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jacquesloyal

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Deux totalitarismes qui n'ont de solution que militaire.

Démarré par JacquesL, 29 Décembre 2008, 12:28:28 PM

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JacquesL

Deux totalitarismes qui n'ont de solution que militaire.

Je n'ai pas répercuté les infos sur la récente offensive d'Israël contre la bande de Gaza. J'en étais resté à 300 victimes civiles, et policiers palestiniens pris entre deux feux.

Depuis déjà trente ans, les éditorialistes mettaient en garde, en vain, Israël sur leur leur propre destruction dans la guerre à outrance, vers laquelle ils se précipitent les yeux ouverts.
Nous avons face à face deux totalitarismes tous deux optimisés vers la guerre, tous deux incapables de solutions autres que guerrières. Le seul qui ait voulu changer cela fut Anouar es Sadate, ce qui lui valut d'être assassiné. Hélas, il n'avait en face de lui que Menahem Begin, qui ne voyant pas l'opportunité historique offerte par Sadate, ne songeait qu'à le rouler dans la farine. Menahem Begin avait la ruse qu'il fallait pour diriger un ghetto à travers les pogroms de Russie ou de Pologne, pogroms dirigés par des voïévodes corrompus, il n'avait pas la qualité visionnaire d'un Anouar es Sadate, ou d'un Frederik de Klerk.

Prenons un peu de recul historique.
Dès son exil à Yathrib, en 622, Muhammad, ancien caravanier se reconvertissant en chef brigand de grand désert, optimisa son Islam pour la guerre.

Depuis son exil d'Egypte, le peuple juif n'avait jamais vraiment été optimisé pour la guerre, mais du moins pour le mépris des autres peuples, dont il se bornait à déclarer qu'ils adoraient de faux dieux.
C'est entre la déclaration Balfour de 1917, et la guerre d'indépendance de 1948, que les sionistes ont optimisé leur colonie pour la guerre. Ils y ont été pratiquement contraints, par la politique pro-nazi et raciste du Grand Mufti de Jérusalem. Cette optimisation culturelle vers la guerre, ils l'ont empruntée à leurs adversaires locaux. Ils ont hybridé une culture scientifique et technologique d'occident, avec le culte de la guerre musulman, tout en combinant les deux modes d'hypocrisie, oriental et occidental, par exemple avec des moeurs démocratiques, du moins par le scrutin, combinées avec un état policier, où les services secrets sont surdéveloppés.


Il n'y a plus de solutions.

Corrections à faire à ce message : Lire "En sioniste dans le texte", et "Admirez nos beaux génocides !".

JacquesL

http://www.juif.org/defense-israel/22411,la-compagnie-british-gas-fait-etat-de-progres-dans-les-negociations.php

Citer
La compagnie British Gas fait état de progrès dans les négociations pour produire du gaz naturel à partir d'un champ situé devant les côtes de Gaza. Le vice-directeur de la firme a indiqué que le prix du gaz qui sera fourni à Israël doit encore fixer
17 Septembre 2007 - Guysen Israel News
Selon lui, le Hamas n'est pas une menace pour les infrastructures de la compagnie.
http://www.juif.org/imprimer-news-22411.php

La découverte du gisement date de 2002.

Autres références :

http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=105457
(journal marocain)
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1310

Cartes courtesy of British Gas group :

http://www.bg-group.com/InvestorRelations/Reports/Documents/Data%20Book/bgdatabook_2001.pdf
Page 29

http://www.bg-group.com/InvestorRelations/Reports/Documents/Data%20Book/bg_db_2004_en.pdf
Page 37

JacquesL

Je n'ai pas capturé la photo quand elle est passée dans les niouses de Club-Internet et AOL : un char israélien au tir contre Gaza. La photo montre deux énormes flammes turbulentes qui s'échappent vers l'arrière, de part et d'autre du frein de bouche.

Donc c'est TRES visible, un char qui tire.
Or la TV nous les montre alignés en batteries comme à la parade, à découvert, jamais semi-enterrés. Donc le Hamas n'a pas d'antichars. Aucun antichar : les chars israéliens n'ont rien à craindre.

Durant la guerre de Bosnie, la TV française nous avait montré une section d'AMX français engagés, qui n'avaient pas encore tiré, mais qui étaient tous semi-enterrés en tranchées. Ils n'étaient là qu'en menace, capables de répliquer au 120 s'ils recevaient un tir. L'adjudant qui les commandait était presque aussi pittoresque que Chanal, du reste. Cela nous laissait rêveurs quant aux contradictions de la politique française, et des missions largement impossibles et inutiles, dévolues à nos militaires.

Là, aucune précaution anti-antichar : pire qu'une guerre indienne.

La Palestine n'a pas d'antichars, face à un ennemi surpuissant en chars. La Palestine n'est pas encore un état.
Le gaz au large de ses côtes ira directement à Israël : aucune force armée palestinienne n'a les moyens de faire valoir leurs droits territoriaux.

JacquesL

http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=105457

CiterGaza en feu
Plus de 860 martyrs au 17e jour du massacre
Toutes les armes sont permises et les blessés se comptent par milliers
Publié le : 11.01.2009 | 14h37
...
Israël a voulu marquer le début de l'an 2009 de la même manière qu'il s'était installé, en perpétrant des massacres contre le peuple palestinien.
L'offensive du Tsahal « plomb durci », baptisée d'après une comptine enfantine du poète Haïm Nahman Bialik pour la Hanoukka, est entrée dans sa troisième phase. La quatrième serait en cours de préparation et dans l'attente du feu vert du gouvernement de Tel-Aviv. Elle serait prévue pour l'après 20 janvier. Janvier 2009. Le moment de vérité est arrivé : Israël ne veut pas la paix. Des deux Ehoud, c'est Barak qui fait les calculs quand Olmert traîne des pieds. Quant à cette terreur d'Etat qui se déchaîne sur la terre de Gaza, elle n'a rien à voir avec le Hamas.L'on oublie que le problème de souveraineté sur les réserves de gaz naturelles au large de Gaza est majeur. Car d'un point de vue légal, ces réserves appartiennent à la Palestine. Mais la mort de Yasser Arafat et les divergences inter-palestiniennes ont permis à Israël de prendre le contrôle sur les réserves.

British Gas a négocié directement avec Tel-Aviv en ce qui concerne les droits d'exploitation et de développement. A propos, aucun n'a vu Tony Blair (quartet) se déplacer dans la région. Un observateur avisé dirait : pas de navette avant le 20 janvier mais après qu'Hillary Clinton ait pris en charge le dossier. Surtout ne pas se presser, le rythme de la diplomatie ne sera pas celui des Apaches, ni des F-16 dans le ciel de Gaza. A moins que l'on décide par une baguette magique que l'agitation diplomatique ne soit plus stérile.

Pour l'heure, il s'agit de mettre fin à cette offensive de « plomb durci » tout en sachant que le redémarrage des négociations serait difficile. Ce qui sous tend que la vipère Calculatsia pourrait voir sa tête séparée du corps au nom de la justice, de la paix et de la sécurité. Halte aux bombardements, a crié la population arabe musulmane. Le désespoir dans la bande de Gaza s'approfondit chaque jour, selon un plan déployé avec l'aval de plusieurs responsables gouvernementaux qui s'entrecroisent dans les couloirs aériens. Et de l'aérien, Israël utilise aujourd'hui les GBU30 à l'uranium appauvri sur Gaza.

L'UA est un redoutable poison chimique et radiologique qui brûle facilement à l'impact et se réduit à 90% en particules radioactives extrêmement petites (particules nanométriques de quelques milliardièmes de mètre) qui échappent à tout type de masque à gaz.
Le prix à payer pour cette offensive insensée sera très lourd. Une force internationale telle la Finul n'est pas d'actualité. D'ailleurs, même les murs de bâtiments onusiens n'ont pas été épargnés.

Cependant, il serait étonnant qu'Israël accepte sérieusement de discuter de quoi que ce soit s'il n'obtient pas la garantie que le Hamas cesse d'abord ses tirs de roquettes, une tâche qui repose sur la Syrie en particulier et les pays arabes connus pour être modérés. Pour ces derniers, leur approche et démarche ont toujours été respectées et prises en considération par les dirigeants palestiniens qu'israélien. Soit, du bureau politique du Hamas, basé à Damas, Khalid Meshaal a déclaré : « La logique de ceux qui veulent que nous cessions de résister est absurde ». Aussi, la déclaration de l'an dernier de Richard Falk, rapporteur spécial du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies pour la Palestine est toujours d'actualité : « Est-ce une exagération irresponsable que d'associer le traitement des Palestiniens aux pratiques d'atrocité collectives des nazis ?...La suggestion que ce schéma de conduite est un holocauste en train de se faire représente un appel assez désespéré aux gouvernements du monde et à l'opinion publique internationale à ce qu'ils agissent pour empêcher que ces tendances actuelles au génocide n'aboutissent à une tragédie collective ».
Il n'en demeure pas moins que si Israël décide de créer un second front, la région s'embraserait.
Les israéliens sont à la croisée des chemins. A date d'aujourd'hui, Israël a toujours fixé des conditions préalables, pense-t-il qu'il a le droit exclusif de continuer ainsi ?
...

JacquesL

#4
J'ai souvent déploré dans ces colonnes qu'aucun politique de la taille de Frederik de Klerk ne s'élève jamais en Israël, capable d'imposer la paix. Qu'en face d'Anouar es Sadate ne se soit trouvé qu'un Menahem Begin, qui ne songeait qu'à rouler Sadate dans la farine.

Voyons de plus près sa biographie :
http://www.jp-petit.org/Israel_Palestine/pays_soufrance_et_haine.htm
CiterLa seconde vague des opérations du Stern et de l'Irgoun, entre l'été 1946 (en fait surtout l'automne) et l'été 1947, aura coûté la vie à 141 Britanniques, sans compter les victimes juives ou arabes.

Nous avons déjà vu qu'Yitziak Shamir, qui fut Premier Ministre d'Israël de 1982 à 1992 , avait été le chef du groupe action au sein de l'Irgoun, chargé de tuer les civils arabes dans les rues, dans les marchés. L'attentat le plus meurtrier que les terroristes Juifs commirent contre les Anglais visera l'Hôtel King David, où était installée l'autorité mandataire anglaise. Pour ce faire un groupe de terroristes, déguisés en Arabes, obéissant aux ordres de l'Irgoun, pénètre dans le sous-sol de l'hôtel, tue les employés et dépose 360 kilos d'explosif répartis en six charges, dissimulées dans des bidons de lait. La photographie ci-dessous montre le résultat de l'explosion. L'attentat se veut être une réponse à des arrestations récentes d'activistes juifs, opérées par les Britanniques.



L'hôtel King David après l'attentat des terroristes juifs de l'Irgoun. La charge explosive a été déposée au sous-sol du bâtiment

L'opération est bien préparée. Des membres de l'Irgoun sont déguisés en Arabes, de manière, au cas où il y aurait des témoins les ayant vu s'introduire dans les sous-sols, à attirer les soupçons des Anglais sur ceux-ci. Ils déposent une puissante charge explosive (350 kilos), répartie en six charges disposées dans des bidons de lait, sous l'aile du bâtiment qui abrite le Secrétariat Britannique, le Commandement Militaire et la Division Criminelle. Quatre-vingt-onze personnes sont tuées, la plupart employées du Secrétariat ou de l'hôtel: 28 Britanniques, 41 Arabes, 17 Juifs et 5 passants non identifiés. Environ 45 personnes sont plus ou moins grièvement blessées. A côté de ces experts en terrorisme, les islamistes font vraiment figure d'amateurs.

Savez-vous qui coordonne cette attaque ? Réponse :


Menahem Begin, Premier Ministre de l'Etat d'Israël de 1977 à 1983
A l'époque chef de l'Irgoun

Nous sommes là dans la logique du terrorisme. A ce jeu-là, ceux qui perdent à ce jeu-là sont des terroristes, des tueurs sanguinaires, ceux qui gagnent sont des ... militants, des leaders historiques, des ... hommes politiques .

...

Le premier ministre d'Israël a été contraint de démissionner après avoir été pris ... la main dans le sac, remplacé au pied levé par le personnage ci-dessous :

Je voudrais maintenant simplement attirer l'attention sur un personnage que notre Président, Nicolas Sarkozy, embrassait récemment avec fougue : Tzipi Livni, qui occupait le poste de secrétaire aux affaires étrangères en Israël. Actuellement Premier Ministre par Intérim, suite à la démission du Premier Ministre en place, pour corruption. Candidate au poste. Ancienne du Mossad et plus précisément du Kidon, son service action, chargé des " éliminations ciblées " opérées dans les pays étrangers ( qui ne relève que des ordres du Premier Ministre d'Israël ). Kidon signifie " baïonnette " en hébreu.



Tzipi Livni

Tzipi Livni, actuellement Premier Ministre par intérim d'Israël
Ancienne membre d'une équipe de tueurs du Mossad ( le Kidon )

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tzipi_Livni

http://www.drzz.info/article-21590776.html

On a vu que des hommes ayant exercé les fonctions de Premier Ministre de l'Etat d'Israël avaient été des terroristes patentés. Si Tizipi Livni prend le relais nous aurons à la tête du gouvernement israélien une ex- tueuse du Mossad.


http://www.republique-des-lettres.fr/10518-tzipi-livni.php

CiterAprès son service militaire au sein de Tsahal (l'armée israélienne où elle obtient le grade de lieutenant) et une année d'études de Droit, Tzipi Livni est engagée par le Mossad, les Services secrets israéliens. Elle y travaille officiellement à titre de Conseillère juridique de 1980 à 1984, mais plusieurs sources indiquent qu'elle participait à l'époque à des missions commandos à l'étranger. Membre d'une unité spécialisée dans l'assassinat des "ennemis d'Israël", elle aurait notamment participé à la liquidation de dirigeants de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) lors de séjours en Europe. Après ces années de formation en terrorisme d'Etat, Tzipi Livni reprend des études de droit à l'Université Bar-Ilan de Tel-Aviv...

JacquesL

#5
http://info.sfr.fr/monde/videos/Gaza-eau-une-denree-trop-rare,366754/

CiterGaza: l'eau, une denrée trop rare
lundi 26 OCTOBRE 2009, 19:44   Monde
A Gaza, l'eau est plutôt rare. Israël contrôle l'essentiel de l'apport en eau du territoire et a bombardé des canalisations lors de son offensive de l'hiver dernier contre les islamistes du Hamas. Il faudrait de très gros investissements pour assurer l'approvisionnement. Et la pénurie a des conséquences dramatiques sur la population. Durée: 2mn10

Consommation 4 à 5 fois moins que chez les voisins israéliens. Au bas mot.
Intoxications et maladies des reins.

D'autres infos d'origine ONG (Amnesty International) font état de la mainmise israélienne sur la quasi-totalité des ressources en eau de la Cis-Jordanie. La race supérieure, les juifs arrosent leurs pelouses, remplissent leurs piscines. Les Untermenschen, les autochtones claquent du bec, à sec.

Liens :
8 janvier 2007 : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=4377
CiterIsraël contrôle 80% de l'eau palestinienne

par Amin Abu Warda

   .
Mondialisation.ca, Le 8 janvier 2007
Palestine News Network , ISM

Israël contrôle 80% de l'eau palestinienne et le contrôle régional s'est méthodiquement accru depuis des années.


Le chercheur palestinien Abu Kishek a déclaré que la sécurité de l'eau arabe est menacée par la politique israélienne et que toute solution politique au problème palestinien passera forcément par la question de l'eau.

Le chercheur dit que la sécurité de l'eau arabe affronte de nombreux défis, et ce depuis très longtemps. Pourtant, on fait très peu cas de la prise de contrôle continue d'Israël sur les ressources en eau. "La solution à la situation repose entièrement sur l'eau." Il a souligné qu'Israël a commencé à contrôler l'eau palestinienne lorsque l'Etat a été créé en 1948. L'eau est devenue la priorité pour Israël depuis qu'il l'a nationalisée en 1949.

Israël s'acharne à gagner le contrôle de l'eau souterraine et de surface dans le bassin du Jourdain, menaçant les zones agricoles les plus fertiles.

Après l'occupation des Hauteurs du Golan, de la Cisjordanie, de Jérusalem Est et de la Bande de Gaza en 1967, Israël a commencé à prendre le contrôle de toutes les ressources en eau et les incursions au Liban ont commencé. Israël a récemment construit un barrage près des Hauteurs du Golan syrien qu'il occupe, près de la ligne de cessez-le-feu.

Le gouvernement israélien interdit aux Palestiniens de creuser de nouveaux puits sur leurs propres terres. Ceci est une vieille pratique qui signifie que lorsqu'un puit est sec, il n'y a plus d'eau.

A l'intérieur des colonies israéliennes, les eaux coulent librement des forages, comme on peut le remarquer, de loin, par la verdure. Le chercheur palestinien rapporte qu'Israël contrôle 80% des ressources palestiniennes en eau.

Abu Kishek dit que le tracé du mur israélien à l'intérieur de la Cisjordanie suit à 100% le cours des bassins aquifères et nappes phréatiques.

Les Israéliens à l'intérieur des frontières israéliennes consomment, par habitant, quatre fois plus d'eau que les Palestiniens, et les colons israéliens en Cisjordanie sept fois plus que les Palestiniens.

Au sujet de la politique israélienne pour contrôler l'eau en Palestine, il dit qu'elle inclut la destruction de nombreux matériels, comme la démolition des puits, la destruction des systèmes d'irrigation, des réservoirs et des canalisations en Cisjordanie. Le résultat est un déficit majeur de la réserve souterraine, et l'augmentation des difficultés d'une partie de la population dans l'accès quotidien à l'eau potable.

La destruction par Israël des provisons d'eau de nombreuses villes palestiniennes, ajoutée au sel contenu dans l'eau venant des puits en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, entraînent également le déclin de la production agricole.

Abu Kishek souligne qu'Israël a creusé 500 dispositifs pour l'eau le long de la frontière avec la Cisjordanie, en même temps que sur le côté nord de la Bande de Gaza, les pompes israéliennes fonctionnent 18 heures par jour.

Le tracé du mur en Cisjordanie a été fait pour intégrer les ressources en eau palestiniennes à l'intérieur des frontières israéliennes, en plus de ce qui est déjà pris par les colonies israéliennes à l'intérieur de la Cisjordanie. Et cela inclut la destruction de l'agriculture existante.

Israël a également détourné l'eau du Jourdain, ainsi qu'une partie des eaux du bassin ouest du Néguev. Les effets catastrophiques du vol de l'eau israélien sont clairs dans la Mer Morte, et les Israéliens sont maintenant en train d'essayer de pomper l'eau de la Mer Rouge en détruisant de grands pans de terre pour construire une connexion avec la Mer Morte.

Abu Kishek ajoute que le but des fréquentes incursions d'Israël au Liban était de prendre le contrôle de l'eau de la région.

En 1978, Israël était parvenu à contrôler les eaux de la rivière Litani et avait installé des pompes près du Pont Khardali, avec une conduite longue de 10 kms depuis la rivière et passant par la ville de Taibe.

Israël avait installé d'énormes citernes de stockage dans les environs sud de la ville de Aita Al Shaab pour stocker l'eau de la Rivière Litani et la distribuer aux colonies de Galilée. Israël avait transféré les eaux de la Litani au lac Tibériade, qui est à l'intérieur des frontières israéliennes et sous son contrôle. Israël avait aussi pris le contrôle des eaux de la Rivière Hasbani.

On note aussi des tentatives israéliennes pour prendre le contrôle des eaux du Tigre et de l'Euphrate, ainsi que son rôle dans le conflit pour les eaux du Nil.

Abu Kishek dit qu'en Palestine comme dans le monde arabe, les raisons de la crise de l'eau sont multiples.

Elles vont des chutes de pluie irrégulières jusqu'au fait que la plupart des rivières prennent leur source à l'extérieur des frontières politiques, aux effets du réchauffement global, aux fortes augmentations de population, et aux projets et ambitions de ceux qui cherchent à contrôler et à exploiter l'eau qui ne leur appartient pas.

Source : Palestine News Network
   


   Traduction : MR pour ISM

http://www.france-palestine.org/article13021.html

Citer
Amnesty accuse Israël de priver d'eau les Palestiniens
publié le mardi 27 octobre 2009

Nouvelobs.com avec AFP

Israël limite sévèrement l'accès à l'eau dans les Territoires palestiniens "en maintenant un contrôle total sur des ressources communes et en poursuivant des politiques discriminatoires", déplore l'organisation de défense des droits de l'homme.

Amnesty International a accusé mardi 27 octobre Israël de priver les Palestiniens d'eau tout en laissant les colons israéliens de Cisjordanie profiter de quantités "presque illimitées". Israël limite sévèrement l'accès à l'eau dans les Territoires palestiniens "en maintenant un contrôle total sur des ressources communes et en poursuivant des politiques discriminatoires", déplore l'organisation de défense des droits de l'homme dans un rapport. "Israël ne laisse les Palestiniens accéder qu'à une fraction des ressources communes en eau, qui se situent surtout en Cisjordanie occupée, alors que les colonies israéliennes illégales reçoivent des quantités pratiquement illimitées", écrit Amnesty.

"Piscines, pelouses bien arrosées"

Les Israéliens consomment quatre fois plus d'eau que les Palestiniens, selon le rapport. Cette "inégalité" est encore plus criante dans certaines régions de Cisjordanie où des colonies utilisent 20 fois plus d'eau par tête d'habitant que les Palestiniens des localités voisines qui survivent avec 20 litres par jour. "Piscines, pelouses bien arrosées et vastes exploitations agricoles irriguées dans les colonies contrastent avec les villages palestiniens voisins dont les habitants doivent se battre quotidiennement pour assurer leurs besoins en eau", poursuit le rapport. Selon le ministère israélien des Affaires étrangères, Israël partage équitablement les ressources en eau avec les Palestiniens. Selon Amnesty, en revanche, les Palestiniens ne sont pas autorisés à creuser des nouveaux puits ou à restaurer les anciens sans permis des autorités israéliennes. En outre, de nombreuses routes de Cisjordanie sont fermées ou limitées à circulation, ce qui contraint les camions-citernes à faire des détours pour ravitailler les villages qui ne sont pas reliés au réseau de distribution d'eau. Amnesty évalue à quelque 180.000/200.000 le nombre des Palestiniens qui n'ont pas accès à l'eau courante en Cisjordanie.

Mer et les plages polluées par l'infiltration des égouts

Dans la bande de Gaza, l'offensive israélienne de l'hiver dernier a endommagé les réservoirs d'eau, les puits, les égoûts et les stations de pompage, des dégâts qui s'ajoutent à l'impact du blocus israélien et égyptien du territoire. Le système de traitement des eaux usées à été particulièrement touché car Israël interdit l'importation des tuyaux et autres équipements métalliques de crainte qu'ils ne servent à fabriquer des roquettes artisanales. Sur les côtes de Gaza, la mer et les plages sont polluées par l'infiltration des égouts. En conclusion, Amnesty appelle Israël à "mettre fin à ses politiques discrimatoires et à lever immédiatement toutes les restriction imposées aux Palestiniens" pour leur permettre un accès équitable à l'eau.

Voir aussi le Monde http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/10/27/amnesty-accuse-israel-de-priver-les-palestiniens-d-eau_1259106_3218.html#ens_id=1228030

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20091027.OBS5902/amnesty_accuse__israel_de_priver_deau_les_palestiniens.html

ffi

Dans l'hypothèse de la stratégie impériale :
La guerre va de soi (la route de la soie)


La géographie fait que le moyen-orient est le carrefour des routes terrestres rejoignant joignant l'Asie à l'Europe et à l'Afrique. Les hautes montagnes et déserts de la zone font qu'ils y a peu de points de passage.

L'histoire montre que cette zone est sans cesse disputée. Les empires s'y épanouissent :
Empire perse, Alexandre, Séleucide, Mongol, puis plus tardivement le "Grand Jeu" entre empire Russe et empire Britannique lequel a vu la création de l'Afghanistan comme état tampon.

A la fin du XXème siècle Zbignew Brezinski, actuel conseiller d'Obama, a pronostiqué un nouveau "Grand Jeu" dans son livre le Grand Echiquier.

On pourra constater (sur Google Map, par ex) qu'il n'y a aucune voix ferrée franchissant les frontière d'Israël, ce qui oblique toutes les échanges commerciaux entre Asie / Afrique / Europe, à s'effectuer par voie maritime.

Une construction de voies terrestres d'échange par ferroutage dans ces zones porteraient un dur coup aux armateurs en leur faisant perdre de juteux profits. Actuellement ils profitent au maximum de la mondialisation, comme ils en ont d'ailleurs toujours profité puisque la voie maritime est historiquement le moyen préféré du commerce entre contrées éloignées.

JacquesL

Ce message est bien étrange, semble hors-sujet de la guerre de Gaza. J'envisage de le déplacer. Quel nouveau titre lui proposes-tu ?

ffi

C'est vrai qu'il semble déborder quelque peu des cadres géographiques et historiques restreint de Gaza et de l'actualité.

Il peut tout-à-fait être déplacé comme un sujet nommé "l'hypothèse de la stratégie impériale". Celui-ci mêlerait géographie (les routes stratégiques), l'histoire antique, l'histoire moderne et l'actualité.

JacquesL

Source : http://www.guardian.co.uk/world/2003/nov/02/israel.eu

Citer
Israel outraged as EU poll names it a threat to peace


Israel has been described as the top threat to world peace, ahead of North Korea, Afghanistan and Iran, by an unpublished European Commission poll of 7,500 Europeans, sparking an international row.

The survey, conducted in October, of 500 people from each of the EU's member nations included a list of 15 countries with the question, 'tell me if in your opinion it presents or not a threat to peace in the world'. Israel was reportedly picked by 59 per cent of those interviewed.

The leaking of the results of the poll to El Pais and the International Herald Tribune has sparked a bitter row, with a major Jewish human rights and lobbying group, the Simon Wiesenthal Centre, demanding that the EU be excluded from the Israel-Palestinian peace process and accusing Europe of suffering the worst outbreak of 'anti-semitism' since World War Two.

The results appear to be a mark of the widespread disapproval in Europe of the tactics employed by the government of Ariel Sharon during the present intifada.

Israeli Ministers and spokesman have also been at pains recently to insist that a definition of modern 'anti-semitism' should include criticism of the way the state of Israel chooses to protect itself, defining that criticism as an overt attack on Israel's survival.

Members of the Sharon government have bridled at the efforts of Tony Blair and UK officials to try to mediate between the two sides. At one stage journalists were briefed that Israel regarded the Foreign Office as having an 'Arabist' bias.

Reacting to the poll, the Simon Wies enthal Centre, which claims 400,000 members in the US alone, has begun ordering a petition to condemn the European Commission and demand the EU no longer be represented in the so-called Quartet group trying to mediate an end to violence between Israel and Palestine.

The poll also comes against a background of an increase in anti-semitic attacks in Europe in the past year, although the evidence in countries such as France suggests that many are being committed by young Islamists.

'This poll is an indication that Europeans have bought in, "hook, line and sinker", to the vilification and demonisation campaign directed against the state of Israel and her supporters by European leaders and media,' said Rabbi Marvin Hier, the Wiesenthal Centre's founder.

'This shocking result that Israel is the greatest threat to world peace, bigger than North Korea and Iran, defies logic and is a racist flight of fantasy that only shows that anti-semitism is deeply embedded within European society, more then at any other period since the end of the war,' he added.

Et traduction française :
http://intransigeants.wordpress.com/2008/10/08/israel-sinsurge-quun-sondage-europeen-le-designe-comme-une-menace-pour-la-paix/
Citer    Israël a été désigné comme la principale menace pour la paix dans le monde, avant la Corée du Nord, l'Afghanistan et l'Iran, dans un sondage de la Commission Européenne réalisé auprès de 7.500 personnes et non publié , suscitant un tapage international.

   L'enquête, mené en octobre, auprès de 500 personnes de chacun des pays membres de l'UE (15 pays interrogés) posait la question suivante: « dites-moi si à votre avis ce pays présente ou pas une menace pour la paix dans le monde ». Israël a été apparemment sélectionné par 59 pour cent des interviewés.

   La fuite des résultats du sondage à l'El Pais et International Herald Tribune a suscité un fielleux remue-ménage, notamment de la part du lobby juif de défense des Droits de l'Homme, le centre Simon Wiesenthal, qui exige que l'UE soit exclue du processus de paix israëlo-palestinien et accuse l'Europe de connaître la pire manifestation d' « antisémitisme » depuis la seconde Guerre Mondiale.

   Les résultats semblent être une marque de la désapprobation répandue en Europe vis-à-vis de la tactique employée  par le gouvernement d'Ariel Sharon durant l'Intifada.

   Les ministres et le porte-parole israéliens ont également insisté sur le fait qu'une définition de l' « antisémitisme » moderne devrait inclure la critique de la manière dont l'état d'Israël choisit de se protéger, définissant cette critique comme attaque manifeste à la survie d'Israël.

   Les membres du gouvernement Sharon ont mis un frein aux efforts de Tony Blair et des fonctionnaires britanniques qui essayaient d'arbitrer entre les deux camps. Il a notamment été dit aux journalistes qu'Israël considérait le Foreign Office comme ayant un positionnement  "pro-arabe".

   Réagissant au sondage le Centre Simon Wiesenthal, qui revendique 400.000 membres aux USA, a lancé une pétition pour condamner la Commission européenne et pour exiger que l'UE plus ne soit représenté dans le soi-disant Quartet group qui essaye de négocier la fin de la violence entre Israël et la Palestine.

   (...)

   « Ce sondage est une preuve que les Européens ont gobé toute  la campagne de dénigrement et de demonisation dirigée contre l'état d'Israël et ses défenseurs par les dirigeants européens et les médias, » a déclaré Rabbin Marvin Hier, le fondateur du Centre Wiesenthal.

   « Ce résultat choquant,  qu'Israël soit la plus grande menace pour la paix du monde, plus que la Corée du Nord et l'Iran, défie la logique et est un fantasme raciste qui montre seulement que l'antisémitisme est profondément ancré dans la société européenne, plus qu'à n'importe quelle autre période depuis la fin de la guerre» a-t-il ajouté.

JacquesL

http://m.alterinfo.net/index.php?action=article&numero=38917&preaction=ajax

CiterIsraël et le refus pathologique de la paix
Henry Siegman / Vendredi 6 Novembre 2009


Les Israéliens ne s'opposent pas aux efforts de paix du président d'Obama parce qu'ils ne l'aiment pas, ils ne l'aiment pas à cause de ses efforts de paix. Il ne pourrait regagner leur affection qu'en abandonnant ces efforts.

Henry Siegman - The New York Times

Les sondages indiquent que le président Obama bénéficie du soutien de seulement 6 à 10% de la population israélienne - sans doute son niveau de popularité le plus bas au monde.

Les médias rapportent que les conseillers du président cherchent à assurer l'opinion publique israélienne de l'amitié du président Obama et de son engagement sans réserve en faveur de la sécurité d'Israël.

Cette amitié et cet engagement sont réels, en dépit des résultats des sondages de popularité d'Obama en Israël. La Secrétaire d'État Hillary Clinton a tenté de renforcer ce message lors de sa visite en Israël. On aurait dit-on demandé à l'envoyé spécial du président George Mitchell de faire des efforts similaires au cours de ses visites désormais beaucoup plus fréquentes à Jérusalem.

La Maison-Blanche est sur le point d'établir un nouveau record du nombre de messages rassurants et de salutations vidéos envoyées par un président américain en Israël et aux organisations juives aux États-Unis. Un projet de visite présidentielle à Jérusalem est en discussion.

Les conseillers du président craignent que l'hostilité des Israéliens envers Obama puisse être préjudiciable à ses efforts de paix. C'est sans doute vrai.

Mais une campagne de la Maison-Blanche visant au retour en grâce du président dans l'opinion publique israélienne pourrait avoir des effets bien plus préoccupants, car la raison de cette hostilité israélienne sans précédent contre un président américain tient à la crainte qu'il soit sérieux lorsqu'il dit vouloir mettre fin à l'occupation israélienne de la Cisjordanie et de Gaza.

Les Israéliens ne s'opposent pas aux efforts de paix du président d'Obama parce qu'ils ne l'aiment pas, ils ne l'aiment pas à cause de ses efforts de paix. Il ne pourrait regagner leur affection qu'en abandonnant ces efforts.

C'est ainsi que le gouvernement et le peuple d'Israël répondent à toute pression extérieure pour un accord de paix impliquant qu'Israël se mette en conformité avec les exigences du droit international et des résolutions de l'ONU qui appellent à un retour aux frontières d'avant le conflit de 1967, rejetant les modifications unilatérales de celles-ci.

Tout comme le gouvernement d'Israël, l'opinion publique israélienne manifeste sans relâche son aspiration à la paix et son soutien à une solution à deux États dans les sondages. Mais ce que les sondages ne se montrent pas, c'est que ce soutien dépend du fait qu'Israël définisse les termes de cette paix, ses dimensions territoriales, et les contraintes imposées à la souveraineté d'un Etat palestinien.

Un président américain qui s'adresse au monde arabe et promet une approche équitable et impartiale dans la recherche de la paix est immédiatement perçu par les Israéliens comme anti-israélien. Le dirigeant de l'une des principales organisations juives d'Amérique s'est opposé à la nomination du sénateur Mitchell au poste de négociateur pour la paix du président d'Obama, car, dit-il, son objectivité et son impartialité le disqualifiaient pour ce poste.

La réaction d'Israël aux efforts de paix n'est rien moins que pathologique. Elle est la conséquence d'une incapacité à s'adapter au retour dans l'histoire du peuple juif, doté d'un Etat qui lui soit propre, après 2 000 ans d'impuissance et de victimisation.

L'ancien Premier ministre Yitzhak Rabin, dont l'assassinat par un juif extrémiste de droite sera commémoré cette semaine en Israël, avait déclaré à ses concitoyens lors de son investiture en 1992 que leur pays était militairement puissant, ne manquait pas d'amis, ne courait pas de risque, et qu'ils devaient donc cesser de penser et d'agir comme des victimes.

Le message du Premier ministre Benjamin Netanyahu, affirmant que le monde entier est contre Israël et que les Israéliens risquent un nouvel Holocauste - une crainte invoquée à plusieurs reprises durant son discours en septembre lors de l'Assemblée générale des Nations-Unies afin de discréditer le rapport d'enquête sur Gaza du juge Richard Goldstone - est malheureusement un message jugé plus rassurant par bien trop d'Israéliens.

Cette pathologie a été aidée et encouragée par des organisations juives américaines dont les programmes sont conformes aux opinions politiques et idéologiques de la droite israélienne. Ces organisations ne reflètent pas les vues de la plupart des Juifs américains qui ont voté massivement, à près de 80%, pour M. Obama lors de l'élection présidentielle.

La signature d'un accord de paix israélo-palestinienne a échappé à toutes les précédentes administrations américaines non pas parce qu'elles étaient incapables de trouver une formule adéquate pour y parvenir : tout le monde sait depuis quelque temps déjà quelles en sont les caractéristiques essentielles, proposées par le Président Clinton au début de l'année 2000.

Au contraire, le conflit se poursuit car les présidents américains - et plus encore les membres du Congrès américain, qui dépendent tous les deux ans des contributions financières à leurs campagnes électorales - ont accepté cette pathologie qui ne pourrait être guérie qu'en la défiant.

Seul un président américain faisant preuve de courage politique pourrait guérir cette pathologie, au risque de déplaire aux israéliens et de s'exposer aux critiques de la partie du lobby pro-israélien américain qui défend par réflexe les politiques du jour du gouvernement israélien - peu importe à quel point elles puissent offenser la raison ou la morale.

Si le président Obama veut sérieusement tenir sa promesse de mettre fin définitivement aux 40 ans d'occupation israélienne, obtenir une solution à deux Etats, assurer la survie d'Israël à long terme en tant qu'État juif et démocratique, et protéger les intérêts nationaux vitaux des États-Unis dans la région, il devra prendre le risque de mécontenter. S'il parvient à tenir sa promesse, il obtiendra une reconnaissance éternelle des Israéliens.


Henri Siegman dirige le US Middle East Project, sis à New York. Il est professeur associé à la School of Oriental and African Studies de l'université de Londres. Par le passé, il a occupé le poste de directeur de l'American Jewish Congress et du Synagogue Council of America.

JacquesL

#11

JacquesL

http://www.alterinfo.net/Un-Apprenti-Espion-du-Mossad-Pris-Entrain-De-Planter-Une-Bombe_a39772.html

Citer
Un Apprenti Espion du Mossad Pris Entrain De Planter Une Bombe

Un apprenti espion des services secrets /assassinats ciblés/opérations sous faux pavillon du Mossad a été pris en flagrant délit de plantage de bombe sous une voiture à Tel Aviv

Myriam Abraham
Vendredi 27 Novembre 2009

Un apprenti espion des services secrets israéliens du Mossad a été arrêté lundi par la police de Tel Aviv alors qu'il participait à une opération d'entraînement selon ce qu'ont rapporté les médias israéliens.

Le jeune apprenti espion a été repéré par une passante alors qu'il plantait une fausse bombe sous un véhicule dans la ville.

Selon Ynetnews, le quotidien en ligne à grand tirage israélien, le témoin, Niva Ben Harush, leur a dit que 15 mn après avoir signalé l'espion novice à la police le port de Tel Aviv a été bouclé et les gens évacués. Ce dernier a seulement pu convaincre la police qu'il était un espion après avoir été placé en garde à vue et interrogé par un officier. Des commentateurs de la chaîne israélienne TV10 ont fait tout haut la même remarque que de nombreux israéliens ont fait tout bas: « espérons que les agents du Mossad sont plus discrets et efficaces à l'étranger ».

Les autorités israéliennes ont refusé de commenter l'incident bien que les médias israéliens aient tous exprimé leur vive surprise.

Le Mossad ne prévient pas la police locale lorsqu'il organise des séances d'entraînement « live » en pleine rue.

Le Liban a été secoué par de nombreux attentats à la voiture piégée ou minée, notamment celui de l'ex premier ministre Rafik Hariri pour lequel la Syrie a été accusée sans preuve.

Ces derniers mois, les services de sécurité intérieure libanais aidés de l'armée et du Hezbollah, ont démantelé plusieurs réseaux d'espions travaillant pour le Mossad. 150 personnes ont été arrêtées et certaines déjà jugées dont cet ancien général libanais à la retraite et sa femme, tous deux récemment condamnés à mort par la justice libanaise pour avoir travaillé pour le Mossad.

Le Mossad a depuis longtemps été accusé d'avoir organisé ces assassinats à la voiture piégée au Liban pour déstabiliser le pays et inciter à la guerre civile. Il est également accusé de faire de même dans certains autres pays dont l'Irak, avec toujours le même but, déstabiliser et provoquer des conflits interéthniques et ou interconfessionnels.

Cet incident est une preuve de plus que dans ces assassinats à la voiture piègée le bras long du Mossad à l'étranger est impliqué, mais aussi dans ceux attribués à la résistance palestinienne en territoire israélien et palestiniens occupés, qui pourraient bien avoir été l'œuvre d'agents du Mossad.

Le cloisonnement hermétique entre services secrets et police locale israélienne, comme l'a révélé cette histoire, ne fait que renforcer la chape de plomb tombant sur la véritable identité des auteurs d'attentats, et ce d'autant plus que côté palestinien le cloisonnement entre les cellules opérationnelles des différents groupes de la résistance rend aussi difficile l'identification des responsables. Lors de certains attentats commis en Israël ou à Gaza comme celui qui a coûté la vie à 3 agents de la CIA en 2003 et qui portait la signature du Mossad/service secret de l'armée israélienne, la résistance palestinienne a nié sa responsabilité.

Le Mossad, qu'on sait avoir été à l'origine de certains attentats à la bombe commis en Irak contre la communauté juive irakienne, ses institutions, et synagogues, pour provoquer un vent de panique et faire émigrer les Juifs irakiens en Palestine, est un habitué de ce genre d'opération. Son apprenti espion pris la main dans le sac ne fait que renforcer cette certitude.

JacquesL

Citation de: Jacques le 18 Janvier 2009, 09:39:42 AM
Je n'ai pas capturé la photo quand elle est passée dans les niouses de Club-Internet et AOL : un char israélien au tir contre Gaza. La photo montre deux énormes flammes turbulentes qui s'échappent vers l'arrière, de part et d'autre du frein de bouche.

Donc c'est TRES visible, un char qui tire.
Or la TV nous les montre alignés en batteries comme à la parade, à découvert, jamais semi-enterrés. Donc le Hamas n'a pas d'antichars. Aucun antichar : les chars israéliens n'ont rien à craindre.

Durant la guerre de Bosnie, la TV française nous avait montré une section d'AMX français engagés, qui n'avaient pas encore tiré, mais qui étaient tous semi-enterrés en tranchées. Ils n'étaient là qu'en menace, capables de répliquer au 120 s'ils recevaient un tir. L'adjudant qui les commandait était presque aussi pittoresque que Chanal, du reste. Cela nous laissait rêveurs quant aux contradictions de la politique française, et des missions largement impossibles et inutiles, dévolues à nos militaires.

Là, aucune précaution anti-antichar : pire qu'une guerre indienne.

La Palestine n'a pas d'antichars, face à un ennemi surpuissant en chars. La Palestine n'est pas encore un état.
Le gaz au large de ses côtes ira directement à Israël : aucune force armée palestinienne n'a les moyens de faire valoir leurs droits territoriaux.


Voilà la lacune comblée, concernant les flammes de départ du coup, dans les vidéos publicitaires pour ce char, le Merkava 4 :
http://www.youtube.com/watch?v=vjVg4Bdri8Y et similaires.
il s'y dégage un culte de la force qui attire immédiatement la sympathie.
Voilà une armée d'offensive, aucunement de défensive.

Contre épreuve : un Merkava qui se choppe un missile antichar :
http://www.youtube.com/watch?v=0_s8Np5WigY

Mais là c'était au Liban, pas à Gaza.

JacquesL

Obama incapable d'indépendance envers le lobby juif et Israël :

http://www.guardian.co.uk/world/blog/2011/sep/16/barack-obama-usforeignpolicy
http://www.guardian.co.uk/world/2009/sep/18/jewish-settlements-peace-talks-obama?INTCMP=ILCNETTXT3487
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/cifamerica/2011/sep/20/obama-israel-lead-behind
http://www.guardian.co.uk/world/2011/sep/21/palestinian-statehood-plan-un-showdown
http://www.alarabiya.net/articles/2011/09/20/167760.html
http://www.guardian.co.uk/world/blog/2011/sep/21/palestinian-state-un-live-updates

C'est le livre publié par Emmanuel Todd en 2002 (Après l'empire ; essai sur la décomposition du système américain) qui explique le mieux cette fascination et cette adhésion totale de l'oligarchie financière "néo-con" américaine envers Israël, dont le drapeau israélien sur le bureau de Sarah Palin est un exemple symbolique :
Depuis le pic des droits civiques de 1965, imposé à Johnson par la concurrence avec l'Union Soviétique, les USA n'ont cessé de refluer vers plus d'inégalité et d'injustices, de ségrégations et de brimades envers les noirs et les "hispaniques" (amérindiens en réalité, d'origine principalement mexicaine) ; Israël réalise devant le monde entier leur idéal de violence ethnique, de guerres indiennes et d'injustice flagrante.