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Dialogue entre un psychotique et sa mère dans les flammes de l'enfer.

Démarré par JacquesL, 15 Février 2007, 11:09:53 AM

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JacquesL

Par M.rcP.l.r.n..@aol.com (marc)
Dialogue entre un psychotique et sa mère au milieu des flammes de l'enfer

Les deux pauvres créatures se retrouvent pour l'éternité dans les
régions infernales éprouvées par le feu qui ne s'éteint pas.

La mère :

Mon enfant te voilà comme moi damné pour l'éternité, tu es mon oeuvre
enfin achevée.




Le fils :

Mère, mon coeur qui n'a jamais connu l'amour est aujourd'hui éprouvé
par le feu éternel, quel est mon péché ? Pourquoi l'éternel n'a-t-il
pas voulu de moi ?




La mère :

Pourquoi, ô mon fils, la chair de ma chair, dis-tu "moi" ?
Car je te l'affirme, tu n'es personne, tu n'a jamais été, tu n'es que
le reflet de ma face dans le miroir.
Je ne t'ai jamais permis d'être, je t'ai enlevé dés ta conception à la
vie.
En réalité tu n'es qu'un mouchoir de chair que j'ai conçu pour sécher
mes larmes.
Tu es un néant que j'ai utilisé pour cacher à la face du monde la
réalité de mon mariage raté.

Maintenant tu es adulte, comme un mouchoir souillé je t'abandonne sur
le trottoir de l'asile éternel.

JacquesL

#1
Suite (23 avril 2005)

marc a écrit :

> Je vous remercie pour votre réponse.
> La pire des maltraitance sur enfant est la suivante :
>
> Une Mère s'accaparant l'enfant ie interdisant à celui-ci toute
> relation inter-personnelle avec les humains autres qu'elles même tout
> en s'interdisant de lui prodiguer l'amour et la tendresse dont sa
> personnalité ( celle de l'enfant ) a besoin pour son développement.
> Dans ce cas de figure ultime, le pauvre enfant devra passer les
> prenières années de sa vie sans aucun affect positif.
> Le résultat d'un tel traitement ( absolument pas condamné par la loi
> car ce processus passe inaperçu aux yeux des tous ) est le suivant :
>
>  L'enfant ne passe pas le cap du " je ", il n'est pas une personne !
> Cette créature non humaine  ne peut survivre que dans la sphère
> logico-mathématique, il peut faire de brillantes études scientifiques
> jusqu'au jour où il rencontre le cannabis ( ou autre chose ) et
> décompense qq années plus tard.
> En ce qui me concerne la décompensation a été terrible, je me suis
> tordu de douleur pendant au moins 3 mois et je ne dormais qu'une heure
> par nuit d'épuisement j'ai été sauvé par les neuroleptiques qui
> arrêtérent mon cerveau.
> Durant ces trois mois d'enfer, une force invisible me faisait me
> mettre à plat ventre au pied de ma mère.
> ...
>
> En résumé le pire pour un enfant c'est de grandir dans le " RIEN ".


Merci de ce nouveau témoignage assez terrifiant.

On sait que la neuropsychiatre Nancy Andreasen est une militante du
"Circulez ! y a rien à voir dans les relations familiales autour de
l'enfant ! Il n'y a que du neurologique !" Pages 235 à 242 de son
"Brave New Brain", traduit chez de Boeck, elle a donc choisi l'exemple
d'un certain Scott, présenté de façon à ce que le déclenchement de sa
schizophrénie apparaisse comme totalement imprévisible et improbable.
Tout au plus une rupture sentimentale à 17 ans, et plongée dans la
schizophrénie...

Selon toutes les apparences, la planète que rencontre Andreasen n'a
aucun point commun avec les familles décrites par les thérapeutes
familiaux milanais, tels que Selvini-Palazzoli, Boscolo, Cecchin,
Prata, Hoffman, Penn, Cirillo, Sorrentino,... Eux rencontrent des
familles malades, avec un enfant désigné comme psychotique, symptôme
désigné par les autres. Eux font évoluer toute la famille.

Et ? Et ?
Non, je n'ai aucune conclusion. Tout au plus que l'on donne le même
nom à des évolutions individuelles bien différentes.

Et puis, mais là je me répète, que les habitudes de déni de l'autre
sont dominantes et extrêmement dommageables. Bien qu'elle soit extrême
dans le genre, madame votre mère n'est pas un cas isolé.




Suite, 29-30 avril 2005

Isla Kul XII :
>> Et puis, mais là je me répète, que les habitudes de déni de l'autre
>> sont dominantes et extrêmement dommageables. Bien qu'elle soit extrême
>> dans le genre, madame votre mère n'est pas un cas isolé.


Bien d'accord.
   Mais comment prendre conscience de ce déni, et/ou comment s'en corriger,
quand on en est l'auteur ?
   Il y a bien des gens qui le pratiquent délibérément, mais leur cas
relève des compétences judiciaires, et non de la psychologie
(dans un monde idéal !).
   Je m'intéresse plus à ceux qui se comportent ainsi en toute
inconscience, ou même en croyant bien faire. Les techniques d'intervention
que je connais sont lourdes, très "artisanales", inapplicables à grande
échelle et inutilisables pour les victimes.
   Et je ne pense pas qu'il faille compter sur les institutions pour faire
bouger les choses : les responsables ne vont pas diffuser des idées qui les
dénoncent eux-mêmes. Les journalistes pourraient bien être plus utiles,
s'ils trouvaient des recherches ou des propositions bien construites.
   Mais qui les cherche ?

Isla



Jacques :
Des données cliniques, on en a déjà une très grosse masse.
Avec un biais certain : les familles assez unies pour consulter une
équipe de thérapeutes familiaux sont surreprésentées dans le champ des
connaissances, comparées à toutes les familles disloquées par le "J'ai
un pet en travers du cul, donc je divorce et je rafle tout !".
Les pervers familiaux savent échapper au regard du psychiatre en
institution. Le DSM les ignore totalement.

Ce qui manque encore à cette masse de données, c'est l'intégration
dans un cadre ethnopsychiatrique, l'articulation entre les folies
individuelles et les folies partagées.