Les plus grandes victoires et les plus grands échecs de l’administration Trump

[JacquesL]

Les plus grandes victoires et les plus grands échecs de l'administration Trump jusqu'à présent

Publié le mai 19, 2025 par hervek
Par Brandon Smith − Le 9 mai 2025 − Source Alt-Market



En 2016, j'avais prédit une victoire retentissante de Donald Trump dans sa campagne électorale contre Hillary Clinton, malgré les nombreuses voix qui me disaient que j'étais fou. Les sceptiques argumenteraient que l'establishment ne permettrait jamais à Trump d'accéder à la présidence. Ma position sur la question était relativement simple : le mouvement populiste conservateur était bien trop fort pour être ignoré et les globalistes ne considéraient peut-être pas l'arrivée de Trump à la Maison Blanche comme une défaite totale s'ils pouvaient le contrôler en coulisses ou le saboter à l'aide d'une crise nationale.

En 2020, Trump était en pleine tourmente, entre les émeutes artificielles du mouvement BLM et une pandémie fabriquée de toutes pièces autour d'un virus dont le taux de survie était de 99,8 %. En novembre, l'élection était effectivement truquée en faveur de Joe Biden. Il ne s'agit pas seulement des votes par correspondance douteux (dont des millions ont mystérieusement disparu avant l'élection de 2024), mais aussi de la censure par les médias traditionnels d'informations cruciales qui auraient pu retourner l'opinion publique contre les Démocrates, ainsi que de la censure des réseaux sociaux à l'encontre des voix conservatrices dissidentes. Tous ces facteurs combinés ont permis à Biden de remporter la victoire.

Cependant, un certain nombre de mauvaises décisions ont également contribué à réduire l'avance de Trump dans les élections et à tempérer l'enthousiasme des conservateurs. Comme beaucoup de commentateurs, j'ai vivement critiqué le premier mandat de Trump, principalement en raison de l'afflux de « créatures du marais » de Washington dans son cabinet.

Pour être honnête envers Trump, il est entré dans un nid de vipères et de parasites. Il était entouré de personnes déterminées à contrôler sa politique et à saboter ses chances d'être réélu. Il y a des milliers de postes ministériels à pourvoir et Trump a fait confiance aux mauvaises personnes pour les occuper.

Son deuxième mandat et sa refonte spectaculaire du gouvernement fédéral ont été tout simplement épiques. J'ai beaucoup moins de critiques à formuler cette fois-ci. Il reste toutefois quelques problèmes sérieux à régler.

Tout d'abord, je voudrais passer en revue le premier trimestre du mandat de Trump et examiner ses plus grandes victoires à ce jour. Certaines personnes pourraient ne pas considérer certains éléments de cette liste comme des « victoires », mais cela m'importe peu. Comme on dit, le terroriste d'un homme est le combattant de la liberté d'un autre.


Victoire n° 1 : arrêt complet de l'immigration illégale

Il s'agit là d'une victoire indéniable. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai entendu des détracteurs affirmer que Trump « ne parviendrait jamais à contrôler la frontière et ne s'engagerait jamais à expulser les immigrants ». Ces personnes avaient tort (une fois de plus).

Un mois seulement après l'arrivée de Trump, presque tous les passages illégaux à la frontière ont cessé. La police des frontières, qui traitait entre 50 000 et plus de 300 000 incidents par mois à la frontière sud sous l'administration Biden, mène désormais une vie tranquille avec un minimum de 8 000 incidents par mois. Il s'agit du trafic frontalier le plus faible jamais enregistré par l'agence.

Le nombre moyen de rencontres a chuté de 95 % depuis l'entrée en fonction de Trump. C'est du jamais vu. C'est un succès que nul critique ne peut nier, c'est pourquoi les médias n'en parlent pratiquement pas.

L'effondrement des passages frontaliers prouve que la grande majorité des personnes qui tentaient de se faufiler aux États-Unis ne venaient PAS ici pour échapper à la tyrannie ou à la criminalité. Si tel avait été le cas, ces personnes feraient toujours la queue aux postes-frontières pour supplier d'entrer. En réalité, les villes frontalières du côté mexicain, autrefois envahies par des migrants prêts à se faufiler aux États-Unis, sont aujourd'hui des villes fantômes. Il n'y a pas eu de crise humanitaire ; il s'agissait d'une fraude perpétrée par les Démocrates, les ONG et l'ONU. Les migrants se précipitaient aux États-Unis pour obtenir de l'argent et des aides sociales, c'est tout.


Victoire n° 2 : DOGE ferme l'USAID et d'autres agences saboteuses

Le DOGE d'Elon Musk a obtenu des résultats mitigés, mais il ne sera pas possible de mettre fin à des décennies de corruption et de gaspillage en quelques mois. Cela dit, la fermeture par le DOGE d'agences telles que l'USAID est un excellent début.

Les tentacules visqueuses de l'USAID étaient étroitement liées aux ONG de gauche et leur programme semblait être la propagation du virus woke dans tous les aspects de la cohésion sociale. Elles manipulaient la culture non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier. Il leur suffisait d'offrir des subventions juteuses aux militants de gauche et d'exclure les programmes conservateurs.

J'ai remarqué un changement distinct dans le mouvement woke : une sorte de râle d'agonie. Soudain, beaucoup de ces groupes militants se sont tus. Leurs manifestations sont moins importantes. Leur élan est gelé. De nombreuses entreprises ont abandonné les messages woke. On observe même un déclin des activités des trolls en ligne. Nos harceleurs anonymes de gauche préférés ont disparu de la surface de la Terre (ils me manquent presque).


Victoire n° 3 : la campagne tarifaire

Il est peut-être trop tôt pour se prononcer, mais les droits de douane imposés par Trump ont entraîné des avancées positives sur le front commercial. Le Royaume-Uni a capitulé et accepté des droits de douane de 10 % tout en réduisant ses taxes sur les produits américains à environ 1 %. Les produits américains circuleront librement outre-Atlantique.

La Chine a admis qu'elle entamait des négociations, probablement parce que le pays communiste est actuellement au bord de l'effondrement déflationniste. Plusieurs gouvernements travaillent avec la Maison Blanche pour parvenir à un accord. Plusieurs entreprises internationales délocalisent leur production aux États-Unis.

Si Trump parvient à transférer suffisamment de production vers les États-Unis, cela se traduira par une augmentation de la capacité de production, ce qui signifie une offre plus importante et des prix plus bas. Cela signifie également un nombre plus élevé d'emplois à revenus moyens et de meilleurs salaires. Enfin, les efforts de Trump pour supprimer l'impôt sur le revenu et le remplacer par des recettes douanières seraient un succès ultime, car cela libérerait le public de l'esclavage de l'IRS et de la banque centrale.


Victoire n° 4 : suppression de la propagande LGBT/DEI dans les écoles et les institutions fédérales

Les menaces de Trump de couper les fonds fédéraux aux écoles « woke » ont un effet considérable. Les enseignants « woke » se lamentent sur les réseaux sociaux et publient des vidéos dans lesquelles ils déchirent des drapeaux transgenres et des affiches BLM accrochés aux murs de leurs salles de classe. Comment cette idéologie groomer a-t-elle pu infecter le système éducatif et cibler nos enfants ? C'est une énigme qui sera étudiée pendant des générations.

Les militants transgenres atteints de troubles mentaux sont expulsés de l'armée sous la direction du secrétaire à la Défense Pete Hegseth. Ce sont des personnes qui ne se sont engagées dans l'armée que pour bénéficier d'hormones et d'opérations chirurgicales de changement de sexe financées par les contribuables. Ils ont ridiculisé les forces armées et donné une image extrêmement faible de l'Amérique. Bon débarras.


Victoire n° 5 : la liberté pour les prisonniers du 6 janvier

Tout le monde disait que cela n'arriverait pas, mais c'est pourtant le cas. Le discours des Démocrates autour du 6 janvier était d'une malhonnêteté flagrante et motivé par des considérations politiques. La police du Capitole a été filmée en train de lancer des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur la foule de manifestants pacifiques ; les autorités fédérales ont sciemment déclenché les émeutes qui ont suivi. Les médias ont ensuite réécrit l'histoire et qualifié ces émeutes d'« insurrection » visant à empêcher Joe Biden d'accéder au pouvoir.

Si certaines personnes ont endommagé des biens et d'autres ont pris des souvenirs, les peines de prison qu'elles ont reçues étaient absurdes au regard de leurs délits mineurs. Elles ont été utilisées comme exemples et la justice n'a pas été aveugle ni équitable. Trump a eu tout à fait raison de les gracier et de les libérer toutes.

Nous devons maintenant nous pencher sur les échecs, et bien qu'il y ait débat sur ces questions, je pense que la plupart des conservateurs s'accordent à dire que ce sont des domaines dans lesquels Trump doit s'améliorer. Je tiens également à souligner que Trump est très versatile et que ces situations peuvent changer du jour au lendemain.


Échec n° 1 : révélation de la manipulation économique de l'administration Biden

Trump n'a pas très bien réussi à avertir le public de la manipulation des données économiques par l'administration Biden. Les Démocrates ont passé deux ans à nier la menace de stagflation, puis deux ans à affirmer que l'inflation était en baisse (ce qui n'était pas le cas). Ils ont prétendu que l'emploi et le PIB étaient en hausse (alors que l'emploi des citoyens américains stagnait et que le PIB était manipulé à la hausse par l'augmentation des dépenses publiques). Ils ont déclaré que le système financier était « plus solide que jamais ».

Comme la plupart des Américains ne sont pas au courant de ces chiffres truqués, ils blâmeront inévitablement Trump lorsque les données réelles seront publiées et que les statistiques commenceront à baisser. Trump a besoin d'un représentant économique ou d'un « tsar » qui fournisse au public une analyse détaillée de la manière dont les Démocrates ont utilisé la désinformation pour masquer les signes de récession. Il faut des mises à jour régulières sur les mesures prises pour redresser la situation. La population a besoin de voir des mesures plus proactives en matière d'économie, sinon il y aura une crise et tout sera imputé à Trump et aux conservateurs.


Échec n° 2 : la publication des dossiers Epstein

Quel désastre en matière de relations publiques ! La procureure générale Pam Bondi mène le public en bateau depuis des mois, affirmant que la liste des clients d'Epstein serait bientôt rendue publique. Elle a divulgué quelques informations fragmentaires, mais rien de nouveau qui ait de l'importance. Elle affirme maintenant que son bureau est en train d'examiner des milliers d'heures d'enregistrements vidéo, dont une grande partie concerne des agressions sexuelles sur des mineurs.

Écoutez, le public ne veut pas voir ça. Tout ce que nous voulons, c'est une liste concise des personnes qui ont eu affaire à Epstein et à ses « services ». Ces personnes doivent être dénoncées et traduites en justice IMMÉDIATEMENT. Si elles occupent des fonctions gouvernementales, elles doivent être démises de leurs fonctions dès que possible. Il n'y a plus de place pour les pédophiles au sein du leadership américain.

Je peux comprendre certains obstacles, comme la protection des victimes. Divulguer toutes ces informations serait imprudent, sans parler du fait que ce serait illégal. Cela dit, les autorités fédérales ont eu des années pour examiner ces preuves. Je soupçonne que la Maison Blanche tergiverse parce que la liste des clients pourrait détruire une grande partie du gouvernement. Le nombre de dirigeants exposés doit être suffisamment important pour que la publication de la liste paralyse le système. C'est la seule explication plausible pour justifier pourquoi ils continuent de faire attendre le peuple américain.


Échec n° 3 : l'aide étrangère à Israël

J'ai toujours clairement exprimé ma position sur la guerre à Gaza : je me fiche des deux camps, je me soucie de l'Amérique. Qu'ils s'entre-tuent, tant que nous ne subventionnons pas cette destruction. C'est une folie tribale ancestrale. Si nous devons remonter des milliers d'années en arrière pour déterminer qui doit contrôler la région du Levant, alors à mon avis, ce droit revient aux chrétiens. Elle a été contrôlée par les chrétiens pendant des siècles jusqu'à ce que les hordes islamiques l'envahissent en 634 après J.-C.

Trump a supprimé l'aide étrangère à des centaines de pays, mais il a maintenu des dizaines de milliards de dollars d'aide annuelle à Israël. Je comprends que son père aimait Israël et que la base évangélique veut garder Israël hors des mains des musulmans. Je comprends que de nombreux conservateurs considèrent Israël comme le seul point d'ancrage de la civilisation occidentale au Moyen-Orient. Je comprends l'attitude défensive lorsqu'il s'agit d'Israël en tant que symbole.

Cependant, il faut aussi être cohérent dans ses principes, et Israël n'a pas besoin de notre argent. Si nous voulons réduire les subventions étrangères et mener une politique qui donne la priorité à l'Amérique, nous devons alors couper les vivres à certains des plus gros profiteurs. Nous pouvons maintenir nos relations avec Israël sans les laisser vider nos poches.

Laissons la guerre se dérouler sans que nous ayons à la payer. Cela ne nous concerne pas.


Échec n° 4 : poursuite de l'aide militaire à l'Ukraine

Comme pour Israël, le conflit en Ukraine ne concerne pas le peuple américain. Il se peut que Trump veuille empêcher l'UE de s'immiscer dans ce bourbier et de déclencher la troisième guerre mondiale. Peut-être que si les États-Unis se retiraient complètement, cela laisserait un vide que les élites européennes seraient plus qu'heureuses de combler. Bien sûr, l'UE n'a absolument pas les moyens de combattre les Russes, elle n'a que la capacité de déclencher un conflit nucléaire régional en se mêlant des affaires des autres.

Au fond, un gel de l'aide militaire américaine est plus susceptible de contraindre l'Ukraine à accepter un accord de paix réaliste. Les Russes ont toujours déclaré vouloir un retour à la diplomatie, mais ils ont également affirmé qu'ils ne renonceraient pas aux territoires du Donbass et de la Crimée. Dans son délire, Zelensky a exigé que ces territoires lui soient rendus avant toute négociation. Il faut reconnaître à Trump et à JD Vance le mérite d'avoir publiquement dénoncé les fantasmes de ce petit homme.

Je doute que l'Ukraine ou l'Europe acceptent un véritable accord de paix. Je soupçonne qu'ils vont faire traîner la situation pendant des mois tout en prétendant vouloir négocier. Trump doit mettre fin une fois pour toutes à l'aide militaire et si l'Ukraine veut échanger des minerais, elle peut le faire en échange d'une aide humanitaire et de la reconstruction des infrastructures. Les États-Unis n'ont rien à faire dans une telle guerre.


Échec n° 5 : la carte d'identité réelle et le suivi biométrique des citoyens américains

Le programme Real ID est un autre vestige déplorable de l'ère Bush et Obama. Il s'agit essentiellement d'une obligation de suivi biométrique de toute personne voyageant par avion. La raison pour laquelle vous pouvez utiliser un passeport américain à la place d'une carte d'identité est que les passeports contiennent déjà des données biométriques sur les photos des voyageurs.

Le Real ID n'a vraiment aucune utilité pratique, il ne sert qu'à porter atteinte à la vie privée des citoyens américains. Il ne permettra pas d'empêcher les attentats terroristes. Il ne permettra pas d'accélérer les procédures dans les aéroports. La TSA continuera d'exister. Avec la biométrie de masse, autant équiper tous les voyageurs d'un dispositif de localisation (avec les téléphones portables, c'est déjà pratiquement le cas).

Le Real ID était en cours d'élaboration bien avant l'arrivée de Trump à la Maison Blanche. Le DHS affirme qu'il n'aura pas accès aux fichiers (je n'y crois pas une seconde) et qu'il s'agit d'un « programme étatique ». Ils sont passés par les États parce que cela rend plus difficile pour une seule administration de mettre fin au programme. Trump a toujours un pouvoir sur le DHS. Il peut également encourager les États à supprimer le REAL ID comme exigence.

Le suivi biométrique de la population est un cauchemar orwellien qui ne demande qu'à se réaliser. Peut-être pas sous Trump, mais sous un autre gouvernement, cela deviendra sans aucun doute une menace pour les libertés individuelles. Les autorités fédérales n'ont pas besoin de savoir où nous sommes et ce que nous faisons à tout moment.

Dans l'ensemble, je considère la présidence de Trump comme extrêmement positive, surtout par rapport à la dégénérescence grotesque et à l'autocratie auxquelles nous avons été confrontés sous les Démocrates. Si Trump parvient à prendre une position ferme contre les violations de la Constitution commises sous le Patriot Act, s'il parvient à mieux communiquer sa vision économique et à maintenir l'Amérique à l'écart des conflits étrangers qui pourraient mener à un enfer mondial, alors il pourrait bien finir par être l'un des plus grands présidents de l'histoire moderne.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone


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