 30 décembre 2021, Biden a assuré à Poutine que «Washington n'avait pas l'intention de déployer des armes de frappe offensives en Ukraine». Cependant, le ministre des Affaires étrangères Lavrov a révélé que lorsqu'il a rencontré Blinken à Genève en janvier 2022, le secrétaire d'État américain a prétendu qu'il n'avait pas entendu parler de l'engagement de Biden envers Poutine le 30 décembre 2021. Au contraire, Blinken a insisté sur le fait que les missiles américains de moyenne portée pouvaient être déployés en Ukraine et que les États-Unis pourraient être disposés à envisager d'en limiter le nombre.

Aggraver une erreur flagrante

En août 2019, lorsque les États-Unis se sont retirés du traité interdisant les missiles de portée intermédiaire en Europe, ils avaient déjà déployé des missiles en Roumanie et en Pologne (en précisant que leur objectif était ostensiblement de «se défendre contre l'Iran»). Cependant, les tubes installés sont délibérément configurés pour accueillir des missiles de croisière et balistiques équipés d'ogives nucléaires ; mais c'est là que le bât blesse : il n'est pas possible de déterminer quel missile est chargé, car les tubes sont munis de couvercles. Le temps nécessaire à ces missiles pour atteindre Moscou serait de 9 minutes à partir de la Pologne et de 10 minutes à partir de la Roumanie.

Mais si, comme l'a menacé Blinken, des missiles étaient installés en Ukraine, ce délai tomberait à 7 minutes seulement (et s'il s'agissait d'un missile hypersonique, que les États-Unis ne possèdent pas encore, ce délai ne serait que de 2 à 3 minutes).

Pour que les choses soient claires, il s'agit là (c'est-à-dire l'Ukraine) de la guerre existentielle de la Russie, qu'elle mènera quoi qu'il en coûte. Pékin est pleinement conscient des enjeux importants pour la Russie (et, en fin de compte, pour la Chine également).

Les conséquences du recours aux «mêmes tactiques encore et encore» (menaces et pressions).

Le 18 mai à Moscou, dans le sillage du dernier sommet Xi-Poutine – comme le note M.K. Bhadrakumar – Lavrov a prédit une escalade des livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine, reflétant non seulement le besoin électoral de Biden d'être perçu comme «faisant face à la Russie», mais aussi la réalité que «la phase aiguë de la confrontation militaro-politique avec l'Occident» se poursuivra, à «plein régime».

Les processus de pensée occidentaux, a déclaré Lavrov, s'orientent dangereusement vers «les contours de la formation d'une alliance militaire européenne – avec une composante nucléaire». Lavrov a déploré le fait qu'«ils ont fait le choix d'un affrontement sur le champ de bataille : Nous y sommes prêts». «Le programme visant à infliger une défaite stratégique à la Russie – militairement et autrement – est un pur fantasme qui sera résolument contré».

L'insuffisance militaire de l'Europe explique sans doute l'idée d'ajouter une composante nucléaire.

En clair, les États-Unis étant incapables de se retirer ou de modérer leur détermination à préserver leur hégémonie, Lavrov entrevoit la perspective d'une augmentation de la fourniture d'armes occidentales à l'Ukraine. Le discours de l'escalade militaire est à la mode en Europe (cela ne fait aucun doute) ; mais tant au Moyen-Orient qu'en Ukraine, la politique occidentale est en grande difficulté. On peut douter que l'Occident ait la volonté politique, ou l'unité interne, de poursuivre cette voie agressive. Les guerres qui s'éternisent ne sont pas traditionnellement considérées comme «favorables aux électeurs» lorsque la campagne électorale atteint son apogée.

Alastair Crooke

source : Strategic Culture Foundation

https://reseauinternational.net/au-bord-de-la-dissolution-nevrose-en-occident-au-moment-ou-la-digue-cede/
#8
L'actualité, les media / Les États-membres de l’OTAN en...
Last post by JacquesL - 31 Mai 2024, 07:32:19 PM
Les États-membres de l'OTAN entreront-ils individuellement ou collectivement en guerre contre la Russie ?



par Réseau Voltaire

Steffen Hebestreit, porte-parole du gouvernement allemand, a indiqué que son pays s'opposait au déploiement du système anti-missiles de l'OTAN sur l'Ukraine.

Le point de vue allemand correspond à celui de Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Alliance. Lors d'une interview à The Economist, il a déclaré : «Le moment est venu pour les alliés de réfléchir à la question de savoir s'ils doivent lever certaines des restrictions imposées sur l'utilisation des armes données à l'Ukraine (...) Surtout maintenant, alors que de nombreux combats se déroulent à Kharkov, près de la frontière, le fait de refuser à l'Ukraine la possibilité d'utiliser ces armes contre des cibles militaires légitimes sur le territoire russe rend sa défense très difficile».

Il a également déclaré : «Nous n'avons pas l'intention d'envoyer des troupes terrestres de l'OTAN en Ukraine parce que notre objectif... est double : soutenir l'Ukraine comme nous le faisons, mais aussi veiller à ce que cela ne dégénère pas en conflit à grande échelle».

Selon le New York Times, le secrétaire d'État Antony Blinken serait favorable à cette seconde proposition. Steffen Hebestreit, quant à lui, a éludé les questions des journalistes à ce propos.

Étendre au territoire ukrainien la protection du bouclier anti-missiles atlantique signifierait entrer en guerre collectivement contre la Russie. Mais autoriser l'Ukraine à attaquer la Russie avec des armes fournies par les États-membres de l'OTAN signifierait leur entrée en guerre individuelle contre la Russie.

De son côté, Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien, a commenté en déclarant : «Ce monsieur [Jens Stoltenberg] est dangereux parce que parler d'une Troisième Guerre mondiale, d'armes occidentales capables de frapper et de tuer à l'intérieur de la Russie, me semble très, très dangereux et imprudent (...) L'OTAN ne peut pas nous forcer à tuer en Russie, ni personne ne peut nous forcer à envoyer des soldats italiens combattre ou mourir en Ukraine».

Vladimir Poutine, président russe, a répondu à des journalistes : «Cette escalade constante peut entraîner de graves conséquences. Si ces conséquences graves se produisent en Europe, comment les États-Unis se comporteront-ils, compte tenu de notre parité dans le domaine des armes stratégiques ? Dur à dire. Veulent-ils un conflit mondial ?». «Qu'ils [les États européens membres de l'OTAN] se souviennent que leur territoire est petit et leur population dense», a-t-il poursuivi.

Le sénateur Dmitri Rogozine, ancien directeur de Roscosmos, a directement averti Washington : «Nous ne sommes pas seulement sur le seuil, mais déjà au bord, au-delà duquel, si l'ennemi n'est pas arrêté dans de telles actions, un effondrement irréversible de la sécurité stratégique des puissances nucléaires va commencer».

Selon toute vraisemblance, la Pologne devrait être le premier État-membre de l'OTAN à autoriser l'Ukraine à frapper la Russie avec les armes qu'elle a fournies. Moscou devrait alors riposter en frappant au moins le centre logistique de l'OTAN sur le territoire polonais à Rzeszów. Il appartiendra aux autres États-membres de l'OTAN de considérer s'ils doivent ou non activer l'article 5 du Traité de l'Atlantique-Nord et déclencher la Troisième Guerre mondiale.

D'un point de vue stratégique, le déploiement de missiles états-uniens à moyenne portée aux marches de la Russie et de la Chine les exposent désormais à cette éventualité. C'est pourquoi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé que les deux pays avaient conclu un accord de défense mutule lors de la dernière visite du président Vladimir Poutine à Beijing. En outre, la Russie mène actuellement avec la Biélorussie des simulations de l'emploi d'armes nucléaires tactiques (et non pas stratégiques).

source : Réseau Voltaire

https://reseauinternational.net/les-etats-membres-de-lotan-entreront-ils-individuellement-ou-collectivement-en-guerre-contre-la-russie/
#9
Maghreb-Egypte / La prise de Rafah par Israël v...
Last post by JacquesL - 31 Mai 2024, 07:22:36 PM
La prise de Rafah par Israël va-t-elle déclencher une guerre régionale incluant l'Égypte ?



par Alfredo Jalife-Rahme

La presse internationale fait l'impasse sur la grave violation des Accords de Camps David à laquelle les FDI se sont livrées pour prendre le poste frontière de Rafah sans traverser la bande de Gaza, en envahissant le corridor Philadelphie. Le Caire a pourtant immédiatement considéré que Tel-Aviv lui avait déclaré la guerre. Si l'Égypte se défend, ce sera une guerre régionale qu'Israël ne pourra pas gagner.

Le général israélien en retraite Yitzhak Brik[efn_note]«Les analyses prémonitoires du général Yitzhak Brik», Voltaire, actualité internationale, n°58, 27 octobre 2023. «Ex general israelí Yitzhak Brik exhorta a Netanyahu a declarar «el fin de la guerra que ya perdió»», Alfredo Jalife-Rahme, La Jornada, 8 de mayo de 2024.[/efn_note] a déclaré au journal Maariv qu'un conflit entre l'Égypte et Israël, dû au siège de Rafah par l'armée israélienne – dans le sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l'Égypte – se transformerait en drame pour le gouvernement bien perturbé du Premier ministre Netanyahou, car Israël n'a pas de solution pour faire face à l'Égypte.

Selon Brik, l'armée égyptienne est l'une des plus puissantes du Moyen-Orient avec environ 4000 chars, dont 2000 modernes, ainsi que de puissants navires et avions de chasse : la rupture de la paix avec les Égyptiens serait une catastrophe pour la sécurité d'Israël à tous points de vue et, en cas de conflit, Israël n'aurait d'autre choix que de s'en remettre à Dieu.

Le conflit pourrait être déclenché par l'asphyxie militaire de la ville palestinienne de Rafah, où l'on sait que près d'un million de civils ont été contraints de fuir[efn_note]«Israel-Egypt ties in the spotlight : Regional media smells blood – analysis», Seth J. Frantzman, The Jerusalem Post, May 13, 2024.[/efn_note]. Dans le même temps, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a annoncé que son pays se joindrait à la plainte déposée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ), selon le bulletin confidentiel du Réseau Voltaire, (Actualité internationale[efn_note]«Dépêche 1243 : Israël a violé les accords de Camp David», Voltaire, actualité internationale, n°87, 17 mai 2024.[/efn_note]). À l'unisson, l'Égypte a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à s'opposer à l'invasion militaire de Rafah par Israël.

Or, «Israël a violé les accords de Camp David[efn_note]«Camp David Accords. Egyptian-Israeli history», Jimmy Carter, Britannica, April 1st, 2024.[/efn_note] en pénétrant avec ses chars dans la zone démilitarisée dite du corridor Philadelphie : une bande de terre de 14 km de long sur 100 mètres de large administrée depuis 2005 par l'Égypte et l'Autorité palestinienne actuellement présidée par Mahmoud Abbas». Le Réseau Voltaire rappelle que depuis neuf ans, l'Égypte contrôle seule le point de passage de Rafah, tandis que l'armée israélienne occupe le côté palestinien du poste frontière, bloquant l'entrée de l'aide humanitaire.

Brik prédit que c'est la guerre la plus horrible pour Israël qui se profile à l'horizon : les Égyptiens vont enterrer Israël, c'est un signal au rouge et une alarme d'urgence pour tous les citoyens israéliens. Le général à la retraite affirme que l'invasion militaire de Rafah sera le dernier clou dans le cercueil de la capacité d'Israël à vaincre le Hamas et il s'angoisse, malgré son expérience professionnelle de la guerre, à l'idée qu'une guerre régionale, plus dangereuse et plus horrible que le conflit actuel dans la bande de Gaza, se profile à l'horizon. Il a reproché aux cinq dirigeants israéliens – en référence au cabinet de guerre composé du Premier ministre Netanyahou, du ministre de la défense Yoav Gallant, du chef d'état-major Hertzi Halevi et des deux généraux Benny Gantz et Gadi Eisenkot – d'avoir entraîné Israël dans une «guerre régionale (sic)».

Brik s'en prend aux cinq membres du cabinet de guerre qui, après s'être emparés de 80% de la bande de Gaza, à l'exclusion de Rafah, en ont retiré l'armée israélienne, ce qui a permis au Hamas de reprendre le contrôle de toute la zone : «Perdant face au Hamas et perdant face à l'Égypte, les capitaines de guerre mènent Israël au désastre».[efn_note]«מפסידים לחמאס ומאבדים את מצרים : קברניטי המלחמהמובילים את ישראל לאסון», Maariv, 15 mai 2024[/efn_note]

Il affirme que la situation actuelle de l'armée israélienne est qu'elle n'a pas le pouvoir d'écraser le Hamas, même si la guerre se prolonge. En outre, elle ne peut pas repousser le Hezbollah de l'autre côté du fleuve Litani – tout le contraire de ce qu'assène la propagande de guerre toxique d'Israël ! Brik expose «l'érosion (re-sic) à laquelle l'armée israélienne est en proie, et qui risque de s'étendre si elle poursuit une guerre qui a déjà perdu sa raison d'être et n'a pas atteint ses objectifs».

Neuf jours après la prédiction d'insubordinations imminentes de Brik, un homme cagoulé de l'armée israélienne à Gaza a menacé d'un «coup d'État militaire (sic sic sic)» dans une vidéo adressée au Premier ministre Netanyahou – tout à fait dans le style du Cartel de Jalisco «Nueva generación» – avec 100 000 réservistes (mega-sic) pour empêcher la remise du gouvernement de Gaza à l'un ou l'autre des groupes palestiniens[efn_note]«PM Netanyahu's Son Shares Video of Alleged IDF Reservist Threatening Military Coup in Gaza», Josh Breiner & Bar Peleg, Haaretz, May 25, 2024.[/efn_note]. La vidéo a été partagée par Yair, le très controversé fils du Premier ministre Netanyahou, âgé de 32 ans, qui vit aujourd'hui confortablement à Miami.[efn_note]«'Where is he ?' Netanyahu's son draws backlash for being in US amid war», The Times of India, October 25, 2023.[/efn_note]

source : La Jornada (Mexique) via Réseau Voltaire

traduction Maria Poumier

https://reseauinternational.net/la-prise-de-rafah-par-israel-va-t-elle-declencher-une-guerre-regionale-incluant-legypte/
#10
Citoyenneté / Une question urgente
Last post by JacquesL - 31 Mai 2024, 02:35:06 PM
Une question urgente


Publié le mai 28, 2024 par hervek



"Si le gouvernement peut suspendre vos droits chaque fois qu'il estime que quelque chose est en crise, vous n'avez pas de droits. Vous avez des permissions". – "Pismo" sur "X"


Par James Howard Kunstler – Le 17 mai 2024 – Source Clusterfuck Nation
What Are The Most Important Pros And Cons Of Eating Insects?

Alors que notre pays est plongé dans les séquelles mortelles de l'opération Covid-19, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) met la dernière main à une belle connerie appelée Traité sur le règlement sanitaire international (RSI) ou initiative "Une seule santé", une prise de pouvoir globaliste déguisée sous les saints habits blancs de la médecine de santé publique. L'accord, qui doit être finalisé à la fin du mois, cédera ce qui reste de votre liberté à cette bureaucratie non élue au nom de "l'équité et de l'inclusivité", ce qui signifie davantage d'enfermements, une surveillance constante, des "vaccinations" forcées, des restrictions sur les médicaments et la censure de tous ceux qui expriment une opinion contraire à ces actions.

Cela vous rappelle quelque chose ? Oui, c'est la Covid-19 à nouveau, une deuxième tentative de contrôler tout ce que vous faites et chaque choix que vous pourriez faire par une cabale de gouvernements et d'entreprises, en d'autres termes, un gang international de fascistes. L'OMS est une agence des Nations unies basée en Suisse. Vous vous souviendrez peut-être que c'est là que le Forum économique mondial (WEF, alias "Davos") a son siège. Depuis des années, le WEF publie des plans pour un régime mondial techno-fasciste sous lequel, affirment-ils sans ambages, "vous ne posséderez rien et serez heureux" (et mangerez des insectes).

Ces oiseaux ne plaisantent pas, même si tout le monde peut voir la mégalomanie affichée, la volonté de puissance grandiose qui cherche à soumettre la plèbe du monde – et à réduire radicalement notre nombre – afin qu'une minuscule élite restante puisse entrer dans une utopie post-moderne, techno-transhumaine, débarrassée de nous, les "mangeurs inutiles". L'argent des entreprises et l'esprit d'organisation de Davos sont à l'origine de ce qui s'apparente à un racket meurtrier déguisé en prévention des maladies.

Bien entendu, les laboratoires pharmaceutiques sont au premier plan. Ils sont prêts à gagner des centaines de milliards de dollars en distribuant leurs "vaccins" obligatoires – qui, vous le savez maintenant, ne seront pas testés correctement et, comme le démontrent actuellement les vaccins Covid, sont secrètement conçus pour tuer autant de personnes que possible sur une longue période de temps en désactivant les défenses naturelles de votre système immunitaire, garantissant ainsi l'ahurissement et l'adhésion des masses trompées. Cela pourrait ressembler à un film de science-fiction paranoïaque, mais, hélas, la première phase a déjà eu lieu depuis 2020. Et comme les sociétés pharmaceutiques fournissent la majeure partie des recettes publicitaires des médias câblés, vous avez été trompés avec succès pour ne pas voir ce qui se passe tout autour de vous : beaucoup de maladies et de morts.

Heureusement, la nature de la mégalomanie veut qu'elle ait toujours une trop haute opinion de son pouvoir et qu'elle aille trop loin. D'une part, ce "traité" de l'OMS doit être signé par les pays membres. Tous ne sont pas enthousiastes à l'idée de le faire. C'est le cas de la Slovaquie, dont le premier ministre, Robert Fico, a été assassiné quelques jours après avoir annoncé que son pays se retirerait du traité. La coterie des États-Unis, derrière le sénile et incompétent "Joe Biden", est avide de nous faire signer le traité, en grande partie parce qu'une grande partie de l'industrie pharmaceutique mondiale opère à partir de notre pays et se paye un grand nombre de membres du Congrès, en particulier la plupart des membres du parti Démocrate.

En vertu de la Constitution américaine, le président ne peut donner suite à un traité international sans l'approbation du Sénat par deux tiers de ses membres. Le sénateur Ron Johnson (R-WI) a été la personnalité la plus active au sein de cet organe, enquêtant sur les crimes de l'opération Covid-19 et organisant des votes contre le traité, qu'il déclare être le fait de l'ensemble des 49 sénateurs républicains. Il ne peut donc y avoir de ratification du traité de l'OMS à la majorité des deux tiers.

Mais notez que le gouvernement de l'ombre dirigé par "Joe Biden" a fait toutes sortes de choses en défiant ouvertement la Constitution et les arrêts de la Cour suprême des États-Unis sur ce qui est permis par la Constitution, par exemple, en annulant des sommes colossales de dettes de prêts universitaires. Le régime de "Joe Biden" est sans foi ni loi. Quiconque a suivi les poursuites malveillantes contre le candidat Donald Trump et la rafle massive des manifestants du J-6 peut voir comment cela fonctionne. Nous vous conseillons donc d'appeler et d'écrire à vos représentants élus au Congrès pour vous assurer que le pouvoir exécutif (la Maison Blanche et ses agences) reçoive le message suivant : pas d'accord sur le traité de l'OMS.

D'autres tendances en cours peuvent nous aider à échapper à ce qui s'apparente à un coup d'État globaliste. L'une d'entre elles est que l'effondrement économique et politique de la société occidentale tend à aller dans la direction opposée à la centralisation extrême du pouvoir que représente l'OMS. Les choses s'effondrent, en particulier celles qui sont organisées à une échelle gigantesque. Il suffit de regarder le chaos qui règne dans les cabinets médicaux corporatisés et les hôpitaux congloméralisés en Amérique. La corruption et la dégénérescence des gouvernements nationaux, avec leurs bureaucraties colossales, ont atteint un stade que peu de personnes parmi celles qui y sont soumises ne peuvent manquer de remarquer. Cela a sapé leur légitimité et incité les citoyens à ne pas se conformer à leurs diktats de plus en plus insensés.

En vertu de la Constitution, les tâches qui ne relèvent pas de l'autorité fédérale sont laissées aux États. La santé publique en fait partie. En conséquence, les procureurs généraux de vingt-deux États américains ont déclaré leur objection au traité de l'OMS dans une lettre adressée à "Joe Biden", et leur intention d'ignorer ses ordres. Ce qui reste à voir, c'est si les globalistes peuvent utiliser un nouvel agent pathogène fabriqué dans leurs nombreux laboratoires d'armes biologiques pour provoquer une nouvelle pandémie et terroriser la population mondiale pour qu'elle se laisse faire. Ne doutez pas qu'ils essaieront, en particulier au cours d'une année où de nombreux pays tiendront des élections. Et ne vous laissez pas berner à nouveau lorsqu'ils le feront.



James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d'abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu'au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone



https://lesakerfrancophone.fr/une-question-urgente