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Jeux incestuels dans la famille : le cas Dafné

Démarré par JacquesL, 15 Février 2007, 11:44:31 AM

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JacquesL

Jeux incestuels dans la famille :

...

Le cas Dafné.


Parmi les cas que nous avons rencontrés, le plus sensationnel qui fut résolu de façon aimable et divertissante, fut celui de la famille de Dafné, une jolie fille de 22 ans, la deuxième de trois filles d'un couple appartenant à la haute bourgeoisie. Elle avait commencé quatre ans auparavant à manifester un comportement psychotique délirant, passant par des hauts et des bas, qui l'avait désormais marginalisée de la vie scolaire et sociale. Skieuse émérite, elle se rendait quelquefois, seul réconfort, avec son père dans une localité de haute montagne où ils possédaient un chalet.

Les comportements érotiques et de dénudement apparurent inopinément chez Dafné quand ses parents, après mille objections ou hésitations, surtout de la part du père, se résolurent à disparaître le week-end. Peu après la première disparition, Dafné inaugura ses comportements érotiques, partagés également entre sa mère et son père, selon une savante bisexualité. Si elle se trouvait seule avec sa mère (une dame forte, flasque et négligée autant que son mari était élégant, propre et sportif), elle la serrait subitement dans ses bras et collait sa bouche contre la sienne en un baiser insistant et passionné. Mais ce n'était pas tout. Le comportement le plus déconcertant et embarrassant était le fait qu'elle se dénude, avec une rapidité incroyable. En deux secondes, elle se tenait là, droite et nue, ses vêtements éparpillés sur le sol. Elle s'était aussi déshabillée une fois dans la rue, où sa mère qui tenait à la faire sortir, l'avait traînée de force (par la suite, elle se garda bien d'insister). Pourtant, le fait le plus intéressant est que Dafné s'était déshabillée, à deux reprises, alors qu'elle était seule avec son père, dans son studio.

Les comportements nouveaux et déconcertants de Dafné avaient été décrits à la thérapeute par les parents lors de la séance qui suivit les disparitions du week-end. La thérapeute, en premier lieu, s'intéressa à la réaction des parents. Chacun d'eux s'était comporté de la même façon. La mère avait secoué la tête en riant, embarrassée, le père avait regardé ailleurs en commentant... qu'il ne lui paraissait pas faire si chaud !

La partie finale de cette séance fut utilisée par la thérapeute pour donner aux parents des prescriptions et des conseils sur le comportement à suivre. Les conseils sur les comportements à adopter se basèrent sur un choix de trois propositions, identiques pour les deux parents. A la mère : « Si Dafné vous embrasse sur la bouche, je vous donne trois solutions. La première consiste à échanger longuement les baisers. La deuxième, à faire ce que vous avez déjà fait, en vous protégeant avec embarras. La troisième, à lui donner une claque, la plus forte possible. » Au père : « Si Dafné se présente nue devant vous, je vous donne trois solutions. La première consiste à la prendre dans vos bras, à l'étendre sur le divan en ayant des gestes érotiques et en n'hésitant pas, si elle s'y montre disposée, à avoir un rapport sexuel. La deuxième, comme vous l'avez déjà fait, en faisant l'innocent. La troisième, à enlever une de vos chaussures et à l'en frapper sur tout le corps avec toute la force dont vous pourrez faire preuve. La prochaine fois, chacun de vous m'apportera comme d'habitude le compte rendu écrit des réactions à vos sorties. Quant à votre choix, si Dafné vous en donne l'occasion, chacun de vous me dira oralement pour lequel il aura opté. »

Lors de la séance suivante, il s'avéra que la mère n'avait pas eu à faire de choix. Elle nous a dit avoir évité avec précaution les occasions de rester seule avec sa fille. Le père fut au contraire « coincé » par Dafné. Un samedi matin, très tôt, alors qu'il chargeait la voiture pour s'en aller seul à la montagne, il vit arriver Dafné qui, froide et silencieuse comme une statue, mit ses affaires dans la voiture. Le pauvre homme s'était senti bouleversé : il n'était pas difficile de supposer que la nuit à venir serait chaude. Et elle le fut en effet.

Peu après avoir été se coucher, Dafné entra dans la chambre de son père en chemise de nuit, comme une somnambule et sans dire un mot. Arrivée à côté du lit, elle enleva sa chemise de nuit et se glissa nue sous les couvertures, sans toutefois se rapprocher de lui. Et que fit le père ? La thérapeute avait sans aucun doute imaginé qu'un joueur comme lui ne se serait jamais, au grand jamais, abaissé jusqu'à adopter l'une des solutions qu'elle lui avait proposées ! Il trouva en fait une quatrième alternative — bien plus dans son style — qui fonctionna admirablement. « Il semble que tu veuilles me faire croire, lui dit-il avec un sarcasme aristocratique, que tu n'as pas résolu ton complexe d'OEdipe. Mais je ne crois pas à de pareilles sornettes. Je pense plutôt que tu t'amuses à me ridiculiser. » Puis il indiqua la porte à Dafné qui la rejoignit en un bond et disparut de la chambre.

Le lendemain matin, la catharsis eut lieu. Alors que le père se levait et s'habillait, il entendit venir de la cuisine, en même temps qu'une bonne odeur de café, un chant joyeux qu'il n'avait pas entendu depuis des années. Dafné avait préparé un petit déjeuner sensationnel et avait mis sur la table tous les biens de Dieu. Après avoir versé le café, elle s'installa. Tout en approchant sa chaise de la table, elle dit à son père avec un beau sourire et en le regardant dans les yeux : « Je crois que le moment d'être sincère avec toi, papa, est venu. Tu m'as toujours dégoûtée physiquement. »

Après un tel éclaircissement réciproque, le jeu érotique entre eux deux cessa pour toujours. Dafné ne fit plus d'avance érotique à sa mère ni à personne. Elle eut tout le temps et tous les moyens de s'intéresser à ses propres problèmes qu'elle résolut petit à petit. Elle obtint son diplôme de moniteur de ski et se fiança avec un aimable garçon.

Pages 158 à 159 de Jeux psychotiques dans la famille, par Mara Selvini-Palazzoli, Stefano Cirillo, Matteo Selvini, Anna Marie Sorrentino, traduction ESF 1990. original 1988.


Je posterai ultérieurement le cas précédent, qui éclaire la problématique de Dafné. Je vous laisse déjà le plaisir de décortiquer ce cas.

Le cas suivant, de Giano et Gina, est plus dramatique, mais je ne le numériserai pas, vous laissant ouvrir le livre vous-mêmes.

JacquesL

#1
LE JEU DU COUPLE PARENTAL

Le gardien des bonnes mœurs


La menace (2), qui se mélange souvent à la bataille provocatrice du couple, a quelquefois le sexe pour épouvantail. Une histoire de ce genre, qui jamais, au grand jamais, ne sera racontée spontanément par les acteurs, peut être suspectée par les thérapeutes à partir de certains signes, qui sont plus faciles à repérer quand la provocatrice active est une mère en quelque sorte « sexy ». Mais cela n'a rien de systématique. Quelquefois, des mères qui nous semblaient de vrais laiderons, s'avérèrent très habiles pour enfermer leur mari dans la perpétuelle terreur d'une liaison imminente ! Nous ne devons pas nous fier à nos jugements, mais rester fermes dans la conviction que tout est possible dans les jeux psychotiques.

Note 2. Parmi les variations sur le thème des jeux provocateurs du couple, apparaît fréquemment la manœuvre de la menace, une des variables les plus archaïques des jeux interactifs, notoirement observée dans le bagage comportemental des animaux supérieurs..

Le cas que nous présentons ici fut presque excitant par certains côtés. Il s'agissait d'un couple d'une quarantaine d'années qui demandait de l'aide pour un fils unique de 18 ans, sorti depuis quelques mois du département psychiatrique d'un hôpital où il avait été admis pour une crise psychotique aiguë, définie comme confusionnelle. Le garçon, qui avait déjà abandonné l'école, ses amis et ses activités sportives avant la crise, vivait littéralement collé à ses parents, surtout à sa mère. Les parents possédaient et dirigeaient ensemble une entreprise spécialisée dans les fournitures de bureau. Ils avaient tous les deux un aspect soigné, mais le personnage le plus intéressant était, et de loin, celui de la mère. Non seulement elle ne faisait pas du tout son âge, mais (et sans être ridicule) elle s'habillait et se coiffait comme une adolescente un peu perdue, créant autour d'elle (il fut impossible de comprendre comment, mais les hommes de l'équipe le ressentirent très bien, même à travers le miroir) un climat d'érotisme manifeste.

Pourtant, à cette époque, cette observation ne nous permit pas d'entreprendre une reconstruction de ce type de jeu. Les disparitions du soir s'ajoutant à la prescription apportèrent une information importante. De façon inattendue, pour un couple élégant qui avait d'importantes relations mondaines, le mari souleva contre leurs sorties de nombreuses objections : il ne savait pas comment se tranquilliser vis-à-vis des angoisses que pouvait avoir son fils, Dario, et, par divers prétextes et contretemps, il en différa l'exécution. Cela nous fit penser que le père avait peur que ses sorties avec sa femme ne dégoûtent Dario ; et surtout que le fils omniprésent ne prenne ses aises. Inspirés par cette remarque, nous avons formulé l'hypothèse que le mari, loin de déclarer sa jalousie secrète et d'exiger que sa jolie femme s'habille et se comporte de façon moins provocante, avait dû y remédier silencieusement. Nous avons fini par découvrir ainsi qu'il avait engagé dans son entreprise une sœur et deux oncles de sa femme comme magasiniers et commis. De vrais gardes du corps !

Malheureusement, même les gardes du corps avaient dû paraître à un moment donné insuffisants car Dario, le fils unique, s'était joint à eux. Mais on ne réussit pas à comprendre comment. En insistant sur la phase prémorbide, nous avons pu mettre au clair les faits suivants. L'explosion psychotique de Dario avait été précédée par un épisode pathétique : son ami du même âge qui venait quelquefois chez eux ressentit un béguin irrésistible pour sa mère. Peu après, le père eut une attaque cardiaque. Nous hypothétisons qu'il n'était pas très sûr que ce garçon blond ne vienne pas troubler la paix de sa femme.

Le style provocateur de cette jolie femme nous est alors apparu indéchiffrable : aucun des contrôleurs qui l'épiaient ne réussit à comprendre ce qui pouvait bien se cacher sous ces longs cheveux bouclés et derrière le regard languide de ces yeux sombres et dramatiques. Était-elle amoureuse ? Était-elle indifférente ? Voulait-elle pécher ? N'avait-elle pas réussi à pécher ?... C'est ainsi que Dario, après une brève période de comportements inusités pendant laquelle il chercha à angoisser sa mère en fréquentant un groupe de voyous, décida d'assumer à lui seul ses comportements psychotiques et le contrôle d'une situation familiale constamment « dans le rouge ».

En tant que psychotique, Dario était un garde du corps très efficace. Ses journées se passaient de la façon suivante : il se levait tous les matins en même temps que ses parents, déjeunait avec eux et se rendait avec eux à la fabrique où il occupait un petit bureau à côté de celui de sa mère. Il passait la journée à ne rien faire. Il était impossible de le faire sortir avec des amis, de l'envoyer au cinéma ou de le pousser à reprendre une activité sportive. S'il lui arrivait de rester quelques heures seul à la maison avec sa mère, il lui tournait autour comme pour l'épier. A deux reprises, il avait traversé sa chambre, nu, le pénis en érection (signe vraisemblable que lui non plus ne réussissait pas à déchiffrer ce que sa mère éprouvait pour lui, et que, de cette façon, il lui proposait implicitement un éclaircissement). Mais elle, comme il est de règle dans ce genre de famille, avait fait mine de ne rien voir.

À la suite de cette expérience et de bien d'autres, à chaque fois que, parmi les comportements inacceptables du patient désigné, apparaissent des dénudements, des gestes érotiques, des migrations de lit à lit et d'autres choses semblables, nous hypothétisons tout de suite des jeux de couple comprenant des menaces sexuelles. Il est en fait très fréquent — nous l'avions déjà vu au temps de Paradoxe et contre-paradoxe — que de telles menaces comportent la nomination d'un rival érotique interne, en général un fils ou une fille, qui se place devant le partenaire. Mais une telle préférence exhibée de façon aussi allusive, discontinue et contextuellement dissonante et qui implique évidemment une émission de signaux indiquant une attirance, un trouble et un désir, provoque certes chez le destinataire angoisse et confusion. Par conséquent, une fois en possession d'un pouvoir psychotique, le rival nommé exige psychotiquement une clarification.


Pages 155 à 158 de Les jeux psychotiques dans la famille, par Mara Selvini-Palazzoli, Stefano Cirillo, Matteo Selvini, Anna Marie Sorrentino, traduction ESF 1990. original 1988.


--
La science se distingue de tous les autres modes de transmission des connaissances, par une croyance de base : nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent contenir toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il faut prendre la peine de vérifier, par des expériences.

JacquesL

Au delà du comique et du cocasse du cas de Dario et de sa mère,


Au delà du comique et du cocasse du cas Dario et de sa mère, il y a certainement un élément diagnostique dans l'intensité de la frustration éprouvée par l'équipe de thérapeutes milanais : "Le style provocateur de cette jolie femme nous est alors apparu indéchiffrable : aucun des contrôleurs qui l'épiaient ne réussit à comprendre ce qui pouvait bien se cacher sous ces longs cheveux bouclés et derrière le regard languide de ces yeux sombres et dramatiques. Était-elle amoureuse ? Était-elle indifférente ? Voulait-elle pécher ? N'avait-elle pas réussi à pécher ?..."
Voilà un métier que l'on n'entreprend pas sans une certaine dose de voyeurisme, or ces thérapeutes systémistes en sont pour leur faim de voyeurisme : le jeu de provocations de la mère est si parfait qu'il échappe à leur analyse. Ils voient que c'est fait, mais ils ne percent pas comment elle fait, ni ce qu'elle veut en détail.

Achevons le raisonnement : ce sont justement cette perplexité et cette frustration qui sont activement recherchées.

J'y vais de ma propre hypothèse. Mon analogie inspiratrice : depuis peu les généticiens disent leur mot sur la distance évolutive entre espèces actuellement vivantes, par analyse des ressemblances et différences entre leurs codes génétiques respectifs. Mon matériel clinique à disposition pour comparaison : le cas d'une jeune femme dont le jeu de provocations incestueuses n'a jamais atteint le niveau de l'art, est toujours resté grevé de grosses invraisemblances. Avons-nous alors les moyens d'évaluer la part de problématique incestuelle propre, et la part de problématiques incestuelles héritée d'un parent (dans les deux cas ici, le parent incestuel est la mère) ?

Conjecture  : la mère de Dario a élaboré ce jeu de conduites de provocation par raffinements successifs entre sa propre problématique incestuelle, et celle de sa mère, qui demandait à être imitée. D'où la perfection du jeu final, au moment de l'observation : une synthèse élaborée à deux générations, durant de longues années. Mais il faudrait accès à la famille réelle, et notamment à la famille des grands parents maternels, pour évaluer la valeur de ma conjecture.

Alors que la jeune femme que j'ai décrite comme invraisemblable dans son jeu, était avant tout l'exécutrice de la problématique incestuelle de sa môman, elle-même très peu séductrice et malhabile, bien plus haineuse que séductrice. Son jeu de provocations et de mythomanies parvient à tromper des partisans fanatiques (et cela ne manque pas), mais n'a jamais réussi à rendre perplexes des thérapeutes expérimentés. Ce n'est pas la provocation érotique qui est vraiment recherchée, mais l'usage de la provocation dans l'espoir de nuire à l'estime de soi de son père, par humiliation. Valider la conjecture : rechercher d'autres procédés d'humiliations, excluant toute séduction. Et dans ce cas clinique, oui, il y eut énormément de tentatives de destruction de l'autre par humiliations de toutes sortes, et là aussi, il s'agissait de conduites en héritage : exécuter les missions parricides décidées par la mère et par une voisine.

Et vous ? Comment ces deux récits d'interventions vous rendent-ils mal à l'aise ?

Ce qui me laisse le réel mal à l'aise, est qu'il n'y a aucune trace d'un heureux dénouement pour Dario dans ce récit. Une omission des auteurs ? Ou que le jeu tordu de la mère est-il resté le plus fort, victorieux ?

JacquesL

#3
En écho au cas Dafné, et à sa façon particulière de jouer un jeu incestuel à apparence incestueuse, voici un souvenir de lecture, apparenté. Cité de mémoire, il comportera des imprécisions et inexactitudes que je vous prie de pardonner.

Quand nous étions jeunes mariés (1972), il nous fut coutumier d'acheter en kiosque la récente revue Union, consacrée à l'intimité sexuelle. Lorsque nous les invitâmes un soir avec leur petit garçon, notre gentil témoin de mariage Charles, passa une grande partie de la soirée à lire la collection, pas mal faite...
Un témoignage unique dans cette revue : un homme, père de famille (je crois), raconte comment durant environ trois semaines de vacances, l'adolescente d'une famille amie, âgée de quatorze ans, vint passer toutes ses siestes tendrement sur lui. Enfin à demi sur lui, comme ma jeune épouse s'endormait alors : un bras sur la poitrine, une jambe par dessus la cuisse, la tête sur l'épaule et le moitié du corps sur lui... La différence est que mon épouse s'installait de préférence à droite, alors que selon mon souvenir du récit, la jeune fille occupait le côté gauche du narrateur.
Ce rituel n'a pas eu d'autre lendemain, la jeune fille a poursuivi son chemin vers l'indépendance affective, lui n'a jamais dérapé, encore que je devine combien son slip s'est rempli de distillatio à chacune de ces siestes troublantes.

Enfants ou adolescents, tous nos enfants savent nous prendre à contre-pied, nous imposer des épreuves qu'on n'aurait jamais imaginées, auxquelles personne ne nous a jamais donné la moindre prévention ni préparation.

JacquesL

Citation de: JacquesL le 15 Février 2007, 11:47:09 AM
Au delà du comique et du cocasse du cas de Dario et de sa mère,
...

... Mon matériel clinique à disposition pour comparaison : le cas d'une jeune femme dont le jeu de provocations incestueuses n'a jamais atteint le niveau de l'art, est toujours resté grevé de grosses invraisemblances.
... la part de problématiques incestuelles héritée d'un parent (dans les deux cas ici, le parent incestuel est la mère) ?

...

Alors que la jeune femme que j'ai décrite comme invraisemblable dans son jeu, était avant tout l'exécutrice de la problématique incestuelle de sa môman, elle-même très peu séductrice et malhabile, bien plus haineuse que séductrice. Son jeu de provocations et de mythomanies parvient à tromper des partisans fanatiques (et cela ne manque pas), mais n'a jamais réussi à rendre perplexes des thérapeutes expérimentés. Ce n'est pas la provocation érotique qui est vraiment recherchée, mais l'usage de la provocation dans l'espoir de nuire à l'estime de soi de son père, par humiliation.

Il s'agit bien évidemment là de ma fille aînée. Du moins pour l'état civil, car elle s'est lourdement vantée d'être de conception adultérine ... et ça se voit.