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La méthode des douze wattmètres.

Démarré par JacquesL, 15 Février 2007, 01:49:14 PM

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JacquesL

La méthode des douze wattmètres.


On considère une alimentation triphasée.

On branche un wattmètre entre chaque phase, plus un autre entre chaque
phase et le neutre - ce qui fait 6 wattmètres.

Par sécurité, on branche un second wattmètre plus perfectionné en
parallèle avec chacun des précédents, ce qui nous fait 12 wattmètres,
d'où le nom de la méthode.

L'énergie dépensée dans le bazar au fil du temps a pour expression :

E = {intégrale}[0,T] Ri² dt

Nous pouvons dans en première approximation considérer R comme constant
en fonction du temps

E = R {intégrale}[0,T] i² dt

et puisque i² = -1 :

E = -RT

On sait par ailleurs que

PV = nRT

D'où l'on tire :

E = - PV/n

Mais par ailleurs, on sait aussi que E=mc². Par conséquent :

mc² = -PV/n

et nous en tirons :

c = sqrt (-PV/nm)

Ce montage permet donc de calculer la vitesse de la lumière.

Certains physiciens contestent le bien-fondé de la méthode, mais la
meilleure preuve que cette contestation est infondée est que depuis
trente ans de pratique de ce TP les étudiants se sont *toujours*
arrangés pour tomber sur le bon résultat.

Fin de citation.

J'ignore l'auteur, mais je remercie fda de l'avoir mis sur le net, sur fr.sci.physique. Minilien : http://minilien.com/?XsamGypze0

>>(Ce vieux texte semblant introuvable sur le Net, je prends la liberté de
>>le recopier ici afin qu'il ne tombe pas dans l'oubli total; ce serait
>>dommage)

> C'est un véritable joyau, peux-tu me dire ou tu as trouvé ce texte ?

L'endoit où je l'ai vu pour la première fois était un numéro du bulletin
des élèves de Centrale Lyon (les écoles s'échangeaient volontiers leurs
bulletins internes, à l'époque; peut-être le font-elles encore
aujourd'hui), sans doute vers 1970.

Il a été également tiré par IBM sans mention d'auteur lors des
démonstrations de l'électocomposeuse 4250 au SICOB et aux journées TPG.
L'idée était d'avoir un texte qui comprenne des formules mathématiques
(car le but du jeu était de montrer qu'on les composait facilement) et
qui n'atterrisse pas directement dans une poubelle sans être lu. Ca, la
chronologie des journées TPG, qui à Paris n'ont lieu que tous les 9 ans,
nous assure que c'était en 1983.

Il est beaucoup plus spectaculaire, bien entendu, écrit avec de vraies
formules mathématiques, pour la même raison que les fameux pastiches
d'"Actuel" et de "Jalons" tirent une partie de leur sel de l'imitation
quasi parfaite, sur le plan de la forme, de leurs illustres modèles, et
fait ainsi ressortir le contraste du fond.

(Pour la même raison, les énormités d'un Groucho Marx ou des Nuls en
tenue de soirée et observant une diction parfaite m'ont toujours semblé
plus hilarantes que celles des clowns en paillettes ou les pitreries
d'un de Funès seconde période ou d'un Christian Clavier; mais je sens
que je m'éloigne du sujet...)

Ceux qui ont aimé le texte sur les douze wattmètres aimeront aussi,
certainement, "Les dernières inventions de M. de Pawlowski" (membre de
l'Institut et auteur du fameux "Voyage au pays de la quatrième
dimension"). M. de Pawlowski, qui aimait à se moquer de ses collègues
trop sérieux à son goût, a entre autres écrit un jour :

"Démontons nos montres et classons-en méthodiquement tous les rouages.
Ce serait bien le diable si à la fin de notre travail nous ne finissions
pas par savoir enfin l'heure qu'il est"

JacquesL

#1
Cette fois, il s'est surpassé, notre ex-prospecteur minier, désormais célèbre sur les cinq continents - mais pas vraiment de la manière qu'il aurait rêvée - :
CiterMerci de votre invitation, mais en fait j'ai écrit il y a quelques années un
papier sur la True Geology et si cela interesse quelqu'un, ceci est tout à
fait disponible maintenant.

J'ai refusé de le publier car cela est une indication assez directe vers les
gisements sédimentaires sous-marins ( submarine gold placers) d'or, de
platine, cassisterite, illemenite et diamands. Mais étant donné la force des
habitudes et l'inertie intellectuelle des systèmes, je doute que des gens
s'interessent à ces millions de tonnes de minerai concentré avant des
lustres
Mon adresse email est la suivante mining_pioneer   (at)  yahoo.com.

L'outil de base de la True Geology est le back engineering ou( retro-action
industrielle ? ) et gràce à cette approche l'on peut reconstituer le
processus aboutissant aux "Pierres roulées" ( Eskers, Drumlins) , aux
Erratics, aux énormes épanchements de Loess, de Tourbes et Lignites et aux
immenses champs de mort que sont les Iles Liakhov, et les Mucks d'Alaska par
example.

Le processus de fossilisation est toujours instantanée et non progressif
comme le veut la théorie, protegeant de ce fait les animaux enfouies vivants
de la dégradation,  en les plaçant instanément dans un environnemet réduit.
De ce fait, les varves ne correspondent absolument pas à des datations mais
à des brassages et dépositions alternatives de solutions colloïdales. D'ou
les alternances de banc de calcaire, argilite et grès.

Les immenses sédimentations de Calcaires et Dolomite sont d'origine
volcanique et non biologique,  et le Pétrole et charbon sont abiotic dans
leur genèse auusi....

Toute l'histoire de la Terre est reconsidérée en terme de position sur
l'Ecliptique et du gradient d'énergie auquel est  soumise. Le Pré-Cambirian
c'est Mercure, le Cambrian débute à la position de Vénus etc
... et Mars était ce que nous sommes maintenant.

Nous n'avons pas besoin de Dar Win, le Diviinity Doctor  et de ses visions
incohérentes sur la réalité de notre passé, présent et avenir.
Lamark avait tout compris, bien avant que la True Geology ne voit le jour.

Bien sincérement

Jean-Paul Turcaud

~~ Ignorance Is The Cosmic Sin, The One Never Forgiven ! ~~




"David" <david@localhost.invalid> avait écrit dans le message de news:
pan.2005.11.14.09.30.01.11208@localhost.invalid...

>> Le Mon, 14 Nov 2005 01:32:25 +0100, Jean-Paul Turcaud a écrit :
>>
>
>>>> Les Créationnistes ne sont pas pires que les Evolutionnistes, en effet ce
>>>> pauvre Bougredanes de Dar Win constatant les immenses chanmp de ruines
>>>> des
>>>> structures Andines, et les destructions massives concomitantes dans son
>>>> voyage historique sur le Beagle, en a déduit son infame ineptie ! ...
>>>> simplement pour que cela colle avec l'Uniformisme de son maitre à penser,
>>>> Lyell..( ce crétin de notaire sans aucune formation géologique
>>>> d'ailleurs) ... . et depuis tous les Bougredanes qui ne comprennent rien
>>>> à rien ( cf les Théauriz Glaglaciares, les fables de Wegener, les
>>>> Orogeneses en pahse solide sur des Zillions d'années etc ) supportent
>
>>
>> Monsieur, je suis intéressé pour en savoir plus sur vos théories.
>> Pourriez vous venir en discuter ici :
>> http://agora.zetetique.org/forum/forum/index
>>
>> Le forum étant modéré cela permet d'aborder n'importe quel sujet
>> polémique en évitant de se faire insulter en réponse.
>>
>> On trouve ainsi un thread sur le darwinisme :
>> http://agora.zetetique.org/forum/forum/viewthread?thread=202
>>
Un ex-géologue qui n'est même pas foutu d'écrire ni cassitérite, ni diamant, ni ilménite, ni Cambrien, ni Lamarck... tant il est confiant dans son omniscience infuse.
Et je passe sur le fond, qui est à se péter le ventre, tout comme les récitals de Florence Foster-Jenkins...

JacquesL

#2
La prévision des tremblements de Terre

LE CHAMBARDOSCOPE


Je ne me rappelle plus, mais je crois bien que ce fut le jeune duc
Honneau de la Lunerie qui s'écria:
-- Non, l'homme n'est pas un animal ou, si c'est un animal, c'est
un animal supérieur.
Sur ce dernier mot, Laflemme perdit patience:
-- Un animal supérieur, l'homme! ... Voulez-vous avoir mon opinion
sur l'homme?
-- Volontiers, Laflemme.
-- L'homme est une andouille, la dernière des andouilles.
-- Et la femme?
-- La femme en est l'avant-dernière.
-- Tu es dur pour l'humanité, Laflemme.
-- Pas encore assez! C'est précisément l'humanité qui a perdu
l'homme. Dire que cet idiot-là aurait pu être le plus heureux des
animaux, s'il avait su se tenir tranquille. Mais non, il a trouvé
qu'il n'avait pas assez contre lui de la pluie du ciel, du
tonnerre de Dieu, des maladies, et il a inventé la civilisation.
-- Pourtant, Laflemme.... interrompit le jeune duc Honneau de la
Lunerie.
-- Il n'y a pas de pourtant, duc Honneau! véhémenta Laflemme. La
civilisation, qu'est-ce que c'est, sinon la caserne, le bureau,
l'usine, les apéritifs, et les garçons de banque?
« L'homme est si peu le roi de la Nature, qu'il est le seul de
tous les animaux qui ne puisse rien faire sans payer. Les bêtes
mangent à l'oeil, boivent à l'oeil..., aiment à l'oeil...
-- Je te ferai remarquer, Laflemme, que beaucoup d'humains ne se
gênent pas pour pratiquer cette dernière opération le plus
ophtalmiquement du monde. Il existe même certains quidams qui en
tirent de petits bénéfices.
-- Parfaitement! mais de quel opprobre l'humanité ne couvre-t-elle
pas ces êtres ingénieux et charmants! Je reviens à la question.
Avez-vous jamais vu un daim se ruiner pour une biche? Le cochon le
plus dévoyé ne peut-il pas se livrer à toutes ses cochonneries
sans qu'un de ses confrères, déguisé en sergent de ville ou en
huissier, ne vienne lui présenter un mandat d'arrêt ou un billet à
ordre?... Dites-le moi franchement, qui de vous peut se vanter
d'avoir assisté au spectacle d'une sarigue tirant un sou de sa
poche!
Pas un de nous ne releva le défi. Laflemme avait décidément
raison: l'homme était un animal inférieur.
Le jeune duc Honneau de la Lunerie lui-même semblait écrasé sous
l'éloquence documentaire de notre brave ami Laflemme.
Notre brave ami Laflemme n'était pas, comme on pourrait le croire,
un paradoxal fantaisiste, un creux théoricien.
À peine au sortir de l'enfance, et même un peu avant, il avait mis
en pratique ses théories sur la méprisabilité du travail.
Sa devise favorite était: On n'est pas des boeufs. Son programme:
Rien faire et laisser dire.

La manifestation de ces farouches révolutionnaires qui réclamaient
huit heures de travail par jour lui arracha de doux sourires, et
il félicita de tout son coeur les gardiens de la paix (sic) qui
assommèrent ces formidables idiots.

Laflemme ne possédait aucune fortune personnelle ou autre. Employé
nulle part, il eût été mal venu à réclamer des appointements.
L'horreur instinctive qu'il avait de la magistrature en général et
de Mazas en particulier le maintint dans le chemin d'une vertu
relative.
Il lui arriva souvent d'emprunter des sommes qu'il négligea de
rendre, mais toujours à des gens riches que ces transactions ne
pouvaient gêner (une certaine sensibilité native lui tenant lieu
de conscience).

Entre-temps, il exécutait des besognes pitoyablement
rémunératrices, mais coûtant si peu d'efforts, comme, par exemple,
des romans pour le compte de M. Richebourg.
Un de ceux qu'il écrivit, dans ces conditions, est resté gravé au
plus creux de tous les coeurs vraiment concierges. Il s'appelait,
si mes souvenirs sont exacts:
La Belle Cul-de-Jatte
ou la Fille du Fou mort-né.
Tout l'argent que lui rapporta cette oeuvre sensationnelle passa,
d'ailleurs, à l'entretien d'une charmante jeune femme de
Clignancourt, qu'il possédait pour maîtresse, et à qui sa taille
exiguë avait valu le sobriquet de la môme Zéro-Virgule-Cinq.
Malgré ses faibles dimensions, la môme Zéro-Virgule-Cinq était
douée d'appétits cléopâtreux, et le pauvre Laflemme dut la céder
un beau soir, pour dix sous, à un Russe ivre-mort.

L'hiver approchait.
Laflemme, assez frileux de sa nature, et dégoûté de patauger dans
la boue frigide de Paris alors qu'il fait si beau soleil dans le
Midi, résolut d'aller passer l'hiver à Nice.
Il fit ses malles, lesquelles consistaient en une valise surannée,
enleva la petite aiguille d'une vieille montre en nickel qu'il
avait, mit la grande aiguille sur 6 heures et prit le train de
Nice.
Encore peu de monde à Nice: la saison commençait à peine.
Laflemme s'installa dans un hôtel confortable, et, dès le premier
dîner qu'il fit à la table d'hôte, intéressa vivement les
voyageurs.
La conversation était tombée, comme il arrive à toutes les tables
d'hôte de Nice, chaque jour que Dieu fait, sur le fameux
tremblement de terre de 1886.
(À Nice, on ne connaît que quatre sujets de conversation: la
roulette de Monte-Carlo, le tremblement de terre de 86, les gens
de marque arrivant ou partant, et la joie généreuse qu'on éprouve
à avoir chaud quand les Parisiens grelottent.)
-- Le tremblement de terre! dit Laflemme d'une voix douce, mais
bien articulée. Les gens qui en seront victimes désormais, c'est
qu'ils le voudront bien.
On dressa l'oreille d'un air interrogateur.
-- Parfaitement, puisque la science permet maintenant de prévoir
la catastrophe vingt-quatre heures avant son explosion.
Pour le coup, tous les dîneurs se suspendirent aux lèvres de
Laflemme.
-- Comment! vous ne connaissez pas le chambardoscope, cet
instrument inventé par un prêtre irlandais?
Aucun de ces messieurs et dames ne connaissait le chambardoscope.
Laflemme sortit sa fameuse vieille montre de nickel.
-- Vous voyez, ça n'est pas bien compliqué. L'instrument ressemble
un peu à une montre, à cette différence près qu'il ne comporte
qu'une aiguille. L'intérieur consiste en un appareil extrêmement
sensible aux courants telluriques qui travaillent le sol. La façon
de s'en servir est des plus simples. Vous placez l'instrument à
plat, comme ceci, de façon que l'aiguille soit bien dans l'axe du
méridien, comme cela. Si l'aiguille se maintient sur le chiffre 6,
rien à craindre. Si l'aiguille incline à droite du 6, c'est qu'on
a affaire à des courants telluriques positifs. Si, au contraire,
elle se dirige à gauche, cela annonce des courants telluriques
négatifs, plus dangereux que les autres.
Tous les yeux se fixaient, attentifs, sur l'aiguille, qui se
maintint impassiblement au chiffre 6.
-- Nous pouvons dormir sur nos deux oreilles, conclut gaiement
Laflemme.
À partir de ce jour, Laflemme fut l'enfant gâté de l'hôtel. Au
déjeuner, au dîner, il devait sortir son chambardoscope.
-- Encore rien aujourd'hui! Allons, ça va bien!
Et les visages de refléter la sérénité.
Le matin du septième jour, Laflemme descendit plus tôt que de
coutume. Il prit en particulier le patron de l'hôtel.
-- Ayez la bonté de me préparer ma note. Je télégraphie à Paris
pour qu'on m'envoie de l'argent, et je file ce soir.
-- Qu'y a-t-il donc?
-- Voyez plutôt.
La chambardoscope marquait 9,5. Courants telluriques négatifs, les
pires de tous! Ça n'allait pas traîner.
Le patron blêmit.
-- Surtout, n'en dites rien à personne... Votre instrument peut se
tromper.
-- Mon devoir me commande d'avertir tout le monde.
-- N'en faites rien, je vous en conjure.
Et le pauvre homme blêmissait toujours. Cette révélation, c'était
l'hôtel vidé sur l'heure, la saison perdue, la ruine!
-- Tenez, monsieur Laflemme, voici votre note acquittée, faites-
moi l'amitié de partir tout de suite.
-- Mais je n'ai pas d'argent pour le voyage.
-- Voici deux cents francs, mais partez sans rien dire.
Laflemme mit gravement la note acquittée dans son portefeuille,
les dix louis dans son porte-monnaie et prit le train.
Il passa une délicieuse journée à Cannes et revint, le soir même,
s'installer dans un excellent hôtel de Nice -- pas le même, bien
entendu.

Le chambardoscope excita le même intérêt dans ce nouvel endroit
que le précédent.
Je ne fatiguerai pas le lecteur au récit monotone des aventures de
Laflemme dans les hôtels de Nice.
Qu'il vous suffise de savoir que le coup du chambardoscope ne rata
jamais.

La roulette de Monte-Carlo, touchée de tant d'ingéniosité, se
transforma en alma parens pour Laflemme, qui revint, au
printemps, gros, gras, souriant et non dénué de ressources.
C'est à ce moment-là qu'il ajouta à sa devise favorite, un peu
triviale, de : On n'est pas des boeufs, celle, plus élégante et
néodarwinienne, de : Truc for life!


Alphonse Allais. A se tordre

JacquesL

#3
"The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)

Bill Gates, le grand mathématicien...

JacquesL

Ne pas céder à la publicité mensongère, précisait fda en 2006 :

Citer    On a raison de ne pas céder à la publicité mensongère. J'ai recemment pour les besoins d'un barbekiou transporté deux packs de 6 x 1,5 l de Coca : du normal avec la main gauche, du light avec la main droite; eh bien le prétendu light est aussi lourd que l'autre.

    J'ai même changé de main à mi-parcours pour vérifier que cela restait vrai, par simple souci d'objectivité scientifique.