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Pakistan sous Talibans : interdiction d'instruire les filles à l'école !

Démarré par JacquesL, 28 Décembre 2008, 01:28:34 AM

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JacquesL

Daily Times of Pakistan.
http://www.dailytimes.com.pk/default.asp?page=2008\12\26\story_26-12-2008_pg7_3

CiterTaliban ban to keep 40,000 girls from schools in Swat

* Locals say they are helpless, have no option but to accede to Taliban pressure

By Daud Khattak

PESHAWAR: The future of around 40,000 girls in Swat is at stake following a Taliban ban on education for female students.

Shah Duran, the deputy of Swat-based Taliban cleric Fazlullah, has warned the administrations of government and private educational institutions to not enrol girls in schools.

The Taliban on Wednesday issued a deadline for January 15 for the ban to be implemented, following which they said they would bomb the buildings of schools allowing girls to study.

The Taliban have blown up more than 100 girls' schools in Swat in the past 14 months.

Helpless: Locals say they are helpless and have no other option but to accede to the Taliban's pressure as the government has failed to provide them with securuty.

"This is terrible," the principal of a private school in Mingora told Daily Times, requesting that the name of his school should not be mentioned as that would risk his life and property.

He said the Taliban decision had proved that the government had lost its writ in the valley. "This is the question of the future of our children. The Taliban decision will throw more than 40,000 girls out of schools," he said.

He said the school owners in Swat district were planning to convene a meeting and form a committee with the help of elders to have dialogue with the Taliban.

The announcement has stamped the statement of Awami National Party (ANP) Senator Haji Muhammad Adeel who had told a seminar in Peshawar a fortnight ago that the government had lost control over Swat.

A social worker said people had already started migrating from Swat following threats by the Taliban.

"Things are changing dramatically. We cannot say anything because the people and the whole government is helpless before the armed people," he said.

The man said his three daughters were studying at an English medium school. He had no other option but to shift his family to some other area to educate his children, he added.

Schools are the most vulnerable target since the beginning of trouble in Swat. According to figures provided by a Swat-based non-government organisation, Pakistan Coalitions for Education (PCE), Taliban have destroyed over 100 of the 490 primary schools for girls in Swat so far.

The destruction of schools and recent threats to teachers and students have forced over 50,000 girls out of schools, the PCE figures said.

Et au cas où vous n'auriez pas bien compris l'interdiction, ils font sauter les écoles de filles...

JacquesL

Au Pakistan, un attentat contre un bureau de vote a fait 41 morts

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/12/29/au-pakistan-un-attentat-contre-un-bureau-de-vote-a-fait-41-morts_1136036_3216.html

CiterAu Pakistan, un attentat contre un bureau de vote a fait 41 morts
LE MONDE | 29.12.08 | 15h43  •  Mis à jour le 29.12.08 | 15h43

Quarante et une personnes ont été tuées, dimanche 28 décembre, et 15 autres ont été blessées dans un attentat à la voiture piégée, à proximité d'un bureau de vote dans le nord-ouest du Pakistan.

Selon la police, la bombe a détruit une école de la ville de Bunir, près de la vallée de Swat, où la population était appelée à une élection législative partielle. La puissance de l'explosion a provoqué l'effondrement d'un marché et de plusieurs habitations. Les secours ont oeuvré une partie de la nuit pour tenter de dégager des survivants qui appelaient à l'aide, coincés sous les débris.

L'attaque a été revendiquée par des militants islamistes qui ont, depuis 2007, fait allégeance au mouvement des talibans du Pakistan (TTP) dirigé par Baïtullah Meshud, réfugié dans le sud des zones tribales, et qui réclament l'instauration de la loi islamique (charia).

L'homme fort de l'insurrection à Swat, le maulana Qazi Fazlullah, a été, au printemps, l'un des précurseurs des accords de paix avec le gouvernement provincial de Peshawar, après avoir dirigé la rébellion. Mais les accords à peine signés, il faisait brûler, le 26 juin, des écoles de filles et leur interdisait la vaccination au nom de l'application de la charia. Le même jour, ses partisans brûlaient le seul hôtel de la station de ski de cette ancienne destination touristique.

Les talibans ont démenti toute implication mais, la même semaine, des hommes armés prenaient le contrôle d'une école primaire de Mingora, principale ville de la vallée de Swat. Depuis, les forces armées pakistanaises tentent de reprendre pied dans cette zone située à moins de 100 kilomètres d'Islamabad.

Début décembre, un officier de haut rang pakistanais estimait que Qazi Fazlullah et ses alliés talibans pakistanais venus en renfort avaient pris le contrôle de la vallée de Swat et entendaient en interdire l'accès aux autorités. L'attaque suicide contre le bureau de vote, dimanche, pourrait s'inscrire dans cette volonté de s'opposer à toute intervention extérieure et proclamer une forme d'autonomie par rapport au pouvoir central.

Cette dégradation de la sécurité dans la zone de Swat illustre la perte de contrôle d'Islamabad, croissante sur la région nord-ouest du pays, et les zones tribales frontalières avec l'Afghanistan voisin. Les 22 et 28 décembre, dans l'agence tribale d'Orakzai, Hakeemullah Meshud, l'un des principaux lieutenants de Baïtullah Meshud, a obtenu le soutien de la plupart des tribus pour imposer une stricte charia.

Les agences situées dans le Sud et le Nord-Waziristan sont déjà aux mains du TTP, fédération de groupes talibans en zones tribales. Celle de Kurram est sous l'influence de groupes qui lui sont acquis ; celle de Khyber, par où passe l'essentiel de l'approvisionnement de l'OTAN pour l'Afghanistan, jusque-là préservée, est menacée par des commandants du TTP qui s'attaquent aux camions comme aux véhicules militaires.

Enfin, dans les deux seules zones tribales où le Pakistan faisait la guerre aux activistes islamistes, les agences de Bajaur et de Mohmand, la 14e armée pakistanaise serait en train de retirer, selon la presse locale, près de 20 000 hommes pour les redéployer vers le front est, frontalier avec l'Inde, avec laquelle les relations s'enveniment.

Jacques Follorou
Article paru dans l'édition du 30.12.08

Une religion d'amour, on vous dit !